đŸżïž Il Était Un Petit Homme Paroles Pdf

Sitede téléchargement de fichiers midis. Variété française et anglaise, rock, pop, dessins animés, films Telechargement d'outils de composition

Il Ă©tait un petit homme Pirouette cacahuĂšte Il Ă©tait un petit homme Qui avait une drĂŽle de maison Qui avait une drĂŽle de maison. Sa maison est en carton Pirouette cacahuĂšte Sa maison est en carton Les escaliers sont en papier Les escaliers sont en papier. Si vous voulez y monter Vous vous casserez le bout du nez. Le facteur y est montĂ© Il s’est cassĂ© le bout du nez. On lui a raccommodĂ© Avec du joli fil dorĂ©. Le bout du fil s’est cassĂ© Le bout du nez s’est envolĂ©. Un avion Ă  rĂ©action A rattrapĂ© le bout du nez. Mon histoire est terminĂ©e Messieurs mesdames applaudissez. »
Lhomme Ă©tait parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d’un pas allongĂ©, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, nouĂ© dans un mouchoir Ă  carreaux, le gĂȘnait beaucoup ; et il 6. le serrait contre ses flancs, tantĂŽt d’un coude, tantĂŽt de l’autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains Ă  la

slamisme radical dans toute guerre, quelle qu’elle soit, il s’agit de comprendre le contexte historique et de dĂ©finir la bonne stratĂ©gie par Emile Mourey son site jeudi 12 octobre 2017 51 RĂ©actions 0 RecommandĂ© Signaler cet article Ecoutez Comme de plus en plus d'auteurs, je suis trĂšs Ă©tonnĂ© que nos gouvernants politiques et militaires n'aient pas encore compris que la guerre Ă  laquelle nous sommes actuellement confrontĂ©s ne se gagnera pas par l'Ă©pĂ©e mais par la plume, en l'occurence par la retraduction et la rĂ©interprĂ©tation des textes religieux fondateurs, ceci pour savoir exactement ce qu'ils disent et ce qu'ils ne disent pas. Je suis trĂšs Ă©tonnĂ© que les mĂ©dias n'abordent pratiquement jamais cette question. Est-ce par manque de culture ou par pusillanimitĂ© ? Que ce soit en Occident comme en Orient, au monde romain ancien a succĂ©dĂ©, quoiqu'on dise, un monde judaĂŻsĂ©. En 70, ce monde judaĂŻsĂ© se soulĂšve contre l'empire romain de NĂ©ron. La prise de JĂ©rusalem par Titus est-elle un coup d'arrĂȘt ? Non ! Oeuvre de l'empereur Julien mort au combat en 363, la carte de Peutinger nous montre un monde en cours d'unification dans la mĂȘme croyance judaĂŻque en un Dieu cĂ©leste suprĂȘme rĂ©vĂ©lĂ© par Abraham et MoĂŻse. DĂ©passant le patriotisme ancien des citĂ©s qui animait jusque-lĂ  les Grecs et les Romains mais les opposait entre eux en cĂ©lĂ©brant le culte du hĂ©ros national, cette carte porte l'espĂ©rance d'un monde nouveau porteur d'une morale universelle qui doit animer tout citoyen. D'oĂč un jugement dernier oĂč seront jugĂ©s les dĂ©funts aprĂšs leur mort selon leur conduite sur terre, la sanction Ă©tant la condamnation aux enfers pour les mauvais, la vie Ă©ternelle pour les bons. La question est de savoir quelle est une conduite bonne ? Quelle est une conduite mauvaise ? ArrivĂ© Ă  ce point de ma dĂ©monstration, toute personne sensĂ©e devrait dĂ©jĂ  comprendre la dramatique erreur que font les djihadistes qui, par des actes aveugles contraires Ă  la morale, s'imaginent gagner le ciel alors qu'il se condamnent aux enfers, ce qui fait qu'ils en sont les premiĂšres victimes. Sur le front de l'Orient, la mort au combat de l'empereur Julien, en 363, nous rĂ©vĂšle la scission entre un Occident judaĂŻsĂ© "essĂ©nien" - je dis bien "essĂ©nien" - qui se christianise et un Orient qui s'y refuse suite Ă  l'Ă©chec d'unification du concile de NicĂ©e de 325. Bien sĂ»r que le patriotisme des citĂ©s a subsistĂ©. Il n'empĂȘche que c'est Ă  partir de lĂ  que s'est amorcĂ©e la coupure entre les deux mondes qui vont suivre le monde chrĂ©tien d'une part, le monde musulman d'autre part. Le jugement dernier dans les tympans sculptĂ©s judaĂŻques de l'Occident. Extraordinaires tĂ©moignages sur les origines de la pensĂ©e occidentale, fabuleux patrimoine bien mal compris et pourtant porteur d'un Ă©norme potentiel touristique - seule solution intelligente pour combler le trou du budget - les tympans sculptĂ©s de l'antiquitĂ© gauloise tardive expriment une croyance extrĂȘmement forte en un tribunal divin devant lequel les dĂ©funts comparaĂźtront aprĂšs leur mort. Plus redoutable qu'un tribunal terrestre, plus efficace que des lois, c'est devant un tribunal cĂ©leste que tout homme connaĂźtra son sort dĂ©finitif. Si le tympan de San Isodoro de LĂ©on 1 est encore purement druidique, n'Ă©voquant que le sacrifice humain volontaire pour ouvrir les portes du ciel, ce que CĂ©sar et Strabon mentionnent 2, celui de Sainte-Foy de Conques - fin IIIĂšme siĂšcle - est indiscutablement le tĂ©moignage d'une colonie juive qui cherche pacifiquement Ă  s'intĂ©grer dans l'espace gaulois tout en Ă©tant un brĂ©viaire de conduite exemplaire pour ses membres 3. Cette assemblĂ©e des Saints, qui se tient debout Ă  cĂŽtĂ© du XPRIST, est indiscutablement celle des textes juifs de QumrĂąn, engagĂ©s volontaires dans un grand conseil de Dieu 4. Ce XPRIST IUDICE est un Christ juge - un signe - qui apparaĂźtra dans le ciel pour rappeler le martyr des 800 essĂ©niens crucifiĂ©s en Palestine par Alexandre JamnĂ©e, au premier siĂšcle avant JC.5. Ce ENS REX IUDEORUM dont le nom est inscrit en haut de la croix est le roi des Juifs, littĂ©ralement "l'Ă©tant roi des Juifs" 6. Il n'y a dans ce tympan aucune Ă©vocation des Ă©vangiles, Ă  fortiori aucune allusion Ă  une sainte Foy qui n'apparaĂźtra que beaucoup plus tard. Il ne s'y trouve que du judaĂŻsme essĂ©nien avec, dans le ciel, un Christ Ă  venir dont le sculpteur n'a pas osĂ© sculpter le nom prĂ©cis. En rĂ©alitĂ©, il s'y trouve un jeu, non de mots, mais de lettres, XP dĂ©signant le fils de JessĂ©, le roi David. Le tympan d'Autun - dĂ©but IVĂšme siĂšcle- reprend ce thĂšme du jugement des morts, toujours dans le mĂȘme prosĂ©lytisme juif - quelques chapiteaux le prouvent 7 - mais le Christ espĂ©rĂ© qui y trĂŽne das le tympan est le CĂ©sar romain Constance-Chlore dont le visage a Ă©tĂ© divinisĂ©. AprĂšs la reconquĂȘte de la Gaule qui avait fait sĂ©cession, les Romains se sont donc accordĂ©s avec la colonisation juive essĂ©nienne pour incarner l'empereur dans le sauveur qui vient. 8 La basilique de VĂ©zelay - milieu du IV Ăšme siĂšcle - est le tĂ©moin indiscutable de ce prosĂ©lytisme juif essĂ©nien qui a rĂ©ussi Ă  s'imposer en Gaule en s'appropiant les textes Ă©vangĂ©liques mais en les adaptant Ă  la situation du moment, ce qui leur fait dire tout autre chose. 9 Au VĂšme siĂšcle, l'Ă©glise Notre-Dame du Port confirme que ce judaĂŻsme essĂ©nien prĂ©-chrĂ©tien est devenu la religion d'État de l'empereur Avitus. A noter qu'il n'y figure que du ProtĂ©vangile de Jacques et pas encore d'Ă©vangiles. 10 Sauf erreur de ma part, on ne trouve dans ces tympans et chapiteaux antiques aucun anathĂšme contre des "infidĂšles" qu'il faudrait condamner aux enfers parce qu'ils refuseraient de croire Ă  la religion qui se met en place. Seulement un constat. La condamnation, quelques siĂšcles plus tard, des hĂ©rĂ©tiques et des juifs non convertis est une autre histoire. Le jugement dernier dans le Coran. En revanche, quand, au dĂ©but du VIIĂšme siĂšcle, le Coran reprend, Ă  profusion, ce thĂšme du jugement dernier, ce n'est plus seulement pour convertir mais surtout pour condamner aux enfers tous ceux qui ne se sont pas convertis Ă  l'islamisme, c'est-Ă -dire tout le reste du monde les infidĂšles et les mĂ©crĂ©ants. Les infidĂšles sont les chrĂ©tiens qui pourtant ont cru aux livres prĂ©cĂ©dents mais qui se refusent Ă  en accepter la suite. Les mĂ©crĂ©ants sont les ignorants et les incultes sourate 56, le jugement. Il faut toutefois reconnaĂźtre que cette sourate donnĂ©e Ă  La Mecque ne condamne ces damnĂ©s que dans l'autre monde. Premier constat les auteurs musulmans s'inscrivent dans les mĂȘmes thĂšmes bibliques dĂ©veloppĂ©s, avant eux, en Palestine et en Occident. En ne faisant remonter nos Ă©glises romanes qu'au Moyen Ăąge, nos historiens ont créé une grande confusion qui pourrait laisser croire que cette annonce du jugement dernier a Ă©tĂ© "rĂ©vĂ©lĂ©e" dans un Coran du VII Ăšme siĂšcle alors qu'il ne fait que reprendre les croyances "occidentales". Exemple la pesĂ©e des bonnes et mauvaises actions. DeuxiĂšme constat Ă  cela, le Coran ajoute, en plus, comme en surenchĂšre, la promesse d'une vie charnelle idĂ©alisĂ©e dans un paradis de dĂ©lices que le peintre flamand JĂ©rome Bosh mettra plus tard en peinture mais sans vouloir prĂ©tendre Ă  l'exactitude. Abraham, un fondateur bien mystĂ©rieux. 3300 avant JC, "L'Histoire commence Ă  Sumer" 11. Ce sont les SumĂ©riens. Probablement aussi dans la citĂ© d'Adam que je situe aux sources du Jourdain 12. Ce sont les SĂ©mites. Dans cette deuxiĂšme hypothĂšse, on peut penser que CaĂŻn les paysans, qui lors d'un soulĂšvement populaire ?, avaient tuĂ© Abel les soldats, ont Ă©migrĂ© au pays de Sumer, la Bible dit "Ă  l'est d'Éden". On peut penser qu'il en fut de mĂȘme pour des Ă©migrants venant du pays d'Aram. Ces colonies, les tablettes sumĂ©riennes les auraient-elles dĂ©signĂ©es sous le nom d'Ab Aram ? Abraham n'est-il pas le nom d'une colonie sĂ©mite qui s'est installĂ©e Ă  Ur en ChaldĂ©e, puis qui en aurait Ă©tĂ© chassĂ©e par les SumĂ©riens, premiers occupants ? Abraham ne serait-il pas le nom d'un clan ? Ne serait-il pas le nom d'un conseil de chefs/prĂȘtres, Ă©lu ou choisi par le clan ? Pourquoi, aprĂšs avoir rejoint la citĂ©-mĂšre d'Aram, est-il repartI vers le sud pour "nomadiser" dans le pays de Canaan ? en y bĂątissant des forteresses ? pour y maintenir l'ordre Ă©gyptien ? avec son troupeau de moutons et de brebis bĂȘlantes ? Laissez-moi rire ! Ces moutons sont des soldats. Abraham est un conseil de chefs, probablement de sept membres, autant d'Ă©toiles qu'il y a dans la petite Ourse. Sarah, sa femme, est une troupe militaire d'Ă©lite que le pharaon dĂ©sira et qu'il mit dans son lit. Tout cela, je l'ai dĂ©veloppĂ© dans mes ouvrages et dans mes articles, rĂ©fĂ©rences Ă  l'appui. MoĂŻse, un refondateur encore plus mystĂ©rieux. Merveilleuse Égypte, merveilleuse Ă©poque oĂč les prĂȘtres inventaient les dieux ! Vers 1500 avant JC, AmĂ©nophis rĂ©gnant, un devin lui rĂ©vĂšle que des calamitĂ©s allaient s'abattre sur l'Égypte, qu'il a vu en songe un peuple alliĂ© faire alliance avec les impurs. Il lui conseille de purifier le pays en envoyant travailler dans les carriĂšres 80 000 impurs, lĂ©preux et infirmes 13. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec les dix plaies d'Egypte de la Bible. Manethon prĂ©cise que parmi eux se trouvaient quelques prĂȘtres savants atteints de la lĂšpre. Il dit par ailleurs que MoĂŻse s'appelait Osarseph prĂȘtre d'Osiris ?. MoĂŻse Ă©tait-il lĂ©preux, c'est-Ă -dire impur pour un Égyptien ? Vers 1458 avant JC, Toutmosis III rĂ©gnant, ou plus tard vers 1445, date donnĂ©e par la Bible, le peuple hĂ©breu se soulĂšve et sort d'Égypte ; c'est l'exode. À leur tĂȘte, des prĂȘtres lĂ©preux portant le nom collectif de MoĂŻse ? Ces prĂȘtres auraient donc quittĂ© Osiris pour YahvĂ© ? Des HĂ©breux devenus prĂȘtres d'Osiris, puis prĂȘtres de YahvĂ© ? MoĂŻse est l'auteur du Pentateuque. Tout s'explique. Ces prĂȘtres d'Osiris d'HĂ©liopolis Ă©taient cultivĂ©s. Ils avaient accĂšs Ă  des archives Ă©gyptiennes, notamment sur l'histoire du pays de Canaan et sur Abraham. Personne d'autres n'Ă©tait mieux habilitĂ© pour mettre en forme le Pentateuque, y compris le texte de la GenĂšse, y compris l'histoire d'Abraham. Mais alors pourquoi ont-ils prĂ©sentĂ© cet Abraham comme un individu alors que c'Ă©tait un conseil de prĂȘtres ils montaient ou il montait Ă  l'autel pour rendre grĂące Ă  Dieu El. Pourquoi se sont-ils mis en scĂšne comme un individu sous le nom de MoĂŻse ? et ainsi de suite. Mahomet Ă  La Mecque. Le Coran dit dans sa sourate 18, verset 24, que les sept dormants de la lĂ©gende d'ÉphĂšse, victimes de la persĂ©cution de DĂšce de 250, demeurĂšrent 300 ans dans la caverne. Cela les fait donc sortir en 550, date de la bataille de l'Ă©lĂ©phant oĂč il est dit que le ProphĂšte naquit. Et si le verset 21 prĂ©cise qu'on disputera sur leur nombre, trois, cinq ou sept, n'est-ce pas pour nous faire comprendre qu'il n'Ă©tait pas un individu mais un conseil de sept individus ?...un nombre que seul Dieu connaĂźt... et les intelligents qui veulent bien faire l'effort pour comprendre.14 Ce premier Mahomet qui prĂȘchait pacifiquement Ă©tait donc un croyant dans l'Évangile. Quel Ă©vangile ?- quelle interprĂ©tation ? Un croyant, oui, mais un croyant d'avant le concile de NicĂ©e qui fit JĂ©sus vrai Dieu, ce qu'il conteste. Dans la sourate 19, versets 16 Ă  37, le Coran rappelle le ProtĂ©vangile de Jacques mais le corrige.... Je suis le serviteur de Dieu, rĂ©pondit l'enfant. Il m'a donnĂ© l'Évangile et m'a Ă©tabli prophĂšte verset 31. Ainsi parla JĂ©sus, vrai fils de Marie, sujet de doutes d'un grand nombre verset 35. Dieu ne saurait avoir un fils... Dieu est mon Seigneur et le vĂŽtre versets 36 et 37. Il s'agit bien lĂ  d'une mise au point anti-concile de NicĂ©e qui avait imposĂ© son crĂ©do en un JĂ©sus, fils de Dieu, Dieu lui-mĂȘme. 14 Ce premier Mahomet est mort Ă  La Mecque, lapidĂ© par ses adversaires et enterrĂ© vivant jusqu'aux cheveux. Le texte de Tabari le dit d'une façon dĂ©tournĂ©e. De retour Ă  sa maison, une de ses filles, en lui nettoyant la tĂȘte toilette funĂ©raire pleura des pleureuses accompagnent la levĂ©e du corps ; c'est la tradtion. Le ProphĂšte mort lui dit ne pleure pas. Ces choses-lĂ  arrivent quand on perd ses parents et ses oncles. Lecteur, ouvre tes yeux, que diable ! Je n'invente rien. Je ne fais que reprendre le rĂ©cit des Chroniques du musulman Tabari dans sa traduction abrĂ©gĂ©e de H. Zoteberg, page 96. Mahomet ressuscitĂ© Ă©migre Ă  MĂ©dine. Mahomet ressuscitĂ© se prĂ©senta aux portes de Tùïf pour y demander l'hospitalitĂ©, comme un pauvre. De La Mecque Ă  TaĂŻf, cela fait trois journĂ©es de marche ; trois jours, c'est le temps qu'il faut pour une rĂ©surrection. Ils tueront le Fils de l'Homme, mais une fois tuĂ©, trois jours aprĂšs, il ressuscitera - Ă©vangile de Marc 9, 31. Suit l'Ă©vocation de Jonas, le prophĂšte qui, avalĂ© par la baleine/lĂ©viathan, fut recrachĂ© trois jours aprĂšs. Suit l'Ă©vocation de la parabole de la vigne de l'Ă©vangile de Luc et du retour du MaĂźtre... Les annĂ©es passent... La persĂ©cution des disciples continue... Mahomet Ă©migre Ă  MĂ©dine... La sourate II de "la vache" est un appel au soulĂšvement gĂ©nĂ©ral qu'il adresse depuis MĂ©dine Ă  tous les musulmans restĂ©s Ă  la Mecque pour qu'ils le rejoignent ou pour qu'ils rĂ©agissent Ă  la persĂ©cution Tuez-les oĂč que vous les rencontriez ; chassez-les d'oĂč ils vous ont chassĂ©s... Ne les combattez pas prĂšs de la MosquĂ©e sacrĂ©e avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les. SoulĂšvement justifiĂ© ou non, je ne sais pas. En revanche, il est dit clairement que si... Tu as tuĂ© un ĂȘtre innocent qui n’avait jamais tuĂ© personne, tu as commis un acte abominable. Sourate 18, verset 73 ou 74. DeuxiĂšme mort, deuxiĂšme rĂ©surrection. AprĂšs le combat de Badr qu'ils ont remportĂ© avec l'aide de Dieu, les musulmans connaissent la dĂ©route lors de la bataille d'Ohod. Ô musulmans, rappelez-vous ! Lorsque vous Ă©tiez en train de fuir, Abandonnant derriĂšre vous le ProphĂšte qui vous appelait en vain. Fuyant l’angoisse de la dĂ©faite, Vous couriez vers l’angoisse du chĂątiment divin. Repentez-vous et que Dieu vous pardonne ! Sur III, v 147 À Ohod, Mahomet est mort, couvert de blessures. Cela ne fait aucun doute. Abou Sofyan l'a proclamĂ© Ă  la vue de tous...Surprise ! Le lendemain ou presque, un nouveau Mahomet repart au combat, le visage voilĂ©, deuxiĂšme rĂ©surrection. C'est ce troisiĂšme Mahomet qui entrera en vainqueur Ă  La Mecque. C'est ce troisiĂšme Mahomet que les califes enterreront en lui rendant les honneurs. E. Mourey, 12 octobre 2017, Saint-Cyrien de la promotion "Ceux de Dien Bien Phu", lĂ©gion d'honneur, mĂ©rite national. Photos WikipĂ©dia. Renvois 1. 2. DBG VI, 16. Strabon IV, IV, 5. Pomponius Mela 3. 4. QumrĂąn, Rouleau de la RĂšgle VI, 14 -20 5. Flavius JosĂšphe, AntiquitĂ©s judaĂŻques, XIII, XIV, 2. Mais il ne s'agit pas de pharisies mais d'EssĂ©niens. 6. La lecture actuelle reconstituĂ©e est ENUS REX JUDEORUM en supposant que les lettres entre parenthĂšses ont disparu et en supposant un N dans ENS. 7. Il s'agit de deux chapiteaux de l'entrĂ©e IsraĂ«l fracasse les tempes de Moab et le crĂąne des fils de Seth Nbr Le prophĂšte Balaam et son Ăąnesse. 8. La lecture actuelle est de voir dans la mandorle du tympan le Christ des Ă©vangiles. Il s'agit en rĂ©alitĂ© du visage divinisĂ© de Constance-Chlore. 9. 10. 11. "L'Histoire commence Ă  Sumer" par l'historien amĂ©ricain Samuel Noah Kramer 12. 13. Flavius JosĂšphe, contre Appion. 14. par Taboola Contenus SponsorisĂ©s Ailleurs Sur Le Web 9 français sur 10 affectĂ©s par cette Ă©pidĂ©mie dont personne ne parle Laboratoire Cell'innov Grand-est PropriĂ©taires ? Le gouvernement veut vous faire passer Ă  l’ùre du solaire ! Les 10 dĂ©couvertes de santĂ© stupĂ©fiantes qui peuvent changer votre vie pure-sante Ces images d'archive historiques vont vous couper le souffle Definition Elle Consulte une Voyante sur Internet 26 photos prises quelques secondes avant un dĂ©sastre PlaneteCelebre Moyenne des avis sur cet article 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 13 votes Sur le mĂȘme thĂšme Le Coran? Il faudrait peut-ĂȘtre commencer par le traduire correctement Le Coran est-il un plagiat de la Bible ? " Je suis la VÉRITÉ et la VIE " dixit JĂ©sus, Dieu d'AMOUR ! JĂ©sus-Christ, figure sublime mais fictive de la littĂ©rature juive du premier siĂšcle? Une fabuleuse sculpture sur ivoire du III Ăšme siĂšcle ? nous dit tout sur l'esplanade des mosquĂ©es des uns, mont du temple pour d'autres RĂ©agissez Ă  l'article 51 rĂ©actions Ă  cet article 11 votes 1 2 3 covadonga*722 covadonga*722 12 octobre 2017 1323 yep ? bonjour , mr Mourey la bonne stratĂ©gie avec l’islamisme radical ? tant que nous disposons du diffĂ©rentiel technologique il me semble qu’un hiver nuclĂ©aire...... vale asinus RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 Raymond75 12 octobre 2017 2101 covadonga*722 Lire le rapport Obin, qui date de ... 2004 !!! RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Emile Mourey Emile Mourey 12 octobre 2017 2149 Raymond75 TrĂšs intĂ©ressant et que fait le politique pour remĂ©dier Ă  cette situation ?... et les mĂ©dias ? RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 mmbbb 12 octobre 2017 2310 Emile Mourey le politique ne fera rien, et chacun voulant preserver sa carriĂšre reagit a posteriori comme ce proviseur Neanmoins il a eu au moins l honnĂȘte intellectuelle d apporter son tĂ©moignagne. A l instar des territoires perdus de la republique dont M Bensoussan Georges co ecrivit un essai dans les annees 1990 Il fut raille , sauf que Mehra etait ne dans ces territoires perdus . L islamisme radical s est gentiment installĂ© puisque nous sommes devenus des ventres mous La laicitĂ© a change de valeur De normative elle est devenu l ’acceptation de l ’altĂ©rite » depuis les annees 1980 Badinter elisabeth l a denonce, les religieux se sont engoufres dans la breche et le resultat est la . Idem pour les attentats a Barcelone a Bruxelles .. Nous avons les morts desoramais c ’etait inĂ©luctable In fine tant que le citoyen francais ne reagira tout ira tres bien .tant que la situation n ’arrivera pas Ă  un seuil critique . Syndrome de 1940, ou nous ne voulions pas voir, nous en sommes la mais, le devoir de memoire semble etre trop selectif . RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 Ouallonsnous ? 13 octobre 2017 0941 Emile Mourey TrĂšs intĂ©ressant et que fait le politique pour remĂ©dier Ă  cette situation ? » Et vous Mr Mourey, que faites vous ? "Les gens ignorent les faits qui contredisent leurs fausses croyances, ça s’appelle la foi !" Vous l’adoptez cette situation, d’oĂč vos articles tournant en rond » Ă  propos des croyances bien pensantes » en ce sens que vous soutenez la doxa hasbariste que vous qualifiez de judĂ©o chrĂ©tienne » ,non sens absolu, nos racines Ă©tant chrĂ©tiennes de culture hĂ©llĂ©no-latine ! RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Raymond75 13 octobre 2017 1044 Emile Mourey RĂ©ponse RIEN, pour ne pas faire de vagues ... - ... J’ai fais un projet de pĂ©tition pour modifier la loi de 1905, sans remettre en cause la libertĂ© de conscience ni vilipender une religion 26 signatures aprĂšs l’avoir signalĂ©e sur diffĂ©rents media dont Agoravox . J’ai Ă©crit aux sĂ©nateurs et aux dĂ©putĂ©s de mon dĂ©partement, et Ă  tous les prĂ©sident et vice prĂ©sident des commissions des lois du SĂ©nat et de l’AssemblĂ©e nationale une rĂ©ponse intĂ©ressĂ©e d’un sĂ©nateur, et une longue rĂ©ponse du prĂ©sident de la commission des lois du SĂ©nat, indiquant en gors qu’il ne faut surtout pas faire de vagues ... - ... Les citoyens, les enseignants, sont dĂ©sarmĂ©s. On ne peux pas tout attendre des politiques, mais sans eux rien ne peut ĂȘtre fait ! Je ne prĂ©tends pas que ma proposition Ă©tait parfaite, mais elle me semble pouvoir ĂȘtre discutĂ©e. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Raymond75 13 octobre 2017 1046 Emile Mourey J’oubliais j’ai Ă©cris aussi au PrĂ©sident de la RĂ©publique, au ministre de l’intĂ©rieur et des cultes, au ministre de la justice et au ministre de l’Éducation nationale ... RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Emile Mourey Emile Mourey 13 octobre 2017 1115 Raymond75 FĂ©licitations, j’ai signĂ©. Je pense que cela a marchĂ©. Pour le reste, je vais essayer de diffuser mais comme vous le constatez, je n’ai pas d’audience et suis, moi aussi, rejetĂ© par les politiques et les mĂ©dias. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Emile Mourey Emile Mourey 13 octobre 2017 1140 Ouallonsnous ? Je pense qu’il y a malentendu. J’ignore ce qu’est la doxa hasbariste. Je vais consulter l’internet pour savoir ce qu’il en est. Que notre culture soit grĂ©co-latine, j’en suis bien d’accord, mais que la religion chrĂ©tienne s’inscrive dans le prolongement du judaĂŻsme, que ce soit Ă  Rome ou en Gaule, je pensais que cela coulait de source. Je ne pense pas qu’on puisse parler de Gaule ou de Rome chrĂ©tiennes avant Constantin et encore. J’étudie la Gaule avant sa christianisation effective et les Ă©vangiles avant qu’ils ne s’y imposent dans leur lecture canonique. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Raymond75 13 octobre 2017 1159 Emile Mourey merci smiley RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 Ouallonsnous ? 13 octobre 2017 2023 Emile Mourey Mr Mourey, pourriez vous expliquer ce qu’est le judaĂŻsme et en quoi historiquement il prĂ©cĂ©derait les autres religions monothĂ©istes ? Je rappelle que le christianisme a dĂ©butĂ© il y a environ deux mille ans, l’islam 1400, mais le judaĂŻsme selon nos connaissances est constituant du monde juif créé par le sioniste T Hertzl et le cabinet britannique en fin du 19Ă©me siĂšcle en tant que faire valoir du sionisme en construction dans le cadre de la mise en oeuvre du colonialisme pĂ©trolier occidental » anglo-yankee au proche orient. ! Le judaĂŻsme officiel » que nous connaissons a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© Ă  partir de tous les groupuscules sectaires anglo-israĂ©lites et suprĂ©macistes qui existaient fin 1800, donnons lui 2 siĂšcles d’anciennetĂ© .C’est bien pour cela que je vous ais citĂ©, du moins vos Ă©crits, en tant que faire valoir du sionisme et de sa doxa hasbariste. Le nazisme et sa barbarie furent des avatars de la construction du sionisme et le judĂ©o-sionisme est son contenant, ils continuent de se dĂ©velopper dans l’apartheid et le colonialisme pratiquĂ© en Palestine occupĂ©e et dans les sectes Ă©vangĂ©liques anglo-israĂ©lites ayant pignon sur rue aux USA principalement ! Je ne voie pas que que la religion chrĂ©tienne oĂč l’islam s’inscrivent dans le prolongement du judaĂŻsme, mais bien sur, comme je vous l’ai dĂ©jĂ  Ă©crit ; "Les gens ignorent les faits qui contredisent leurs fausses croyances, ça s’appelle la foi" et j’ajouterai le dĂ©ni de la rĂ©alitĂ©, souvent de mauvaise foi ! RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent Lire la suite â–Œ 0 vote 1 2 3 Emile Mourey Emile Mourey 13 octobre 2017 2109 Ouallonsnous ? Je ne comprends pas. Je cherche judaĂŻsme » sur l’internet et je trouve partout la mĂȘme dĂ©finition. Par exemple, le Larousse religion des juifs. Le judaĂŻsme est la premiĂšre des trois grandes religions monothĂ©istes judaĂŻsme, christianisme, islam Ă  avoir professĂ© la foi en un Dieu unique, qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© pour la premiĂšre fois au patriarche hĂ©breu Abraham. J’utilise les termes judaĂŻque ou judaĂŻsĂ© pour dĂ©signer des populations qui ont Ă©tĂ© converties ou qui ont subi cette influence, car je ne peux pas dire que ce sont des populations juives. Je ne peux pas dire non plus qu’elles sont devenues chrĂ©tiennes, comme ça, du jour au lendemain. Et puis, il y a judaĂŻsme et judaĂŻsme. Le judaĂŻsme des EssĂ©niens n’est pas celui du SanhĂ©drin de l’époque est dans la nuance et dans l’évolution. Par exemple, pour Celse, il y avait beaucoup de rapports et de conformitĂ© entre la religion des Juifs et celle des druides. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Emile Mourey Emile Mourey 13 octobre 2017 2119 Emile Mourey Suite vous me parlez de sionisme. Ce n’est pas ma tasse de thĂ©. Il s’agit d’une Ă©poque relativement rĂ©cente qui ne m’intĂ©resse pas. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 Ouallonsnous ? 14 octobre 2017 0034 Emile Mourey Mr Mourey, c’est l’histoire, rĂ©cente, j’en conviens qui fait apparaĂźtre le judaĂŻsme dans la mouvance du sionisme en gestation. A priori, vous ne vous prĂ©occupez que des sources non vĂ©rifiables et non vĂ©rifiĂ©es, cela explique que vous soyez crĂ©dule Ă  propos de toutes les fasifications pseudos historiques et l’interprĂ©tation ^partisane des archĂ©ologues stipendiĂ©s par les partisans des croyances dans les religions qui supplantent les faits historiquement prouvĂ©s ! Ce n’est pas par la lecture des livres sacrĂ©s » dont on ne sait ni d’oĂč ils sortent ni quels en sont les auteurs que l’on peut prĂ©tendre Ă  la connaissance du passĂ© mais par l’étude des faits les plus vĂ©rifiĂ©s et corroborĂ© par des Ă©crits sinon datĂ©s, du moins datables ! RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 Emile Mourey Emile Mourey 14 octobre 2017 0131 Ouallonsnous ? Je crois qu’il y a un malentendu entre nous. Je cite mes sources. Elles reposent sur des Ă©crits datables et datĂ©s d’époque tout Ă  fait crĂ©dibles et pas sur l’interprĂ©tation partisane des archĂ©ologues stipendiĂ©s par les partisans des croyances dans les religions, et pas seulement sur les textes bibliques. Ce sont justement ces interprĂ©tations d’archĂ©ologues que je conteste, et particuliĂšrement aujourd’hui oĂč certains vont mĂȘme jusqu’à prĂ©tendre que toute cette histoire biblique d’Abraham et de MoĂŻse a Ă©tĂ© inventĂ©e au temps du roi Josias pour donner au peuple juif une histoire Ă©pique et millĂ©naire. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 Ouallonsnous ? 14 octobre 2017 2339 Emile Mourey Je pense moi qu’il n’y a pas de malentendu, simplement un dĂ©ni de vouloir comprendre qu’on ne peux se fier Ă  ce qu’on trouve sur les publications et mĂȘme internet qui toutes ou peut s’en faut ont Ă©tĂ© instrumentĂ©s pour confirmer ces supercheries historiques des religions. Vous y recourrez Ă  nouveau dans votre post comme si nous en Ă©tions encore Ă  nos premiers Ă©changes. Je ne puis conclure ce post autrement qu’en vous Ă©crivant Ă  nouveau ; Les gens ignorent les faits qui contredisent leurs fausses croyances, ça s’appelle la foi VoilĂ  comment les oligarchies religieuses, au cours des Ăąges, ont contrĂŽlĂ© les masses, en profitant de cette tendance rĂ©pandue des gens Ă  ignorer les faits contraires. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Emile Mourey Emile Mourey 15 octobre 2017 1028 Ouallonsnous ? Vous dites VoilĂ  comment les oligarchies religieuses, au cours des Ăąges, ont contrĂŽlĂ© les masses, en profitant de cette tendance rĂ©pandue des gens Ă  ignorer les faits contraires. Je crois comprendre ce que vous voulez dire VoilĂ  comment les oligarchies religieuses, au cours des Ăąges, ont contrĂŽlĂ© les masses... en inventant des histoires de prophĂštes... de JĂ©sus... de Mahomet... c’est-Ă -dire d’un ciel oĂč trĂŽnerait un Dieu qui nous parlerait par leur intermĂ©diaire. Et donc, vous me reprochez de rappeler cette histoire, bien que dans une interprĂ©tation diffĂ©rente, alors que vous pensez qu’il vaudrait mieux l’oublier et repartir de zĂ©ro, ou plutĂŽt des avancĂ©es de la science, astronomie, neurosciences etc... OĂč lisez-vous que j’accorde foi Ă  ces histoires bibliques ? Je ne cherche qu’à expliquer et Ă  essayer de comprendre ce Ă  quoi croyaient les hommes de ces Ă©poques reculĂ©es. Je ne juge pas. Peut-ĂȘtre que ces hommes ont frĂŽlĂ© une vĂ©ritĂ© qui nous Ă©chappe encore ? Je ne sais pas. Il s’agit d’une histoire de l’humanitĂ©, certes diffĂ©rente dans d’autres civilisations, mais dont nous sommes issus et les continuateurs. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 Ouallonsnous ? 15 octobre 2017 1957 Emile Mourey OĂč lisez-vous que j’accorde foi Ă  ces histoires bibliques ? » En tout cas c’est bien imitĂ© ! RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 Emile Mourey Emile Mourey 15 octobre 2017 2051 Ouallonsnous ? Eh bien lĂ , vous m’en bouchez un coin. Si vous voulez dire que je ne fais qu’imiter les interprĂ©tations qui ont cours, certainement pas ! Dans mon Ă©crit, l’Histoire redevient humaine, logique et non rĂ©vĂ©lĂ©e, et cela change tout. Bien sĂ»r que je reprends la mĂȘme histoire puisque les textes sont lĂ , mais quand les sources varient, comme pour les origines de MoĂŻse, j’en fais Ă©tat et cela complĂšte mon interprĂ©tation. Et puis, l’expĂ©rience des conflits que j’ai vĂ©cus sur le terrain et non dans les bureaux de la Sorbonne, ma culture d’honnĂȘte homme, me permettent, je crois, de mieux retrouver les fait rĂ©els dĂšs lors que j’ai passĂ© de longues annĂ©es Ă  les Ă©tudier et Ă  y rĂ©flĂ©chir. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 5 votes 1 2 3 MĂ©lusine ou la Robe de Saphir. MĂ©lusine ou la Robe de Saphir. 12 octobre 2017 1330 Enfin un Ă©crit de qualitĂ©. Je suis plongĂ©e dans tous les livres qui traitent du sujet. Quelle Soupe ! Une vraie Poule au pot Henry IV. AprĂšs avoir parcouru le Site D’ELISHEAN tous les Rois de France sont d’origine juive je suis plongĂ©e dans les livres de Pierre DUJOLS DE VALOIS. Je commence Ă  faire le tri sur Ago rat ». VOX. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 4 votes 1 2 3 MĂ©lusine ou la Robe de Saphir. MĂ©lusine ou la Robe de Saphir. 12 octobre 2017 1346 BB Article de qualitĂ© parce qu’il s’interroge sur les enjeux actuels et n’envoie pas simplement des billets d’humeur ». Mais je n’ai pas dit que j’étais d’accord avec le fond. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 0 vote 1 2 3 placide21 13 octobre 2017 0827 MĂ©lusine ou la Robe de Saphir. Les enjeux actuels Nous sommes dans une pĂ©riode de refĂ©odalisation et les nouveaux fĂ©odaux bollorĂ© et consorts savent trĂšs bien que sans un au-delĂ  menaçant ils ne pourront pas tenir la position bien longtemps d’oĂč l’importation de masses islamiques et incultes pour faire diversion dans un premier temps et se propager dans un second temps, ils seront faciles a tenir avec la menace d’allah et la complicitĂ© des imams ; pendant ce temps les gaulois seront transformĂ©s en robots pour qu’ils n’aient plus la force de revendiquer voir cash investigation sur lidl et free et l’intelligence artificielle les remplacera progressivement. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 3 votes 1 2 3 MagicBuster 12 octobre 2017 1347 Bonjour Emile, Tu veux parler avec les djihadistes et tu ne parles mĂȘme par l’arabe ???!!! Ouarf Ouarf Ouarf ..... RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 2 votes 1 2 3 Decouz 12 octobre 2017 1353 MagicBuster Et alors les Afghans et les Perses ont des problĂšmes aussi pour maitriser l’arabe et sa prononciation. Il donne juste une clĂ© de comprĂ©hension ; autrement les peuples non-arabes, les Persans en premier n’auraient pas Ă©tĂ© islamisĂ©s, alors que leur langue et ce qui s’y rattache pour le mode de pensĂ©e est indo-europĂ©enne. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 3 votes 1 2 3 MagicBuster 12 octobre 2017 1407 Decouz Si nous parlions la mĂȘme langue nous pourrions toujours faire semblant d’échanger, NĂ©anmoins - Il n’y a aucun mot qui puisse aller contre des dogmes arabes, juifs, pĂ©ruviens, martiens .... . C’est la vie . . . RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 2 votes 1 2 3 Decouz 12 octobre 2017 1359 Emile Mourey CaĂŻn et Abel ce sont aussi les nomades et les sĂ©dentaires, ceux qui ont des troupeaux et ceux qui cultivent. Temps et espace. Dieu prĂ©fĂšre le nomade et accepte l’offrande. Le sĂ©dentaire le temps se venge et commence Ă  rogner l’espace, en vivant selon le temps dans des lieux fixes. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 2 votes 1 2 3 Raymond75 12 octobre 2017 1543 C’est bien connu les djihadistes sont des exĂ©gĂštes des textes sacrĂ©s, et seule une discussion approfondie et d’un haut niveau intellectuel sur Le Livre Saint Ă©crit par Dieu lui-mĂȘme je parle du Coran bien sur pourra leur faire comprendre qu’ils sont dans l’erreur smiley RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 Jonas 12 octobre 2017 2138 Raymond75 les djihadistes sont des exĂ©gĂštes des textes sacrĂ©s, et seule une discussion approfondie et d’un haut niveau intellectuel sur Le Livre Saint Ă©crit par Dieu lui-mĂȘme je parle du Coran bien sur pourra leur faire comprendre qu’ils sont dans l’erreur » Les jihadistes connaissent parfaitement les textes sacrĂ©s. Si vous vous intĂ©ressez Ă  leur publications pĂ©riodiques dar-al-islam », devenu Rumiyah » par exemple, vous verrez qu’ils justifient tous leurs actes en s’appuyant strictement sur le Coran et la sunnah du ProphĂšte Mohamed RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 3 votes 1 2 3 Crab2 12 octobre 2017 1624 
. quand une femme poignarde les autres femmes dans le dos en portant volontairement un des voiles islamique ou la burqa, fait-elle partie des victimes 
 ? Rappel Le voile n’a pas d’autre fonction que de servir d’emballage Ă  la musulmane comparĂ©e Ă  un objet sexuel RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 4 votes 1 2 3 Crab2 12 octobre 2017 1624 Ils haĂŻssent la France, non parce qu’elle opprime les musulmans, mais parce qu’elle les libĂšre » - Bruckner Suites . RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 5 votes 1 2 3 OMAR 12 octobre 2017 1631 Omar9 Emile Mourey Vous pouvez toujours fourvoyer vos lecteurs au sujet de l’Islam que vous connaissez Ă  votre maniĂšre et par la grĂące de ceux qu’il veulent le prĂ©senter de maniĂšre inhumaine, vous n’arriverez Ă  convaincre que ceux qui n’ont que haine envers cette religion. Nous croyons en la crucifixion de JĂ©sus Christ. Comme nous croyons Ă  son Ascension. Mais pas Ă  vos blagues concernant les rĂ©surrections du ProphĂšte. Et il n’existe pas d’islamisme radical. Mais d’une secte, le wahhabisme, qui veut imposer une croyance basĂ©e sur la barbarie et l’obscurantisme, que les grands gouvernants occidentaux protĂšgent. Allez Ă©couter un prĂȘche en Arabie-Saoudite, et vous saurez ce qu’est ce dĂ©moniaque wahhabisme qui veut supplanter l’Islam. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 2 votes 1 2 3 Jonas 12 octobre 2017 2146 OMAR Allez Ă©couter un prĂȘche en Arabie-Saoudite, et vous saurez ce qu’est ce dĂ©moniaque wahhabisme qui veut supplanter l’Islam. » Pas besoin d’écouter un prĂȘche en Arabie Saoudite, il suffit de se rendre dans le Carrefour le plus proche et d’acheter un Coran Ă  2 euros Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliĂ©s les Juifs et les ChrĂ©tiens ; ils sont alliĂ©s les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliĂ©s, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. » Le Coran 551 les ChrĂ©tiens disent »Le Christ est fils de Dieu . Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mĂ©crĂ©ants avant eux. Qu’Allah les anĂ©antisse ! Comment s’écartent-ils de la vĂ©ritĂ© ? » Le Coran 930 Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnĂ©s des croyants. » Le Coran 582 Selon Abou Hourayra, le ProphĂšte Mohamed a dit L’Heure ne viendra pas tant que les musulmans n’auront pas combattu les juifs qui n’auront d’autre recours que de se cacher derriĂšre les pierres et les arbres qui diront “ Musulman ! Voici un juif qui se trouve derriĂšre moi, viens donc le tuer ! ”, Ă  l’exception d’un arbre appelĂ© gharqad et qui est un des arbres des juifs. » [Bukhari et Muslim] Quant au voleur et Ă  la voleuse, Ă  tous deux coupez la main, en rĂ©compense de ce qu’ils se sont acquis, en punition de la part d’Allah. Et Allah est Puissant, Sage. » Le Coran 538 La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitiĂ© pour eux dans l’exĂ©cution de la loi d’Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste Ă  leur punition. » Le Coran 242 Entre nous et vous, c’est l’inimitiĂ© et la haine Ă  jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! » Le Coran 604 Les hommes ont autoritĂ© sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde Ă  ceux-lĂ  sur celles-ci, et aussi Ă  cause des dĂ©penses qu’ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obĂ©issantes Ă  leurs maris, et protĂšgent ce qui doit ĂȘtre protĂ©gĂ©, pendant l’absence de leurs Ă©poux, avec la protection d’Allah. Et quant Ă  celles dont vous craignez la dĂ©sobĂ©issance, exhortez-les, Ă©loignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent Ă  vous obĂ©ir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! » Le Coran 434 RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent Lire la suite â–Œ 3 votes 1 2 3 Le Comtois 12 octobre 2017 1639 Dans la guerre il n’y a qu’une seule stratĂ©gie, Ă©radiquer dĂ©finitivement l’ennemi, le reste c’est Ă©tat d’ñme et blablabla... RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 6 votes 1 2 3 covadonga*722 covadonga*722 12 octobre 2017 1701 Et il n’existe pas d’islamisme radical. » dixit Omar qui sait lui de quoi il parle ,Ă©coutez le car la il dit vrai car ainsi que l’explique son excellence R Erdogan prĂ©sident Turc il n’y a pas d’islam modĂ©rĂ© il n’y a pas d’islamisme IL N ’Y A QUE L ’ISLAM ! RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 2 votes 1 2 3 Cadoudal Cadoudal 12 octobre 2017 1753 covadonga*722 Il n’y a que l’Islam , mais nĂ©anmoins certaines divergences.. Dans la charmante ville de Vannes, prĂ©fecture du Morbihan anciennement paisible, les PMUistes Turques de Menimur ont chassĂ©s les PMUistes AlgĂ©riens qui ont du se rĂ©fugier au PMU de Kercado... Pourtant Allah dans son immense clairvoyance avait placĂ© la Sainte CAF Ă  Ă©quidistance des deux PMU. Il y aurait donc bien des raisons autre que gĂ©ographiques dans ces divergences de vues des CAFistes.. N’étant pas un exĂ©gĂšte des Ă©crits du bĂ©douin pĂ©dophile, je serais heureux que notre vieux colon Omar Ă©claire notre vacillante lanterne sur ces divergences qui pourraient amener Ă  une scission des CAFistes prĂ©judiciable Ă  leur civilisatrice mission... RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 3 votes 1 2 3 OMAR 12 octobre 2017 2005 Omar9 Eh le cave, je ne t’ai pas sonnĂ©. Et j’assume ce que j’ai Ă©crit ; il y a bien des idiots, des veaux et, plus grave, des assassins qui massacrent des innocents, toutes confessions confondues,sur la base d’inepties, de mensonges et de versets dĂ©contextualisĂ©s qu’ils veulent attribuer Ă  l’Islam. C’est ce que je dĂ©nonce et combats. Comme il m’arrive de combattre aussi, des tarĂ©s, des haineux, des racistes de ton espĂšce qui n’ont que ces repaires pour toute culture. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 3 votes 1 2 3 Cadoudal Cadoudal 12 octobre 2017 2033 OMAR dĂ©contextualisĂ©s ??? AprĂšs la patate Ă©lectrique de Cabanel, le Jihad alternatif du colon AlgĂ©rien... Une bonne nouvelle pour l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique de l’AlgĂ©rie qui va se retrouver bientĂŽt Ă  sec de pĂ©trole et qui n’a toujours pas inventĂ© la CAF. Par contre quid du combustible de la future centrale Ă  Jihad Alternatif de Tizi Ouzou ? D’aprĂšs ce que j’ai lu, cette centrale devrait fonctionner au sang de jeunes femelles kouffars.. Le gisement de Seine Saint Denis est Ă©puisĂ©, le stock stratĂ©gique AlgĂ©rien Ă  Ă©tĂ© bradĂ© en 1962... DĂ©cidĂ©ment le sort s’acharne... RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 eddofr eddofr 12 octobre 2017 1713 Je sais je pinalle ... Mais pourrait-on plutĂŽt Ă©crire Islamisme intĂ©griste ? Parce que Radical, ça a un sens en Français. et ce n’est pas celui-lĂ . Qui appartient Ă  la nature profonde, Ă  l’essence d’un ĂȘtre ou d’une chose, qui prĂ©sente un caractĂšre absolu, total ou dĂ©finitif. Par dĂ©finition, le radicalisme, s’attache Ă  l’origine, aux fondements et pas aux fondamentaux, c’est encore autre chose, c’est donc un attitude qui suppose l’étude approfondie des textes fondateurs et de l’histoire et la remise en cause des strates historiques, des interprĂ©tations et des thĂšses On est intĂ©griste, pas intĂšgre. On est radical, pas radicaliste le mot n’existe mĂȘme pas. Etre radical, c’est une attitude, c’est tournĂ© vers soi-mĂȘme. Etre intĂ©griste, c’est une position, c’est tournĂ© contre les autres. RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 2 votes 1 2 3 Cadoudal Cadoudal 12 octobre 2017 1805 eddofr Il me semble qu’Opinel, voulant adapter son offre au marchĂ©, va mettre au point un couteau Ă  double lame... Ainsi les Ă©gorgeurs tunisiens clandestins multirĂ©cidivistes n’auront plus Ă  s’encombrer l’esprit d’arguties sĂ©mantiques au moment du passage Ă  l’acte... ils seront plus concentrĂ©s sur leur tache civilisatrice, et ainsi amĂ©liorant leur productivitĂ©, pourront servir d’exemple Ă  la jeunesse fainĂ©ante et bordĂ©lique de la start-up nation... Pensez printemps et productivitĂ©... RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent 1 vote 1 2 3 JBL1960 JBL1960 12 octobre 2017 1849 Vous prĂ©sentez les choses en affirmant que l’homme a toujours fait la guerre et mĂȘme que nous le sommes toujours puisque nous aurions une guerre Ă  gagner contre l’islamisme radical ? Je ne peux croire que vous ignoriez les travaux de recherche de MarylĂšne Patou-Mathis, anthropologue, archĂ©ologue, qui dans son livre NĂ©anderthal, une autre humanitĂ© », indique que les premiĂšres traces de feu humain en France par exemple ont Ă©tĂ© trouvĂ©es en Bretagne et date d’il y a plus de 450 000 ans, foyers allumĂ©s par des prĂ©-nĂ©anderthaliens. Les grottes de Lascaux datent de -25 000 Ă  -29 000 ans. Mais surtout dĂ©montre que l’homme ne descend pas d’un singe tueur. Et ceux du Pr. Jean-Paul Demoule et son incroyable Comment on a retrouvĂ© l’histoire de France » qui tord le cou Ă  pas mal de mythes aussi, De fait, l’histoire officielle de la France, celle que nos Ă©lites politiques et intellectuelles veulent mettre en avant a dĂ» s’accommoder de trois grandes dĂ©faites successives et d’expliquer lesquelles. Alors, vous savez que je relaie les travaux de recherche du Dr. Ashraf Ezzat, qui a expliquĂ© et dĂ©montrĂ© qu’il n’y a jamais eu ni pharaons ni israĂ©lites en Égypte antique. Et je suis persuadĂ©e que le Bibi Netanyahu n’ignore rien de tout cela. Mais qu’il lui est impossible d’avouer qu’il n’y a rien de saint dans la ville sainte JĂ©rusalem, ou que la location gĂ©ographique de l’ Exode ou du Palais de Salomon n’est pas la bonne et qu’il faut chercher dans le Sud de l’Arabie Saoudite et au YĂ©men. Comme il explique les racines juives de la culture takfirie, que l’histoire de Joseph est un ancien conte populaire arabe, et pose ouvertement la question de savoir dans quelle langue Dieu a Ă©crit les 10 commandements remis Ă  MoĂŻse et le pourquoi du comment... Que j’ai rĂ©unifiĂ© dans ce PDF. On comprend surtout que les messages de paix des Ă©ventuels dieux, prophĂštes... Auxquels vous pouvez croire, ont Ă©tĂ© dĂ©voyĂ©s, dĂ©naturĂ©s par les hommes, le plus souvent en jupe, comme les papes, les imams, les rabbins tous en jupes, donc !... Vous pouvez croire en ce que vous voulez, la fĂ©e bleue, Vishnou mais ça a quand mĂȘme merdĂ© grave Ă  partir du moment oĂč tous, vous avez voulu qu’on ne croit qu’en votre dieu... Je rappelle qu’aujourd’hui, 12 octobre, l’Espagne et toute l’AmĂ©rique latine cĂ©lĂšbre le Jour de la DĂ©couverte, ou DĂ­a de la Raza, et que le Colomb, le porteur de croix est l’exemple mĂȘme de la dĂ©rive des hommes en jupe qui prĂ©vaut encore aujourd’hui donc... L’AmĂ©rique du Nord, ayant cĂ©lĂ©brĂ© le Columbus Day le 9 octobre... Comme quoi, je vous rejoins sur un point ; C’est pas gagnĂ©... RĂ©pondre Signaler un abus Lien permanent Lire la suite â–Œ Afficher toutes les rĂ©actions 11 Ajouter une rĂ©action Pour rĂ©agir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut Ă  droite de cette page Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici. FAIRE UN DON Auteur de l'article Emile Mourey Emile Mourey 85 ans, militaire en retraite, veuf, vit seul dans un chĂąteau historique sans confort massacrĂ© par la stupiditĂ© des hommes. CritiquĂ© pour ses ouvrages par les croyants comme par les non-croyants. PersuadĂ© qu'en matiĂšre de religion, la seule solution est d'en retrouver les explications historiques. FustigĂ© pour avoir prĂ©tendu que Platon avait imaginĂ© son Atlantide en partant de la ... Voir ses articles Inscrivez-vous pour participer Ă  AgoraVox Derniers articles de l'auteur Bibracte À M. le Directeur du Centre archĂ©ologique europĂ©en. Copie Ă  M. mon dĂ©putĂ© et Ă  Mme le Maire de Saint-RĂ©my AlĂ©sia le combat hĂ©roĂŻque des Gaulois de l’armĂ©e de secours. Y a-t-il un latiniste dans la salle ? Correction Ă  mon article sur Gergovie adressĂ© Ă  Alain Deyber qui enseigna l’AntiquitĂ© Ă  l’école prestigieuse de Saint-Cyr Gergovie ! Emile Mourey, ancien saint-cyrien, au saint-cyrien Alain Deyber, docteur en Histoire et civilisation de l’AntiquitĂ© Tous les articles de cet auteur A lire dans la mĂȘme rubrique Tribune Libre Le nuclĂ©aire, c’est la maniĂšre la plus dĂ©carbonĂ©e de faire de ... par Pierre Yves Adra’i ou l’Art de l’Influence mĂ©diatique par Dr. salem alketbi On s’empresse autour de la marmite... par rosemar Voir tous les articles de la rubrique Ailleurs sur le web SponsorisĂ© par Le jaguar se jette sur le petit chien. Quelques secondes plus tard, l’impensable se produit ! vidĂ©o + en dĂ©pensant - de carburant avec ce dispositif la lettre M au creux de votre main ? faisait le kĂ©kĂ© au volant de sa BMW sur l’autoroute
 il l’a vite regrettĂ© ! vidĂ©o Les thĂ©matiques de l'article Islamisme PalmarĂšs 3 derniers jours Articles les plus lus Initiative Monnaie Pleine au Parlement Suisse une monnaie Ă  l’abri des crises ? MĂȘme chĂŽmeur on continue de se faire virer L’Iran sans voile islamique obligatoire AprĂšs le rĂ©veillon, le RĂ©veil ? de Paris une derniĂšre loi scĂ©lĂ©rate votĂ©e en douce pour terminer l’annĂ©e Qui se souvient de François Hollande ? Ils sont pas mĂ©chants ils veulent jouer Mes chers confrĂšres, parlons vaccins Les douze victoires du prĂ©sident Maduro en 2017, par Ignacio Ramonet Ahed Tamimi, nouvelle icĂŽne de la rĂ©sistance palestinienne Derniers commentaires 15/10 2051 - Emile Mourey Ouallonsnous ? Eh bien lĂ , vous m’en bouchez un coin. Si vous voulez dire que je ne ... 15/10 1957 - Ouallonsnous ? Emile Mourey OĂč lisez-vous que j’accorde foi Ă  ces histoires bibliques ? » En tout ... 15/10 1028 - Emile Mourey Ouallonsnous ? Vous dites VoilĂ  comment les oligarchies religieuses, au cours des Ăąges, ont ... 14/10 2339 - Ouallonsnous ? Emile Mourey Je pense moi qu’il n’y a pas de malentendu, simplement un dĂ©ni de ... 14/10 0131 - Emile Mourey Ouallonsnous ? Je crois qu’il y a un malentendu entre nous. Je cite mes sources. Elles ... 14/10 0115 - MĂ©lusine ou la Robe de Saphir. Audray du Celte Royal et Azoulay C’est un patronyme portĂ© par des Juifs sĂ©farades, ... Partenaires

Search Petit Message Pour Son Amoureux. Un cadeau original pour son amoureux Ă  la Saint-Valentin Mais pas de panique, pour trouver le cadeau idĂ©al Ă  la Saint-Valentin , il suffit de respecter quelques rĂšgles A mon enfant, pour son anniversaire Pour commencer cette journĂ©e spĂ©ciale de trĂšs bonne humeur, prĂ©parez lui un petit dĂ©jeuner : sous le signe de Vous trouverez ci-dessous un exemple de lettre pour vous aider dans la rĂ©daction de votre Ă©loge funĂšbre. ModĂšle d'oraison funĂšbre Pierre Ă  son Papa Mon Papa, Comme il est difficile pour moi d’écrire ces quelques mots. Les enterrements faisaient en quelque sorte partie de ta vie. Toi qui te rendais aux obsĂšques de tout le monde
 mĂȘme des personnes que tu ne connaissais pas ou Ă  peine. Tu le faisais pour les proches, pour ceux qui restent » disais-tu. L’idĂ©e d’imaginer que l’église soit vide ou peu remplie te peinait profondĂ©ment. C’était Ă  ton image ; celle d’un homme qui passait son temps Ă  donner de son temps et de son amour. À XXXX prĂ©nom de la sƓur et Ă  moi bien sĂ»r, mais aussi Ă  toutes les autres personnes qui croisaient ton chemin. - Tu avais parfois du mal Ă  t’exprimer, la communication verbale n’était pas quelque chose de facile pour toi. Mais moi je te comprenais, toujours. Et tous ceux qui t’aimaient te comprenaient aussi, bien plus que tu ne pouvais parfois le penser. Papa, tu as Ă©tĂ© un vĂ©ritable pilier dans ma vie, l’homme de la situation sensible, aimant, tendre, gĂ©nĂ©reux et fort Ă  la fois. - Un papa qui a tout fait pour rendre ses gamins heureux. Des premiĂšres parties de foot ensemble, Ă  nos virĂ©es Ă  Paris, Nice ou Monaco et ailleurs en Train... jusqu’à nos vacances d’étĂ© et d’hiver tous les trois avec XXXX prĂ©nom de la sƓur. Que de beaux souvenirs avec toi mon papa
 Que de fous rires partagĂ©s
 Je n’étais vraiment pas prĂ©parĂ© Ă  ton dĂ©part. Tu laisses un immense vide dans mon cƓur et dans les cƓurs de tous ceux qui t’aimaient. Combien de temps faudra-t-il encore pour que j’arrĂȘte de me dire tiens, il faudra que j’en parle Ă  Papa » ? - Je suis trĂšs fier de toi mon Fils », me rĂ©pĂ©tais-tu sans cesse. Tu m’as tellement aidĂ© Ă  avancer
, sans toi, peut-ĂȘtre ne serais-je pas ici aujourd’hui pour pouvoir te rendre ce dernier hommage. Je t’aime plus que tout mon papa, repose en paix. Ton petit homme. 2Ăšme ModĂšle d'Ă©loge funĂšbre Jeanne Ă  son Papa Comment vous dire en si peu de temps qui Ă©tait mon pĂšre et ce qu’il reprĂ©sentait pour moi. Les personnes qui me connaissent depuis que je suis petite vous diront que mon pĂšre Ă©tait toute ma vie. Je me souviens qu’il aimait jouer avec nous, il avait gardĂ© son Ăąme d’enfant. Quand je lui disais, il me rĂ©pondait que c’était parce qu’il avait gardĂ© ses dents de lait. - C’était un homme trĂšs cultivĂ© et qui avait toujours une anecdote Ă  raconter. J’aurais pu rester des heures Ă  l’écouter. Ainsi au cours de ces derniĂšres semaines Ă  l’hĂŽpital ou chez lui il a pu me raconter comment il s’est retrouvĂ© Ă  faire un camping naturiste avec Renaud, comment quelques jours avant NoĂ«l il s’était retrouvĂ© Ă  1h du matin au Bananas Ă  monter le yacht de Barbie pour XXXXX et XXXXX amie d'enfance, ou encore les nombreuses anecdotes de son voyage en Écosse avec XXXX son meilleur ami. J’aimais aussi parler politique avec lui, quand je lui expliquer ma maniĂšre de voir les choses il ne me contredisais jamais, Ă  travers ses mots il m’amenais juste Ă  voir les choses d’une autre maniĂšre. En effet mon pĂšre savais manier les mots aussi bien qu’il savait manier une bombe aĂ©rosol, les murs de notre Ville en sont les tĂ©moins. - Il Ă©tait complĂštement fou et nous l’aimions pour ça, il Ă©tait drĂŽle et je sais qu’en disant ça vous avez tous au moins une blague qu’il vous a faite en tĂȘte. J’aurais des centaines de choses Ă  vous raconter pour vous dire combien je l’aime. Mon pĂšre n’était pas toujours prĂ©sent pourtant il n’a jamais manquĂ© un de nos spectacles une de nos Kermesses ou un de nos anniversaires. Il Ă©tait lĂ  pour les rĂ©sultats du bac, pour les conseils de classe ou pour les rĂ©unions parents professeurs, et heureusement d’ailleurs parce que c’était plus simple et moins bruyant quand c’était lui. GrĂące Ă  toi papa j’ai appris qu’il ne fallait jamais se moquer d’une personne, parce que nous sommes toujours "le con de quelqu’un". Tu m’as aussi appris que toutes les personnes - mĂȘme avec les avis les plus extrĂȘmes - mĂ©ritent d’ĂȘtre Ă©coutĂ©es, et que peu importe notre culture, nos croyances, ou nos origines nous sommes tous Ă©gaux. - Tu Ă©tais un grand homme papa que nous sommes fiers d’avoir eu pour pĂšre, ta grande ouverture d’esprit et ton humour manquerons a tout le monde et nous manque dĂ©jĂ  beaucoup. Je n’ai pas ton talent pour Ă©crire ou pour parler mais j’ai fait ce que j’ai pu. Je t’aime papa et je ne t’oublie pas. À savoir Ces textes sont authentiques. Si vous rencontrez des difficultĂ©s Ă  Ă©crire le votre, tentez de vous le rĂ©approprier en repensant Ă  des anecdotes personnelles. Les histoires avec votre papa - les plus touchantes, les plus Ă©mouvantes ou mĂȘme les plus drĂŽles - sont les bienvenues. Comme expliquĂ© dans la prĂ©paration de l'Ă©loge funĂšbres, il n'est pas proscrit d'utiliser l'humour tant qu'il est de bon goĂ»t. Le principal finalement, c'est que votre texte vienne du cƓur...tout simplement.
Il était un petit homme, Pirouette, cacahouÚte. Il était un petit homme, Qui avait une drÎle de maison. (bis) La maison est en carton, Pirouette, cacahouÚte, La maison est en carton, Les escaliers sont en papier. (bis) Si vous voulez y monter, Pirouette, cacahouÚte, Si vous voulez y monter, Vous vous casserez le bout du nez. (bis) Le facteur y est monté,
Tout petit dĂ©jĂ , je trouvais les paroles d’Au clair de la Lune totalement dĂ©bile. Plus tard, bien plus tard, j’en compris enfin le sens caché  Non mais franchement, au premier abord, vous ne les trouvez pas dĂ©biles, vous, ces paroles? Le premier couplet, dĂ©jĂ , n’a aucun sens
Au clair de la lune, mon ami Pierrot PrĂȘte-moi ta plume, pour Ă©crire un mot. Ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu. Ouvre-moi ta porte, pour l’amour de alors, faudrait savoir! Tu veux une plume, tu veux du feu ou tu veux que ton pote Pierrot t’ouvre sa porte? Et puis d’abord, Ă  qui tu veux l’écrire ce mot? Ça peut pas attendre demain matin? Mais bon, on te pardonne, parce que ton pote Pierrot est tout simplement le pire ami du mondeAu clair de la lune, Pierrot rĂ©pondit — Je n’ai pas de plume, je suis dans mon lit. Va chez la voisine, je crois qu’elle y est Car dans sa cuisine, on bat le Pierrot entend son ami qui le supplie de lui ouvrir sa porte, mais il a tellement la flemme de se lever qu’il lui crie Ă  travers la porte d’aller chez sa voisine. Chez sa voisine. En pleine nuit. Et qui bat le briquet ». Hein? Eh, mais attends
 Battre le briquet, on est d’accord, c’est frapper une pierre Ă  briquet pour faire une Ă©tincelle. Ça colle avec le hĂ©ros de la comptine, ce boulet qui frappe aux portes des gens en pleine nuit pour avoir du feu. Mais, par extension, l’expression dĂ©signe aussi faire la cour Ă  une femme. Ben oui, faire la cour Ă  une femme, ce n’est autre que tenter de crĂ©er une Ă©tincelle susceptible d’embraser le cƓur de la demoiselle
 Par extension de l’extension, battre le briquet » est trĂšs utilisĂ©e au XVIIe siĂšcle pour dĂ©signer des relations sexuelles. Mouais, plus question d’étincelle ici, c’est fini ces conneries, on passe aux choses sĂ©rieuses
La voisine serait donc en train de faire des cochonneries dans sa cuisine? C’est du propre. Dans ces conditions, comment va-t-elle accueillir l’ami de Pierrot?Au clair de la lune, l’aimable lubin Frappe chez la brune, elle rĂ©pond soudain — Qui frappe de la sorte ?, il dit Ă  son tour — Ouvrez votre porte pour le Dieu d’ qu’au troisiĂšme couplet nous apprenons que l’ami de Pierrot est un lubin. Sortons nos dictionnaires et cherchons un peu
 Le LittrĂ© nous apprend que lubin est tirĂ© du latin lupus et dĂ©signe soit un poisson un loup, soit un loup pas un poisson. Bon, Ă©tant donnĂ© que ni les loups ni les poissons, jusqu’à nouvel ordre, ne frappent aux portes, nous pouvons Ă©carter cette hypothĂšse. Merci les dictionnaires, vous nous ĂȘtes super utiles. Wikipedia nous sort quant Ă  lui que lubin est synonyme de lutin, ces petits bonshommes tout moches avec des chapeaux ridicules qui font peur aux enfants. Hors contexte ici, Ă  dĂ©gager. Merci Wikipedia, t’es au fois de plus, c’est Google qui nous sauve la mise en nous indiquant d’obscurs sites qui pensent savoir qu’un lubin dĂ©signait autrefois un domestique. Mouais, aucune source sĂ©rieuse Ă  nous mettre sous la dent, mais au moins cela a le mĂ©rite de coller Ă  la chanson. Eh, mais attendez
 qu’est-ce donc que cette Ballade de frĂšre Lubin, de ClĂ©ment Marot, poĂšte du XVIe siĂšcle, qui apparaĂźt dans les rĂ©sultats de recherche? On la tient, notre explication! Dans ce poĂšme, le frĂšre Lubin est un moine au comportement pas trĂšs catholique qui confond allĂšgrement le bien d’autrui avec le sien et qui n’hĂ©site pas Ă  dĂ©baucher par un doux style, quelques fille de bon maintien ». Ça y est, Lubin, cette fois, on te tient!
et la voisine ouvre sa porte Ă  l’inconnu en pleine nuit qui refuse pourtant de lui dire son nom. TrĂšs accueillante, la voisine, dis clair de la lune, on n’y voit qu’un peu On chercha la plume, on chercha du feu En cherchant d’la sorte je n’sais c’qu’on trouva Mais je sais qu’la porte sur eux se ferma.[Fin de la chanson]Ah ben d’accord, allez-y, faut pas vous gĂȘner! Faites comme si on n’était pas lĂ  et qu’on n’apprenait pas votre chanson libertine Ă  des millions d’enfants! AprĂšs tout, c’est pas comme si on leur faisait pas dĂ©jĂ  l’apologie du cannibalisme avec Il Ă©tait un petit navire
Car d’une chanson libertine et grivoise, vous l’aurez maintenant compris, c’est bien de cela qu’il s’agit! Cette comptine pour enfants pourrait se rĂ©sumer ainsi Ma chandelle est morte, mon meilleur a la flemme de se bouger pour m’en filer une. Je vais chez la voisine qui bat le briquet et qui pourra rallumer mon feu en ouvrant sa porte au nom du Dieu d’Amour ». On la referme aussitĂŽt la porte derriĂšre moi histoire de masquer nos futurs Ă©bats
C’est du propre ! Vous avez aimĂ© cet article ? Alors j'ai besoin de vous ! Vous pouvez soutenir le blog sur Tipeee. Un beau geste, facile Ă  faire, et qui permettra Ă  EtaleTaCulture de garder son indĂ©pendance et d'assurer sa survie... IlĂ©tait un petit navire, Une souris verte, Il Ă©tait un petit homme pirouette Le Top des Tout P'Tits. 1989 | Sony Music Media Le top des tout p'tits : Il Ă©tait un petit navire Le Top des Tout P'Tits | 31-05-1989 DurĂ©e totale : 41 min. 01. Il Ă©tait un petit navire . Le Top des Tout P'Tits. Le top des tout p'tits : Il Ă©tait un petit navire 06:41 Auteur : Traditionnel
ï»żEcouter et tĂ©lĂ©charger 30 comptines Comptine Il Ă©tait un petit homme Midifile Il Ă©tait un petit homme Il Ă©tait un petit homme Pirouette cacahuĂšte Il Ă©tait un petit homme Qui avait une drĂŽle de maison Qui avait une drĂŽle de maison Toutes les paroles Il Ă©tait un petit homme TĂ©lĂ©charger Il Ă©tait un petit homme mp3, partitions midi... Voir aussi - Mp3 Il Ă©tait un petit homme - Partition Il Ă©tait un petit homme
ParolesIl Ă©tait un petit homme . Il Ă©tait un petit homme Pirouette cacahuĂšte Il Ă©tait un petit homme Qui avait une drĂŽle de maison Qui avait une drĂŽle de maison Sa maison est en carton Pirouette cacahuĂšte Sa maison est en carton Les escaliers sont en papier Les escaliers sont en papier . Le facteur y est montĂ© Pirouette cacahuĂšte Le facteur y est Les paroles de la comptine Il Ă©tait un petit homme Il Ă©tait un petit homme Pirouette cacahuĂšte Il Ă©tait un petit homme Qui avait une drĂŽle de maison Qui avait une drĂŽle de maison Sa maison est en carton Pirouette cacahuĂšte Sa maison est en carton Les escaliers sont en papier Les escaliers sont en papier Si vous voulez y monter Pirouette cacahuĂšte Si vous voulez y monter Vous vous casserez le bout du nez Vous vous casserez le bout du nez Le facteur y est montĂ© Pirouette cacahuĂšte Le facteur y est montĂ© Il s'est cassĂ© le bout du nez Il s'est cassĂ© le bout du nez On lui a raccommodĂ© Pirouette cacahuĂšte On lui a raccommodĂ© Avec du joli fil dorĂ© Avec du joli fil dorĂ© Le beau fil, il s'est cassĂ© Pirouette cacahuĂšte Le beau fil, il s'est cassĂ© Le bout du nez s'est envolĂ© Le bout du nez s'est envolĂ© Un avion Ă  rĂ©action Pirouette cacahuĂšte Un avion Ă  rĂ©action A rattrapĂ© le bout du nez A rattrapĂ© le bout du nez Mon histoire est terminĂ©e Pirouette cacahuĂšte Mon histoire est terminĂ©e Messieurs, mesdames applaudissez Messieurs, mesdames applaudissez Variante Je m'en vais la recommencer Je m'en vais la recommencer ï»żLesparoles et la vidĂ©o de la chanson Le petit guĂ©pard de Carla Bruni: Il Ă©tait debout dans sa cage comme un joli petit fauve blessĂ© et j'ai senti trembler sa rage sa beautĂ©, sa beautĂ©. Envoie-nous des paroles ActualitĂ©s du monde de la musique Les paroles des chansons des artistes Ă©mergents Carla Bruni. 626. Albums Paroles AssociĂ©s. Original Vote la chanson:
de Charles Perrault Il Ă©tait une fois un homme qui avait de belles maisons Ă  la ville et Ă  la Campagne, de la vaisselle d'or et d'argent, des meubles en broderie, et des carrosses tout dorĂ©s ; mais par malheur cet homme avait la Barbe bleue cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'Ă©tait ni femme ni fille qui ne s'enfuĂźt de devant lui. Une de ses Voisines, Dame de qualitĂ©, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en Mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. Elles n'en voulaient point toutes deux, et se le renvoyaient l'une Ă  l'autre, ne pouvant se rĂ©soudre Ă  prendre un homme qui eĂ»t la barbe bleue. Ce qui les dĂ©goĂ»tait encore, c'est qu'il avait dĂ©jĂ  Ă©pousĂ© plusieurs femmes, et qu'on ne savait ce que ces femmes Ă©taient devenues. La Barbe bleue, pour faire connaissance, les mena avec leur MĂšre, et trois ou quatre de leurs meilleures amies, et quelques jeunes gens du voisinage, Ă  une de ses maisons de Campagne, oĂč on demeura huit jours entiers. Ce n'Ă©tait que promenades, que parties de chasse et de pĂȘche, que danses et festins, que collations on ne dormait point, et on passait toute la nuit Ă  se faire des malices les uns aux autres; enfin tout alla si bien, que la Cadette commença Ă  trouver que le MaĂźtre du logis n'avait plus la barbe si bleue, et que c'Ă©tait un fort honnĂȘte homme. DĂšs qu'on fut de retour Ă  la Ville, le Mariage se conclut. Au bout d'un mois la Barbe bleue dit Ă  sa femme qu'il Ă©tait obligĂ© de faire un voyage en Province, de six semaines au moins, pour une affaire de consĂ©quence ; qu'il la priait de se bien divertir pendant son absence, qu'elle fĂźt venir ses bonnes amies, qu'elle les menĂąt Ă  la Campagne si elle voulait, que partout elle fĂźt bonne chĂšre. VoilĂ , lui dit-il, les clefs des deux grands garde-meubles, voilĂ  celles de la vaisselle d'or et d'argent qui ne sert pas tous les jours, voilĂ  celles de mes coffres-forts, oĂč est mon or et mon argent, celles des cassettes oĂč sont mes pierreries, et voilĂ  le passe-partout de tous les appartements Pour cette petite clef-ci, c'est la clef du cabinet au bout de la grande galerie de l'appartement bas ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous dĂ©fends d'y entrer, et je vous le dĂ©fends de telle sorte, que s'il vous arrive de l'ouvrir il n'y a rien que vous ne deviez attendre de ma colĂšre. Elle promit d'observer exactement tout ce qui lui venait d'ĂȘtre ordonnĂ© ; et lui, aprĂšs l'avoir embrassĂ©e, il monte dans son carrosse, et part pour son voyage. Les voisines et les bonnes amies n'attendirent pas qu'on les envoyĂąt quĂ©rir pour aller chez la jeune MariĂ©e, tant elles avaient d'impatience de voir toutes les richesses de sa Maison, n'ayant osĂ© y venir pendant que le Mari y Ă©tait, Ă  cause de sa Barbe bleue qui leur faisait peur. Les voilĂ  aussitĂŽt Ă  parcourir les chambres, les cabinets, les gardes-robes, toutes plus belles et plus riches les unes que les autres. Elles montĂšrent ensuite aux gardes-meubles, oĂč elles ne pouvaient assez admirer le nombre et la beautĂ© des tapisseries, des lits, des sophas, des cabinets, des guĂ©ridons, des tables et des miroirs, oĂč l'on se voyait depuis les pieds jusqu'Ă  la tĂȘte et dont les bordures, les unes de glaces, les autres d'argent et de vermeil dorĂ©, Ă©taient les plus belles et les plus magnifiques qu'on eĂ»t jamais vues. Elles ne cessaient d'exagĂ©rer et d'envier le bonheur de leur amie, qui cependant ne se divertissait point Ă  voir toutes ces richesses, Ă  cause de l'impatience qu'elle avait d'aller ouvrir le cabinet de l'appartement bas. Elle fut si pressĂ©e de sa curiositĂ©, que sans considĂ©rer qu'il Ă©tait malhonnĂȘte de quitter sa compagnie, elle y descendit par un petit escalier dĂ©robĂ©, et avec tant de prĂ©cipitation, qu'elle pensa se rompre le cou deux ou trois fois. Étant arrivĂ©e Ă  la porte du cabinet, elle s'y arrĂȘta quelque temps, songeant Ă  la dĂ©fense que son Mari lui avait faite, et considĂ©rant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir Ă©tĂ© dĂ©sobĂ©issante ; mais la tentation Ă©tait si forte qu'elle ne put la surmonter elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. D'abord elle ne vit rien, parce que les fenĂȘtres Ă©taient fermĂ©es ; aprĂšs quelques moments elle commença Ă  voir que le plancher Ă©tait tout couvert de sang caillĂ©, et que dans ce sang se miraient les corps de plusieurs femmes mortes et attachĂ©es le long des murs c'Ă©taient toutes les femmes que la Barbe bleue avait Ă©pousĂ©es et qu'il avait Ă©gorgĂ©es l'une aprĂšs l'autre. Elle pensa mourir de peur, et la clef du cabinet qu'elle venait de retirer de la serrure lui tomba de la main. AprĂšs avoir un peu repris ses esprits, elle ramassa la clef, referma la porte, et monta Ă  sa chambre pour se remettre un peu ; mais elle n'en pouvait venir Ă  bout, tant elle Ă©tait Ă©mue. Ayant remarquĂ© que la clef du cabinet Ă©tait tachĂ©e de sang, elle l'essuya deux ou trois fois, mais le sang ne s'en allait point ; elle eut beau la laver et mĂȘme la frotter avec du sablon et avec du grais, il y demeura toujours du sang, car la clef Ă©tait FĂ©e, et il n'y avait pas moyen de la nettoyer tout Ă  fait quand on ĂŽtait le sang d'un cĂŽtĂ©, il revenait de l'autre. La Barbe bleue revint de son voyage dĂšs le soir mĂȘme, et dit qu'il avait reçu des lettres dans le chemin, qui lui avaient appris que l'affaire pour laquelle il Ă©tait parti venait d'ĂȘtre terminĂ©e Ă  son avantage. Sa femme fit tout ce qu'elle put pour lui tĂ©moigner qu'elle Ă©tait ravie de son prompt retour. Le lendemain il lui redemanda les clefs, et elle les lui donna, mais d'une main si tremblante, qu'il devina sans peine tout ce qui s'Ă©tait passĂ©. D'oĂč vient, lui dit-il, que la clef du cabinet n'est point avec les autres ? Il faut, dit-elle, que je l'aie laissĂ©e lĂ -haut sur ma table. Ne manquez pas, dit la Barbe bleue, de me la donner tantĂŽt. AprĂšs plusieurs remises, il fallut apporter la clef. La Barbe bleue, l'ayant considĂ©rĂ©e, dit Ă  sa femme Pourquoi y a-t-il du sang sur cette clef ? Je n'en sais rien, rĂ©pondit la pauvre femme, plus pĂąle que la mort. Vous n'en savez rien, reprit la Barbe bleue, je le sais bien, moi ; vous avez voulu entrer dans le cabinet ! HĂ© bien, Madame, vous y entrerez, et irez prendre votre place auprĂšs des Dames que vous y avez vues. Elle se jeta aux pieds de son Mari, en pleurant et en lui demandant pardon, avec toutes les marques d'un vrai repentir de n'avoir pas Ă©tĂ© obĂ©issante. Elle aurait attendri un rocher belle et affligĂ©e comme elle Ă©tait; mais la Barbe bleue avait le coeur plus dur qu'un rocher Il faut mourir Madame, lui dit-il, et tout Ă  l'heure. Puisqu'il faut mourir, rĂ©pondit-elle, en le regardant les yeux baignĂ©s de larmes, donnez-moi un peu de temps pour prier Dieu. Je vous donne un quart d'heure, reprit la Barbe bleue, mais pas un moment davantage. Lorsqu'elle fut seule, elle appela sa soeur, et lui dit Ma soeur Anne car elle s'appelait ainsi, monte, je te prie, sur le haut de la Tour pour voir si mes frĂšres ne viennent point; ils m'ont promis qu'ils me viendraient voir aujourd'hui, et si tu les vois, fais-leur signe de se hĂąter. La soeur Anne monta sur le haut de la Tour, et la pauvre affligĂ©e lui criait de temps en temps Anne, ma soeur ne vois-tu rien venir ? Et la soeur Anne lui rĂ©pondait Je ne vois rien que le Soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. Cependant la Barbe bleue, tenant un grand coutelas Ă  sa main, criait de toute sa force Ă  sa femme Descends vite ou je monterai lĂ -haut. Encore un moment, s'il vous plaĂźt, lui rĂ©pondait sa femme ; et aussitĂŽt elle criait tout bas Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? Et la soeur Anne rĂ©pondait Je ne vois rien que le Soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. Descends donc vite, criait la Barbe bleue, ou je monterai lĂ -haut. Je m'en vais, rĂ©pondait sa femme, et puis elle criait Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir? Je vois, rĂ©pondit la soeur Anne, une grosse poussiĂšre qui vient de ce cĂŽtĂ©-ci. Sont ce mes frĂšres ? HĂ©las ! non, ma soeur, c'est un Troupeau de Moutons. Ne veux-tu pas descendre ? criait la Barbe bleue. Encore un moment, rĂ©pondait sa femme ; et puis elle criait Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? Je vois, rĂ©pondit-elle, deux Cavaliers qui viennent de ce cĂŽtĂ©-ci, mais ils sont bien loin encore Dieu soit louĂ©, s'Ă©cria-t-elle un moment aprĂšs, ce sont mes frĂšres, je leur fais signe tant que je puis de se hĂąter. La Barbe bleue se mit Ă  crier si fort que toute la maison en trembla. La pauvre femme descendit, et alla se jeter Ă  ses pieds toute Ă©pleurĂ©e et toute Ă©chevelĂ©e. Cela ne sert de rien, dit la Barbe bleue, il faut mourir, puis la prenant d'une main par les cheveux, et de l'autre levant le coutelas en l'air, il allait lui abattre la tĂȘte. La pauvre femme se tournant vers lui, et le regardant avec des yeux mourants, le pria de lui donner un petit moment pour se recueillir. Non, non, dit-il, recommande-toi bien Ă  Dieu ; et levant son bras... Dans ce moment on heurta si fort Ă  la porte, que la Barbe bleue s'arrĂȘta tout court on ouvrit, et aussitĂŽt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'Ă©pĂ©e Ă  la main, coururent droit Ă  la Barbe bleue. Il reconnut que c'Ă©tait les frĂšres de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitĂŽt pour se sauver ; mais les deux frĂšres le poursuivirent de si prĂšs, qu'ils l'attrapĂšrent avant qu'il pĂ»t gagner le perron. Ils lui passĂšrent leur Ă©pĂ©e au travers du corps, et le laissĂšrent mort. La pauvre femme Ă©tait presque aussi morte que son Mari, et n'avait pas la force de se lever pour embrasser ses FrĂšres. Il se trouva que la Barbe bleue n'avait point d'hĂ©ritiers, et qu'ainsi sa femme demeura maĂźtresse de tous ses biens. Elle en employa une grande partie Ă  marier sa soeur Anne avec un jeune Gentilhomme, dont elle Ă©tait aimĂ©e depuis longtemps; une autre partie Ă  acheter des Charges de Capitaine Ă  ses deux frĂšres ; et le reste Ă  se marier elle-mĂȘme Ă  un fort honnĂȘte homme, qui lui fit oublier le mauvais temps qu'elle avait passĂ© avec la Barbe bleue.
Ilétait un petit homme Il était un petit homme Pirouette cacahuÚte Il était un petit homme Qui avait une drÎle de maison Qui avait une drÎle de maison Sa maison est en carton Pirouette cacahuÚte Sa maison est en carton Les escaliers sont en papier Les escaliers sont en papier Si vous voulez y monter Pirouette cacahuÚte Si vous voulez y monter Vous vous
Bibliographie de l'auteur Portrait de Claude Gueux par Gavarni, le regard fermĂ© et cachant l'objet de son crime sous son manteau. Chef de file du romantisme français, Victor Hugo est un Ă©crivain, dramaturge, poĂšte et essayiste du 19Ăšme siĂšcle. NĂ© le 26 fĂ©vrier 1802 Ă  Besançon, il devint rapidement ce gĂ©nie boulimique de travail, s'essayant Ă  presque tous les styles avec toujours autant de ferveur et d'implication. Son talent ? Parvenir Ă  rendre compte, avec fidĂ©litĂ© mais sans grossiĂšretĂ©, des bonheurs et des malheurs que traverse son siĂšcle. En ce sens, Hugo est bien plus qu'un simple Ă©crivain il est la voix d'une nation, d'un peuple tout entier. Parmi ses oeuvres majeures, vous retrouvez des drames Hernani en 1830 ; Ruy Blas en 1838, de la poĂ©sie Les Contemplations en 1856 ; La LĂ©gende des siĂšcles en 1859, des romans Notre-Dame de Paris en 1832 ; Les MisĂ©rables en 1862 et mĂȘme des essais LittĂ©rature et Philosophie mĂȘlĂ©es en 1834 ; Histoire d'un crime en 1877. L'auteur, talentueux et prolifique, offre avec Claude Gueux un voyage au croisement entre la fiction et le rĂ©el. Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !C'est partiInformations relatives Ă  l'ouvrage Claude Gueux est un roman court dont l'histoire est en grande partie fondĂ©e sur des faits rĂ©els. Le personnage central, Claude Gueux, a rĂ©ellement existĂ©. Hugo dĂ©couvrit son existence en 1832, en feuillant la Gazette des Tribunaux, au moment oĂč il finalisait la rĂ©daction de son ouvrage abolitionniste Le Dernier jour d'un condamnĂ© ». La prise de connaissance de cette histoire eĂ»t un Ă©cho avec ce qu'il cherchait Ă  combattre depuis des annĂ©es la peine de mort. En effet, Claude Gueux, publiĂ© en 1834, est un vrai manifeste contre la peine de mort qui en France n'a Ă©tĂ© abolie qu'en 1981. Ce thĂšme et ce combat, Victor Hugo les avait dĂ©jĂ  mis au centre d'un prĂ©cĂ©dent ouvrage le Dernier jour d'un condamnĂ© » en 1829. Selon Hugo, les pauvres et les misĂ©rables n'ont souvent pas d'autre choix que le vol pour survivre. Et la sociĂ©tĂ© apporte des rĂ©ponses brutales et injustes Ă  cette dĂ©tresse la prison, la peine de mort, lĂ  oĂč il faudrait plutĂŽt des Ă©coles, de l'Ă©ducation pour combattre la misĂšre. Un chrĂ©tien ne peut tolĂ©rer la peine de mort, estime Hugo il se rĂ©volte donc contre une sociĂ©tĂ© qui, pour punir le crime, devient Ă  son tour criminelle et assassine. Ainsi Claude Gueux, et son roman Ă©ponyme, deviennent des Ă©tendards contre la peine capitale. En choisissant de livrer cette histoire et ce message, Hugo s'impose comme un tĂ©moin de son temps, voire mĂȘme - sous certains aspects - comme un historien. Rentrons dans les dĂ©tails de cette histoire tragique mais qui souligne, une nouvelle fois, la part primordiale de l'engagement politique chez Victor Hugo. Les datesLes faits 1804Naissance de Claude Gueux dans un petit village de Bourgogne. Famille pauvre, devient trĂšs vite vagabond. 1818À l'Ăąge de 14 ans, il vole son premier sac d'avoine et est condamnĂ© Ă  un an de prison. 1823À 19 ans, il rĂ©cidive et Ă©cope de 5 ans en prison Ă  Clairvaux. 1828À un mois de sa remise en libertĂ©, il s'en prend au gardien-chef et est condamnĂ© Ă  six mois de prison Ă  Troyes. 1830AprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ©, il vole un cheval et est de nouveau emprisonnĂ©... Pendant 8 ans. 1831Claude Gueux assassine le gardien-chef de plusieurs coups de hache. 1832Il est condamnĂ© Ă  mort et exĂ©cutĂ© sur la place du marchĂ© Ă  Troyes. PrĂ©sentation des personnages Court roman d'une quarantaine de pages seulement, Claude Gueux met en scĂšne des personnages Ă  l'action dĂ©terminante pour l'intrigue. Petite prĂ©sentation des protagonistes les plus importants Claude Gueux Personnage principal de l'histoire, il a 36 ans et est condamnĂ© Ă  mort pour vol. EmprisonnĂ© Ă  la prison de Clairvaux, il parvient Ă  fĂ©dĂ©rer autour de lui les prisonniers et Ă  se faire accepter et respecter. Sa gentillesse et sa luciditĂ© inspirent la confiance des dĂ©tenus et des gardiens. MalgrĂ© sa lutte contre la peine capitale, il restera celui condamnĂ© Ă  mort. Albin Ami fidĂšle de Claude Gueux, Albin a 20 ans mais se pose en protecteur du condamnĂ©. Il ne supporte pas le voir affaibli et se dĂ©mĂšne pour le sortir de situations pĂ©rilleuses. Le Directeur des Ateliers Victor Hugo fait rĂ©fĂ©rence Ă  lui par les initiales tout au long du roman, mais il se prĂ©nomme en rĂ©alitĂ© Monsieur Delaselle. Il est prĂ©sentĂ© comme extrĂȘmement sĂ©vĂšre, antipathique, ne souhaitant pas trouver de compromis pour la situation de Claude Gueux. La femme et l’enfant Ces deux personnages sont essentiels puisque c'est en essayant de les sauver en volant de la nourriture que Claude Gueux a fini par atterrir en prison. Claude Gueux ramenant le pain volĂ© Ă  sa famille », peinture de Louis-Edouard Rioult, 1834. RĂ©sumĂ© de l'Ɠuvre Claude Gueux Ă©tait un pauvre ouvrier qui vivait Ă  Paris, avec sa compagne et une petite fille qu'il avait eu d'elle. C'Ă©tait un homme habile, fier, compĂ©tent, sĂ©rieux, et, s'il ne savait pas lire, il savait incontestablement bien penser. Un hiver, l'ouvrage manqua. Plus de feu au foyer, plus de pain, mais la misĂšre, redoutable et hideuse. Claude Gueux vola pour nourrir sa famille il fut condamnĂ© Ă  cinq ans de prison, Ă  la centrale de Clairvaux, ancienne abbaye dont on avait fait un vaste cachot. Examinez cette balance toutes les jouissances dans le plateau du riche, toutes les misĂšres dans le plateau du pauvre. Les deux parts ne sont-elles pas inĂ©gales ? La balance ne doit-elle pas nĂ©cessairement pencher, et l'Ă©tat avec elle ? Le jour, Claude Gueux, comme ses compagnons d'infortune, travaillait Ă  l'atelier de la prison, outil Ă  la main, fers aux pieds. Le directeur qui les surveillait Ă©tait un homme dur, Ăąpre, qui se plaisait Ă  faire souffrir ceux qu'il gardait, bon pĂšre et bon mari sans doute, mais gagnĂ© par la banalitĂ© du mal qu'on peut faire, car il Ă©tait au fond de lui mauvais. Cet homme bornĂ© apprit ainsi Ă  Claude Gueux, dans sa volontĂ© nue d'ĂȘtre cruel, que sa compagne s'Ă©tait prostituĂ©e pour vivre. Bien qu'illettrĂ©, Claude Gueux est admirĂ© par ses compagnons d'infortune pour sa bontĂ© et son calme. Il sait parler aux autres, trouver les mots et les gestes justes. Cette admiration envers Claude est l'une des causes de la jalousie du directeur de l'atelier. Claude Gueux devient son souffre douleur, son ennemi jurĂ©. Claude Ă©tait un gros mangeur, et il avait toujours faim c'Ă©tait sa nature. Il se trouva qu'un de ses compagnons, un jeune homme pĂąle et frĂȘle, lui aussi condamnĂ© pour vol, vint lui offrir une part de son pain. DĂšs lors, unis par une mĂȘme compassion devant la duretĂ© de leur destin, ils devinrent amis, Ă  vrai dire plutĂŽt comme un pĂšre et son fils Albin, le jeune homme, Ă©tait encore un enfant, Claude avait le cheveu dĂ©jĂ  gris. Le directeur s'aperçut de cette amitiĂ©, qu'il ne pouvait supporter un condamnĂ© n'a pas Ă  ĂȘtre heureux. Il sĂ©para dĂ©finitivement Claude et Albin, envoyant ce dernier dans un autre quartier. Claude souffrit, supplia qu'on lui rendit son compagnon. Rien n'y fit, tant le directeur nourrissait en lui une haine secrĂšte, envieuse, vis-Ă -vis de Claude. Vous cherchez des cours de francais ? Claude Gueux adaptĂ© en tĂ©lĂ©film par Olivier Schatzky, en 2009. Confrontation de regards entre le directeur de l'atelier et Claude Gueux... Claude alors, par dĂ©sespoir et rage, se procura une petite hache, et, lors d'une tournĂ©e de surveillance du directeur, il se prĂ©cipita sur lui et lui assĂ©na trois coups mortels sur le crĂąne. Ensuite Claude, se saisissant d'une petite paire de ciseaux qu'il possĂ©dait, tenta de se donner la mort, plongeant les lames dans sa poitrine. Il tomba, Ă©vanoui dans son sang, mais il survĂ©cut. Son procĂšs eut lieu devant la cour d'assises se Troyes, et il fut condamnĂ© Ă  mort. On le conduisit Ă  l'Ă©chafaud, et, au huitiĂšme coup de beffroi de la ville, sa tĂȘte tomba, au milieu de la place publique et de la foule qui se rendait au marchĂ©. Dans cette histoire, qui est rĂ©ellement coupable ? Qui a Ă©tĂ© le juste, et qui l'injuste ? La misĂšre est-elle un crime ? Et quelle est la part de responsabilitĂ© de la sociĂ©tĂ© ? Au lecteur d'en juger... Analyse du roman Lorsque vous aurez refermĂ© le livre, vous risquez de repenser Ă  cette histoire en vous posant de nouvelles questions. En quoi ce personnage crĂ©e-t-il en nous un vrai dilemme moral ? Tout simplement parce que l'on ne sait pas s'il est victime ou criminel. AprĂšs tout, il devrait ĂȘtre reconnu comme un criminel puisqu'il a enfreint la loi et volĂ©. Cependant, il est difficile de le penser comme tel lorsque l'on sait la noble raison qui l'a poussĂ© Ă  agir ainsi. De mĂȘme, la prĂ©sentation que l'on a de lui est celle d'un homme bon et droit. Pour Hugo, ce roman est l'occasion de faire un vĂ©ritable rĂ©quisitoire contre la peine de mort et pouvoir argumenter contre une sentence violente et impitoyable. Afin de donner plus de relief Ă  son propos, l'Ă©crivain n'hĂ©site pas Ă  prĂ©senter Claude Gueux comme un hĂ©ros et ses opposants comme des hommes mauvais et injustes. Si cette opposition peut paraĂźtre manichĂ©enne, cela est seulement fait pour mettre en lumiĂšre l'injustice sociale et la dĂ©noncer vigoureusement. Si Claude a volĂ© un pain, ce n'est pas pour son bon plaisir mais pour sauver la vie d'une femme et d'un enfant. La misĂšre et la faim, voilĂ  deux raisons qui peuvent pousser un homme Ă  commettre un crime. Sont-ce des raisons suffisantes pour le qualifier de monstre ? Pas si sĂ»r... DĂ©montez-moi cette vieille Ă©chelle boiteuse des crimes et des peines, et refaites-la. Refaites votre pĂ©nalitĂ©, refaites vos codes, refaites vos prisons, refaites vos juges. Remettez les lois au pas des moeurs. Dans cet ouvrage, le narrateur Ă©voque les problĂšmes de sociĂ©tĂ© au XIXĂšme siĂšcle. Qu’est ce qui a fait dĂ©faut Ă  Claude Gueux, cet homme Ă©quilibrĂ©, en bonne santĂ©, pour rĂ©ussir sa vie ? Pas grand chose, en rĂ©alitĂ©. Pour Hugo, c’est entiĂšrement la responsabilitĂ© de la sociĂ©tĂ© si cet homme a volĂ© et tuĂ©. Version illustrĂ©e de deux rĂ©cits ayant pour thĂšme commun la misĂšre et ses consĂ©quences... Pourquoi la condamnation Ă  mort est-elle toujours la seule issue ? Victor Hugo concĂšde qu’il est important d’avoir des discussions politiques, il concĂšde la nĂ©cessitĂ© de ceux qui ergotent sur des points de dĂ©tails Ă©conomiques ou de ceux qui lĂ©gifĂšrent. Mais Ă  son avis il y a des choses plus importantes encore comment empĂȘcher que les gens soient exĂ©cutĂ©s, comment endiguer la misĂšre du peuple qui a faim et froid ? Aucun doute, c’est la misĂšre qui pousse au crime. L’auteur regrette le trop faible taux d’alphabĂ©tisation dans le pays pour lui l’éducation du peuple est la solution aux maux de la sociĂ©tĂ©. Encourager la lecture, notamment de la Bible, va moraliser le peuple. En cultivant sa tĂȘte, point besoin de la couper Cette tĂȘte de l'homme du peuple, cultivez-la, dĂ©frichez-la, arrosez-la, fĂ©condez-la, Ă©clairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n'aurez pas besoin de la couper.
Parolesde chanson Charles Trenet - Un Homme Officiel. Il était, par les Duchesses, le coq de la basse-cour Et sa richesse était sa cour, Mais il avait des vices. On racontait que, derriÚre ses lunettes Les girls du Trianon-Palace Dans une maison de campagne Il possédait des éditions musicales numérotées. Il portait perruque
Il était un petit homme, pirouette, cacahouÚte Il était un petit homme Qui avait une drÎle de maison Sa maison est en carton, pirouette, cacahouÚte Sa maison est en carton Ses escaliers sont en papier. Le premier qui y mont'ra, pirouette, cacahouÚte Le premier qui y mont'ra Se cassera le bout du nez. C'est le facteur qui y est monté, pirouette, cacahouÚte C'est le facteur qui y est monté Il s'est cassé le bout du nez. On lui a raccommodé, pirouette, cacahouÚte On lui a raccommodé Avec du joli fil doré. Le fil doré s'est envolé, pirouette, cacahouÚte Le fil doré s'est envolé Le bout du nez s'est envolé. bis Un avion à réaction, pirouette, cacahouÚte Un avion à réaction A rattrapé le bout du nez. bis Mon histoire est terminée, pirouette, cacahouÚte Mon histoire est terminée.
IlĂ©tait un petit homme paroles - Chanson enfantineIl Ă©tait un petit hommeÀ cheval sur un bĂątonIl s'en allait Ă  la chasseÀ la chasse aux z' hannetons.Et ti t
Il Ă©tait un petit homme, Pirouette cacahuĂšte Il Ă©tait un petit homme Qui avait une drĂŽle de maison Qui avait une drĂŽle de maison Sa maison est en carton, Pirouette cacahuĂšte Sa maison est en carton Les escaliers sont en papier Les escaliers sont en papier Si vous voulez y monter, Pirouette cacahuĂšte Si vous voulez y monter Vous vous casserez le bout du nez Vous vous casserez le bout du nez Le facteur y est montĂ©, Pirouette cacahuĂšte Le facteur y est montĂ© Il s’est cassĂ© le bout du nez Il s’est cassĂ© le bout du nez On lui a raccommodĂ©, Pirouette cacahuĂšte On lui a raccommodĂ© Avec du joli fil dorĂ© Avec du joli fil dorĂ© Le beau fil, il s’est cassĂ©, Pirouette cacahuĂšte Le beau fil, il s’est cassĂ© Le bout du nez s’est envolĂ© Le bout du nez s’est envolĂ© Un avion Ă  rĂ©action, Pirouette cacahuĂšte Un avion Ă  rĂ©action A rattrapĂ© le bout du nez A rattrapĂ© le bout du nez Mon histoire est terminĂ©e, Pirouette cacahuĂšte Mon histoire est terminĂ©e Je m’en vais la recommencer Je m’en vais la recommencer Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM IlĂ©tait un petit homme qui avait une drĂŽle de maison, Un bĂątiment immense, une habitation en superposition. Ignoble immeuble, appart sans meuble pour X raisons, De fines cloisons en carton et devant ce bloc, un peu de gazon. Petit homme a une petite femme, une fleur fanĂ©e, Comme lui elle a poussĂ© dans ce ghetto mal famĂ©,
Paul Fuzier Les sous-titres ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s par Bibliquest ; ME 1955 p. 281, 316 et ME 1956 p. 29, 65 Table des matiĂšres 1 - CaractĂšres de l’homme de Dieu selon 1 TimothĂ©e - La justice - La piĂ©tĂ© - La foi - L’amour - La patience - La douceur d’esprit 2 - Bonnes Ɠuvres - Enseigner - Convaincre - Corriger - Instruire dans la justice - Jeune Ăąge et formation 3 - Exemples de l’Ancien Testament - L’homme de Dieu de 1 Sam. 3 - Samuel, David - L’homme de Dieu de Juda en 1 Rois 13 - ÉlisĂ©e - 2 Rois 4 — ÉlisĂ©e et la Sunamite - 2 Rois 5 — ÉlisĂ©e et la guĂ©rison du lĂ©preux - 2 Rois 6 — ÉlisĂ©e et les fils des prophĂštes - 2 Rois 6 — ÉlisĂ©e et les dĂ©livrances d’IsraĂ«l - 2 Rois 8 — ÉlisĂ©e et la Sunamite - 2 Rois 8 — ÉlisĂ©e et HazaĂ«l - 2 Rois 13 — ÉlisĂ©e et le roi Joas - MoĂŻse et Élie - PriĂšre, intercession - BĂ©nĂ©diction, ministĂšre de la Parole, intercession et adoration — MoĂŻse - GrĂące et puissance, et parole de jugement — Élie - Souffrances - Juges 13 — l’Ange de l’Éternel, manifestation de Christ 1 - CaractĂšres de l’homme de Dieu selon 1 TimothĂ©e Un homme de Dieu, c’est celui qui, dans ce monde, manifeste les caractĂšres du Dieu qu’il connaĂźt et auquel il a le sentiment d’appartenir tout entier. Vivant prĂšs de Lui, nourri de toute parole de Dieu », il a la connaissance de sa pensĂ©e et peut ainsi parler et agir de sa part. L’inestimable privilĂšge de pouvoir ĂȘtre ici-bas un homme de Dieu est-il rĂ©servĂ© seulement Ă  des chrĂ©tiens ĂągĂ©s ? L’ennemi le laisserait croire Ă  de plus jeunes dans la foi. Mais c’est prĂ©cisĂ©ment Ă  celui auquel il Ă©crivait Que personne ne mĂ©prise ta jeunesse », que l’apĂŽtre dit aussi Mais toi, ĂŽ homme de Dieu, fuis ces choses, et poursuis la justice, la piĂ©tĂ©, la foi, l’amour, la patience, la douceur d’esprit ; combats le bon combat de la foi ; saisis la vie Ă©ternelle, pour laquelle tu as Ă©tĂ© appelĂ© et tu as fait la belle confession devant beaucoup de tĂ©moins », lui montrant ainsi ce que l’homme de Dieu doit fuir, d’une part, et poursuivre, de l’autre. Il convient de fuir tout ce qui est opposĂ© au caractĂšre de Dieu et de poursuivre ce qui Le glorifie, de maniĂšre Ă  prĂ©senter Dieu au monde et parmi les saints 1 Tim. 412 et 611, 12. Fuis ces choses », celles dont il est question dans les versets 10 et 11 de ce chapitre 6 de la premiĂšre Ă©pĂźtre Ă  TimothĂ©e. C’est l’ennemi qui place dans le cƓur du croyant le dĂ©sir de devenir riche », de possĂ©der ce que Dieu ne lui a pas donnĂ©, et c’est une racine de toutes sortes de maux » ; cela peut mĂȘme conduire Ă  l’abandon du christianisme puisque l’apĂŽtre ajoute ce que quelques-uns ayant ambitionnĂ© ils se sont Ă©garĂ©s de la foi, et se sont transpercĂ©s eux-mĂȘmes de beaucoup de douleurs ». L’homme de Dieu est invitĂ© Ă  fuir ces choses », rĂ©alisant que la piĂ©tĂ© avec le contentement est un grand gain » 1 Tim. 66. GuĂ©hazi, le serviteur d’ÉlisĂ©e, n’a pas su fuir ces choses » ; bien au contraire, son dĂ©sir de possĂ©der des richesses Ă©tait tel qu’il est allĂ© jusqu’à mentir pour se faire donner par Naaman une partie des biens que ce dernier remportait en Syrie. Aussi, ÉlisĂ©e a-t-il dĂ» lui annoncer ce terrible jugement La lĂšpre de Naaman s’attachera Ă  toi et Ă  ta semence pour toujours » 2 Rois 527. GuĂ©hazi en a fait la triste expĂ©rience, c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent » ; il s’est transpercĂ© lui-mĂȘme de beaucoup de douleurs ». Quel contraste avec son maĂźtre ! Vrai homme de Dieu, ÉlisĂ©e a refusĂ© les biens que lui apportait Naaman. Le fait qu’il se tenait devant l’Éternel » lui donnait la puissance nĂ©cessaire pour fuir » et pour poursuivre ». Car, s’il est des choses qu’il convient de fuir », il en est d’autres que l’homme de Dieu doit poursuivre », 1 TimothĂ©e 611 nous l’a montrĂ©. Six d’entre elles sont Ă©numĂ©rĂ©es dans ce passage - La justice Il s’agit de la justice pratique et non de la position de justice oĂč nous a placĂ©s l’Ɠuvre de Christ, saisie par la foi. La seconde nous est acquise, nous n’avons pas Ă  la poursuivre » ; le croyant en est revĂȘtu devant Dieu. La justice qu’il est exhortĂ© Ă  poursuivre », c’est celle dont la pratique le revĂȘtira comme d’une cuirasse » en prĂ©sence de l’adversaire cf. Éph. 614. Le bon Berger conduit ses brebis dans des sentiers de justice » Ps. 233, des sentiers oĂč le mal n’entre pas, de sorte que le croyant peut marcher, au milieu du monde oĂč le mal rĂšgne, dans un chemin de vraie sĂ©paration du mal. Il est appelĂ© Ă  y suivre fidĂšlement Celui qui a aimĂ© la justice » et haĂŻ la mĂ©chancetĂ© », c’est pourquoi » son Dieu l’a oint d’une huile de joie au-dessus de ses compagnons » Ps. 457. Si nous dĂ©sirons l’imiter quelque peu, il nous faut poursuivre la justice », la pratique de la justice dans nos rapports et avec les saints et avec le monde. - La piĂ©tĂ© Ce n’est pas une source de gain », Ă©crit l’apĂŽtre Ă  TimothĂ©e, c’est un grand gain » si elle va de pair avec le contentement. Il n’y a alors dans le cƓur aucun dĂ©sir de devenir riche », dĂ©sir qui conduit Ă  la ruine morale, si pas toujours matĂ©rielle. La piĂ©tĂ© est un sentiment qui est tout Ă  la fois de crainte et de confiance un homme pieux introduit Dieu dans tous les dĂ©tails de sa vie, craint de Lui dĂ©plaire et se confie en Lui pour tout. Dans un sentier de justice », c’est ce que le fidĂšle est invitĂ© Ă  poursuivre » et il ne peut le faire que dans un tel sentier, c’est pourquoi il est parlĂ© de piĂ©tĂ© aprĂšs qu’il a Ă©tĂ© question de justice. - La foi Ce n’est pas de la foi pour le salut de l’ñme qu’il s’agit ici ; l’apĂŽtre veut parler de la puissance spirituelle qui est nĂ©cessaire pour jouir des choses invisibles et Ă©ternelles et ces choses sont toutes en Christ, Objet de la foi. Quel contraste entre celui qui veut devenir riche », qui court aprĂšs les choses qui se voient » et qui sont pour un temps » et celui qui, occupĂ© des choses qui ne se voient pas » et qui sont Ă©ternelles », poursuit la foi » ! - L’amour Poursuivez l’amour », Ă©crivait l’apĂŽtre aux Corinthiens 1 Cor. 141, quand il les enseignait au sujet de l’exercice des dons dans l’assemblĂ©e. Qu’il s’agisse de l’édification de l’assemblĂ©e, de nos rapports personnels avec les frĂšres ou avec le monde, poursuivons l’amour, un amour vrai, insĂ©parable de la saintetĂ© et de la vĂ©ritĂ©. Par-dessus tout, poursuivons l’amour que nous avons Ă  manifester et envers Dieu et envers Christ, poursuivons-le dans l’obĂ©issance Ă  la Parole, obĂ©issance qui en est la vĂ©ritable preuve Jean 1421 et 23 ; 1 Jean 52. - La patience C’est la vertu chrĂ©tienne qui, a-t-on dit si justement, est la plus difficile Ă  rĂ©aliser. On peut marcher avec fidĂ©litĂ© un jour, quelques jours, mais qui poursuivra sans se lasser, patiemment, jusqu’au bout ?
 Si l’énergie est nĂ©cessaire pour rejeter tout fardeau et le pĂ©chĂ© qui nous enveloppe si aisĂ©ment », la patience l’est tout autant pour courir la course qui est devant nous » HĂ©b. 121. Patience et souffrance vont gĂ©nĂ©ralement de pair et certes, poursuivre la justice, la piĂ©tĂ©, la foi, l’amour implique la souffrance, qu’il s’agisse de connaĂźtre quelque chose de l’opprobre de Christ, de sentir notre faiblesse pour poursuivre », d’éprouver l’hostilitĂ© d’un monde ennemi, qu’il s’agisse des exercices que Dieu nous dispense dans ce chemin en vue de notre formation, ou encore des infirmitĂ©s de ceux qui nous entourent, infirmitĂ©s que nous avons Ă  supporter. - La douceur d’esprit On pourrait poursuivre » les diffĂ©rentes vertus dont l’apĂŽtre vient de parler et conserver malgrĂ© tout, en prĂ©sence de ce qui met notre patience Ă  l’épreuve, une certaine amertume qui se manifesterait tĂŽt ou tard dans notre conduite. L’homme de Dieu doit en ĂȘtre gardĂ©, il doit veiller sur son esprit et poursuivre » cette douceur intĂ©rieure qui sera vue dans toute sa marche. Si la paix du Christ
 prĂ©side dans nos cƓurs », il sera facile de la poursuivre.., avec tous » Col. 315 ; HĂ©b. 1214. C’est ainsi que le fidĂšle peut reprĂ©senter Dieu dans ce monde, parler et agir de sa part, apporter ses ressources, dire ses avertissements ou ses rĂ©prĂ©hensions, bref ĂȘtre un homme de Dieu. Il rencontrera alors inĂ©vitablement la puissance de l’adversaire, c’est pourquoi l’apĂŽtre adresse Ă  TimothĂ©e une troisiĂšme exhortation combats le bon combat de la foi ». Combattre ce combat est tout aussi nĂ©cessaire pour fuir » et poursuivre » ce qui nous est prĂ©sentĂ© an verset 11 du chapitre 6 de la premiĂšre Ă©pĂźtre Ă  TimothĂ©e, que pour maintenir la pure doctrine, la foi qui a Ă©tĂ© une fois enseignĂ©e aux saints » Jude 3. Au terme du combat, le prix proposĂ© c’est la vie Ă©ternelle en gloire TimothĂ©e Ă©tait exhortĂ© Ă  la saisir », Ă  en jouir dĂ©jĂ  par avance, et ce devait ĂȘtre pour lui un encouragement prĂ©cieux dans la lutte. 2 - Bonnes Ɠuvres Dans la 2me Ă©pĂźtre, l’apĂŽtre parle de l’homme de Dieu d’une maniĂšre peut-ĂȘtre plus gĂ©nĂ©rale que dans la premiĂšre ; dans celle-ci, il dit Ă  TimothĂ©e Mais toi, ĂŽ homme de Dieu », tandis que dans la 2me il Ă©crit 
 afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne Ɠuvre ». Certes, les exhortations de 1 TimothĂ©e 611, 12 sont Ă©galement pour nous, afin que nous puissions ĂȘtre nous aussi des hommes de Dieu ; Ă  plus forte raison l’enseignement de TimothĂ©e 316, 17 nous concerne-t-il chacun. Toute bonne Ɠuvre », voilĂ  ce qui est proposĂ© au fidĂšle. Ce n’est pas d’une Ɠuvre » spĂ©ciale qu’il s’agit ici, comme celle de la femme qui, entrĂ©e dans la maison de Simon le lĂ©preux avec un vase d’albĂątre plein d’un parfum de grand prix », le rĂ©pandit sur la tĂȘte de Celui qu’on allait crucifier et qui Ă©tait son Roi cf. Matt. 2610. Cette expression renferme tout ce qui est produit par un cƓur renouvelĂ©, par exemple la sympathie envers ceux qui souffrent, ou encore le support de nos frĂšres. Cela ne doit pas rester Ă  l’état de sentiment dans le cƓur mais se traduire en actes. L’action dĂ©coule de la pensĂ©e ; la pensĂ©e qui a dĂ©terminĂ© l’action peut avoir Ă©tĂ© fugitive — au point mĂȘme de paraĂźtre absente lorsque l’acte est purement instinctif, mais ce n’est pas d’actes de ce genre que nous parlons ici — ou, au contraire, longuement mĂ»rie quoi qu’il en soit, elle a prĂ©cĂ©dĂ© l’acte. Il faut donc que nos pensĂ©es soient gouvernĂ©es, formĂ©es et, pour que ce soit en vue de toute bonne Ɠuvre », il est nĂ©cessaire qu’elles le soient par la Parole inspirĂ©e. C’est la Parole de Dieu qui doit ĂȘtre, pour l’homme de Dieu, la source de tout, pensĂ©es d’abord, paroles et actions ensuite. Elle est utile - Enseigner Pour enseigner », c’est-Ă -dire pour Ă©tablir la saine doctrine, de laquelle est insĂ©parable la pratique de la vie chrĂ©tienne, comme nous le montre l’apĂŽtre en particulier dans l’épĂźtre Ă  Tite. S’il n’est enseignĂ© de Dieu, un croyant ne peut ĂȘtre un homme de Dieu. Et c’est par l’Écriture inspirĂ©e de Lui, toute entiĂšre inspirĂ©e du commencement Ă  la fin, que Dieu se plaĂźt Ă  enseigner les siens. - Convaincre Pour convaincre ». L’homme de Dieu a besoin d’avoir la conviction profonde de l’autoritĂ© divine de ce qui forme et gouverne ses pensĂ©es. L’Écriture est lĂ  pour le convaincre du caractĂšre divin des propres enseignements qu’elle apporte, pour parler aussi Ă  sa conscience, lui montrant ce qui pourrait ĂȘtre Ă  juger chez lui, afin que ses rapports avec Dieu soient maintenus dans la vraie lumiĂšre de sa prĂ©sence. - Corriger Pour corriger ». La discipline de Dieu est nĂ©cessaire pour notre formation, pour nous ramener si nous nous Ă©garons du droit chemin, pour nous reprendre et nous redresser chaque fois que la chose est indispensable. Telle est encore l’utilitĂ© de l’Écriture inspirĂ©e pour la formation et la direction de l’homme de Dieu. - Instruire dans la justice Pour instruire dans la justice ». Nous ne pouvons savoir ce qu’est la justice pratique que dans la mesure oĂč nous sommes instruits par la Parole. Par son moyen, nous recevons instruction dans la sagesse, la justice, le juste jugement et la droiture » Prov. 13. C’est ainsi que l’homme de Dieu est rendu capable de poursuivre la justice » et qu’il peut ĂȘtre accompli et parfaitement accompli pour toute bonne Ɠuvre » 1 Tim. 611 ; 2 Tim. 316, 17. - Jeune Ăąge et formation Ces enseignements sont pour de jeunes croyants aussi bien que pour de plus ĂągĂ©s, et ils nous sont donnĂ©s tout particuliĂšrement en vue des derniers jours, durant lesquels l’état moral des hommes est celui dĂ©crit dans les cinq premiers versets de 2 TimothĂ©e 3, et l’état de la chrĂ©tientĂ©, celui dont il est parlĂ© au chapitre 2 de cette mĂȘme Ă©pĂźtre verset 20. Ne nous laissons dĂ©courager ni par ceci ni par cela ! Au sein d’un tel Ă©tat de choses, il y a une responsabilitĂ© individuelle Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci des vases Ă  dĂ©shonneur », il sera un vase Ă  honneur, sanctifiĂ©, utile au maĂźtre, prĂ©parĂ© pour toute bonne Ɠuvre » v. 21. Cette prĂ©paration pour toute bonne Ɠuvre » est opĂ©rĂ©e, nous l’avons vu, par l’action de la Parole inspirĂ©e, utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice ». L’homme de Dieu peut alors fuir » et poursuivre » et cela, aussi bien dans sa vie pratique individuelle que pour faire face Ă  sa responsabilitĂ© individuelle du point de vue ecclĂ©siastique fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix » v. 22. Mais lĂ  il est ajoutĂ© Avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cƓur pur ». Fuir le mal, poursuivre le bien, ne conduit pas Ă  l’isolement. Il convient de se sĂ©parer sans doute — et la force de ce passage est bien dans la sĂ©paration d’avec les vases Ă  dĂ©shonneur — mais cette responsabilitĂ© individuelle n’entraĂźne pas, au sein de la grande maison », une position individuelle il faut se sĂ©parer, se purifier », fuir » et poursuivre », mais avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cƓur pur », c’est-Ă -dire d’un cƓur dans lequel les motifs ne sont pas mĂ©langĂ©s, d’un cƓur sĂ©parĂ© du mal et attachĂ© au bien. Un cƓur pur, c’est un cƓur soumis Ă  l’autoritĂ© de la Parole inspirĂ©e nous sommes purifiĂ©s par l’obĂ©issance Ă  la vĂ©ritĂ© » cf. 1 Pierre 122. Que la Parole inspirĂ©e de Dieu forme nos cƓurs et les purifie de tout ce qui est charnel en nous ; qu’elle gouverne nos pensĂ©es et rĂšgle nos pas, afin que nous puissions manifester, dans notre vie individuelle et dans l’assemblĂ©e, les traits d’un homme de Dieu ! Combien il serait Ă  dĂ©sirer, dans ces derniers jours de l’histoire de l’Église sur la terre, que beaucoup de croyants aient Ă  cƓur d’ĂȘtre des hommes de Dieu » et le soient vraiment, formĂ©s et prĂ©parĂ©s Ă  cela par l’action sanctifiante et purifiante de la Parole, pouvant ainsi parler de la part de Dieu, faire connaĂźtre sa volontĂ© et prĂ©senter ses ressources pour rĂ©pondre aux besoins du moment ! Dieu veuille que la mĂ©ditation du sujet que nous dĂ©sirons Ă©tudier en amĂšne un grand nombre Ă  remplir, parmi les saints, le service auquel fut jadis exhortĂ©, en tant qu’homme de Dieu, un TimothĂ©e ! 3 - Exemples de l’Ancien Testament C’est dans l’Ancien Testament qu’il nous faudra chercher la plupart des enseignements concernant les caractĂšres, le service, les responsabilitĂ©s et les privilĂšges de l’homme de Dieu. Car, en effet, nombreux sont ceux qui, dans cette partie des Écritures, ont Ă©tĂ© appelĂ©s de ce nom, tandis que TimothĂ©e est sans doute le seul auquel ce titre ait Ă©tĂ© donnĂ© dans le Nouveau. - L’homme de Dieu de 1 Sam. 3 C’est un homme de Dieu » qui vint vers Éli » dans des jours marquĂ©s par une grande activitĂ©, par un service qui, en apparence, tĂ©moignait d’un zĂšle ardent, tandis que le caractĂšre moral Ă©tait loin d’ĂȘtre celui qui aurait dĂ» y correspondre. Éli jugeait le mal mais n’avait pas l’énergie nĂ©cessaire pour s’en sĂ©parer ; il perdait de vue qu’il en demeurait donc solidaire. Aussi un homme de Dieu lui est-il envoyĂ© pour l’avertir ; il lui parle de la part de l’Éternel — c’est lĂ  un des caractĂšres essentiels de l’homme de Dieu Ainsi dit l’Éternel », peut-il dĂ©clarer — et lui adresse cette question qui est aussi un reproche Pourquoi foulez-vous aux pieds mon sacrifice et mon offrande, que j’ai commandĂ© de faire dans ma demeure ? ». Éli Ă©tait coupable tout autant que ses fils, bien qu’il eĂ»t nettement dĂ©sapprouvĂ© leur conduite, parce qu’il les laissait faire Ses fils se sont avilis et il ne les a pas retenus » 1 Sam. 313. Faiblesse coupable que celle qui donne le pas Ă  telle ou telle considĂ©ration au lieu de maintenir le caractĂšre de saintetĂ© du sacrifice et de l’offrande que Dieu a commandĂ© de faire dans sa demeure ! Tu honores tes fils plus que moi », lui dit encore l’Éternel, par la bouche de l’homme de Dieu. Aussi le jugement est annoncĂ© les deux fils d’Éli, Hophni et PhinĂ©es, mourront tous deux en un seul jour » et Éli lui-mĂȘme sera mis de cĂŽtĂ©, l’Éternel se suscitera un sacrificateur fidĂšle ». — Tel est le service d’un homme de Dieu il parle de la part de Dieu, dĂ©nonce le mal, avertit et, s’il n’est pas Ă©coutĂ©, annonce le jugement 1 Sam. 227 Ă  36. - Samuel, David Le dĂ©but du premier Livre de Samuel retrace l’histoire d’un autre homme de Dieu, Samuel, qui dĂ©jĂ , alors qu’il Ă©tait encore un jeune garçon », servait l’Éternel en la prĂ©sence d’Eli, le sacrificateur » 1 Sam. 211 — cf. 218 et 26 ; 31 et 19. De cet homme de Dieu il nous est dit que c’était un homme considĂ©rĂ© » 1 Sam. 96 et suivants. Pourquoi l’était-il ? Parce qu’il vivait dans la crainte de Dieu et dans sa communion par exemple, nous en avons une preuve lorsque SaĂŒl vint vers lui Dieu l’avait dĂ©jĂ  averti, verset 15 ; lĂ , il avait la connaissance de Sa pensĂ©e en rapport avec les besoins de ceux qu’il servait cf. 1 Sam. 321, ce qui est aussi un caractĂšre et un privilĂšge de l’homme de Dieu. De sorte qu’il pouvait ĂȘtre dit de lui Ă  SaĂŒl tout ce qu’il dit arrive infailliblement » 96. On peut donc interroger un homme de Dieu avec la confiance qu’il est Ă  mĂȘme de nous Ă©clairer sur le chemin par lequel nous devons aller ». Chez Samuel aussi nous voyons ce caractĂšre essentiel de l’homme de Dieu manifester ce que Dieu est, Amour — vous mangerez avec moi aujourd’hui » — et LumiĂšre — je te dĂ©clarerai tout ce qui est dans ton cƓur » 1 Sam. 919. Celui que Samuel fut appelĂ© Ă  oindre avec la corne d’huile, le roi selon le cƓur de Dieu, David fut lui aussi un homme de Dieu ». Ce titre lui est donnĂ© Ă  lui, le doux psalmiste d’IsraĂ«l », en relation avec la louange et cela, dans chacun des trois passages qui prĂ©sentent David comme homme de Dieu 2 Chron. 814, NĂ©h. 1224 et 36. Un homme de Dieu loue l’Éternel et prĂ©pare les cƓurs des fidĂšles en vue de la louange que Dieu attend de ceux qui Lui appartiennent. - L’homme de Dieu de Juda en 1 Rois 13 Le nom de l’homme de Dieu qui Ă©tait venu vers Éli ne nous est pas donnĂ©, celui qui vint de Juda Ă  BĂ©thel, aux jours de JĂ©roboam 1 Rois 13, pas davantage. Pouvons-nous en dĂ©gager un enseignement en rapport avec le sujet que nous considĂ©rons ? Sans doute celui-ci si Dieu se plaĂźt Ă  consigner dans son Livre, en maints passages, le nom de ceux qui L’ont servi fidĂšlement, ayant Ă©tĂ© ici-bas, en vĂ©ritĂ©, des hommes de Dieu, il veut aussi nous montrer qu’il n’y a lĂ  qu’un effet de sa pure grĂące et, en d’autres endroits, Il ne donne pas le nom de l’homme de Dieu afin de marquer combien peu la valeur de l’homme entre en ligne de compte. Nos cƓurs sont tellement portĂ©s Ă  chercher quelque gloire dans ce que nous pouvons dire ou faire et l’ennemi est si rusĂ© ! Ce qui caractĂ©rise l’homme de Dieu c’est qu’il est comme inconnu de ceux qu’il sert, il n’est connu que comme un homme de Dieu » et dans son activitĂ©, on ne voit pas autre chose que Dieu Ă  l’Ɠuvre. C’est cela vraiment l’Ɠuvre du Seigneur ». AprĂšs avoir fidĂšlement rempli son service, repoussĂ© ensuite, avec la mĂȘme fidĂ©litĂ© envers Dieu, les offres de JĂ©roboam, l’homme de Dieu de 1 Rois 13 perd entiĂšrement son caractĂšre et rencontre, d’une maniĂšre trĂšs solennelle, le gouvernement de Dieu. Pourquoi une semblable dĂ©faillance dans la vie d’un homme de Dieu ? Parce que l’autoritĂ© de la Parole a Ă©tĂ© perdue de vue ! Combien c’est chose grave pour un croyant, pour un homme de Dieu » bien davantage car sa responsabilitĂ© est plus grande ! Mais pourtant, n’était-ce pas un vieux prophĂšte » qui Ă©tait venu s’adresser Ă  l’homme de Dieu de 1 Rois 13, n’avait-il pas revendiquĂ© une autoritĂ© de prophĂšte — Moi aussi je suis prophĂšte comme toi », — affirmĂ© avoir entendu un ange lui parler par la parole de l’Éternel » et lui commander de faire revenir l’homme de Dieu dans sa maison pour y manger le pain avec lui ? Certainement, mais il lui mentait ». L’ennemi, parfois, se transforme en ange de lumiĂšre », agit par le moyen d’un vieux prophĂšte » apparemment digne de considĂ©ration et de respect et vient prĂ©senter de la sorte ce qui est en opposition avec les enseignements de la Parole de Dieu. Si nous nous laissons sĂ©duire par les apparences, nous prĂȘterons une oreille attentive Ă  sa voix au lieu de nous souvenir de la parole de l’apĂŽtre Quand nous-mĂȘmes, ou quand un ange venu du ciel vous Ă©vangĂ©liserait outre ce que nous vous avons Ă©vangĂ©lisĂ©, qu’il soit anathĂšme » Gal. 18. L’homme de Dieu de 1 Rois 13 a cru la parole du vieux prophĂšte » et y a obĂ©i, bien qu’elle fĂ»t en contradiction avec ce que Dieu lui avait dit. Quelles ruses emploie l’adversaire pour dĂ©tourner l’homme de Dieu du chemin de l’obĂ©issance Ă  la seule Parole de Dieu, et combien il est nĂ©cessaire, par consĂ©quent, de nous rappeler sans cesse 2 TimothĂ©e 316 et 17 ! - ÉlisĂ©e ÉlisĂ©e, type du Seigneur JĂ©sus dans son ministĂšre de grĂące, a Ă©tĂ©, en maintes circonstances, appelĂ© homme de Dieu » plus de vingt fois dans les chapitres 4 Ă  8, et 13 du second Livre des Rois. Il est sans doute celui auquel ce titre est le plus souvent donnĂ© dans les Écritures et cela n’est pas pour nous surprendre puisqu’il est un type du Seigneur servant en grĂące. - 2 Rois 4 — ÉlisĂ©e et la Sunamite La femme de Sunem, qui le retenait pour manger le pain dans sa maison, pouvait dire de lui Ă  son mari Voici, je connais que c’est un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement ». Toute sa conduite, sa tenue morale, sa gravitĂ© disaient ce qu’il Ă©tait ; par ses actes, on voyait, sans qu’il eĂ»t Ă  le dire, qu’il Ă©tait un saint homme de Dieu ». C’est l’homme de Dieu qui est la ressource dans les difficultĂ©s, qu’il s’agisse de la mort du fils de la Sunamite ou de la nourriture des fils des prophĂštes, empoisonnĂ©e par les coloquintes sauvages. De la part de Dieu, l’homme de Dieu apporte la vie lĂ  oĂč rĂšgne la mort et donne ce qui est nĂ©cessaire pour l’entretien de la vie. Nous avons tout cela en Christ, le vrai homme de Dieu, pain de vie descendu du ciel pour nous apporter la vie Ă©ternelle et aliment de cette vie pour tous ceux qui la possĂšdent. Tel est l’enseignement que nous prĂ©sente 2 Rois 4. L’homme de Dieu est lĂ , Ă  la disposition de la foi, aussi bien de la foi qui accepte, pour le salut de l’ñme, ce que Dieu dit et ce que Christ a fait, que de la foi qui compte sur Dieu pour le temps du pĂšlerinage. - 2 Rois 5 — ÉlisĂ©e et la guĂ©rison du lĂ©preux Qui peut indiquer au lĂ©preux le moyen de guĂ©rison si ce n’est l’homme de Dieu ? Qui peut instruire le lĂ©preux guĂ©ri, lorsqu’il dĂ©sire manifester sa reconnaissance, en d’autres termes rendre culte ? C’est encore l’homme de Dieu 2 Rois 5. Lui ne peut accepter aucun prĂ©sent, c’est Ă  Dieu seul qu’appartient l’hommage d’un cƓur renouvelĂ©. Ce ne serait pas manifester les caractĂšres d’un homme de Dieu que de s’attacher ceux auxquels le moyen de salut a Ă©tĂ© indiquĂ©, aprĂšs qu’ils l’ont acceptĂ©. S’employer Ă  former des groupes de fidĂšles qui suivent un homme parce qu’il a Ă©tĂ© l’instrument employĂ© par Dieu pour leur conversion, ou plus simplement entretenir un esprit d’attachement Ă  un homme, quelque prĂ©cieux que soit le service rempli par lui, ce n’est en rien l’activitĂ© d’un homme de Dieu. Ceux qui agissent ainsi ne sont certes pas tous des hommes qui annoncent des doctrines perverses », mais c’est en tout cas l’un des caractĂšres de ces mauvais ouvriers Attirer les disciples aprĂšs eux » Actes 2030. Au contraire, l’homme de Dieu attache les Ăąmes Ă  Christ, au Dieu Ă  qui seul appartiennent et la reconnaissance et la gloire cf. Jean 135 Ă  37. - 2 Rois 6 — ÉlisĂ©e et les fils des prophĂštes L’homme de Dieu intervient dans les plus petites circonstances, celles qui nous paraissent insignifiantes, trop peu importantes pour que Dieu s’y intĂ©resse. Les fils des prophĂštes ont formĂ© le projet de bĂątir un lieu pour y habiter » 2 Rois 6, mais ils ne veulent pas s’engager dans ce chemin sans avoir l’approbation de l’homme de Dieu. Ils n’iront qu’aprĂšs l’avoir consultĂ© et avoir entendu cette parole Allez ». Davantage encore ils ne veulent pas aller seuls, ils dĂ©sirent que l’homme de Dieu aille avec eux. C’est la priĂšre qu’ils lui adressent, et il dit J’irai ». Quel enseignement pour nous, dans les diffĂ©rentes circonstances que nous avons Ă  traverser et lorsque nous formons quelque projet, tout particuliĂšrement pour de jeunes croyants quand il s’agit pour eux de fonder un foyer, de bĂątir leur maison » ! Savons-nous attendre d’avoir entendu le allez » et le j’irai » sans lesquels les fils des prophĂštes ne voulaient pas se mettre en route ? Avons-nous seulement, parfois, la sagesse d’interroger l’homme de Dieu, notre vrai ÉlisĂ©e ? — Tandis que le travail des fils des prophĂštes se poursuivait, au bord du Jourdain, le fer de la hache de l’un d’eux tomba Ă  l’eau. C’est l’homme de Dieu qui apporte, lĂ  encore, le secours et l’entiĂšre dĂ©livrance. La dĂ©livrance est obtenue parce que l’homme de Dieu est lĂ , il est lĂ  parce que sa prĂ©sence a Ă©tĂ© dĂ©sirĂ©e et sollicitĂ©e. Qu’auraient fait les fils des prophĂštes si l’homme de Dieu n’avait Ă©tĂ© avec eux ? Pour Dieu, rien n’est grand et rien n’est petit. Puissions-nous nous en souvenir tous les jours de notre vie et Le faire intervenir dans nos circonstances, dans notre travail. Lui demander de nous donner son approbation de nos projets, avant de rien entreprendre et, s’Il peut nous la donner, d’aller avec nous ! Nous ferons alors l’expĂ©rience de son secours pas aprĂšs pas. — Heureux service que celui d’un homme de Dieu qui peut, dans tous les dĂ©tails de la vie des croyants, parler et agir de la part de Dieu, faire connaĂźtre ses directions et apporter son aide ! Dieu veuille susciter de tels serviteurs parmi les siens ! - 2 Rois 6 — ÉlisĂ©e et les dĂ©livrances d’IsraĂ«l La guĂ©rison de Naaman, chef de son armĂ©e, n’avait produit dans le cƓur du roi de Syrie aucun sentiment de reconnaissance Ă  l’égard du peuple d’IsraĂ«l et du prophĂšte de l’Éternel qui en avait Ă©tĂ© l’instrument puisque nous le voyons, peu aprĂšs, se mettre en guerre contre IsraĂ«l. DĂ©plaçant sans cesse son camp, il essaie d’attirer dans un piĂšge le roi Joram, mais Dieu va lui montrer, une fois encore, qu’il y a un prophĂšte en IsraĂ«l » l’homme de Dieu met en garde Joram qui est ainsi prĂ©servĂ© Ă  plusieurs reprises, Ă  tel point que le roi de Syrie pense avoir Ă©tĂ© trahi par l’un de ses serviteurs. Lorsqu’il apprend que c’est ÉlisĂ©e qui dĂ©clare au roi d’IsraĂ«l les paroles dites par lui, roi de Syrie, dans sa chambre Ă  coucher, il manifeste ce qui est dans son cƓur et, rĂ©voltĂ© contre Dieu, veut se saisir du prophĂšte. S’adressant Ă  l’Éternel, David pouvait dire Tu connais quand je m’assieds et quand je me lĂšve, tu discernes de loin ma pensĂ©e ; tu connais mon sentier et mon coucher, et tu es au fait de toutes mes voies » Ps. 1392, 3 — et encore 7 Ă  12. L’homme de Dieu vit tellement prĂšs de Dieu que cette mĂȘme connaissance peut, dans une certaine mesure, lui ĂȘtre donnĂ©e lorsque c’est nĂ©cessaire 2 Rois 612. Ce sentiment de la pleine connaissance que Dieu a de toutes choses produit, chez le fidĂšle, le dĂ©sir exprimĂ© par David dans le Psaume 139, spĂ©cialement dans les deux derniers versets ; au contraire, chez l’incrĂ©dule il dĂ©veloppe haine et rĂ©volte contre Dieu et contre ses tĂ©moins dans ce monde. Mais que peut l’homme contre Dieu ou contre l’homme de Dieu ? Le roi de Syrie vient assiĂ©ger Dothan, oĂč se trouve le prophĂšte ; il a dĂ©ployĂ© de grandes forces ». MĂȘme le serviteur d’ÉlisĂ©e est Ă©pouvantĂ© HĂ©las, mon seigneur, comment ferons-nous ? ». Mais lorsque l’opposition de l’adversaire est Ă  son plus haut degrĂ©, l’homme de Dieu peut dire Ne crains pas ; car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux ». Qui les voit, ceux qui sont avec nous » ? Seul, l’Ɠil de la foi. — La dĂ©pendance brille chez l’homme de Dieu Et ÉlisĂ©e pria ». Quel beau type de Celui qui, vrai et parfait homme de Dieu, priait son PĂšre avant de multiplier les pains ou de ressusciter Lazare ! ÉlisĂ©e demande Ă  Dieu d’ouvrir les yeux de son jeune homme, de lui faire voir ceux qui sont avec nous », les armĂ©es cĂ©lestes qui Ă©taient tout autour d’eux pour assurer leur sauvegarde. Mais, dans cette circonstance, les anges n’auront mĂȘme pas Ă  intervenir, c’est par la puissance de la priĂšre que l’homme de Dieu remportera la victoire. Il a priĂ© l’Éternel pour que les yeux de son jeune homme soient ouverts, il prie maintenant afin que ceux des Syriens soient fermĂ©s Frappe cette nation de cĂ©citĂ© ». Et la chose fut faite selon la parole d’ÉlisĂ©e », comme autrefois l’Éternel avait fermĂ©, puis ouvert les cieux Ă  la parole d’Élie. Les armĂ©es du roi de Syrie sont ainsi Ă  la merci de l’homme de Dieu qui les conduit Ă  Samarie ; lĂ , il prie encore, cette fois pour que l’Éternel ouvre leurs yeux. La pensĂ©e du roi d’IsraĂ«l est totalement Ă©loignĂ©e de celle de l’homme de Dieu il voudrait frapper les Syriens, se venger d’eux, alors que le prophĂšte, plein de grĂące, leur fait prĂ©parer un grand festin ». Tel est l’homme de Dieu, agissant selon que le Seigneur Lui-mĂȘme l’a enseignĂ© Aimez vos ennemis, bĂ©nissez ceux qui vous maudissent, faites du bien Ă  ceux qui vous haĂŻssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persĂ©cutent, en sorte que vous soyez les fils de votre PĂšre qui est dans les cieux
 Vous, soyez donc parfaits, comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait » Matt. 544 Ă  48. Fils de votre PĂšre qui est dans les cieux », parfaits comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait », tels sont les traits de vrais hommes de Dieu. Comment le roi de Syrie rĂ©pondra-t-il Ă  la bontĂ© dont il a Ă©tĂ© l’objet de la part de l’homme de Dieu ? De la mĂȘme maniĂšre que l’homme rĂ©pond Ă  la grĂące divine ; ÉlisĂ©e avait fait prĂ©parer Ă  Samarie un grand festin » pour les Syriens qui avaient pourtant cherchĂ© Ă  se saisir de lui Ă  Dothan ; le roi de Syrie rassemble toute son armĂ©e pour assiĂ©ger Samarie ! Quel contraste entre la façon d’agir de Dieu, de l’homme de Dieu, et celle de l’homme ! — Dans la ville assiĂ©gĂ©e, la famine atteint un tel degrĂ© qu’une mĂšre en arrive Ă  manger son fils, aprĂšs avoir passĂ© un horrible marchĂ© avec une autre mĂšre ! ÉpouvantĂ©, le roi Joram dĂ©chire ses vĂȘtements
 Et certes, il y avait bien de quoi agir ainsi. Mais que va-t-il faire ensuite pour secourir son peuple en dĂ©tresse ? A-t-il retenu quelque chose des dĂ©livrances opĂ©rĂ©es par le moyen de l’homme de Dieu lors de la prĂ©cĂ©dente attaque du roi de Syrie et va-t-il crier Ă  lui ? Tout au contraire, il dit Ainsi Dieu me fasse, et ainsi il y ajoute, si la tĂȘte d’ÉlisĂ©e, fils de Shaphath, demeure sur lui aujourd’hui » 2 Rois 631. Dans la dĂ©tresse, l’homme accuse Dieu et le rend responsable de tous ses malheurs, mĂ©prisant la bontĂ© dont il a Ă©tĂ© l’objet de la part de Dieu tous les jours de sa vie et, plus particuliĂšrement, en tant de circonstances difficiles. Comme Joram rejetait le seul homme qui pouvait exaucer la priĂšre entendue tandis qu’il passait sur la muraille Sauve-moi, ĂŽ roi, mon seigneur ! » verset 26, l’homme aujourd’hui encore rejette Christ, le seul nom sous le ciel, qui soit donnĂ© parmi les hommes, par lequel il nous faille ĂȘtre sauvĂ©s » Actes 412. Joram voulait mettre Ă  mort ÉlisĂ©e, l’homme a crucifiĂ© Christ. Mais le cƓur de Dieu est toujours le mĂȘme, Il rĂ©pond par son amour Ă  toute la haine de l’homme, ne se lassant pas d’apporter sa grĂące. En face de toute la mĂ©chancetĂ© de Joram, ÉlisĂ©e dĂ©clare Écoutez la parole de l’Éternel. Ainsi dit l’Éternel Demain Ă  cette heure-ci, la mesure de fleur de farine sera Ă  un sicle, et les deux mesures d’orge Ă  un sicle, Ă  la porte de Samarie » 2 Rois 71. C’était la dĂ©livrance assurĂ©e pour le peuple souffrant de la famine, le secours dans la dĂ©tresse. Mais le cƓur de l’homme est incrĂ©dule Le capitaine, sur la main duquel le roi s’appuyait, rĂ©pondit Ă  l’homme de Dieu, et dit Voici, quand 1’Éternel ferait des fenĂȘtres aux cieux, cela arriverait-il ? ». C’était moquerie et incrĂ©dulitĂ© ! À quoi l’homme de Dieu rĂ©pond Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas ». Et il lui en arriva ainsi le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut ». — Tel est le ministĂšre d’un homme de Dieu il prĂ©sente la grĂące, mais annonce Ă  celui qui la mĂ©prise un jugement inexorable qui s’accomplira Ă  la lettre. - 2 Rois 8 — ÉlisĂ©e et la Sunamite Au chapitre 8 de ce mĂȘme second Livre des Rois, ÉlisĂ©e avertit la femme de Sunem, au fils de laquelle il avait rendu la vie, au moment oĂč allait commencer une pĂ©riode de sept annĂ©es de famine. Cette femme, aprĂšs avoir passĂ© ces sept annĂ©es dans le pays des Philistins, revient sur la terre d’IsraĂ«l. Elle a Ă©tĂ© l’objet des soins de Dieu alors que les jugements tombaient sur le pays ; l’homme de Dieu lui avait fait connaĂźtre ce qui lui avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© et l’avait engagĂ©e Ă  fuir lĂ  oĂč elle pourrait sĂ©journer ; elle avait obĂ©i et fait selon la parole de l’homme de Dieu », de sorte qu’elle revenait du pays des Philistins ayant fait l’expĂ©rience de la bontĂ© de l’Éternel. Mais, oĂč est sa maison ? oĂč sont ses champs ? Elle crie au roi pour cela. Le roi s’entretenait avec GuĂ©hazi qu’il invitait Ă  raconter toutes les grandes choses » faites par ÉlisĂ©e, et la femme survint tandis que GuĂ©hazi retraçait l’histoire de la rĂ©surrection de son propre fils 2 Rois 48-37. Cette femme a ainsi un tĂ©moin, pouvant dire au roi qui elle est ; elle raconte alors elle-mĂȘme le rĂ©cit que n’avait pas terminĂ© GuĂ©hazi. Puis, le roi ordonne Rends-lui tout ce qui lui appartient, et tout le revenu des champs, depuis le jour oĂč elle a quittĂ© le pays, jusqu’à maintenant » 2 Rois 81-6. — Tel est le rĂ©sultat de l’obĂ©issance Ă  la parole dite par l’homme de Dieu. La femme avait agi selon cette parole, elle a Ă©tĂ© gardĂ©e et secourue pendant les sept annĂ©es de famine, dans une terre d’exil et, quand elle revient de ce pays Ă©loignĂ©, Dieu a tout disposĂ© pour qu’elle puisse s’adresser directement au roi Ps. 11991 ; Prov. 211 ; Eccl. 812 ; Rom. 828, toucher son cƓur et recouvrer tout son bien, y compris le revenu de ses terres depuis le jour de son dĂ©part. Tout est gain pour elle ! Dieu a pourvu Ă  tout et tout est bien ! - 2 Rois 8 — ÉlisĂ©e et HazaĂ«l Dans la scĂšne qui suit 2 Rois 87-15, c’est Ben-Hadad, roi de Syrie qui, malade et ayant eu connaissance de l’arrivĂ©e de l’homme de Dieu, envoie HazaĂ«l Ă  sa rencontre pour lui remettre un prĂ©sent et lui demander s’il doit relever de cette maladie. Il agit un peu comme il l’avait dĂ©jĂ  fait lorsqu’il avait envoyĂ© Naaman, son gĂ©nĂ©ral, chargĂ© de prĂ©sents, vers le roi d’IsraĂ«l. Ce n’était pas le roi qui l’avait guĂ©ri mais ÉlisĂ©e le prophĂšte ; est-ce qu’aujourd’hui ÉlisĂ©e ne pourrait le guĂ©rir Ă  son tour ? Pourtant, il ne connaissait guĂšre celui qui avait refusĂ© les prĂ©sents de Naaman. Il est vrai que ce dernier n’avait pas tout rapportĂ© dans le pays de Syrie, et nous voyons sans doute lĂ  une des consĂ©quences de l’acte de GuĂ©hazi. Point n’était besoin de faire parvenir Ă  l’homme de Dieu la charge de quarante chameaux » ! L’homme de Dieu est insensible aux prĂ©sents qui peuvent lui ĂȘtre offerts, que ce soit par un Naaman guĂ©ri de sa lĂšpre ou par un Ben-Hadad qui vient l’interroger ; il dira ce que Dieu lui a rĂ©vĂ©lĂ© sans y rien changer. L’Éternel m’a montrĂ© qu’il mourra certainement ». Et puis l’homme de Dieu pleura ». Est-ce en raison de la mort du roi de Syrie ? Non, mais parce qu’il sait tout le mal qu’HazaĂ«l fera aux fils d’IsraĂ«l. HazaĂ«l qui va lui-mĂȘme mettre Ă  mort Ben-Hadad c’est ainsi qu’il mourra certainement » car, de sa maladie, il eĂ»t tout aussi certainement » relevĂ©, prendre sa place sur le trĂŽne de Syrie et exercer une si grande mĂ©chancetĂ© envers le peuple il mettra le feu aux villes fortes d’IsraĂ«l, tuera avec l’épĂ©e les jeunes hommes, Ă©crasera les petits enfants et fendra le ventre aux femmes enceintes. L’homme de Dieu, plein d’amour pour le peuple, souffre profondĂ©ment en considĂ©rant toutes les Ă©preuves qui vont l’atteindre. Et il pleure
 Quelles saintes affections pour IsraĂ«l, quelle douleur en prĂ©sence du jugement qui va tomber sur un peuple qui, malgrĂ© tout, demeure le peuple de Dieu ! - 2 Rois 13 — ÉlisĂ©e et le roi Joas Au soir de sa vie, ÉlisĂ©e reçoit la visite de Joas, roi d’IsraĂ«l. Ce roi a fait ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel » mais, venant auprĂšs d’ÉlisĂ©e malade, sa conscience est rĂ©veillĂ©e et il pleure sur le visage du prophĂšte ! C’est alors qu’ÉlisĂ©e l’invite Ă  ouvrir la fenĂȘtre vers l’orient — l’orient oĂč le soleil se lĂšve et qui parle de la gloire Ă  venir — et Ă  tirer une flĂšche, une flĂšche de salut de par l’Éternel, une flĂšche de salut contre les Syriens ». Mais Joas manque de l’énergie que donne la foi, de la persĂ©vĂ©rance qui l’aurait conduit Ă  une victoire complĂšte ; aprĂšs avoir, sur l’ordre d’ÉlisĂ©e, pris les flĂšches et frappĂ© en terre, il s’arrĂȘte Ă  la troisiĂšme fois, de sorte que l’homme de Dieu se mit en colĂšre contre lui », lui disant Il fallait frapper cinq ou six fois, alors tu eusses battu les Syriens jusqu’à les dĂ©truire ; mais maintenant tu ne battras les Syriens que trois fois » 2 Rois 1314 Ă  19. Ce que l’homme de Dieu avait annoncĂ© se produisit, Ă  la lettre v. 22 Ă  25. Tels sont, Ă  propos d’ÉlisĂ©e, deux des caractĂšres de l’homme de Dieu l’homme de Dieu pleura » et l’homme de Dieu se mit en colĂšre » 2 Rois 811 et 1319. Il pleure en pensant Ă  tout ce dont va souffrir le peuple de Dieu, au mal qui lui sera fait ; il se met en colĂšre, animĂ© par une sainte indignation, quand il voit le conducteur du peuple, les mains lĂąches, n’ayant pas l’énergie nĂ©cessaire pour combattre et vaincre l’adversaire, alors que la victoire est assurĂ©e Ă  la foi. Il n’y a aucune Ă©nergie chez Joas, son cƓur ne brĂ»le pas pour le peuple opprimĂ© et quand il a pourtant en mains les flĂšches de salut », il ne manifeste pas la vigueur nĂ©cessaire pour s’en servir. Nos mains, Ă  nous aussi, sont devenues lĂąches pour livrer le combat en faveur du peuple de Dieu dans la souffrance ! Et, en considĂ©rant ces choses, un vrai homme de Dieu ne peut qu’ĂȘtre saisi d’une sainte colĂšre ! En prenant la plume pour Ă©crire ces quelques rĂ©flexions Ă  propos des hommes de Dieu dont nous parle le Saint Livre, nous ne pensions pas nous Ă©tendre aussi longuement sur ceux dont il vient d’ĂȘtre question. Mais, nous voulons le croire, ce ne sera pas sans fruit que nous aurons arrĂȘtĂ© notre attention sur diffĂ©rentes phases de leur histoire et sur les caractĂšres qu’il leur a Ă©tĂ© accordĂ© de pouvoir manifester dans ces circonstances. Comme nous y sommes exhortĂ©s, prenons pour exemple de souffrance et de patience les prophĂštes qui ont parlĂ© au nom du Seigneur » Jacques 510. - MoĂŻse et Élie Notre intention, en Ă©crivant ces lignes, Ă©tait surtout de considĂ©rer l’histoire de deux hommes de Dieu dont, Ă  dessein, nous n’avons encore rien dit, MoĂŻse et Élie. Ce titre est donnĂ© six fois Ă  chacun d’eux dans les Ă©crits de l’Ancien Testament. D’autre part, leur histoire offre un intĂ©rĂȘt particulier parce que ce sont ces deux hommes de Dieu qui apparaissent en gloire sur la montagne de la transfiguration, s’entretenant de la mort du Seigneur. MoĂŻse a donnĂ© la loi au peuple, elle a Ă©tĂ© violĂ©e ; Élie a exercĂ© un ministĂšre prophĂ©tique en vue de ramener le cƓur du peuple Ă  l’Éternel, ce ministĂšre a Ă©tĂ© rejetĂ©, comme aussi le ministĂšre prophĂ©tique dans son ensemble. DĂšs lors, il ne reste plus que la mort de Christ comme pouvant assurer l’accomplissement des conseils de Dieu. MoĂŻse et Élie reprĂ©sentent, sur la montagne de la transfiguration, les saints qui seront avec Christ en gloire, MoĂŻse ceux qui passeront par la mort, Élie ceux qui demeureront jusqu’à sa venue et seront ravis dans les demeures cĂ©lestes sans avoir eu Ă  passer par la mort. Tandis qu’ils ont cheminĂ© ici-bas, exerçant l’un et l’autre le ministĂšre qui leur avait Ă©tĂ© confiĂ©, MoĂŻse et Élie ont Ă©tĂ© appelĂ©s des hommes de Dieu » ; puisqu’ils typifient les saints associĂ©s Ă  Christ dans sa gloire, puissent tous les saints rĂ©aliser, chacun dans sa marche et dans le service qui lui est Ă©chu, les caractĂšres d’un homme de Dieu ! - PriĂšre, intercession Un autre trait commun Ă  ces deux hommes de Dieu tous deux, animĂ©s d’un amour profond et vrai pour le peuple, ont su prier et intercĂ©der en sa faveur dans la pleine intelligence de la pensĂ©e de Dieu. MoĂŻse l’a fait dans une circonstance oĂč cependant le peuple avait abandonnĂ© l’Éternel, se tournant vers une idole, un dieu qui pouvait ĂȘtre vu. Et l’Éternel avait dĂ©clarĂ© qu’Il allait consumer le peuple et faire de MoĂŻse une grande nation ! MoĂŻse ne pense ni Ă  lui ni Ă  ce que l’Éternel veut lui donner, c’est pour le peuple qu’il implore l’Éternel ». Ce qu’il fait valoir, dans sa premiĂšre intercession, c’est la gloire de l’Éternel ; elle est en cause, l’Éternel ne peut pas dĂ©truire son peuple ! L’amour qui remplissait le cƓur de MoĂŻse pour ceux qui, malgrĂ© leur dĂ©sobĂ©issance, occupaient une si grande place dans le cƓur de Dieu est manifestĂ© dans son ardente intercession, celle d’un vrai MĂ©diateur. Il rappelle Ă  l’Éternel sa parole et son serment Ex. 3211-13 ; cf. HĂ©br. 618. En un sens, le sort du peuple dĂ©pendait du MĂ©diateur et Dieu Lui-mĂȘme avait suscitĂ© celui qui pouvait ainsi se tenir Ă  la brĂšche » cf. Ps. 10623. PrĂ©cieux encouragement Ă  l’intercession en faveur du peuple de Dieu ! Si jamais il y eut une occasion dans laquelle il semblait impossible que Dieu intervĂźnt, c’était bien lors de l’affaire du veau d’or, mais la foi de l’homme de Dieu s’élĂšve au-dessus de toutes les impossibilitĂ©s. MoĂŻse se tint Ă  la brĂšche », lui seul, et l’Éternel ne dĂ©truisit pas le peuple ! Il le fit, prĂȘt Ă  se sacrifier pour IsraĂ«l, allant jusqu’à dire efface-moi de ton livre, afin que le peuple soit Ă©pargnĂ©, parce qu’il aimait ce peuple d’un amour vrai et plus fort que la mort. À propos d’Élie, il nous est dit La fervente supplication du juste peut beaucoup » Jacques 516. C’est pour la gloire de Dieu qu’Élie prie, c’est le vrai objet de sa priĂšre ; si mĂȘme le peuple doit connaĂźtre trois ans et six mois de famine. Élie est prĂȘt Ă  demander, et demande qu’il en soit ainsi Jacques 517, afin que Dieu puisse ĂȘtre glorifiĂ© au milieu de ce peuple jusqu’alors infidĂšle. Élie Ă©tait au sein d’un douloureux Ă©tat de choses, le mal faisait de rapides progrĂšs, la ruine Ă©tait tout autour de lui ; il la sentait, il pleurait sans doute, mais aussi, il priait avec instance, non pas d’une maniĂšre plus ou moins froide, usant de vaines redites », mais avec instance et persĂ©vĂ©rance. Quel exemple pour nous ! Y a-t-il jamais eu comme aujourd’hui nĂ©cessitĂ© de prier avec instance » pour l’AssemblĂ©e de Dieu ? Dieu ne refuse jamais d’agir, Ă  son moment, quand la foi s’adresse Ă  Lui avec confiance et intelligence, n’ayant d’autre but et d’autre dĂ©sir que la gloire divine. Élie n’éprouvait certes aucun plaisir Ă  voir la ruine de son pays devenu un aride dĂ©sert, le peuple consumĂ© par la famine, mais il dĂ©sirait ardemment le vrai bien du peuple et, avant tout, la gloire de l’Éternel. Trois choses caractĂ©risent sa priĂšre 1° Élie avait l’intelligence des pensĂ©es et de la volontĂ© de Dieu au sujet de sa requĂȘte et il avait ce discernement parce qu’il se tenait sans cesse devant Dieu » 1 Rois 171 ; cf. Jean 157 et 1 Jean 514, 15 ; en contraste Jacques 43. 2° Il avait une pleine et entiĂšre confiance en Dieu cf. Matt. 2121, 22. 3° Enfin, sa priĂšre Ă©tait adressĂ©e Ă  Dieu avec persĂ©vĂ©rance Jacques 517 ; cf. Luc 115 et suivants ; Rom. 1212. Comme nous l’avons dĂ©jĂ  remarquĂ©, MoĂŻse et Élie ont Ă©tĂ© appelĂ©s hommes de Dieu » Ă  six reprises diffĂ©rentes. Pour MoĂŻse DeutĂ©ronome 331 ; JosuĂ© 146 ; 1 Chroniques 2314 ; 2 Chroniques 3016 ; Esdras 32 et Psaume 90. Pour Élie 1 Rois 1724 ; 2 Rois 19, 10, 11, 12 et 13. - BĂ©nĂ©diction, ministĂšre de la Parole, intercession et adoration — MoĂŻse Chez MoĂŻse, bien des traits sont Ă  noter en rapport avec ce caractĂšre d’homme de Dieu 1. DeutĂ©ronome 331 et 1 Chroniques 2314. — L’homme de Dieu rĂ©pand la bĂ©nĂ©diction d’en haut sur le peuple de Dieu. Il dit du bien des fils d’IsraĂ«l et pourtant, que de reproches il eĂ»t pu leur adresser ! C’est aprĂšs ĂȘtre restĂ© quarante ans avec eux dans le dĂ©sert qu’il parle d’eux en bien
 Ne pouvons-nous pas en retirer quelque instruction ? En second lieu, une prĂ©cieuse part est assignĂ©e Ă  ses fils — la tribu de LĂ©vi — dans le service du sanctuaire, un service qui revĂȘt trois aspects ministĂšre de la Parole, intercession et adoration Deut. 338-10 ; cf. 1 Chron. 2314. 2. JosuĂ© 146. — Avec le discernement spirituel que donnent la crainte de Dieu et une vie dans sa communion, MoĂŻse apprĂ©cie la persĂ©vĂ©rance et l’énergie de la foi d’un Caleb, auquel il assure la possession de l’hĂ©ritage HĂ©bron appartiendra Ă  celui qui a pleinement suivi l’Éternel ». 3. 2 Chroniques 3016 et Esdras 32. — De LĂ©vi il est dit La loi de vĂ©ritĂ© Ă©tait dans sa bouche » Malachie 26. Comme nous venons de le rappeler, quant Ă  MoĂŻse, homme de Dieu, ses fils furent attribuĂ©s Ă  la tribu de LĂ©vi » 1 Chron. 2314, tribu Ă  laquelle Ă©tait assignĂ© le triple service dont nous parle DeutĂ©ronome 338-10. Si la loi de vĂ©ritĂ© Ă©tait dans la bouche de LĂ©vi, c’est parce que dĂ©jĂ  la parole de l’Éternel Ă©tait dans la bouche de MoĂŻse. Et cela Ă  un degrĂ© tel que, dans les deux passages considĂ©rĂ©s ici, la loi de l’Éternel est appelĂ©e la loi de MoĂŻse, homme de Dieu ». Qu’il s’agisse de cĂ©lĂ©brer la fĂȘte de la pĂąque 2 Chron. 30 ou celle des tabernacles Esdras 3, le peuple pouvait se conformer aux enseignements donnĂ©s par MoĂŻse, homme de Dieu, car ce qu’il avait dit Ă©tait la parole de l’Éternel dans toute sa puretĂ©. La parole de MoĂŻse faisait donc autoritĂ© pour les Ăąmes pieuses, mĂȘme dans des temps de ruine, que ce soit lors du rĂ©veil aux jours d’ÉzĂ©chias ou au retour de la captivitĂ© de Babylone. Il y a lĂ  un enseignement trĂšs important Ă  souligner pour les temps auxquels nous sommes parvenus. Puisse-t-il y avoir, encore aujourd’hui, de vrais hommes de Dieu, prĂ©sentant la Parole dans toute sa puretĂ©, dans la bouche desquels se trouve la loi de vĂ©ritĂ© » afin que les Ăąmes soient instruites et dirigĂ©es selon la pensĂ©e de Dieu ! C’est l’exhortation adressĂ©e, dans des jours de ruine, par l’apĂŽtre Paul Ă  TimothĂ©e, homme de Dieu » PrĂȘche la Parole » 2 Tim. 41. 4. Psaume 90. — PriĂšre de MoĂŻse, homme de Dieu » est-il Ă©crit Ă  l’en-tĂȘte de ce Psaume. Ce n’est pas le lĂ©gislateur qui prie, c’est l’homme de Dieu. Le seul Psaume de MoĂŻse, qui nous ait Ă©tĂ© conservĂ© — combien c’est remarquable — est une priĂšre de l’homme de Dieu ! En prĂ©sence du nĂ©ant de l’homme, de l’iniquitĂ© d’un peuple qui a violĂ© la loi et sur lequel pĂšse la colĂšre de Dieu, il s’adresse non pas au Dieu de SinaĂŻ, mais Ă  Celui auquel il peut dire Repens-toi » v. 13 et auprĂšs duquel le fidĂšle trouvera toujours un sĂ»r refuge Tu as Ă©tĂ© notre demeure de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration » v. 1. - GrĂące et puissance, et parole de jugement — Élie Chez Élie, nous avons 1. La manifestation en grĂące de la puissance de Dieu, dans la rĂ©surrection du fils de la veuve de Sarepta 1 Rois 17. Dieu seul peut donner la vie, de sorte que, lorsqu’Élie dit Ă  la femme Vois, ton fils vit », elle s’écrie aussitĂŽt Maintenant, Ă  cela je connais que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Éternel dans ta bouche est la vĂ©ritĂ© » 1 Rois 1723, 24 ; cf. 2 Chron. 3016 ; Esdras 32 et Malachie 26. On connaĂźt de quelqu’un qu’il est un homme de Dieu » par ce qu’il est, ce qu’il dit et ce qu’il fait. Dans cette circonstance, Élie a manifestĂ© la grĂące et la vĂ©ritĂ©, c’est le caractĂšre d’un vrai homme de Dieu. GrĂące et vĂ©ritĂ© qui ont Ă©tĂ© apportĂ©es ici-bas par Celui qui y a Ă©tĂ©, par excellence, le vrai et parfait Homme de Dieu cf. Jean 117. 2. Une parole de puissance mais en jugement et non plus en grĂące 2 Rois 1. - Souffrances Il y a encore un trait commun Ă  MoĂŻse et Élie, ces deux grands hommes de Dieu de l’ancienne Ă©conomie L’un et l’autre ont eu Ă  souffrir, craignant pour leur vie. Comme le Pharaon chercha Ă  tuer MoĂŻse » Ex. 215, JĂ©sabel forma le projet de mettre Ă  mort Élie 1 Rois 192. - Souffrances de MoĂŻse L’Ancien Testament nous donne le rĂ©cit des faits, le Nouveau y ajoute quelques commentaires, les Ă©clairant d’un jour particulier ; c’est pourquoi il convient de mĂ©diter Actes 7 et HĂ©breux 11, aprĂšs avoir lu Exode 2. Dieu avait prĂ©parĂ© MoĂŻse en lui faisant passer d’abord quarante annĂ©es en Égypte ; c’était nĂ©cessaire Ă  la formation de l’homme de Dieu. La grandeur de l’Égypte, ses richesses et ses honneurs, MoĂŻse a rejetĂ© tout cela parce que son cƓur Ă©tait avec le peuple de Dieu MoĂŻse, Ă©tant devenu grand, sortit vers ses frĂšres » Ex. 211. HĂ©breux 11 nous dit Par la foi, MoĂŻse, Ă©tant devenu grand, refusa d’ĂȘtre appelĂ© fils de la fille du Pharaon, choisissant plutĂŽt d’ĂȘtre dans l’affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des dĂ©lices du pĂ©chĂ©, estimant l’opprobre du Christ un plus grand trĂ©sor que les richesses de l’Égypte ; car il regardait Ă  la rĂ©munĂ©ration » v. 24-26. Actes 7 Et MoĂŻse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens ; et il Ă©tait puissant dans ses paroles et dans ses actions. Mais quand il fut parvenu Ă  l’ñge de quarante ans, il lui vint au cƓur de visiter ses frĂšres, les fils d’IsraĂ«l » v. 22 et 23. En figure, c’est l’abaissement volontaire du Seigneur. Que vit MoĂŻse, sortant vers ses frĂšres » ? Il vit, leurs fardeaux » Ex. 211. Il aurait pu dire alors je suis grandement privilĂ©giĂ© d’avoir Ă©chappĂ© Ă  semblable condition, Dieu est bon de m’avoir mis Ă  l’abri ! — et ensuite, regagner le palais du Pharaon. C’eĂ»t Ă©tĂ© pur Ă©goĂŻsme ! Il aurait pu dire aussi je vais intervenir auprĂšs du Pharaon pour faire allĂ©ger les fardeaux du peuple. Mais alors, en admettant que sa requĂȘte eĂ»t Ă©tĂ© accueillie, d’oĂč serait venue la dĂ©livrance ? Du Pharaon et de MoĂŻse et non pas de Dieu par le moyen de MoĂŻse. D’autre part, le rĂ©sultat eĂ»t Ă©tĂ© celui-ci le peuple serait restĂ© en Égypte, dans une condition meilleure peut-ĂȘtre mais pourtant toujours en Égypte, sous le joug du Pharaon, alors que l’Éternel avait une tout autre pensĂ©e Ă  son Ă©gard. De mĂȘme pour la dĂ©livrance d’une Ăąme, ou de ceux qui traversent la dĂ©tresse les moyens humains n’atteignent jamais le but que Dieu se propose. Que voit MoĂŻse en second lieu ? Il vit un homme Ă©gyptien qui frappait un HĂ©breu d’entre ses frĂšres ». L’Esprit de Dieu souligne ce qu’était cet HĂ©breu l’un de ses frĂšres ! DĂšs lors, aucune hĂ©sitation il s’associe Ă  ses frĂšres. Il choisit », nous dit HĂ©breux 11. Heureux choix de la foi ! En un instant, il a mis en balance, d’une part, les richesses de l’Égypte et, d’autre part, l’opprobre du Christ — les dĂ©lices du pĂ©chĂ© et l’affliction avec le peuple de Dieu. Et, avec fermetĂ©, il choisit » l’affliction avec ses frĂšres » — ils sont le peuple de Dieu » — et l’opprobre, mais c’est l’opprobre du Christ ». Tel est le point de dĂ©part du service de MoĂŻse parmi ses frĂšres ». Et pourtant, le moment n’était pas encore venu oĂč Dieu pouvait l’appeler Ă  un tel privilĂšge. Au lieu d’attendre cet appel, MoĂŻse Ă©tait parti selon l’impulsion de son cƓur, de telle sorte qu’il va faire l’expĂ©rience de ce que peuvent ĂȘtre les consĂ©quences d’une activitĂ©, excellente en soi peut-ĂȘtre, ayant Ă  sa source les plus louables intentions, mais qui n’a pas l’autoritĂ© d’une pleine obĂ©issance Ă  un ordre de Dieu. Il regarda çà et lĂ  », tĂ©moignant ainsi d’une certaine crainte, que n’a pas celui qui a conscience d’ĂȘtre envoyĂ© par Dieu et qui, dans une entiĂšre confiance, peut aller droit son chemin, assurĂ© d’un secours qui ne lui fera pas dĂ©faut. C’est parce qu’il vit qu’il n’y avait personne » que MoĂŻse frappa l’Égyptien », le cachant ensuite dans le sable ; ce n’était pas parce que Dieu lui avait commandĂ© de le faire. Actes 7 nous, dit Il croyait que ses frĂšres comprendraient que Dieu leur donnerait la dĂ©livrance par sa main » v. 25 ; il avait bien le sentiment d’ĂȘtre le libĂ©rateur du peuple, mais il s’était mis en route, emportĂ© par les gĂ©nĂ©reuses impulsions de son cƓur, sans attendre que Dieu lui dise d’aller. Actes 7 ajoute — c’est la fin du vers. 25 — mais ils ne le comprirent point ». Comment MoĂŻse eut-il le sentiment que ses frĂšres n’avaient pas compris ? Et il sortit le second jour ; et voici, deux hommes hĂ©breux se querellaient. Et il dit au coupable Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? » Ex. 213, 14 ; cf. Actes 726-28. Combien il est douloureux de voir deux frĂšres se quereller ! Une commune dĂ©tresse unit gĂ©nĂ©ralement les hommes qui en sont les victimes ils associent leurs efforts pour en attĂ©nuer les effets, car on fraternise dans un malheur afin de le rendre plus supportable Ă  chacun. Et voilĂ  que parmi le peuple de Dieu dans la souffrance, deux frĂšres se querellent, se donnant ainsi en spectacle aux Égyptiens et repoussant celui qui voudrait les ramener Ă  la paix Vous ĂȘtes frĂšres ; pourquoi vous faites-vous tort l’un Ă  l’autre ? ». Et quel est celui des deux qui le repousse ? Le coupable » Ex. 213, celui qui faisait tort Ă  son prochain » Actes 727. C’est encore celui-lĂ  qui dit Ă  MoĂŻse Qui t’a Ă©tabli chef et juge sur nous ? Veux-tu me tuer, toi, comme tu tuas hier l’Égyptien ? » MoĂŻse est donc, d’une part, coupable d’un meurtre qui le rend passible du jugement du Pharaon et d’autre part, repoussĂ© par ses frĂšres. Que fait-il ? Il eut peur » et il s’enfuit » Ex. 214, 15. S’il avait agi envoyĂ© par Dieu et dirigĂ© par Lui, il n’aurait pas eu peur plus tard, il ne craindra pas la colĂšre du roi Par la foi, il quitta l’Égypte, ne craignant pas la colĂšre du roi, car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible » HĂ©breux 1127. MoĂŻse avait agi selon sa propre volontĂ© ; pour ĂȘtre un homme de Dieu, il faut que la propre volontĂ© soit brisĂ©e. Ce sera, pour MoĂŻse, l’objet de l’école de Madian. Quarante annĂ©es en Égypte, Ă  la cour du Pharaon, l’avaient amenĂ© Ă  faire l’heureux choix de HĂ©breux 1125 ; quarante annĂ©es Ă  Madian briseront chez lui toute volontĂ© propre et feront de lui l’homme de Dieu que l’Éternel pourra alors envoyer vers son peuple Ex. 3 pour y remplir, durant quarante annĂ©es, un si grand ministĂšre. Quel contraste entre Exode 214, 15 et 419-20, entre la fuite coupable, la peur, rĂ©sultat de la confiance de MoĂŻse en lui-mĂȘme, et son retour en Égypte, aprĂšs les quarante annĂ©es passĂ©es Ă  Madian ! Il revient faible, petit Ă  ses propres yeux, mais revĂȘtu de la puissance de Dieu, ayant la verge de Dieu dans sa main ». C’est le rĂ©sultat du travail accompli pendant ces quarante annĂ©es, annĂ©es de formation de l’homme de Dieu. Il est trĂšs remarquable que ce soit prĂ©cisĂ©ment, des trois pĂ©riodes de quarante ans qui constituent la vie de MoĂŻse, celle dont les Écritures nous parlent le moins la discipline de Madian, l’école de Dieu, c’est quelque chose qu’il faut apprendre chacun pour soi-mĂȘme. Il convient que chacun fasse ses propres expĂ©riences dans ce travail de formation de l’homme de Dieu. - Souffrances d’Élie Ce n’est pas au dĂ©but de son ministĂšre qu’Élie fut persĂ©cutĂ© et eut peur pour sa vie, fuyant devant JĂ©sabel comme MoĂŻse avait fui devant le Pharaon, c’est tout Ă  la fin. Pour MoĂŻse, c’était avant mĂȘme de commencer son service ; pour Élie, cela en marquait la fin. AprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă  la rencontre d’Achab, aprĂšs avoir tenu tĂȘte Ă  huit cent cinquante faux prophĂštes sur le Carmel, en ayant triomphĂ© et les ayant mis Ă  mort, Élie se leva, et s’en alla pour sa vie » parce que la femme JĂ©sabel avait parlĂ© de le faire mourir ! Il Ă©tait alors, moralement, devant JĂ©sabel » et non plus devant l’Éternel », et la chose est si juste qu’il devra marcher quarante jours et quarante nuits pour se retrouver devant son Dieu, Ă  Horeb, dans la caverne. S’en allant pour sa vie », Élie va jusqu’au dĂ©sert et lĂ , complĂštement dĂ©couragĂ©, il dit C’est assez ! maintenant, Éternel, prends mon Ăąme »  Il s’en allait pour sauver sa vie et, assis sous le genĂȘt, il demande la mort ! Quelle inconsĂ©quence ! Et pourquoi demande-t-il la mort ? Car je ne suis pas meilleur que mes pĂšres » 1 Rois 194. Comme MoĂŻse, bien que les circonstances ne soient pas exactement les mĂȘmes, Élie s’enfuit au dĂ©sert, ayant peur. Ni l’un ni l’autre n’y allait conduit par l’Éternel, chez l’un et chez l’autre la propre volontĂ© Ă©tait seule en activitĂ© et l’un et l’autre avaient de salutaires leçons Ă  y apprendre. Élie avait dispensĂ© de la nourriture Ă  d’autres dans des jours de famine, il avait Ă©tĂ© manifestĂ© comme un homme de Dieu, apportant et la grĂące et la vĂ©ritĂ© ; au dĂ©sert, il est dĂ©pouillĂ© de tout, sauf de lui-mĂȘme, et sans ressources ! Dieu a compassion de lui, Il lui donne la nourriture dont il a besoin pour marcher et sans laquelle il n’aurait pu arriver Ă  Horeb, la montagne de Dieu. LĂ , il entre dans la caverne, sans doute au lieu oĂč l’Éternel avait autrefois, dans des circonstances toutes diffĂ©rentes, cachĂ© MoĂŻse. MoĂŻse, alors, intercĂ©dait pour le peuple ; ici, Élie parle contre le peuple ! Lui qui avait manifestĂ©, en faveur de ce peuple, un amour en connaissance et toute intelligence », selon l’expression de Philippiens 19. Dieu fait passer devant lui les diverses manifestations de sa puissance et de ses jugements ; Élie les connaissait bien vent d’orage qui avait prĂ©cĂ©dĂ© la pluie 1845, feu du ciel 1838, et ces mĂȘmes phĂ©nomĂšnes s’étaient jadis produits sur cette montagne, alors que l’Éternel donnait la loi Ă  MoĂŻse Ex. 19. Mais quelle leçon pour Élie ! L’Éternel n’était ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu. Toute la vie du plus grand des prophĂštes, de cet homme de Dieu si remarquable, qui occupe avec MoĂŻse une place Ă©minente, aurait pu s’écouler sans qu’il eĂ»t rĂ©ellement connu Dieu, le Dieu de grĂące ! La voix douce, subtile », chose nouvelle pour lui, dĂ©passait tout ce qu’il avait expĂ©rimentĂ© jusqu’alors et, le visage enveloppĂ© dans son manteau de prophĂšte, il se tient Ă  l’entrĂ©e de la caverne MoĂŻse aussi cacha son visage, car il craignait de regarder vers Dieu » [Exode 36] et c’était aussi Ă  la montagne de Dieu, Ă  Horeb ». SinaĂŻ reprĂ©sente la loi, Horeb la montagne oĂč Dieu se manifeste en grĂące ; et c’est bien sous ce caractĂšre qu’Il se manifeste et Ă  MoĂŻse et Ă  Élie, dans ces deux scĂšnes. L’Éternel pose alors Ă  Élie la mĂȘme question que celle qu’il lui avait dĂ©jĂ  posĂ©e Que fais-tu ici, Élie ? » 1 Rois 1913 ; cf. v. 9. Et Élie fait encore la mĂȘme rĂ©ponse. Ce qu’il vient de voir et d’entendre ne lui a, au fond, rien appris ni de lui-mĂȘme ni de Dieu et il a toujours la mĂȘme pensĂ©e Ă  l’égard du peuple ! Devant le Dieu de grĂące, il se fait toujours l’accusateur du peuple et plaide pour le jugement. Eh bien, c’est Élie lui-mĂȘme qui est chargĂ© d’oindre HazaĂ«l, JĂ©hu et ÉlisĂ©e, pour ĂȘtre respectivement roi sur la Syrie, roi sur IsraĂ«l et prophĂšte Ă  sa place. Mais au lieu d’aller oindre HazaĂ«l et JĂ©hu, Élie va d’abord trouver ÉlisĂ©e et jette sur lui son manteau de prophĂšte ; s’effaçant entiĂšrement, il lui laisse le soin de remplir la premiĂšre partie de la mission qui lui avait Ă©tĂ© confiĂ©e. Il a maintenant compris ce qu’est la grĂące de Dieu et il se sent un objet de grĂące Ă  tel point qu’il ne peut oindre lui-mĂȘme HazaĂ«l et JĂ©hu, les rois qui doivent ĂȘtre les instruments de Dieu pour le chĂątiment de son peuple infidĂšle. En apparence, la carriĂšre de l’homme de Dieu est brisĂ©e, mais en rĂ©alitĂ© c’est une autre phase de l’histoire d’Élie qui s’ouvre. La premiĂšre, quelque brillante qu’elle ait Ă©tĂ© Ă  bien des Ă©gards, a abouti au genĂȘt du dĂ©sert et Ă  la caverne d’Horeb ; la seconde aura son couronnement dans le tourbillon au sein duquel Élie sera enlevĂ© aux cieux. La premiĂšre a Ă©tĂ© marquĂ©e par la puissance du prophĂšte, la deuxiĂšme par l’humiliation d’Élie. Élie a jetĂ© son manteau sur ÉlisĂ©e, non pour l’attirer aprĂšs lui 1 Rois 1920, mais pour qu’il soit prophĂšte Ă  sa place ; il manifeste alors ce qu’il n’avait pas montrĂ© en sortant de la caverne humilitĂ©, jugement de soi-mĂȘme, apprĂ©ciation de la grĂące. Dieu est pleinement glorifiĂ© par la conduite d’Élie, de sorte qu’il peut l’enlever aux cieux de la maniĂšre si remarquable qui nous est dĂ©crite en 2 Rois 2. - Juges 13 — l’Ange de l’Éternel, manifestation de Christ Par-dessus tous ceux dont nous avons parlĂ©, il en est un que l’Écriture nous prĂ©sente avec ce mĂȘme titre d’homme de Dieu, dans le chapitre 13 du Livre des Juges. La femme de Manoah disait Ă  son mari Un homme de Dieu est venu vers moi » Juges 136. Il a la parfaite connaissance de toutes choses, annonce Ă  la femme la naissance d’un fils et lui enseigne ce qu’elle doit faire dĂšs avant cette naissance ; et il rĂ©pĂšte les mĂȘmes paroles Ă  Manoah quand il vient vers lui. Puis, n’acceptant rien de celui qui voulait le retenir et lui apprĂȘter un chevreau, il dĂ©clare Si tu fais un holocauste, tu l’offriras Ă  l’Éternel ». Tout ce qu’il fait est pour son Dieu, pour sa gloire et il dĂ©sire qu’à Lui seul soient la reconnaissance et l’hommage. Qui est cet homme de Dieu qui n’avait pas dit son nom, ce nom que Manoah voulait pourtant connaĂźtre et dont il demande la rĂ©vĂ©lation ? Et l’Ange de l’Éternel lui dit Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux ». Merveilleux, en effet, tel Il a Ă©tĂ© dans ce monde, Celui qui a parfaitement rĂ©vĂ©lĂ© Dieu ! Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du PĂšre, lui, l’a fait connaĂźtre » Jean 118. En vĂ©ritĂ©, Manoah pouvait dire nous avons vu Dieu ». Puissions-nous fixer les yeux sur Lui, ĂȘtre rendus capables de manifester quelques-uns de ses caractĂšres, afin que nous soyons dans ce monde, en une mesure au moins, des hommes de Dieu accomplis et parfaitement accomplis pour toute bonne Ɠuvre » !

PĂ©riclĂšsĂ©tait un bon homme d'Ă©tat car il a su se faire aimer et respectĂ© par tout le monde grĂące Ă  ces qualitĂ©s d'esprit alors qu'avant d'ĂȘtre chef d'Ă©tat il Ă©tait citoyen. Il est attachĂ© Ă  la dĂ©mocratie car il a fait en sorte que tout le monde ai les mĂȘme droit qu'on soit riches ou pauvres, il a tout simplement instaurĂ©s L'EGALITE que ça soit en droit (ex : vote)ou en

Paroles de la chanson Il Ă©tait un petit homme Pirouette CacahuĂšte par Chansons Enfantines Il Ă©tait un petit homme, Pirouette cacahuĂšte Il Ă©tait un petit homme Qui avait une drĂŽle de maison Qui avait une drĂŽle de maison Sa maison est en carton, Pirouette cacahuĂšte Sa maison est en carton Les escaliers sont en papier Les escaliers sont en papier Si vous voulez y monter, Pirouette cacahuĂšte Si vous voulez y monter Vous vous casserez le bout du nez Vous vous casserez le bout du nez Le facteur y est montĂ©, Pirouette cacahuĂšte Le facteur y est montĂ© Il s’est cassĂ© le bout du nez Il s’est cassĂ© le bout du nez On lui a raccommodĂ©, Pirouette cacahuĂšte On lui a raccommodĂ© Avec du joli fil dorĂ© Avec du joli fil dorĂ© Le beau fil, il s’est cassĂ©, Pirouette cacahuĂšte Le beau fil, il s’est cassĂ© Le bout du nez s’est envolĂ© Le bout du nez s’est envolĂ© Un avion Ă  rĂ©action, Pirouette cacahuĂšte Un avion Ă  rĂ©action A rattrapĂ© le bout du nez A rattrapĂ© le bout du nez Mon histoire est terminĂ©e, Pirouette cacahuĂšte Mon histoire est terminĂ©e Je m’en vais la recommencer Je m’en vais la recommencer C'Ă©tait un d'Artagnan des temps modernes murmure Henry Broncan vieux complice du FCA, un entraĂźneur entraĂźnant, il a toujours vĂ©cu le poing levĂ© ». palmarĂšs L'homme aux 3 « Grand Chelem »

Je n’arrive pas Ă  surmonter cette perte, cette douleur, cette absence, du nĂ©ant, du vide 
 Comment surmonter et survivre aprĂšs le dĂ©cĂšs d'un ĂȘtre cher un enfant, un mari ou une Ă©pouse, un pĂšre ou une mĂšre, des membres de la famille, un ami ou une amie ? Chacun de nous a dĂ» ĂȘtre ou sera confrontĂ© un jour ou l’autre Ă  ce type d’épreuve, de perte, de sĂ©paration dĂ©finitive. Les causes d’un dĂ©cĂšs sont multiples maladie, vieillesse, accident, incendie, etc
 Certains dĂ©cĂšs arrivent brutalement et combien nous sommes impuissants devant cette grande inconnue. Pour d’autres, nous nous y sommes prĂ©parĂ©s, connaissant le diagnostic des mĂ©decins et leur issue programmĂ©e. Nous avons intĂ©grĂ© ce facteur dans notre cƓur, nos pensĂ©es, bien que parfois, nous espĂ©rons allonger les dĂ©lais, croire Ă  l’impossible, mais devant les souffrances d’un ĂȘtre cher, nous aspirons que celles-ci soient abrĂ©gĂ©es au plus vite. Voir souffrir nos proches est une douleur partagĂ©e, parfois mĂȘme intenable, insupportable. Dans la Bible, Dieu a dĂ©parti une durĂ©e de vie, bien dĂ©terminĂ©e, pour chacun de nous. Tous nos jours sont inscrits et comptabilisĂ©s dans Son Livre de Vie. J’allais dire dans l’ordinateur de Dieu, mais Dieu a-t-Il besoin d’un ordinateur, de nouvelles techniques de pointe pour faire le recensement de tous les habitants de la terre, de plaquettes dernier cri ? Non ! Dieu est omniprĂ©sent, omniscient, omnipotent. Dieu est Eternel et Tout Puissant. C’est Lui le MaĂźtre Absolu. Rien ne peut s’opposer et rĂ©sister Ă  ce qu’Il a dĂ©cidĂ© et prĂ©vu depuis toujours. Dieu sait tout. Il connait tout. Il est prĂ©sent partout Ă  la fois 
 C’est toi qui as créé ma conscience, c’est toi qui m’as tissĂ© dans le ventre de ma mĂšre. SEIGNEUR, je te dis merci parce que tu m’as créé. Oui, mon corps est Ă©tonnant et trĂšs beau. Ce que tu fais est magnifique, je le reconnais. Quand tu me formais dans le secret, quand tu me brodais dans la profondeur de la terre, tu voyais tout, rien n’était cachĂ© pour toi. J’étais Ă  peine formĂ©, tu me voyais dĂ©jĂ  ! DĂ©jĂ , tu avais Ă©crit dans ton livre le nombre de jours que tu allais me donner, et pourtant, aucun n’avait encore commencĂ© ! Ô Dieu, tes pensĂ©es sont vraiment difficiles, elles sont si nombreuses ! Comment les compter ? Elles sont plus nombreuses que les grains de sable. MĂȘme si je les comptais toutes, je n’arriverais pas Ă  te comprendre ! » Psaume 139/13-18 Un ĂȘtre cher vient de partir et je n’arrive pas Ă  surmonter cette perte, cette douleur, cette absence du nĂ©ant, du vide 
 Dire que je ne le reverrais plus jamais ! ou peut-ĂȘtre que si 
 oui 
je ne sais pas ... S’il appartenait Ă  JĂ©sus 
 s’il avait pris son billet simple Aller 
 s’il Ă©tait montĂ© dans le train de l’évangile en direction du ciel 
 billet gratuit portant la marque indĂ©lĂ©bile du sang de JĂ©sus 
 alors oui, je le reverrais dans le ciel avec JĂ©sus 
 finissant ma course et gardant la foi 
 » Philippiens 3/12-16 - 1 Corinthiens 9/24 - Romains 8/22-38 JĂ©sus est mort pour que toi et moi puissions ĂȘtre rĂ©conciliĂ©s avec Dieu » 2 Corinthiens 5/18-19 La grande question AprĂšs la mort ? Quoi ? Personne n’est de retour ! Personne n’est revenu ! Et pourtant la Bible parle avec clartĂ©, prĂ©cision et vĂ©ritĂ© sur ce grand mystĂšre de la mort. Luc 16/19-31 Nous entendons souvent ces paroles Il ne viendra pas Ă  moi mais j’irai vers lui 
 » Jacob a prononcĂ© de semblables paroles concernant la perte dĂ©guisĂ©e » de son fils Joseph par ses frĂšres. GenĂšse 37/34-35 Je vais simplement partager avec vous ce tĂ©moignage personnel, celui du dĂ©cĂšs de mon pĂšre Mon pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ© d’un cancer gĂ©nĂ©ralisĂ©. Je l’ai accompagnĂ© jusqu’à sa mort malgrĂ© des temps douloureux de persĂ©cution au sein de mon travail. Ce qui a Ă©tĂ© ma consolation, c’est que JĂ©sus Ă©tait devenu son sauveur personnel. Dans le service de soins palliatifs », tout le corps mĂ©dical savait que JĂ©sus venait le chercher pour l'emmener dans Sa Patrie, le ciel. Mon pĂšre attendait cet instant, d'une minute Ă  l'autre, prĂȘt Ă  partir, sans aucun bagage ! Il tĂ©moignait de sa foi, de son amour pour Lui et de son attente constante et convaincante de voir JĂ©sus Celui qu’il aimait tant, sans l’avoir vu. Quel enthousiasme et quelle fougue ! Mon pĂšre n’a pas toujours Ă©tĂ© chrĂ©tien, mais il a fait cette rencontre personnelle avec JĂ©sus dans sa vieillesse. ExpĂ©rience de vie, de foi et de dĂ©livrance avec Dieu, libĂ©ration de l’alcool, du tabac. Il Ă©tait redevenu comme un petit enfant qui croit et reçoit simplement les bĂ©nĂ©dictions que Dieu a en rĂ©serve pour lui. Il s’est repenti de ses pĂ©chĂ©s, il a demandĂ© pardon et s’est rĂ©conciliĂ© avec Dieu. Il Ă©tait sensible Ă  l’action de Dieu dans toute sa vie. Il Ă©tait devenu cette nouvelle crĂ©ation, avait pris un dĂ©part tout neuf avec Dieu, malgrĂ© son Ăąge avancĂ©. Les choses anciennes Ă©taient terminĂ©es. Tout devenait nouveau pour lui. Il martelait sans cesse, Ă  chaque visite quotidienne, ces mĂȘmes affirmations d’espĂ©rance et d’attente. Il Ă©tait pressĂ© de partir rejoindre et connaĂźtre JĂ©sus, Son Seigneur et Son MaĂźtre. Le dernier soir oĂč je suis allĂ©e le voir, avec ma mĂšre, ses paroles ont Ă©tĂ© les suivantes Combien il me tarde de rentrer Ă  la maison, la Maison de Mon PĂšre, ma place est dĂ©jĂ  prĂȘte ! Rencontrer Mon Dieu, ĂȘtre avec Lui et auprĂšs de Lui pour toujours, c'est tout mon dĂ©sir. JĂ©sus vient me chercher. Tout est prĂȘt. Regarde mon cercueil est lĂ . Ne dĂ©range rien. Mes chaussures et mes habits sont lĂ , prĂȘts ... » Son mot de rĂ©confort et d'amour pour ma mĂšre l'invitait Ă  le rejoindre en continuant son cheminement avec JĂ©sus ... de ne pas s’inquiĂ©ter 
 tout Ă©tait en ordre 
 JĂ©sus avait communiquĂ© et transmis Ă  mon pĂšre sa rĂ©vĂ©lation et sa vision des choses Ă  venir. Sur le moment, Ă  l’instantanĂ©, je n’ai pas compris, choquĂ©e mĂȘme par ses propos. Dieu lui avait donnĂ© cette vision de son prochain dĂ©part vers sa vĂ©ritable patrie cĂ©leste. Il est dĂ©cĂ©dĂ© le matin Ă  6h. Je n’oublierai jamais ses paroles qui ont Ă©tĂ© pour moi source de rĂ©confort, de paix, de conviction et d’espĂ©rance. Mon pĂšre avait mĂȘme choisi ses chants pour louer et adorer Dieu en ce jour de fĂȘte. JĂ©sus Ă©tait venu le chercher, l’accueillir dans Sa Maison avec Ses Bras grands ouverts pour l’introduire auprĂšs de Son PĂšre. Cette cĂ©rĂ©monie n'Ă©tait pas un adieu, mais un au revoir car je reverrai mon pĂšre, c’est une certitude absolue. Il est dans ce lieu de repos, dans l’attente du retour de JĂ©sus. Qu’en est-il pour vous ? Dieu dit dans Sa Parole qu’Il console tout cƓur brisĂ©, qu’Il sĂšche toute larme. C’est vrai. Il le fait encore aujourd’hui. Dieu nous console dans nos afflictions. Ils consolent ceux qui ont le cƓur abattu. Je suis aussi le PĂšre qui te console de toutes tes peines » 2 Corinthiens 1/3-4 J’effacerai toute larme de tes yeux » Apocalypse 21/3-4 Ils sont heureux, ceux qui pleurent, parce que Dieu les consolera » Matthieu 5/4 Que Dieu vienne dĂ©verser dans votre cƓur Sa Consolation face Ă  la perte d'un ĂȘtre cher.

Ilfonçait comme un taureau Et le mur dĂ©gringolait Et il aimait Inventer des mots plus lĂ©gers Que les oiseaux de la forĂȘt Ce n’était rien qu’un petit homme Mais son cƓur et sa voix Savait parler aux autres hommes Est-ce que tu me crois? {au Refrain} Toi mon petit Tu n’auras pas manquĂ© ta vie Si tu deviens grand comme lui Ce n Commentaires de Marie-NoĂ«lle Thabut, dimanche 28 aoĂ»t 2022 22Ă©me dimanche du Temps Ordinaire 1Ăšre lecture Psaume 2Ăšme lecture Evangile PREMIERE LECTURE - livre de Ben Sira le Sage 3, 17 Mon fils, accomplis toute chose dans l'humilitĂ©, et tu seras aimĂ© plus qu'un bienfaiteur. 18 Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser tu trouveras grĂące devant le Seigneur. 20 Grande est la puissance du Seigneur, et les humbles lui rendent gloire. 28 La condition de l'orgueilleux est sans remĂšde, car la racine du mal est en lui. 29 Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; l'idĂ©al du sage, c'est une oreille qui Ă©coute. L'IDEAL DU SAGE, C'EST UNE OREILLE QUI ECOUTE Ce texte s’éclaire si on en commence la lecture par la fin Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; l’idĂ©al du sage, c’est une oreille qui Ă©coute. » Quand on dit sagesse » dans la Bible, on veut dire l’art de vivre heureux. Etre un homme sensĂ©, un homme sage », c’est l’idĂ©al de tout homme en IsraĂ«l et du peuple tout entier ce peuple tout petit, nĂ© plus tard que beaucoup de ses illustres voisins si l’on considĂšre qu’il mĂ©rite vĂ©ritablement le nom de peuple au moment de la sortie d’Egypte a ce privilĂšge grĂące Ă  la RĂ©vĂ©lation dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ© de savoir que Toute sagesse vient du Seigneur » Si 1,1 dans le sens que Dieu seul connaĂźt les mystĂšres de la vie et le secret du bonheur. C’est donc au Seigneur qu’il faut demander la sagesse dans sa souveraine libertĂ©, il a choisi IsraĂ«l pour ĂȘtre le dĂ©positaire de ses secrets, de sa sagesse. Pour dire cela de maniĂšre imagĂ©e, JĂ©sus Ben Sirac, l’auteur de notre lecture de ce dimanche, fait parler la sagesse elle-mĂȘme comme si elle Ă©tait une personne Le CrĂ©ateur de toutes choses m’a donnĂ© un ordre, celui qui m’a créée a fixĂ© ma demeure. Il m’a dit “Viens demeurer parmi les fils de Jacob, reçois ta part d’hĂ©ritage en IsraĂ«l, enracine-toi dans le peuple Ă©lu. » Si 24,8. IsraĂ«l est ce peuple qui recherche chaque jour la sagesse Devant le Temple, je priais pour la recevoir et jusqu’au bout je la rechercherai. » Si 51,14. Si l’on en croit le psaume 1, il y trouve son bonheur Heureux l’homme qui se plaĂźt dans la loi du SEIGNEUR et murmure sa loi jour et nuit. » Ps 1,2. Il rĂ©cite jour et nuit », cela veut dire qu’il est tendu en permanence ; Qui cherche trouve » dira plus tard un autre JĂ©sus encore faut-il chercher, c’est-Ă -dire reconnaĂźtre qu’on ne possĂšde pas tout, qu’on est en manque de quelque chose. Ben Sirac le sait bien il a ouvert Ă  JĂ©rusalem, vers 180 ce que nous appellerions aujourd’hui une Ă©cole de thĂ©ologie une beth midrash. Pour faire sa publicitĂ©, il disait Approchez-vous de moi, vous qui n’avez pas d’instruction, prenez place dans mon Ă©cole. » Si 51,23. Ne s’inscrivaient, bien sĂ»r, que des gens qui Ă©taient dĂ©sireux de s’instruire. Si l’on croit tout savoir, on ne juge pas utile d’apprendre par des cours, des confĂ©rences, des livres. Au contraire, un vĂ©ritable fils d’IsraĂ«l ouvre toutes grandes ses oreilles ; sachant que toute sagesse vient de Dieu, il se laisse instruire par Dieu Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; l’idĂ©al du sage, c’est une oreille qui Ă©coute. » Le peuple d’IsraĂ«l a si bien retenu la leçon qu’il rĂ©cite plusieurs fois par jour Shema IsraĂ«l, Ecoute IsraĂ«l » Dt 6,4. LA CONDITION DE L'ORGUEILLEUX EST SANS REMEDE On voit bien ce qu’il y faut d’humilitĂ© ! Au sens d’avoir l’oreille ouverte pour Ă©couter les conseils, les consignes, les commandements. A l’inverse, l’orgueilleux, qui croit tout comprendre par lui-mĂȘme, ferme ses oreilles. Il a oubliĂ© que si la maison a les volets fermĂ©s, le soleil ne pourra pas y entrer ! C’est de simple bon sens. La parabole du pharisien et du publicain Lc 18 prend ici une rĂ©sonance particuliĂšre. Etait-ce donc si admirable, ce qu’a fait le publicain ? Il s’est contentĂ© d’ĂȘtre vrai. Dans le mot humilitĂ© », il y a humus » l’humble a les pieds sur terre ; il se reconnaĂźt fondamentalement petit, pauvre par lui-mĂȘme ; il sait que tout ce qu’il a, tout ce qu’il est vient de Dieu. Et donc il compte sur Dieu, et sur lui seul. Il est prĂȘt Ă  accueillir les dons et les pardons de Dieu... et il est comblĂ©. Le pharisien qui n’avait besoin de rien, qui se suffisait Ă  lui-mĂȘme, est reparti comme il Ă©tait venu ; le publicain, lui, est rentrĂ© chez lui, transformĂ©. Toute sagesse vient du Seigneur, et demeure auprĂšs de lui pour toujours », dit Ben Sirac, et plus loin, faisant parler IsraĂ«l Il m’a suffi de tendre un peu l’oreille pour la recevoir, et j’y ai trouvĂ© de grandes leçons. » Si 51,16. IsaĂŻe dit la joie de ces humbles que Dieu comble Les humbles se rĂ©jouiront de plus en plus dans le SEIGNEUR, les malheureux exulteront en Dieu, le Saint d’IsraĂ«l. » Is 29,19. Ce qui nous vaut une lumineuse parole de JĂ©sus, ce que l’on appelle sa jubilation » PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as cachĂ© aux sages et aux savants, tu l’as rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits. » Mt 11,25 // Lc 10,21. Avec ceux-lĂ , les humbles, Dieu peut faire de grandes choses il en fait les serviteurs de son projet ; car toute vocation est mission confiĂ©e au service des autres C’est ainsi, par exemple, qu’IsaĂŻe dĂ©crit l’expĂ©rience du Serviteur de Dieu Le SEIGNEUR mon Dieu m’a donnĂ© le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est Ă©puisĂ©. Chaque matin, il Ă©veille, il Ă©veille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le SEIGNEUR mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas rĂ©voltĂ©, je ne me suis pas dĂ©robĂ©. » Is 50,4-5. On comprend alors oĂč se ressourçait MoĂŻse qui fut un si grand et infatigable serviteur du projet de Dieu ; le livre des Nombres nous dit son secret MoĂŻse Ă©tait trĂšs humble, l’homme le plus humble que la terre ait portĂ©. » Nb 12,3. JĂ©sus, lui-mĂȘme, le Serviteur de Dieu par excellence, confie je suis doux et humble de coeur » Mt 11,29. Et quand Saint Paul, Ă  son tour, dĂ©crit son expĂ©rience spirituelle, il peut dire S’il faut se vanter, je me vanterai de ce qui fait ma faiblesse
 Le Seigneur m’a dĂ©clarĂ© Ma grĂące te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » 2 Co 11,30 ; 12,9. PSAUME - 67 68, 4-5, 6-7, 10-11 4 Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. 5 Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. 6 PĂšre des orphelins, dĂ©fenseur des veuves, tel est Dieu dans sa sainte demeure ; 7 A l'isolĂ©, Dieu accorde une maison ; aux captifs, il rend la libertĂ©. 10 Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage une pluie gĂ©nĂ©reuse, et quand il dĂ©faillait, toi, tu le soutenais. 11 Sur les lieux oĂč campait ton troupeau, tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre. SON NOM EST LE SEIGNEUR Une toute petite phrase qui n’a l’air de rien donne bien le ton de l’ensemble Son Nom est le SEIGNEUR » ce fameux Nom rĂ©vĂ©lĂ© Ă  MoĂŻse qui dit la prĂ©sence permanente de Dieu au milieu des siens. Et parce qu’il les entoure en tout temps de sa sollicitude, chacun des versets que nous chantons ici peut se lire Ă  plusieurs niveaux. C’est Ă  la fois la richesse et la complexitĂ© de ce psaume, qu’on puisse le chanter Ă  toute Ă©poque en se sentant concernĂ© ! Je vais essayer de faire entendre au moins un peu ces divers niveaux de lecture possibles. Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. » On ne peut manquer d’évoquer, bien sĂ»r, la danse de David, lors du transfert de l’arche Ă  JĂ©rusalem. Mais, plus profondĂ©ment, c’est de la joie du peuple libĂ©rĂ© d’Egypte qu’il s’agit ici ; rappelons-nous le chant de MoĂŻse lui-mĂȘme aprĂšs le passage de la mer ; puis Myriam avait pris le relais La prophĂ©tesse Miryam, sƓur d’Aaron, saisit un tambourin, et toutes les femmes la suivirent, dansant et jouant du tambourin. Et Miryam leur entonna Chantez pour le SEIGNEUR ! Éclatante est sa gloire il a jetĂ© dans la mer cheval et cavalier ! » Ex 15,21. Puis vinrent les multiples interventions de Dieu au cours de l’Exode autant de raisons, dĂ©sormais, pour chanter et danser. Dans les versets de ce dimanche, c’est ce qui transparaĂźt le plus Aux captifs, il rend la libertĂ©. Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage une pluie gĂ©nĂ©reuse, et quand il dĂ©faillait, toi, tu le soutenais. Sur les lieux oĂč campait ton troupeau, tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre. » Ce fut la premiĂšre expĂ©rience d’IsraĂ«l. Mais nous savons bien dĂ©jĂ  que toute allusion Ă  la libĂ©ration vise non seulement celle-lĂ , la premiĂšre libĂ©ration, celle de la sortie d’Egypte, mais aussi le retour de l’Exil Ă  Babylone, et encore toutes les autres libĂ©rations, c’est-Ă -dire chaque fois que les individus ou le peuple tout entier progressent vers plus de justice et de libertĂ©. Enfin, et peut-ĂȘtre surtout, celle qu’on attend encore, la libĂ©ration dĂ©finitive de toutes les chaĂźnes de toute sorte. Aux captifs, il rend la libertĂ©. » Nous, ChrĂ©tiens, bien sĂ»r, nous pensons ici Ă  la RĂ©surrection du Christ et Ă  la nĂŽtre. CHANTEZ POUR DIEU, JOUEZ POUR SON NOM Une autre rĂ©miniscence de l’Exode, dans nos versets d’aujourd’hui, se prĂȘte Ă©galement Ă  des lectures que l’on pourrait dire superposĂ©es » Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage ton peuple une pluie gĂ©nĂ©reuse. » Il s’agit de la manne, bien sĂ»r, d’abord. Le livre de l’Exode raconte Le SEIGNEUR dit Ă  MoĂŻse Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous. Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne
 le lendemain matin, il y avait une couche de rosĂ©e autour du camp. Lorsque la couche de rosĂ©e s’évapora, il y avait, Ă  la surface du dĂ©sert, une fine croĂ»te, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol. Quand ils virent cela, les fils d’IsraĂ«l se dirent l’un Ă  l’autre Mann hou ?’ ce qui veut dire Qu’est-ce que c’est ?, car ils ne savaient pas ce que c’était. MoĂŻse leur dit C’est le pain que le SEIGNEUR vous donne Ă  manger.’ » Ex 16, Il s’agit aussi, trĂšs probablement, de la pluie bĂ©nĂ©fique, celle pour laquelle on prie si souvent lĂ -bas, car elle conditionne toute vie. Sans la pluie gĂ©nĂ©reuse », le pays de la promesse ne ruisselle pas de lait et de miel ». Il y a eu dans le passĂ© des sĂ©cheresses et donc des famines mĂ©morables pour commencer, on connaĂźt l’histoire de Joseph et la terrible succession des sept annĂ©es de sĂ©cheresse qui ont amenĂ© ses frĂšres, les fils de Jacob, puis Jacob lui-mĂȘme Ă  descendre en Egypte. Ensuite, il y eut, au temps du prophĂšte Elie 1 R 17-18, cette sĂ©cheresse qui fut l’occasion d’une grande confrontation entre Elie lui-mĂȘme et la reine JĂ©zabel, une paĂŻenne, adoratrice de Baal, le prĂ©tendu dieu de la fĂ©conditĂ©, de l’orage et de la pluie. Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage ton peuple une pluie gĂ©nĂ©reuse. » peut se lire Toi seul as toujours rĂ©pandu tes bienfaits sur le peuple de l’Alliance. On connaĂźt encore une autre famine cĂ©lĂšbre, cette fois au temps de l’Empire Romain, sous l’empereur Claude ; on sait qu’à cette occasion, les communautĂ©s chrĂ©tiennes de l’ensemble du bassin mĂ©diterranĂ©en dans les rĂ©gions non touchĂ©es par la famine furent sollicitĂ©es de venir en aide financiĂšrement aux sinistrĂ©s. Ce qui valut Ă  la communautĂ© de Corinthe un petit rappel Ă  l’ordre de saint Paul pour le manque d’empressement des Corinthiens Ă  ouvrir leurs porte-monnaie 2 Co chapitres 8 et 9. A notre tour, nous ChrĂ©tiens avons bien aussi motif de rendre grĂące ; la manne, notre pain de chaque jour, nous est offerte en JĂ©sus-Christ, vĂ©ritable pain vivant descendu du ciel Moi, je suis le pain de la vie. Au dĂ©sert, vos pĂšres ont mangĂ© la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel si quelqu’un mange de ce pain, il vivra Ă©ternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnĂ©e pour la vie du monde. » Jn 6,48-51. Oui, vraiment Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. » DEUXIEME LECTURE - lettre aux HĂ©breux 12, FrĂšres, quand vous ĂȘtes venus vers Dieu, 18 vous n’ĂȘtes pas venus vers une rĂ©alitĂ© palpable, embrasĂ©e par le feu, comme la montagne du SinaĂŻ pas d’obscuritĂ©, de tĂ©nĂšbres ni d’ouragan, 19 pas de son de trompettes ni de paroles prononcĂ©es par cette voix que les fils d’IsraĂ«l demandĂšrent Ă  ne plus entendre. 22 Mais vous ĂȘtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la JĂ©rusalem cĂ©leste, vers des myriades d’anges en fĂȘte 23 et vers l’assemblĂ©e des premiers-nĂ©s dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous ĂȘtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenĂ©s Ă  la perfection. 24 Vous ĂȘtes venus vers JĂ©sus, le mĂ©diateur d’une alliance nouvelle. DE L’ANCIENNE ALLIANCE A LA NOUVELLE ALLIANCE La lettre aux HĂ©breux s'adresse trĂšs probablement Ă  des ChrĂ©tiens d'origine juive ; son objectif clairement avouĂ© est donc de situer correctement la Nouvelle Alliance par rapport Ă  la PremiĂšre Alliance. Avec la venue du Christ, sa vie terrestre, sa Passion, sa mort et sa RĂ©surrection, tout ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© est considĂ©rĂ© par les ChrĂ©tiens comme une Ă©tape nĂ©cessaire dans l'histoire du salut, mais rĂ©volue pour eux. RĂ©volue, peut-ĂȘtre mais pas annulĂ©e pour autant. Qui veut situer correctement la Nouvelle Alliance par rapport Ă  la premiĂšre Alliance devra donc manifester Ă  la fois continuitĂ© et radicale nouveautĂ©. En faveur de la continuitĂ©, on entend ici des mots trĂšs habituels en IsraĂ«l SinaĂŻ, feu, obscuritĂ©, tĂ©nĂšbres, ouragan, trompettes, Sion, JĂ©rusalem, les noms inscrits dans les cieux, juge et justice, alliance... Ce vocabulaire Ă©voque toute l’expĂ©rience spirituelle du peuple de l’Alliance ; il est trĂšs familier aux auditeurs de cette prĂ©dication. Prenons le temps de relire quelques textes de l’Ancien Testament puisqu’ils sont la source Le troisiĂšme jour, dĂšs le matin, il y eut des coups de tonnerre, des Ă©clairs, une lourde nuĂ©e sur la montagne, et une puissante sonnerie de cor ; dans le camp, tout le peuple trembla. MoĂŻse fit sortir le peuple hors du camp, Ă  la rencontre de Dieu, et ils restĂšrent debout au pied de la montagne. La montagne du SinaĂŻ Ă©tait toute fumante, car le SEIGNEUR y Ă©tait descendu dans le feu ; la fumĂ©e montait, comme la fumĂ©e d’une fournaise, et toute la montagne tremblait violemment. La sonnerie du cor Ă©tait de plus en plus puissante. MoĂŻse parlait, et la voix de Dieu lui rĂ©pondait. » Ex 19,16-19. Tout le peuple voyait les Ă©clairs, les coups de tonnerre, la sonnerie du cor et la montagne fumante. Le peuple voyait ils frĂ©mirent et se tinrent Ă  distance
 Le peuple se tint Ă  distance, mais MoĂŻse s’approcha de la nuĂ©e obscure oĂč Dieu Ă©tait. » Ex 20, Et le livre du DeutĂ©ronome commente Vous vous ĂȘtes donc approchĂ©s et tenus debout, au pied de la montagne. Et la montagne Ă©tait en feu, embrasĂ©e jusqu’en plein ciel, parmi les tĂ©nĂšbres des nuages et de la nuĂ©e obscure. » Dt 4,11. La mĂ©moire d’IsraĂ«l est nourrie de ces rĂ©cits ; ils sont les titres de gloire du peuple de l’Alliance. Toutes les fĂȘtes d’IsraĂ«l sont nourries de la mĂ©moire de ces Ă©vĂ©nements on les rappelle sans cesse, on les enseigne Ă  ses fils et aux fils de ses fils, comme on dit. La surprise que nous rĂ©serve ce texte de la lettre aux HĂ©breux, c’est qu’il semble dĂ©prĂ©cier cette expĂ©rience mĂ©morable ; car, dĂ©sormais, l’Alliance a Ă©tĂ© complĂštement renouvelĂ©e ; nous l’avons vu un peu plus haut d’aprĂšs le rĂ©cit du livre de l’Exode, MoĂŻse approchait de Dieu alors que le peuple Ă©tait tenu Ă  distance Le peuple voyait ils frĂ©mirent et se tinrent Ă  distance
 mais MoĂŻse s’approcha de la nuĂ©e obscure oĂč Dieu Ă©tait. » Et quelques versets auparavant, le peuple s’était vu interdire l’accĂšs de la montagne. JESUS, MEDIATEUR D’UNE ALLIANCE NOUVELLE Au contraire, dĂ©sormais, dans la Nouvelle Alliance, les baptisĂ©s sont Ă©tablis dans une vĂ©ritable relation d’intimitĂ© avec Dieu. L’auteur dĂ©crit cette nouvelle expĂ©rience spirituelle comme l’entrĂ©e paisible dans un nouveau monde de beautĂ©, de fĂȘte Mais vous ĂȘtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la JĂ©rusalem cĂ©leste, vers des myriades d’anges en fĂȘte et vers l’assemblĂ©e des premiers-nĂ©s dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous ĂȘtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenĂ©s Ă  la perfection. Vous ĂȘtes venus vers JĂ©sus, le mĂ©diateur d’une Alliance nouvelle. » DĂšs l’Ancien Testament, on le sait, la crainte de Dieu avait changĂ© de sens au temps du SinaĂŻ, elle Ă©tait de la peur devant les dĂ©monstrations de puissance ; une peur telle que le peuple demandait mĂȘme Ă  ne plus entendre la voix de Dieu » ; et puis, peu Ă  peu les relations du peuple avec Dieu avaient Ă©voluĂ© et la crainte s’était transformĂ©e en confiance filiale. Pour ceux qui ont connu JĂ©sus, c’est plus beau encore ils ont dĂ©couvert en lui le vrai visage du PĂšre vous vous rappelez ce que saint Paul Ă©crivait aux ChrĂ©tiens de Galates, en Turquie Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramĂšne Ă  la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions Abba !’, c’est-Ă -dire PĂšre ! C’est donc l’Esprit Saint lui-mĂȘme qui atteste Ă  notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Rm 8,15-16. JĂ©sus joue donc pleinement son rĂŽle de mĂ©diateur d’une Alliance nouvelle » puisqu’il permet Ă  tous les baptisĂ©s d’approcher de Dieu, de devenir des premiers-nĂ©s » au sens de consacrĂ©s ». L’antique promesse faite Ă  MoĂŻse et au peuple d’IsraĂ«l, au pied du SinaĂŻ, est enfin rĂ©alisĂ©e Si vous Ă©coutez ma voix et gardez mon alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient ; mais vous, vous serez pour moi un royaume de prĂȘtres, une nation sainte. » Ex 19,5-6. Ce que l’auteur de notre lettre traduit Avançons-nous donc avec assurance vers le TrĂŽne de la grĂące » He 4,16. EVANGILE - selon Saint Luc 14, 1 Un jour de sabbat, JĂ©sus Ă©tait entrĂ© dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. 7 JĂ©sus dit une parabole aux invitĂ©s lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premiĂšres places, et il leur dit 8 Quand quelqu’un t’invite Ă  des noces, ne va pas t’installer Ă  la premiĂšre place, de peur qu’il ait invitĂ© un autre plus considĂ©rĂ© que toi. 9 Alors, celui qui vous a invitĂ©s, toi et lui, viendra te dire CĂšde-lui ta place’ ; et, Ă  ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la derniĂšre place. 10 Au contraire, quand tu es invitĂ©, va te mettre Ă  la derniĂšre place. Alors, quand viendra celui qui t’a invitĂ©, il te dira Mon ami, avance plus haut’, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront Ă  la table avec toi. 11En effet, quiconque s’élĂšve sera abaissĂ© ; et qui s’abaisse sera Ă©levĂ©. » 12 JĂ©sus disait aussi Ă  celui qui l’avait invitĂ© Quand tu donnes un dĂ©jeuner ou un dĂźner, n’invite pas tes amis, ni tes frĂšres, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. 13 Au contraire, quand tu donnes une rĂ©ception, invite des pauvres, des estropiĂ©s, des boiteux, des aveugles ; 14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien Ă  te donner en retour cela te sera rendu Ă  la rĂ©surrection des justes. » JESUS ET LES PHARISIENS Dans l’évangile de saint Luc, on trouve souvent des scĂšnes de repas chez Simon le pharisien 7,36 ; chez Marthe et Marie 10,38 ; Ă  nouveau chez un pharisien 11,37 ; chez ZachĂ©e 19 ; le repas pascal 22. L’importance que JĂ©sus attachait aux repas faisait mĂȘme dire aux gens malveillants VoilĂ  un glouton et un ivrogne » Lc 7,34. Trois de ces repas se dĂ©roulent chez des pharisiens et deviennent occasion de dĂ©saccord. Au cours du premier, chez Simon Luc 7,36, une femme de mauvaise rĂ©putation Ă©tait venue se jeter aux pieds de JĂ©sus et, contre toute attente, il l’avait donnĂ©e en exemple ; le second Lc 11,37 fut Ă©galement l’occasion d’un grave malentendu, cette fois parce que JĂ©sus avait omis de se laver les mains avant de passer Ă  table le dĂ©bat avait trĂšs mal tournĂ© et JĂ©sus en avait profitĂ© pour prononcer une diatribe sĂ©vĂšre. Si bien que Luc conclut l’épisode en disant Quand JĂ©sus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencĂšrent Ă  s’acharner contre lui et Ă  le harceler de questions ; ils lui tendaient des piĂšges pour traquer la moindre de ses paroles. » Lc 11, 53. Le texte que nous lisons aujourd’hui raconte un troisiĂšme repas chez un pharisien Luc le situe un jour de sabbat. On sait l’importance du sabbat dans la vie du peuple d’IsraĂ«l de ce jour de repos shabbat » en hĂ©breu signifie cesser toute activitĂ©, le peuple Ă©lu avait fait un jour de fĂȘte et de joie en l’honneur de son Dieu. FĂȘte de la crĂ©ation du monde, fĂȘte de la libĂ©ration du peuple tirĂ© d’Egypte... en attendant la grande fĂȘte du Jour oĂč Dieu renouvellera la CrĂ©ation tout entiĂšre. A l’époque de JĂ©sus, la fĂȘte Ă©tait toujours lĂ , et un repas solennel marquait ce jour repas qui Ă©tait souvent l’occasion de recevoir des coreligionnaires ; mais les interdits rituels de la Loi s’étaient tellement multipliĂ©s que le respect des prescriptions avait occultĂ© chez certains l’essentiel la charitĂ© fraternelle. Ce jour-lĂ , au dĂ©but du repas, une scĂšne qui ne figure pas dans notre lecture liturgique est Ă  l’origine des conversations JĂ©sus guĂ©rit un malade souffrant d’hydropisie oedĂšmes ; c’est l’occasion de nouvelles discussions autour de la table, parce que JĂ©sus est accusĂ© d’avoir enfreint la rĂšgle du repos du sabbat. Il ne faut pas nous Ă©tonner de ce que nous rapporte ainsi l’évangile, concernant les relations entre JĂ©sus et les pharisiens, mĂ©lange de sympathie et de sĂ©vĂ©ritĂ© extrĂȘme de part et d’autre. Sympathie, car les pharisiens Ă©taient des gens trĂšs bien. Rappelons-nous que le mouvement religieux Pharisien » est nĂ© vers 135 d’un dĂ©sir de conversion ; son nom qui signifie sĂ©parĂ© » traduit un choix le refus de toute compromission politique, de tout laisser-aller dans la pratique religieuse ; deux problĂšmes Ă  l’ordre du jour en 135. Au temps du Christ, leur ferveur n’est pas entamĂ©e, ni leur courage sous HĂ©rode le Grand 39-4 av six mille d’entre eux qui refusaient de prĂȘter serment de fidĂ©litĂ© Ă  Rome et Ă  HĂ©rode ont Ă©tĂ© punis de fortes amendes. Le maintien de leur identitĂ© religieuse repose sur un trĂšs grand respect de la tradition ce mot tradition » ne doit pas ĂȘtre entendu de maniĂšre pĂ©jorative ; la tradition, c’est la richesse reçue des pĂšres tout le long labeur des anciens pour dĂ©couvrir le comportement qui plaĂźt Ă  Dieu se transmet sous forme de prĂ©ceptes qui rĂ©gissent les plus petits dĂ©tails de la vie quotidienne. Est-ce en soi critiquable ? Et les consignes des pharisiens, mises par Ă©crit aprĂšs 70 ap. ressemblent fort, pour certaines, Ă  celles de JĂ©sus lui-mĂȘme. Or ils n’ont certainement pas copiĂ© ce qu’ils appelaient l’hĂ©rĂ©sie chrĂ©tienne ». Le Pharisianisme en tant que mouvement est donc tout Ă  fait respectable. Et JĂ©sus ne l’attaque jamais. Il ne refuse pas non plus de leur parler Ă  preuve, ces repas ; voir aussi NicodĂšme, Jn 3. GARE AU CONTENTEMENT DE SOI Mais le plus bel idĂ©al religieux peut avoir ses Ă©cueils la rigueur d’observance peut engendrer une trop bonne conscience et rendre mĂ©prisant pour ceux qui n’en font pas autant. Plus profondĂ©ment, vouloir ĂȘtre sĂ©parĂ© » n’est pas sans ambiguĂŻtĂ© ; quand on sait que le dessein de Dieu est un projet de rassemblement dans l’amour. Ces dĂ©viances ont inspirĂ© quelques paroles dures de JĂ©sus elles visent ce que l’on appelle le PharisaĂŻsme » ; de cela tous les mouvements religieux de tous les temps sont capables la parabole de la paille et de la poutre est lĂ  pour nous le rappeler. A premiĂšre vue, les conseils donnĂ©s par JĂ©sus au cours du repas sur le choix des places et le choix des invitĂ©s pourraient donc se limiter Ă  des rĂšgles de biensĂ©ance et de philanthropie. En IsraĂ«l comme ailleurs, les sages ont Ă©crit de trĂšs belles maximes sur ces sujets ; par exemple, dans le livre des Proverbes Ne cherche pas Ă  briller devant le roi, ne te mets pas Ă  la place des grands ; mieux vaut que l’on te dise Monte ici’, plutĂŽt que d’ĂȘtre rabaissĂ© devant un prince. » Pr 25,6-7 ; et dans celui de Ben Sirac Si un grand t’invite, dĂ©robe-toi il t’invitera de plus belle. Ne t’impose pas, de peur d’ĂȘtre repoussĂ©, ne te tiens pas trop loin, de peur d’ĂȘtre oubliĂ©. » Si 13,9-10. Mais le propos de JĂ©sus va beaucoup plus loin Ă  la maniĂšre des prophĂštes, il cherche avec vĂ©hĂ©mence, Ă  ouvrir les yeux des Pharisiens avant qu’il ne soit trop tard ; trop de contentement de soi peut conduire Ă  l’aveuglement. PrĂ©cisĂ©ment parce que les pharisiens Ă©taient des gens trĂšs bien, de fidĂšles pratiquants de la religion juive, JĂ©sus dĂ©masque chez eux le risque du mĂ©pris des autres ; or JĂ©sus a toujours devant les yeux la venue du Royaume pour y entrer, il faut, a-t-il dit souvent, se faire comme de petits enfants cf Lc 9,46-48 ; Mt 18,4. La conversion qui conduit au Royaume n’est possible que si l’homme se reconnaĂźt faible devant Dieu Ă  preuve la parabole du pharisien et du publicain Lc18,10-14. Les pharisiens risquent d’ĂȘtre fort loin de l’accueil des pauvres et des estropiĂ©s qui est le signe principal du Royaume Allez annoncer Ă  Jean ce que vous avez vu et entendu les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lĂ©preux sont purifiĂ©s, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. » Lc 7,22. Ceux qui accueillent et respectent ces humbles sans attendre de retour participeront avec eux, dit JĂ©sus, Ă  la rĂ©surrection promise. C’est ce que souligne Saint Jacques dans sa lettre Mes frĂšres, dans votre foi en JĂ©sus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialitĂ© envers les personnes. » Jc 2,1. L'intelligence des Ă©critures, de Marie-NoĂ«lle Thabut Une prĂ©sentation simple et claire de tous les textes du lectionnaire des dimanches et fĂȘtes des trois annĂ©es. Un ouvrage pĂ©dagogique qui met la bible Ă  la portĂ©e de tous. La collection complĂšte existe en 6 volumes sĂ©parĂ©s ou en coffret. La Bible des familles Les plus beaux textes de la Bible prĂ©sentĂ©s par Marie-NoĂ«lle Thabut, illustrĂ©s par Eric Puybaret, ArtĂšge Ă©ditions .