🌃 Changement De Statut Étudiant À Vie Privée Et Familiale

Lapréfecture me dit que je ne peux faire un changement de statut à vie privée et familiale que si mon mari ait résidé 18 mois continu en France. Mère d'un enfant mineur né en france Juin 2011. Mon enfant a eu un titre d'identité républicain de 5 ans ( jusqu'à juillet 2016). Comment dois je faire pour avoir un titre de séjour ??
Pour simplifier les démarches des étudiants étrangers qui souhaitent poursuivre leur cursus scolaire en France, le gouvernement a mis en place une plateforme en ligne qui permet aux jeunes de renouveler leurs titres de séjour étudiants sans se déplacer en préfecture. Qu’est-ce qu’un titre de séjour étudiant ? Réservés aux élèves étrangers qui résident en France pour étudier, le visa de long séjour valant titre de séjour mention étudiant permet à son bénéficiaire de poursuivre sa scolarité sur le sol français en toute légalité et de bénéficier de multiples avantages. Quels sont les avantages d’un titre de séjour étudiant ? Une fois le statut étudiant accordé à un étranger, celui-ci peut profiter de nombreux privilèges Il peut résider et étudier en France de manière légale ;avoir un job étudiant de 20 h par semaine ;profiter de la garantie Visale ;et prétendre au versement de l’APL versée par la CAF. Qui peut bénéficier d’un titre de séjour étudiant ? Pour prétendre à un titre de séjour étudiant, vous devez répondre à plusieurs critères Être ressortissant d’un pays étranger, situé hors Union européenne ;vous devez obligatoirement être majeur ;être inscrit dans une école supérieure ou un organisme de formation ;justifier de ressources équivalentes à 615 € minimum ou être boursier, titulaire d’un bac français, issu d’un pays partenaire de la France en ce qui concerne la scolarité de ses ressortissants ou encore avoir réussi un concours. Combien de temps est valable un tel titre ? Un titre de séjour étudiant peut durer entre 4 mois et 1 an en fonction de votre situation. Pour poursuivre votre cursus scolaire sur plusieurs années, vous devez le faire renouveler régulièrement. Comment renouveler un titre de séjour étudiant ? Désormais, les démarches pour effectuer le renouvellement de votre titre de séjour étudiant se font en ligne. Le dépôt des pièces justificatives à votre dossier se fait également de manière numérique grâce au téléservice mis en place par l’État. Comment obtenir mon nouveau titre une fois ma demande effectuée ? Une fois votre dossier déposé sur la plateforme en ligne, vous n’avez plus qu’à patienter. Dès l’arrivée du SMS de la préfecture qui vous informe de la mise à disposition de votre document, prenez rendez-vous avec celle-ci pour récupérer au plus vite votre nouveau titre de séjour étudiant. Comment valider mon titre de séjour étudiant ? Une fois votre titre de séjour en main, pensez à le valider pour qu’il soit effectif. Depuis la même plateforme, présentez vos timbres fiscaux et coordonnées personnelles pour rendre actif votre titre de séjour étudiant. Sans cette démarche, vous ne pouvez pas voyager dans l’espace Schengen ni même revenir sur le territoire français lorsque vous en sortez. Articles similaires
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derniersmois), attestation de sécurité sociale décomposée en 2 pages (avec enfants) et à la bonne adresse. Justificatifs du séjour régulier en France des membres de la famille : copie de sa carte de séjour ou de la CNI. Justificatifs par tout moyen de l’entretien de relations certaines et continues avec les membres de la famille Quelles sont les conditions pour faire une demande de titre de séjour ? Lorsque vous souhaitez effectuer une demande de titre de séjour, plusieurs situations sont à distinguer. En effet, vous pouvez faire une demande de titre de séjour salarié, une demande de titre de séjour vie privée et familiale ou encore une demande de titre de séjour étudiant. Dans ce contexte, les conditions d’obtention sont différentes selon le titre de séjour souhaité. Dans cet article nous allons nous pencher sur trois titres de séjour majeurs, à savoir la carte de séjour vie privée et familiale », la carte de séjour membre de la famille d’un européen » ainsi que la carte de séjour étudiant ». Demande de titre de séjour vie privée et vie familiale » La carte de séjour vie privée et familiale » est une carte vous autorisant à séjourner et travailler en France si vous avez des attaches familiales en France et que vous remplissez certaines conditions. Plusieurs catégories de personnes peuvent effectuer une demande de titre de séjour vie privée et vie familiale », à savoir L’époux de Français S’agissant de l’époux de français, trois situations doivent être distinguées Si vous êtes titulaire d’un visa de long séjour VLS-TS dans ce contexte, plusieurs conditions doivent être remplies, notamment Faire la demande la deuxième année de votre séjour en France c’est-à-dire lorsque vous demandez le renouvellement de votre visa de long séjour, qui est donc valable 1 an ; Votre époux doit être français au jour du mariage et avoir conservé la nationalité lorsque vous faites votre demande ; La communauté de vie avec votre époux ne doit pas avoir cessé depuis le mariage ; Vous ne devez pas vivre en situation de polygamie ; Si le mariage a été célébré à l’étranger, il doit avoir été transcrit préalablement sur les registres de l’état civil français. Si vous êtes entrés en France sans visa de long séjour VLS-TS, de même, plusieurs conditions doivent être remplies, notamment Votre mariage a été célébré en France ; Votre époux est toujours français au jour du mariage et lors de votre demande ; Vous n’êtes pas en situation de polygamie ; Vous êtes entré régulièrement en France ; La communauté de vie n’a pas été interrompue depuis le mariage ; Vous vivez depuis 6 mois minimum avec votre époux en France. Si vous êtes déjà titulaire d’un autre titre de séjour, vous pouvez demander la carte de séjour vie privée et familiale dans le cadre d’un changement de statut lorsque votre titre initial arrive à échéance. Le parent d’enfant français Lorsque vous êtes le parent d’un enfant français, vous pouvez demander la carte de séjour vie privée et familiale si vous remplissez les conditions suivantes Vous êtes le père ou la mère de cet enfant français mineur résidant en France ; Vous contribuez à son entretien et son éducation depuis sa naissance ; Il ne faut pas être en état de polygamie. Le jeune majeur entré par regroupement familial Si vous être un jeune majeur entré par regroupement familial en France, une seule condition doit être remplie vous devez avoir été autorisé à séjourner en France au titre du regroupement familial en tant que mineur. Le jeune étranger entré sur le territoire Français en tant que mineur Vous pouvez prétendre à ce titre de séjour si vous correspondez à l’une de ces situations Être entré en France avant vos 13 ans et y résidez habituellement depuis cet âge avec au moins un de vos parents, titulaire d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de résident ; Avoir été confié, au plus tard à l’âge de 16 ans à l’Aide Sociale à l’Enfance ASE ; Être tunisien ou algérien et être entré en France avant vos 10 ans ; Être né en France et y avoir résidé au moins 8 ans de façon continue et avoir suivi, après l’âge de 10 ans, une scolarité de 5 ans, au minimum, dans une école française ; Vous accompagnez l’un de vos parents qui est titulaire d’une carte de séjour pluriannuelle passeport talent. D’autres personnes peuvent bénéficier de cette carte de séjour vie privée et familiale » notamment Le titulaire d’une rente d’accident du travail en France ; L’étranger malade ; La victime d’une infraction femme battue ; La personne exerçant une activité solidaire dans un organisme d’accueil communautaire. Demande de titre de séjour membre de famille d’un citoyen européen Si vous êtes citoyen européen et que vous êtes installé en France, votre famille peut vous accompagner ou vous rejoindre. Il s’agit de votre épouxse ou d’un enfant de moins de 21 ans. Dans le cas où vous disposez d’une nationalité d’un des pays de l’UE, ce titre de séjour n’est pas obligatoire. De même pour les personnes majeures européennes de votre famille. Au bout d’un délai de 5 ans, ils peuvent demander un titre de séjour, mais cela reste facultatif. Toutefois, si les membres de votre famille ne disposent pas de la nationalité d’un pays de l’UE, ils doivent obligatoirement demander une carte de séjour. Dans les deux situations, durant les 5 premières années de séjour, le titre délivré à vos familles portera la mention carte de membre de la famille d’un citoyen de l’Union/EEE/Suisse. Demande de titre de séjour étudiant Le titre de séjour pour étudiant n’est possible qu’après avoir obtenu un visa de long séjour valant titre de séjour VLS-TS mention étudiant, qui est valable de 4 mois à 1 an. Après cette première année de séjour, vous pourrez demander une carte de séjour temporaire étudiant ayant une validité de 1 an ou même une carte pluriannuelle qui est valable 2 ans à 4 ans. Ainsi, si c’est votre cas et que vous venez en France dans le but de suivre des études supérieures mais que vous n’avez pas de titre de séjour pour motif personnels ou familiaux, le titre de séjour étudiant est fait pour vous. Pour y prétendre, il faut toutefois remplir quelques conditions, notamment Être inscrit ou même pré-inscrit dans un établissement public ou privé d’enseignement supérieur ou de formation initiale Grande école, université, etc… Être inscrit dans un organisme de formation professionnelle supérieure ; Disposer d’au moins 615 euros/mois. Toutefois, cette limite de ressources n’existe plus si vous répondez à l’une de ces conditions Si vous avez réussi les épreuves du concours d’entrée dans un établissement d’enseignement supérieur ayant signé une convention avec l’Etat ; Si vous êtes boursier du Gouvernement Français ; Vous venez en France dans le cadre d’une convention signée entre l’Etat et un établissement d’enseignement supérieur et vous êtes inscrit dans cet établissement ; Si vous disposez du bac français préparé dans un établissement relevant de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, ou êtes titulaire d’un diplôme équivalent, et avez été scolarisé 3 ans minimum dans un établissement français à l’étranger ; Si le pays dont vous êtes ressortissant a signé avec la France un accord de réciprocité relatif à l’admission au séjour des étudiants. Ce titre de séjour a une durée maximale d’un an. Si vos études durent plus longtemps, il faudra se pencher sur le renouvellement du titre de séjour étudiant qui vous permettra de finir vos études. Bon à savoir si vous venez en France pour passer vos examens, vous n’êtes pas concerné par ce titre de séjour, vous devez demander un visa de court séjour étudiant-concours. Où et comment faire sa demande de titre de séjour ? Le dossier de demande de titre de séjour, composé des pièces à fournir accompagné du formulaire de demande de titre de séjour, doit être déposé à la préfecture dont dépend votre domicile. Par exemple, pour la Préfecture de Bobigny, il s’agira en premier lieu de prendre un rendez-vous en ligne. Mais d’autres permettent de se présenter directement au guichet. Bon à savoir faites attention à la liste des pièces à fournir, celle-ci est différente selon la demande de carte de séjour que vous demanderez. Par exemple, la demande de titre de séjour a un formulaire Cerfa spécifique. Le formulaire de demande de titre de séjour de 10 ans est différent du formulaire de demande de titre de séjour étudiant. De plus, une lettre de demande de titre de séjour vie privée et familiale » mais aussi étudiant permettant d’expliquer vos motivations, peut vous être demandée. Pour obtenir une carte de séjour, des coûts sont à prévoir. En effet, pour une demande de titre de séjour vie privée et familiale, il vous faudra payer 225 € de timbres fiscaux. De même, pour une demande de titre de séjour étudiant, il vous faudra payer 75 € de timbres fiscaux. Bon à savoir l’assistance d’un avocat durant cette étape peut être judicieux afin d’augmenter vos chances de succès. Quel est le délai pour une demande de titre de séjour ? Une fois que votre demande de titre de séjour est déposée, votre dossier sera examiné par la préfecture. Selon les préfectures, un récépissé de demande de titre de séjour peut vous être délivré ou une attestation de dépôt le temps de l’instruction. L’examen de votre dossier peut prendre plusieurs mois. En effet, pour la demande de titre de séjour, le délai de réponse dépend des préfectures mais également des circonstances extérieures. Par exemple, la situation sanitaire liée à la Covid-19, fait que les délais sont rallongés. Que faire si ma demande de titre de séjour est refusée ? Lorsque l’administration examine votre dossier, celle-ci peut prendre deux types de décisions Une décision favorable dans ce cas vous recevez votre titre de séjour ; Une décision défavorable. Lorsque votre demande de titre de séjour est refusée, le préfet doit motiver ce refus, il ne peut pas refuser de manière discrétionnaire. De plus, dans le cas du refus de délivrer ou de renouveler les cartes de séjours temporaire vie privée et familiale » dans les situations où elles sont délivrées à des étrangers qui remplissent pourtant les conditions, la Commission du titre du séjour doit être saisie par le préfet, mais seulement pour avis. De plus, le plus souvent, le refus d’une demande de titre de séjour s’accompagne d’une obligation de quitter le territoire français OQTF. Toutefois, des recours sont possibles contre la décision de refus, Un recours gracieux auprès du préfet ; Un recours hiérarchique auprès du Ministre de l’intérieur ; Le recours contentieux devant le tribunal administratif. Bon à savoir afin d’augmenter vos chances de succès dans le cadre d’une procédure judiciaire, le recours à un avocat peut être judicieux. Mise en ligne 16 avril 2021 Rédacteurs Myriam BELKADI, Master 2 Droit public, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et Manon PERNOT, Diplômée de l’Université de Franche-Comté. Sous la direction de Maître Amélie ROBINE, Avocat au Barreau de Paris et Docteur en Droit. Vous avez besoin de conseils ? MeOuerghi-Neifar vous assiste lors de la constitution d'une demande de changement de statut. 63 Avenue de la République 44600 SAINT NAZAIRE CEDEX Cabinet D’Avocats à SAINT-NAZAIRE 63 Avenue de la République 44600 SAINT NAZAIRE CEDEX . .41. Je souhaite être rappelé « E xcellence, P ugnacité, é coute et D isponibilité » Accueil; Le cabinet; Domaines de 29/12/2020 à 0700, Mis à jour le 29/12/2020 à 0906 Après six mois à la tête du gouvernement, il impose une image d'homme "normal", aux antipodes du technocrate froid. 1/7 Déjeuner dans les appartements privés, le 13 décembre, avec son épouse Sandra et leurs filles, Pauline, 19 ans, Eugénie, 15 ans, et Léa, 10 ans. Il ne manque que leur aînée, Lise, 21 ans. © Pascal Rostain/Paris Match 2/7 Promenade dans le parc de Matignon, où il plantera en janvier son » arbre de Premier ministre. © Pascal Rostain/Paris Match 3/7 L’art de la passe vrillée pour galvaniser les troupes. Le 13 décembre, dans son bureau. © Pascal Rostain/Paris Match 4/7 Dans le train pour Reims samedi 28 novembre, accompagné de Bruno Le Maire de dos. © Pascal Rostain/Paris Match 5/7 Avec le maire de Reims Arnaud Robinet, Jean Castex assiste à la réouverture des commerces dits non essentiels ». © Pascal Rostain/Paris Match 6/7 Présidé en visioconférence par Emmanuel Macron, dernier Conseil des ministres avant les 4 fêtes de fin d’année. © Bestimage 7/7 Dans le parc de Matignon, avec son épouse Sandra et leur épagneul breton Luna. © Pascal Rostain/Paris Match La présence de ma famille est capitale ; si ma femme n’avait pas accepté de venir habiter à Matignon, je ne serais pas Premier ministre », nous confie Jean Castex. L’épouse d’Edouard Philippe, son prédécesseur, n’avait quasiment jamais mis les pieds à Matignon. Lorsqu’il nous accueille en famille, ce 13 décembre, Jean Castex ne sait pas encore qu’il va devoir décaler ses vacances. Cas contact d’Emmanuel Macron déclaré positif au coronavirus , il a été contraint depuis à l’isolement pendant sept jours. Il ne semble pas inquiet pour autant J’ai déjà eu le statut émérite de cas contact, en septembre sur le Tour de France. Je me porte comme un charme », nous dit-il au téléphone vendredi 18 décembre. Non, ce sont ses vacances qui le contrarient. Ça m’a carotté un jour de congé », s’amuse-t-il. Sa femme n’a pas voulu changer leurs plans pour les fêtes. Elle est partie le week-end dernier avec leurs filles à Valcebollère, le village de Cerdagne dont elle est conseillère municipale et où il a prévu de la rejoindre le 24 décembre pour quelques jours de repos."Ma ville me manque. Le terrain et les gens surtout. Ce sont mes capteurs" Presque six mois après sa nomination, Jean Castex prend ses marques. La période de rodage est terminée », souffle-t-il, mesurant le chemin parcouru. On le sent soulagé de passer ce cap même s’il ne compte ni les jours ni les mois ». Je cherche à m’améliorer chaque jour qui passe », positive-t-il. En janvier, il plantera un arbre dans le parc de Matignon, comme le veut la tradition. Il a choisi un frêne, un bois qui tient bien au feu ». Ma ville me manque, nous confie-t-il. Le terrain et les gens, surtout. Ce sont mes capteurs. » En polo et en jean, Jean Castex ouvre pour la première fois les portes de son intimité. Détendu, il blague sur les origines pradéennes du photographe de Paris Match. L’atmosphère est joyeuse, l’accent chante plus que jamais. Le gigot-haricots verts est apprécié. Luna, la petite chienne montée elle aussi à Paris, tourne autour de la table tandis que Brume et Zouzou, les deux chats de la maison, sont tapis dans les pièces voisines. La suite après cette publicité Il se présente comme le haut fonctionnaire de la France d'en bas Matignon est devenu un immense appartement familial ; l’ambiance de travail y est détendue même si le patron nous assomme de travail », raconte une conseillère du Premier ministre. Il n’est pas rare d’y croiser Léa, 10 ans, rentrant de l’école du quartier cartable sur le dos, ou Eugénie, 15 ans, lycéenne. Jean Castex redoutait par-dessus tout ce déracinement imposé à ses enfants. Ça se passe très bien elles ont des copines, ça marche bien à l’école, c’est ma grande fierté », se félicite-t-il. Ses deux aînées étudient en province Lise, 21 ans, les sciences du langage à l’université de Strasbourg ; Pauline, 19 ans, est restée dans le Sud et se prépare à être assistante Macron avait créé la surprise en confiant les rênes de son gouvernement à ce quasi-inconnu, un haut fonctionnaire de 55 ans, alors chargé d’organiser le déconfinement. Un élu local de droite – plus filloniste que sarkozyste – succédait au juppéiste Edouard Philippe. Même si Castex est passé par le cabinet de Nicolas Sarkozy – il fut secrétaire général adjoint de l’Elysée de 2011 à 2012 –, il a soutenu François Fillon dès le premier tour de la primaire de la droite, avant de voter pour lui à la présidentielle. Il l’a invité à la rentrée à déjeuner à Matignon, comme deux autres de ses prédécesseurs, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Il compte recevoir tous les ex-Premiers ministres. La suite après cette publicité De son premier JT de 20 heures, le jour de sa désignation, on a retenu son accent – davantage gersois il est né à Vic-Fezensac que catalan. Il a démarré pied au plancher, écumant tout l’été la province de long en large. Objectif imposer l’image d’un homme simple et débonnaire, défenseur des terroirs dénué d’arrière-pensées politiques. Avec lui, un mélange de Raymond Barre l’indifférence aux sondages, de Pierre Bérégovoy la résistance aux difficultés et de Jean-Pierre Raffarin son amour pour la France d’en bas surgit dans le paysage politique français. Et ça marche ! Au moins dans un premier temps. Il dépasse Edouard Philippe dans les premiers baromètres de popularité. Mais, passé l’été, Castex est rattrapé par la crise sanitaire qui renaît. La deuxième vague se profile. Monsieur Déconfinement » va devoir reconfiner. Sale temps pour l’exécutif. Les critiques commencent à pleuvoir. L’énarque aurait-il pris le dessus sur l’élu local ? Castex se raidit. L’annonce sans sommation de la fermeture des bars et restaurants à Marseille déclenche la colère de la maire. On est passé en quelques semaines dans l’opinion de l’homme du terroir sympathique au techno tendance père Fouettard, décrypte Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Il en a trop fait avec ses injonctions sur “papy et mamie”. Il a créé un doute chez les Français sur sa capacité à tenir la baraque. »L’automne venu, la méthode Castex prend carrément l’eau. Où sont passées les promesses de dialogue et de concertation ? A Paris, on se gausse. L’opposition n’épargne plus le Premier ministre. Marine Le Pen le compare en privé à Louis de Funès et à l’animateur de l’émission satirique Groland le zapoï » sur Canal+. D’autres évoquent l’acteur Albert Dupontel. A l’Assemblée nationale, il montre de la fébrilité. Dans les ministères, on ricane, on imite son phrasé grandiloquent et son accent. On regrette Edouard Philippe, dont la popularité s’envole à mesure que la sienne dégringole. Les humoristes ont trouvé leur nouvelle tête de turc. Plus ennuyeux, Castex rate son passage dans L’émission politique » de France 2. Déjà Le Canard enchaîné » annonce sa cressonisation ». Allusion à Edith Cresson nommée en 1991 par François Mitterrand et restée à Matignon dix petits mois. L’Elysée s’inquiète. La suite après cette publicité La suite après cette publicité A la mi-octobre, Emmanuel Macron déplore devant nous cette petite musique anti-Castex qu’il juge indécente ». C’est difficile d’arriver en pleine crise, nuance-t-il. C’est un honnête homme qui agit avec sincérité. » Jean Castex fait front. Il serre les dents. Son cabinet, dirigé par l’ancien socialiste Nicolas Revel, est critiqué. C’est “gaucheland” », déplore un secrétaire d’Etat. Tout le monde avait pour point commun d’être macroniste, nuance une proche. Aujourd’hui, on est castexiste. » Le Premier ministre appelle tout de même à ses côtés son ami Camille Pascal, écrivain et conseiller d’Etat, plume » et fidèle de Nicolas Sarkozy. Les discours s’améliorent. Quelques formules mieux senties lui permettent d’imprimer davantage. Castex ralentit aussi son élocution. Les conférences de presse s’en ressentent, ses messages gagnent en fluidité. Mais à Matignon, on jure qu’il n’a pas fait de cet automne compliqué, l’intéressé retient quand même la condescendance » de certains. Mais ça ne m’affecte pas », assure-t-il. Rien ne semble en effet atteindre l’immarcescible Castex. Il a bien identifié ceux qui se verraient à sa place. A la rentrée, Bruno Le Maire, Jean-Michel Blanquer et Gérald Darmanin ont poussé leur avantage avant de connaître à leur tour quelques déboires. Le ministre de l’Economie n’a pas aimé que Castex lui vole la vedette sur le plan de relance. Le ministre de l’Intérieur dit n’avoir pas senti de désaveu » au moment de la polémique sur l’article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale, mais il n’a pas senti non plus de soutien franc et massif ». En ce qui concerne le ministre de l’Education nationale, certains arbitrages ont été tendus. Castex balaie d’un revers de la main Le fonctionnement du gouvernement et la solidarité gouvernementale n’ont jamais représenté de difficulté pour moi. Qu’il y ait des débats, c’est la moindre des choses. »Il n’en reste pas moins que ce novice au premier plan peine à trouver sa place dans un dispositif où les rôles les plus en vue sont pris la sécurité avec Darmanin, le soutien à l’économie avec Le Maire, la santé et la lutte contre l’épidémie avec Olivier Véran. Pas facile dans ces conditions d’imposer son leadership, surtout en cours de mandat. Le Premier ministre en convient à demi-mot, tout en répétant que c’est lui le chef. Ce gouvernement a beaucoup de ministres de talent, certains ont sûrement de l’ambition. En politique, c’est une grande qualité. Je ne vois rien de nouveau là-dedans. » Il ne se formalise pas de la lumière que prennent certains de ses ministres, il n’est pas jaloux – une qualité rare dans ce milieu », plaide la secrétaire d’Etat Olivia Grégoire, qui l’a connu en 2006 au cabinet de Xavier Bertrand que Castex dirigeait. S’il aime se présenter comme le haut fonctionnaire de la France d’en bas », il connaît en réalité les codes et sait rendre les coups. Les fauves de la politique ont des dents que je trouve moins acérées que le coronavirus, observe-t-il. Je préfère consacrer toute mon énergie à la lutte contre le virus. » Les ministres qui l’ont pris pour un paillasson en sont pour leur frais. Il ne se laisse pas marcher dessus. Matignon applique la pédagogie de la baffe », lâche un n'est pas du genre à avoir l'ambition en bandoulière mais n'en a pas moins une haute idée de lui-mêmeChaque mardi soir, Jean Castex réunit l’ensemble du gouvernement en visioconférence. Chacun s’exprime ; mais quand ça dure trop longtemps, gare à la réaction du chef, qui interrompt sèchement le propos. Il faut toujours se méfier de l’impression initiale ce Premier ministre qui n’est pas du genre à porter l’ambition en bandoulière, il n’en a pas moins une assez haute idée de lui-même. Ne lui dites donc pas qu’il serait une sorte de secrétaire général chargé de la lutte contre la pandémie », selon le mot cruel d’un ponte de la macronie. Il revendique haut et fort les arbitrages ultimes sur la loi consacrée au séparatisme, comme sur celle en cours de finalisation relative à la transition écologique. A la fin, c’est moi qui signe les arrêtés. »Après le départ d’Edouard Philippe, Emmanuel Macron a transformé son mode de fonctionnement. Désormais, il déjeune chaque semaine en tête à tête avec le Premier ministre. Le changement n’est pas anecdotique. Jean Castex en est très fier. Leurs collaborateurs respectifs – le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kolher, et le directeur de cabinet de Matignon, Nicolas Revel – les rejoignent pour le café. Dans les derniers mois, Macron a été mortifié par sa “cohabitation” avec Philippe et son directeur de cabinet, Benoît Ribadeau-Dumas », raconte un proche du Matignon a rarement été à ce point aligné sur l’Elysée. Castex connaît sa feuille de route faire reculer le virus et faire réélire Macron. Pour autant, il revendique de ne pas toujours aller dans le sens du vent dominant » et assume d’être un Premier ministre fusible. L’intéressé nuance toutefois Je n’ai pas de vocation sacrificielle. Je suis là pour être en première ligne. Je prends des coups, certes, mais mon but est de faire gagner le pays. » En arrivant dans ses fonctions, il a relu Le nœud gordien », le livre de Georges Pompidou considéré comme son testament politique. Je sais que je prends des décisions difficiles, je signe des arrêtés de fermeture qui ont un impact terrible sur la vie des gens ; je ne le fais pas par plaisir notre idée n’est pas d’emmerder les Français mais de les sauver », insiste-t-il, reprenant une formule qu’affectionnait le Premier ministre du général de Gaulle."Il est en train de trouver les bons réglages" De fait, Castex est depuis la rentrée abonné aux mauvaises nouvelles. Comment veux-tu que je sois populaire en fermant les bars et les restaurants ! » lâche-t-il devant un de ses conseillers qui s’alarmait de son déclin dans les sondages. Début novembre, sur les bancs de l’Assemblée, le chef du gouvernement lit un article consacré à la popularité de l’exécutif. Il attrape le bras de son porte-parole, Gabriel Attal Regarde, je perds 5 points et le président en gagne 5. C’est formidable ! Je suis là pour ça, prendre la foudre, pas me planquer. » Signe des temps à Matignon, il n’y a plus de conseiller sondages. Un visiteur régulier de Macron résume méchamment Castex est sans ambition. Il récure les chiottes plus ou moins bien et il a le goût d’être impopulaire. » Quand Michel Edouard Leclerc part en guerre contre le pouvoir après la fermeture des rayons non essentiels », il fait afficher le portrait du Premier ministre dans ses magasins avec ce message D’après Jean Castex, c’est mieux de favoriser nos amis Amazon, Cdiscount. »Lire aussi. Vaccins anti-Covid le grand débarquement On est très injuste avec lui, relativise le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. La période de rodage a peut-être été plus longue qu’avec Edouard Philippe. Mais Castex fait le boulot et il est dévoué. » Même soutien chez Christophe Castaner, le chef de file des députés macronistes On s’est reniflés au début. Aujourd’hui, je le trouve bien à sa place. » C’est notre Aimé Jacquet à la fin, il nous fait gagner », s’enthousiasme même le député LREM Bruno Bonnell. A l’Elysée, le cas Castex n’inquiète plus Il est en train de trouver les bons réglages », se réjouit un proche du chef de l’Etat. Richard Ferrand imagine déjà l’avenir Le Premier ministre va tenir la maison jusqu’à la présidentielle. Edouard reviendra faire la campagne et tout le monde sera content. » A voir…Lire aussi. Castex intime les coulisses de notre reportage Dans l’immédiat, une autre campagne attend le chef du gouvernement celle de la vaccination anti-Covid, qui devrait débuter le 27 décembre. Castex va y jouer une partie de sa crédibilité. Il défend une stratégie progressive de conviction des Français ». Il a fait le pari de dire la vérité. Inlassablement, il répète donc que se faire vacciner c’est se protéger et faire un acte de solidarité ». Et proclame sa confiance envers le peuple français qui est un grand peuple, généreux, solidaire, mais qui ne se laisse pas conduire facilement ». Ce passionné de rugby n’a pas d’autre choix que de transformer l’essai. Un défi dans un pays où la moitié de la population reste rétive aux vaccins. Le casse-tête de Castex va continuer en 2021. Ala suite de l’obtention d’une première carte de séjour temporaire mention "vie privée et familiale", le ou la jeune peut solliciter une carte de séjour pluriannuelle portant la même mention si elle continue de remplir les conditions de délivrance de la carte de séjour temporaire dont il ou elle était précédemment titulaire.

Trouver un travail durant ses études Du job d’appoint à l’activité régulière à temps partiel, l’étudiant salarié doit souvent concilier son cursus et ses examens avec une disponibilité éprouvante liée à son emploi, parfois au détriment de sa réussite universitaire ou scolaire. C’est pourquoi, autant que possible, il convient de choisir une activité qui s’adapte à votre emploi du temps et idéalement à vos envies. Privilégiez un employeur pouvant aménager vos horaires de nombreuses enseignes dans la restauration rapide ou le commerce proposent des contrats flexibles, qui intègrent les contraintes d’une scolarité. La recherche d’un job vous fait entrer dans le monde professionnel et constitue une nouvelle étape de votre autonomie. Cette démarche vous amène à scruter le marché de l’emploi, repérer les secteurs dans lesquels on embauche volontiers des étudiants, à affûter votre CV et réaliser vos premiers entretiens d’embauche. Cette expérience enrichissante en entreprise vous fera gagner en maturité et contribuera, quand vous aurez obtenu votre diplôme, à vous rendre plus aguerri sur les méthodes de recrutement et les pratiques des entreprises. Notre dossier vous propose de vous familiariser avec ce nouvel univers en vous délivrant des conseils pour décoder les contrats jobs étudiants», vous informer sur la législation en matière de droit du travail, vous aider à présenter votre profil sous le meilleur jour au recruteur. Le régime et le statut de l’étudiant salarié Travailler régulièrement quand on suit des études entraîne un changement de statut et permet de bénéficier de droits spécifiques. La définition du statut d’étudiant salarié Pour pouvoir prétendre au statut d’étudiant salarié, vous devez réunir plusieurs conditions Votre contrat de travail doit couvrir, sans interruption, l’année universitaire, qui court du mois de septembre de l’année N à la fin du mois d’août de l’année N+1 ; Vous effectuez au moins 60 heures par mois ou 120 heures par trimestre, soit un contrat à temps partiel de 10 heures à 15 heures minimum par semaine ; Il peut s’agir d’un contrat à durée indéterminée CDI, d’un contrat à durée déterminée CDD ou d’un contrat en intérim, à condition de respecter les contraintes de temps de travail et de continuité. Ce régime spécial comporte un certain nombre d’avantages, mais exige de votre part que vous preniez les devants, en faisant preuve d’autonomie ! Renseignez-vous à l’avance sur les dispositifs prévus par votre établissement pour les étudiants salariés. N’hésitez pas non plus, en amont, à vous rendre auprès du secrétariat de votre UFR pour solliciter des aménagements… Plus tôt vous vous manifesterez, meilleure sera la prise en compte de votre situation. L’affiliation au régime général de la Sécurité sociale Depuis la réforme de la Sécurité sociale étudiante qui s’est achevée durant l’année scolaire 2019-2020, les étudiants sont automatiquement affiliés au régime général auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAM de leur lieu de résidence. Le statut d’étudiant salarié n’apporte donc aucun changement de régime. Depuis la rentrée scolaire 2019-2020, vous devez en effet quoiqu’il arrive vous affilier au régime général. Les étudiants salariés s’acquittent en plus, comme tous les salariés, de cotisations sociales directement versées par votre employeur aux organismes qui les collectent. Les étudiants salariés doivent aussi s’acquitter, comme tous les autres étudiants, de la Contribution de vie étudiante et de campus. La CVEC, d’un montant annuel de 92€, permet de développer des services utiles au quotidien aux étudiants, et permet entre autres de financer des projets associatifs, culturels, sociaux ou sportifs au sein du campus. Sont exonérés de CVEC les boursiers ou les bénéficiaires d’une allocation annuelle aides spécifiques annuelles, les bénéficiaires de la protection subsidiaires, les étudiants réfugiés ou demandeurs d’asile. Vous obtiendrez des informations complémentaires sur le site Vous pouvez aussi vous renseigner sur votre protection sociale en vous rendant sur L’étudiant étranger salarié Le pays d’origine de l’étudiant étranger joue un rôle fondamental dans les conditions d’exercice d’une activité salariée en parallèle des études. Un étudiant étranger européen UE, Espace économique européen et Suisse peut travailler durant ses études en France, dans les mêmes conditions qu’un citoyen français, sans détenir de titre de séjour ou d’autorisation de travail. Un étudiant étranger non européen doit être titulaire d’un visa de long séjour valant titre de séjour VLS-TS ou d’une carte de séjour étudiant. L’étudiant étranger salarié peut exercer une activité rémunérée dans la limite de 964 heures par an 60% de la durée annuelle légale du travail en France. La durée commence à la délivrance de la carte ou à la validation du VLS-TS pour un étudiant non européen. Le non-respect de cette limite aura des conséquences diverses selon la nationalité de l’étudiant Un étudiant européen changera simplement de statut, et relèvera de la catégorie des travailleurs ; Un étudiant non européen risque un retrait et un refus de renouvellement du titre de séjour. Les étudiants de nationalité algérienne bénéficient d’un statut particulier Ils doivent être en possession d’un certificat de résidence Algérien étudiant ; Ils doivent demander une autorisation provisoire de travail APT à la Direccte proche avant de débuter une activité rémunérée ; Ils ne peuvent pas travailler plus de 50% de la durée annuelle de travail pratiquée dans la profession ou la branche concernée. Concilier vie professionnelle et vie étudiante Rejoindre une entreprise tout en poursuivant ses études est une expérience enrichissante, mais aussi éprouvante et difficile. Le taux de réussite des étudiants salariés est statistiquement plus bas que le taux de réussite des étudiants qui ne travaillent pas à côté de leur cursus. Heureusement, certaines universités vous accompagnent en vous proposant des régimes spéciaux d’études RSE et en prévoyant des aménagements spécifiques. Un cursus aménagé pour les étudiants qui travaillent Certaines universités octroient une dispense d’assiduité à certaines personnes, dans le cadre d’un régime spécial d’études sportifs de haut niveau, chargés de famille, étudiants en double cursus, en situation de handicap ou malades, ou encore étudiants salariés. Un tel dispositif concerne l’aménagement des horaires et des examens puisqu'il n'y a aucune obligation d’assister aux Travaux dirigés TD et Travaux pratiques TP, la note ne portera pas sur l’évaluation en contrôle continu, mais uniquement sur l’examen final. La dispense d’assiduité n’est pas une obligation renseignez-vous en amont auprès de l’université qui vous intéresse pour connaître les dispositifs proposés et les démarches à effectuer pour en profiter. Mais attention au revers de la médaille ! Si des sessions de rattrapage souvent le samedi matin ou du soir peuvent être proposées par certaines universités à l’intention des étudiants salariés, une telle absence aux cours suppose de votre part une méthodologie de révision sans faille, pour ne pas mettre en péril votre année en échouant à l’examen final. Un régime long d’études Certaines universités offrent la possibilité d’un étalement des études. Votre dernière année de Licence ou votre première année de Master pourra par exemple s’effectuer en 2 ans, au lieu d’un an, avec une répartition des cours et des examens sur quatre semestres. Vous pourrez ainsi trouver le temps de vous investir dans vos études, tout en assurant leur financement avec un emploi salarié. Un traitement spécifique lors des examens Certaines universités offrent aussi aux étudiants dispensés d’assiduité et qui ne se présentent donc qu’au seul concours terminal la possibilité de passer des examens adaptés. Un traitement spécial peut être envisagé, avec des sujets différents et une certaine indulgence de la part des enseignants-correcteurs, qui prennent en compte le fait que les étudiants salariés n’aient pu suivre TD et TP. Encore une fois, ces aménagements ne sont pas obligatoires et varient d’une université à l’autre. Ils sont parfois réservés aux étudiants en Master. Vous devez en faire la demande lors des inscriptions pédagogiques. Des congés pour préparer les examens L’étudiant bénéficie des mêmes droits aux congés payés que les autres salariés. En complément de ceux-ci, la loi Macron a aussi instauré un droit complémentaire pour les étudiants salariés afin qu’ils puissent préparer leurs examens sereinement. Ils cumulent 5 jours ouvrables de congés non rémunérés par tranche de 60 jours ouvrables travaillés. Vous pouvez utiliser ce congé dans le mois qui précède la date des examens. Ces jours de congés ne sont pas rémunérés, mais l’employeur n’a pas le droit de vous les refuser. Un enseignement à distance Les nouvelles technologies ont favorisé l’émergence des cours en distanciel. Certaines universités et des centres d’enseignement à distance proposent des cours en ligne et de nombreux modules pour les cursus Licence ou Master. Vous pouvez également opter pour le plus connu, le CNED, qui possède de nombreux partenariats avec les universités. Vous pouvez ainsi gagner en flexibilité sur les deux tableaux, à la fois pour vous organiser dans vos études et pour répondre aux exigences de votre activité salariée. Là encore, il s’agit d’une solution pratique si vous parvenez à vous organiser et à travailler régulièrement. Statut d’étudiant salarié quelles conséquences ? Certains étudiants bénéficiant d’une bourse soumise à des conditions de ressources ou d’autres aides peuvent hésiter avant d’accepter une activité salariée, redoutant de perdre leurs aides. Il est en réalité tout à faire possible de continuer à être aidé tout en travaillant. Sur les bourses attribuées sur critères sociaux Être étudiant salarié à temps partiel, voire à temps plein, peut être compatible avec le fait d’être boursier sur critères sociaux, car les ressources prises en compte concernent le revenu de la famille de l'étudiant. Vous pouvez par ailleurs déduire du revenu fiscal du foyer vos revenus, dans la limite annuelle de trois fois le Smic. Vous ne pouvez pas bénéficier d’une bourse sur critères sociaux si Vous êtes fonctionnaire ; Vous avez réussi un concours de l'internat exemple médecine ; Vous êtes inscrit à Pôle Emploi ; Vous êtes en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation ; Vous êtes en congé individuel de formation. Note un boursier 2e échelon minimum peut occuper un emploi à mi-temps d’assistant éducation, tout en conservant sa bourse. Un étudiant avec un travail à temps partiel peut ainsi continuer à répondre aux conditions d’attribution d’une bourse. Vous devez respecter l’obligation d’assiduité aux cours et aux examens. Vous recherchez des informations complémentaires ? Vous pouvez vous renseigner sur les barèmes d'attribution sur le site Sur les aides au logement de la CAF Vous exercez une activité rémunérée respectant les conditions rappelées dans notre définition préalable, et vous bénéficiez déjà d’une des aides au logement de la Caisse d’Allocations Familiales CAF, APL aide personnalisée au logement ou ALS allocation logement à caractère social ? Votre droit à l’aide au logement est maintenu. En effet, il n’y a pas de distinction entre étudiants salariés et non-salariés. Pour rappel, le calcul des aides par la CAF s’effectue en fonction de vos ressources. Vous souhaitez connaître en détail le montant de votre aide ? Vous trouverez une réponse sur le simulateur de la CAF. Sur les impôts sur le revenu Un étudiant peut demander à être rattaché à la déclaration de revenus de ses parents jusqu’à l’âge de 25 ans. Pour la déclaration de revenus déposée durant l’année N, l’étudiant doit Être âgé de moins de 25 ans au 1er janvier de l’année N-1 Poursuivre ses études au 1er janvier ou au 31 décembre de l’année N-1. Les revenus de l’étudiant bénéficient d’un abattement, dans la limite annuelle de trois Smic. Les sommes perçues dans le cadre des bourses sur critères sociaux versées par un Crous ou une région et les APL ne doivent pas être déclarées. Vous devez à l’inverse déclarer les bourses d’études allouées pour des travaux ou des recherches déterminés.

Jeviens de recevoir un courrier de la préfecture de Créteil qui me demande des documents "extrait de naissance de mon fils et livret de famille ainsi que des épreuves de présence de mon fils en France et une demande de changement de statut de "malade" à "vie privée et familiale « . Pour vous dire, en avril 2016, je me suis mariée et mon mari a obtenu son titre de séjour en

1 En principe, tout étranger venu pour poursuivre des études doit normalement regagner son pays d’origine à la fin de ses études. » Ce principe du retour au pays d’origine », mentionné pour la première fois dans une circulaire de 1977 [1], a marqué l’ensemble des politiques publiques menées en direction des étudiants étrangers depuis plus de 30 ans. Depuis cette date, les pouvoirs publics se sont en effet employés, avec application et constance, à déconstruire le statut des étudiants étrangers jusqu’à leur dénier toute possibilité d’obtenir une résidence stable et durable en France. À l’occasion de ses passages Place Beauvau, Charles Pasqua fera adopter un certain nombre de textes empêchant les étudiants étrangers d’accéder à la carte de résident. Cette orientation sera poursuivie par les gouvernements socialistes, notamment par Jean-Pierre Chevènement la loi du 11 mai 1998 rend presque impossible l’accès d’un étudiant étranger à la carte vie privée et familiale ». 2 Malgré la timide ouverture opérée par la loi du 24 juillet 2006 en direction des titulaires d’un diplôme de master, la procédure de changement de statut reste elle aussi emblématique de la situation de précarité administrative dans laquelle sont placés les étudiants étrangers. Les statistiques sont parlantes une étude menée en 2005 pour le ministère des affaires sociales par l’Institut de recherches économiques et sociales [2] démontre que le taux de refus est important plus de 30 % et que les pratiques des directions de l’emploi sont très disparates. Le système de listes de métiers adopté en 2006, en ce qu’il ne prévoit la non-opposabilité de la situation de l’emploi que pour des catégories de métiers restrictivement définies – dont l’énumération varie de surcroît selon les zones géographiques – n’a fait que renforcer le caractère bureaucratique et absurde de la procédure de changement de statut [3]. Supposés placés sur un siège éjectable en raison de leur vocation à retourner dans leur pays d’origine à l’issue de leurs études, les étudiants étrangers ne bénéficient que bien rarement de véritables droits. 3 Corollaire immédiat de la précarité du statut administratif des étudiants étrangers les discriminations les visant sont plus aisément légitimées par le juge. En témoigne le racket organisé » [4] en matière d’accès aux prestations chômage les étudiants étrangers paient en effet des cotisations lorsqu’ils travaillent, mais ne peuvent en revanche prétendre à l’indemnisation chômage quels que soient les motifs de l’interruption du contrat de travail ; l’article R. 5221-48 du code du travail leur interdit de s’inscrire à Pôle Emploi et donc de bénéficier des prestations. Cette disposition discriminatoire a néanmoins été validée par le Conseil d’État. Celui-ci a en effet purement et simplement écarté l’application du principe d’égalité au motif que les étrangers bénéficiant d’une autorisation provisoire de travail sont seulement autorisés à exercer une activité professionnelle par nature temporaire et chez un employeur déterminé » et ne peuvent ainsi être considérés comme autorisés à procéder à la recherche d’un nouvel emploi sur le marché du travail en France [5] ». La précarité inhérente au statut des étudiants étrangers permet donc bien souvent – et fort opportunément oserait-on dire – de légitimer des différences de traitement entre des personnes pourtant placées dans des situations largement similaires. 4 Mais la précarité du statut de l’étudiant étranger est également source de discriminations plus sourdes et par nature plus difficiles à prouver. Celles-ci concernent en particulier l’accès au logement. Comme le rappellent Ronan Vourc’h et Saeed Paivandi [6], 60,2 % des étudiants étrangers non européens affirment avoir trouvé un logement difficilement » voire très difficilement » contre 49,1 % des étudiants ressortissants d’États membres de l’Union européenne français compris. Les difficultés se font également sentir en matière d’accès au marché du travail. Si nous n’avons connaissance d’aucune étude quantitative d’ampleur sur cette thématique, une étude réalisée par la direction des affaires scolaires de la mairie de Paris rappelle néanmoins que les étudiants étrangers sont, de manière générale, clairement en situation de cumul de difficultés, en partie liée à leur statut particulier et aux démarches administratives supplémentaires qu’il engendre [7] ». Une décision du Défenseur des droits du 14 novembre 2011 [8] offre un exemple significatif des discriminations à l’embauche suscitées par la lourdeur des démarches que doivent effectuer les étudiants étrangers pour obtenir un titre de séjour les autorisant à travailler. Dans cette affaire où une entreprise avait été condamnée pour avoir refusé d’embaucher un étudiant congolais, la société s’était explicitement prévalue de la difficulté d’accomplir les démarches administratives nécessaires à l’obtention d’une autorisation de travail pour justifier son refus d’embauche. Un tri » générateur de discriminations 5 À cette discrimination sourde découlant de la précarité du statut administratif des étudiants étrangers, s’est ajoutée plus récemment une logique discriminatoire suscitée par les politiques menées dans le cadre de l’immigration choisie ». Cette orientation, qui a pour corollaire principal la multiplication des statuts dérogatoires réservés aux étudiants talentueux » – principalement les étudiants des grandes écoles et les diplômés de master –, conduit, en fait comme en droit, à institutionnaliser un accueil à double vitesse des étudiants étrangers. Les avancées introduites lors de la réforme du Ceseda en 2006 ne concernent qu’une catégorie bien ciblée mise en place d’un titre de séjour pluriannuel pour les masters, assouplissement de l’opposabilité de la situation de l’emploi pour les diplômés à fort potentiel, et délivrance d’un titre de séjour de plein droit pour les étudiants venant dans le cadre de programmes d’échanges. La mise en œuvre de la politique d’immigration choisie, qui consiste à octroyer parcimonieusement des faveurs juridiques [9] » à un ensemble des catégories de populations aux contours mouvants, est incontestablement porteuse d’une logique discriminatoire. À la différence de traitement initial entre étudiants étrangers et étudiants français, s’ajoute donc une différence de traitement contestable entre les étudiants étrangers eux-mêmes. Ceux qui auront la chance de correspondre aux canons de l’immigration choisie pourront bénéficier d’un statut en partie favorable tandis que la précarité administrative et sociale restera le lot quotidien des autres [10], de ce fait plus vulnérables aux discriminations ; la précarité des étudiants est en effet la principale source de discrimination dans l’accès aux prestations de la vie quotidienne. 6 Mais la poursuite des politiques d’ immigration choisie » et la vision utilitariste de l’immigration étudiante qui en découle ont également conduit, en 2013, à ce que soient introduites dans le droit français des formes de discrimination inédites. Alors qu’il était généralement admis qu’étudiants français et étrangers avaient vocation à être égaux dans les universités », le cap » de la modulation des frais d’inscription a été franchi. Au cours du débat sur l’immigration étudiante et professionnelle », la sénatrice Dominique Gillot avait estimé, à la suite de certains de ses homologues, qu’il fallait envisager une modulation des droits d’inscription en fonction des conditions locales », dans la mesure où il ne serait pas logique de demander les mêmes droits à un Togolais qu’à un Chinois [sic] [11] ». Une telle réforme, proposée par la Conférence des grandes écoles [12], fut reprise au sein du document de cadrage en vue du débat au Parlement sur l’immigration professionnelle et étudiante [13]. Ce tabou » brisé, la mise en application de cette nouvelle orientation ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement socialiste a décidé, en décembre 2013, d’augmenter, par arrêtés, les droits de scolarité dans les écoles publiques d’ingénieurs de l’Institut Mines-Télécom, ainsi que dans les six écoles nationales supérieures des Mines. À compter de la rentrée universitaire 2014, ces droits devaient passer de 850 à 1850 euros pour les étudiants français ou originaires d’un État membre de l’Union européenne, et de 850 à 3850 euros pour les étudiants originaires des autres pays. Le 7 mai 2014, anticipant l’annulation probable des arrêtés déférés au Conseil d’État par le Gisti [14], deux nouveaux arrêtés ont rétabli l’égalité de traitement entre élèves de nationalité française et élèves étrangers titulaires d’une carte de séjour temporaire et dépendant d’un foyer fiscal situé en France depuis au moins deux ans ». Toutefois, il ne s’agit là que d’ une victoire en demi-teinte » [15], puisque les étudiants étrangers n’ayant pas encore résidé en France resteront soumis à des frais d’inscription plus élevés que ceux dont s’acquittent leurs homologues français. Et, loin de remettre en cause ce type de discriminations, le droit tend au contraire à les conforter. Quand le droit légitime l’inégalité de traitement 7 Face à ces logiques discriminatoires, le droit semble un outil bien faible. S’agissant plus particulièrement des droits d’inscription à l’université, il est même plus que probable que ni le droit à l’instruction » garanti par la Convention européenne des droits de l’Homme, ni le principe constitutionnel d’égalité ne soient à même de garantir l’égalité de traitement des étudiants dans l’accès à l’enseignement supérieur. Ainsi, de manière générale, le principe d’égalité admet de nombreuses dérogations notamment, il n’implique pas que des situations différentes ne puissent faire l’objet de solutions différentes », et ceci pour tenir compte soit dune nécessité d’intérêt général », soit de la situation particulière de certains usagers [16] ». Conformément à cette jurisprudence, le Conseil d’État a pu affirmer qu’en matière d’inscriptions universitaires, le principe d’égalité ne s’applique aux étudiants étrangers que lorsqu’ils sont placés dans la même situation [17] » que leurs homologues français. Et, au regard de la jurisprudence précitée, l’instauration de frais d’inscription différenciés pour les étudiants étrangers pourrait incontestablement être considérée comme relevant d’une nécessité d’intérêt général » – celle de rentabiliser » l’accueil des étudiants étrangers par les universités –, ou comme relevant d’une situation particulière » – un étudiant étranger sollicitant son admission dans un pays tiers étant, par définition, dans une situation différente de celle d’un étudiant résidant sur le territoire national. Les étudiants étrangers ne bénéficient donc que bien rarement du droit à l’égalité de traitement. Le droit à l’instruction » garanti par la Convention européenne des droits de l’Homme, qui assure en théorie l’accès de tous à l’éducation, n’est pas non plus de nature à assurer aux étudiants étrangers un véritable droit d’accès aux universités. Certes, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme relative à l’article 2 du protocole additionnel n° 1 à la CEDH rappelle que les États ont une obligation de veiller à ce que les personnes jouissent d’un droit d’accès effectif » aux universités [18]. Les étudiants étrangers sont toutefois largement exclus de ce droit à un accès effectif », puisque la Cour a par la suite précisé qu’en matière d’enseignement supérieur, de hauts frais de scolarité pour les étrangers – et des frais de scolarité en général – semblent être fréquents et peuvent, dans les circonstances actuelles, être considérés comme pleinement justifiés [19] ». En dernier lieu enfin, le droit communautaire, qui apparaît souvent comme le dernier recours » des étrangers et de leurs défenseurs, ne semble pas non plus d’un grand secours. Celui-ci a certes largement contribué, ces dernières années, à consolider le statut administratif des étudiants étrangers, leur conférant de nouveaux droits [20]. Cependant en matière d’égalité de traitement, l’émergence d’un principe de non-discrimination entre étudiants [21] » ne bénéficie, dans l’immédiat, qu’aux étudiants ressortissants d’États membres de l’Union européenne, et non aux ressortissants de pays tiers, à moins que ceux-ci aient obtenu le statut de résident de longue durée. 8 La vulnérabilité des étudiants étrangers aux discriminations constitue sans doute, plus largement, le lot quotidien de l’ensemble des étrangers. Elle n’en est pas moins un exemple flagrant de la difficulté de garantir à l’étranger le bénéfice d’une réelle égalité de traitement constatons une fois de plus que celui-ci, s’il a parfois des faveurs, n’a que rarement de véritables droits [22] ».? Notes [1] Circulaire n° 77-524 du 12 décembre 1977 relative à l’admission des étudiants étrangers. [2] Antoine Math et al., La fabrique d’une immigration choisie. De la carte d’étudiant au statut de travailleur étranger Lille et Bobigny, 2001-2004 », La Revue de l’Ires 1/ 2006 n° 50, p. 27-62. [3] Le changement de statut étudiant » à salarié », Gisti, coll. Les Notes pratiques, 2012. [4] Antoine Math, Des cotisations sans prestations », Plein droit, n° 67, décembre 2005. [5] Conseil d’État, 2e et 1er SSR, 30 décembre 2000, req. n° 210231. [6] Ronan Vourc’h et Saeed Paivandi, Profils des conditions de vie des étudiants étrangers », Rapport pour l’Observatoire national de la vie étudiante OVE, OVE infos, n° 12, juin 2005. Cité par Anne-Françoise Dequire, Le monde des étudiants entre précarité et souffrance », Pensée plurielle 1/ 2007 n° 14. [7] Ville de Paris, DASCO/Bureau de la vie étudiante, Les discriminations en milieu étudiant, juillet 2004. [8] Décision LCD-2011-58 du 14 novembre 2011 relative à un refus d’embauche en raison de la nationalité. [9] Sylvia Preuss-Laussinotte, Faveur et droit des étrangers », in Gilles Guglielmi dir., La faveur et le droit, PUF, 2000. [10] Dans les faits, ces derniers sont principalement des étudiants en mobilité individuelle provenant des pays en développement et, plus particulièrement, d’Afrique puisque les pays de ce continent se trouvent généralement exclus de la plupart des accords universitaires faute de pouvoir garantir une réciprocité des échanges. [11] Jean-Philippe Foegle, Débat sur l’immigration professionnelle et étudiante L’étudiant étranger sous les projecteurs français et européens », in Lettre Actualités Droits-Libertés » du Credof, 8 juillet 2013. [12] La Conférence des grandes écoles est une association française d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche regroupant la majorité des grandes écoles », et défendant les intérêts de celles-ci. L’importance et la taille des établissements qu’elle représente lui assurent une influence certaine sur les pouvoirs publics. [13] Secrétariat général à l’immigration et l’intégration, Les données de l’immigration professionnelle, avril 2013. [14] Voir les recours du Gisti en pièces jointes du communiqué Frais d’inscription différenciés non au racket des étudiants étrangers » [en ligne]. [15] 17 Voir les communiqués du Gisti Frais d’inscription différenciés Non au racket des étudiants étrangers ! » et Racket des étudiants étrangers une victoire en demi-teinte » [en ligne]. [16] Cons. constit, DC n° 79-107 du 12 juillet 1979, Ponts à péage, § 4. [17] CE, SSR, 26 juillet 1982, Gisti, n° 22931, 22934. [18] Cour EDH, 10 novembre 2005, Leyla Sahin c/Turquie, Req. n° 44774/98, § 137. [19] Cour EDH, 4e Sect., 21 juin 2011, Ponomaryovi c/Bulgarie, Req n° 44774/98, §137 [20] Sur ces développements, voir Jean-Philippe Foegle, La CJUE garantit aux étudiants étrangers un droit » d’admission au séjour », La Revue des droits de l’homme, Actualités Droits-Libertés, article mis en ligne le 29 septembre 2014. [21] Le principe tend à prohiber, au nom de la liberté de circulation des personnes, la majorité des discriminations dont font l’objet les étudiants ressortissants de pays membres de l’Union européenne s’engageant dans des études dans un autre État membre de l’Union. Voir Myriam Benlolo-Carabot, La non-discrimination entre étudiants », in Francette Fines, Marie Gautier et Catherine Gauthier dir., La non-discrimination entre les Européens, Pédone, 2012. [22] Danièle Lochak, Étrangers de quel droit ?, PUF, 1985.
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