👯 Croyance Que Tout Objet A Une Ame
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4 La vie après la mort approche spirituelle, religieuse et philosophique. La vie continue-t-elle après la mort, et si oui sous quelle forme ? La question de savoir s’il y a une vie après la mort est vieille comme l’humanité. La mort est la cessation définitive des fonctions vitales le cerveau ne fonctionne plus, les organes et les cellules ne remplissent plus leur rôle. L’organisme n’est plus capable de maintenir la vie il n’arrive plus à puiser l’énergie dans son environnement, il ne la transforme plus, il ne s’en nourrit plus. Mais selon certaines théories ou croyances, quelque chose subsiste consécutivement à la mort physique. Ce peut être l’individu lui-même, au sens complet, mais dont l’existence aurait été transférée » vers un autre monde, l’individualité, telle qu’elle est ressentie par l’individu, autrement dit le moi » ou ego, la conscience, l’âme, ou l’esprit, décrits comme pouvant rejoindre un autre monde paradis, enfer ou se réincarner dans un nouvel être humain, animal ou végétal. L’hypothèse de la subsistance d’une certaine forme de vie ou de conscience après la mort interroge les rapports entre le corps, le cerveau, l’âme et l’esprit. A ce titre, il convient de préciser ces deux derniers termes L’âme est le siège de l’activité psychique et des états de conscience de l’individu. Elle porte l’ensemble des états et dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment l’individualité. Elle est liée à la conscience, à l’ego, mais aussi à la raison et à l’intellect. L’âme peut être confondue ou non avec le cerveau. L’esprit peut être défini comme la dimension spirituelle de l’être humain, en contact avec le principe supérieur ou universel. Notons qu’âme et esprit sont parfois confondus. La vie après la mort pourrait donc être vue comme le maintien des fonctions de l’âme malgré la mort du cerveau. Pour d’autres, il s’agit de la libération de l’esprit, qui pourrait ainsi rejoindre le principe supérieur ou universel. La question de savoir ce qu’il y a après la mort incite aussi à réfléchir sur le mystère de la vie. A l’heure actuelle, aucune théorie scientifique sérieuse n’est en mesure d’expliquer l’origine, la nature et la signification profonde de la vie. Conséquence directe toutes les hypothèses peuvent être imaginées au sujet de la vie, de la mort, et de la vie après la mort. En l’absence de réponse scientifique, le philosophe devra garder l’esprit ouvert et envisager toutes les possibilités. Loin des polémiques et des débats tranchés, il s’intéressera à tous les avis, y compris aux dogmes des religions, sans pour autant s’enfermer dans une quelconque croyance ou certitude. Tentons de percer le mystère de la vie après la mort. Lire aussi notre article Pourquoi faut-il mourir ? La vie après la mort dans les différentes religions. La plupart des religions décrivent la mort comme un passage plutôt qu’une fin la séparation entre le corps et l’âme marquerait le départ de cette dernière pour le monde de l’au-delà. Dans certains cas, la crémation est associée au symbolisme de la montée de l’âme. Dans les religions anciennes. Les rites funéraires de passage vers l’au-delà sont centraux dans la plupart des cultures et des civilisations anciennes, par exemple chez les peuples du néolithique, chez les Egyptiens, les Grecs ou les Romains. Ces rites ont pour objectif de préparer et d’aider le mort dans son parcours vers l’au-delà. Selon les différentes croyances, des épreuves attendent le mort avant qu’il puisse arriver à sa destination finale traversée des Enfers, lutte contre les serpents ou les démons, traversée du fleuve Styx, etc. Dans le christianisme. Les religions monothéistes affirment la survivance de l’âme après la mort. Dans le christianisme par exemple, l’âme est considérée comme immortelle la mort physique marque simplement la séparation du corps et de l’âme. Après la mort, l’âme est confrontée à un choix rejoindre l’amour de Dieu c’est le salut, l’accès au paradis ou bien le refuser c’est l’enfer, la damnation. Par ailleurs, le christianisme introduit l’idée de la résurrection du corps, ce dernier étant destiné à rejoindre l’âme à la fin des temps. Dans le Nouveau Testament, la mort et la résurrection du Christ ont une signification particulière l’immortalité semble acquise à celui qui sait e
quiest de l'ordre du préjugé, du présupposé, de l'opinion, de la foi, c'est-à-dire tout ce qui s'apparente à la croyance. On pourrait toutefois se demander si une croyance rationnelle n'est pas envisageable, et à quelles conditions. 1. La raison exclut-elle la croyance ? • Partons de ce que Platon dit de l'opinion : une opinion, c'est
Spiritualité et développement personnel La spiritualité n'est pas un système religieux, mais une expérience naturelle qui permet à l'être de s'épanouir dans sa véritable grandeur Alain Boudet Dr en Sciences Physiques Résumé La spiritualité n'est pas un système religieux ou une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l'être humain. Elle est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Elle consiste à reconnaitre l'existence de notre Moi véritable, de notre ESSENCE, et à apprendre à nous laisser guider par elle. C'est donc la découverte d'une autre dimension de nous-même, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu'à être développée par l'expérience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre état intérieur qui se caractérise alors par la joie et la liberté. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une Source d'énergie et élève notre état vibratoire. Nous sommes invités à réaliser cet état en observant les jeux de l'égo, ses résistances, et en cultivant la confiance et le lâcher-prise. Des clés pratiques telles que l'observation de nos sentiments et la méditation sont suggérées. Contenu de l'article Le voyage vers Soi Relâcher l'emprise de la personnalité L'appel de notre Essence Le lâcher-prise La confiance en notre Essence Les stratégies de résistance de l'égo Développement spirituel Le développement spirituel passe par le corps Un passage déroutant S'abandonner à la joie Vérité et liberté Vivre dans l'instant Évolution de la conscience L'univers et le divin En savoir plus Annexes Vous êtes un soleil Spiritualité, science et religion Quelques clés pratiques pour le développement spirituel Il règne une grande confusion dans les esprits sur ce qu'est la spiritualité. Cet article a pour vocation de contribuer à la dissiper. La spiritualité n'est pas une religion. Elle n'est pas non plus un sujet d'étude culturelle sur les croyances des peuples primitifs. La spiritualité est une fonction vivante naturelle de l'être humain. Le mot spiritualité recouvre des sens bien différents selon les personnes. Pour certaines personnes, la spiritualité désigne un système de croyances et de rituels religieux. La spiritualité d'un chrétien passe par le respect des dogmes et des rituels de l'église chrétienne. D'autres considèrent la spiritualité comme un ensemble de coutumes sociales que les populations ont élaborées pour trouver la force de dépasser les épreuves de la vie et se rassurer. Elle donne un sens à leur existence et offre des exutoires à leur crainte des puissances naturelles et à leur peur de la mort. Ce serait donc une sorte d'habillage culturel un peu artificiel et puéril que chaque civilisation s'est inventé. On dit aussi parfois de quelqu'un qu'il est spirituel, ce qui signifie qu'il a de l'esprit, qu'il nous amuse. Aucun de ces aspects ne sera développé ici. Mon but n'est pas de réaliser une enquête encyclopédique, linguistique, ethnologique ou sociologique à ranger dans un coin du cerveau ou sur une étagère. Il est d'apporter une connaissance vivante qui nous permette de nous épanouir pleinement. Dans cet article, la spiritualité est envisagée comme une autre dimension de nous-même, une fonction naturelle comme manger, boire ou penser, que nous avons à découvrir et à développer, comme on peut développer son intellect ou sa mémoire. La spiritualité est une voie d'éveil et de croissance, une façon d'explorer nos dimensions à la fois plus profondes et plus élevées. Nous vivons un moment où l'humanité évolue spirituellement de façon spectaculaire en se dirigeant vers la réalisation de son essence et de sa raison d'être. Il est donc urgent que ces connaissances soient mises à la disposition de tous. C'est le rôle qu'on pourrait logiquement attendre de la part de l'éducation publique, médiatique ou religieuse, mais c'est en vain. Heureusement, il existe de nombreux ouvrages et écoles de sagesse qui traitent de cette question, auxquels nous pouvons nous abreuver. En voici une synthèse introductive. Le voyage vers Soi Tant que nous fonctionnons de façon automatique en remplissant nos taches les unes après les autres, nous ne laissons pas une véritable place à la spiritualité. La spiritualité apparait dans notre vie dès que nous commençons à porter attention à nos insatisfactions et nos aspirations, à nos sentiments et sensations, et que nous nous demandons quelle est véritablement le sens de notre vie. Pourquoi dois-je affronter des contrariétés? Pourquoi toutes ces difficultés à traverser? A quoi a servi tout ce que j'ai réalisé, à quoi sert ce que je fais? Quelle est ma place dans cette vie? Lorsque nous nous demandons si nous sommes bien à notre place, nous reconnaissons implicitement que nous sommes faits pour être à une place plutôt qu'à une autre. Nous percevons qu'il existe en nous un MOI véritable et authentique et que nous sommes ou non en concordance avec lui. De plus, si nous sommes en concordance, nous nous sentons à notre place, nous nous sentons bien. Sinon, nous cherchons à trouver cette concordance dont nous pouvons avoir été détournés par les circonstances. Ce MOI est notre Essence. On le nomme aussi le SOI. Ce SOI est masqué ou entravé par une autre identité que nous avons construite sous l'influence de notre éducation. On la nomme la personnalité. La spiritualité consiste à reconnaitre l'existence de notre ESSENCE et à lui permettre de se manifester et de se développer. On se met à son écoute, on dialogue avec elle afin de faire connaissance intime, et on crée les conditions pour qu'elle puisse prendre sa vraie place. Lorsque cette démarche est effectuée avec patience, persévérance, conviction et confiance, elle apporte des récompenses inattendues, telles que joie, liberté, et bien d'autres choses "magiques". La découverte de notre Essence et de la spiritualité ressemble à l'exploration d'un pays inconnu. Imaginez que vous vivez en Europe avant la "découverte" de l'Amérique. Vous connaissez bien l'Europe, ses habitants, ses coutumes, mais vous vous demandez s'il existe vraiment des terres au-delà de la mer. Certains affirment qu'il n'y en a évidemment aucune, car cela ne peut pas exister, sinon, tout le monde le saurait. Ils se moquent de ceux qui croient que ces terres sont bien réelles et qui rêvent de s'embarquer pour les découvrir. Ils les jugent naïfs, fous ou prétentieux. Peut-être êtes-vous de ceux qui ignorent les railleries et suivent l'appel du cœur sans se soucier du qu'en-dira-t-on? Vous êtes de ceux qui pensent que la meilleure façon d'avoir une réponse aux interrogations est de se rendre compte par soi-même, en allant voir. De la même façon, nous pouvons découvrir notre pays intérieur, notre Essence, par l'exploration, le ressenti et l'observation. L'attitude expérientielle est le processus même du développement spirituel. Toutefois, nous pouvons tirer parti de l'expérience des pionniers. Rien ne nous oblige à nous mettre en route uniquement sur la base de rumeurs qui peuvent s'avérer illusoires et fantaisistes, ou à faire le voyage seuls et sans repères. Nous pouvons nous préparer à ce voyage. Nous pouvons être aidés et guidés dans notre démarche par ceux qui ont rapporté honnêtement leurs expériences et leurs observations. Lorsque Christophe Colomb a raconté qu'il avait découvert l'Amérique, on aurait pu douter de ses paroles et pensé qu'il avait lui-même inventé cette histoire. Or il ramenait avec lui des objets, des livres, et même des amérindiens qui attestaient son voyage. De la même façon, ceux qui souhaitent expérimenter la dimension spirituelle tireront profit des rencontres avec ceux qui ont déjà parcouru le chemin. Certains êtres éclairés ont transmis leurs connaissances et ont écrit des guides de voyages dont cet article s'inspire. Certains d'entre nous repoussent ces récits en disant qu'ils n'y croient pas. Mais il n'est pas nécessaire de croire en des vérités établies. Processus de découverte expérimentale, la spiritualité est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Il suffit de s'embarquer pour découvrir. Et dans le voyage spirituel, il est possible de voguer un peu, s'arrêter, faire demi-tour, repartir, voguer un peu plus. Relâcher l'emprise de la personnalité S'il existe en nous un Moi véritable, pourquoi n'est-il pas naturellement apparent et manifeste? Pourquoi notre dimension spirituelle n'est-elle pas installée d'emblée? Pourquoi nous faut-il un effort pour la découvrir? Parce que c'est à ce prix qu'elle peut se développer et prendre de la force, telle un muscle que l'on entraine par l'exercice physique et qui se développe en affrontant une force antagoniste, une résistance. En réalité, notre Essence était manifestement présente à notre naissance. Mais par la suite elle a été recouverte par la personnalité que nous nous sommes construite au cours de notre vie. La personnalité est la résistance qui s'oppose au muscle de l'esprit. Elle est constituée de nos comportements, habitudes, coutumes, culture, style de vie, règles idéales de "bonne" conduite, etc. Nous l'avons élaborée peu à peu, de façon inconsciente, en réaction aux situations et événements plus ou moins douloureux que nous avons vécus et aux influences diverses que nous avons reçues. C'est un vêtement que nous avons tissé, qui a été nécessaire pour que nous soyons acceptés et aimés dans ce monde. C'est le personnage que nous avons adopté pour paraitre à l'image de ce qu'on attendait de nous. C'est un déguisement, un masque le mot personnalité vient de Persona, mot étrusque signifiant masque de théâtre. Malheureusement, le plus souvent, notre personnalité ignore, délaisse ou repousse notre Essence. Nous sommes tellement habitués à ignorer notre Essence, à agir et penser selon notre personnalité, que nous avons oublié qu'elle n'est qu'un déguisement momentané, un accessoire de théâtre, un vêtement social, et nous avons l'impression qu'elle est réellement nous-mêmes. Nous sommes très attachés à notre personnalité car nous pensons que c'est grâce à elle que nous pouvons être acceptés et reconnus. Nous avons peur d'être rejetés si nous l'abandonnons et nous déployons beaucoup d'efforts pour nous conformer à elle et nous sentir dignes d'être aimés. Lorsque nous ne recevons pas les récompenses de notre effort, nous nous sentons non respectés, blessés. Ces réactions émotionnelles négatives sont le signe de notre attachement à la personnalité. Afin de permettre à notre Essence de reprendre sa place et de se déployer, il est nécessaire de déserrer l'emprise de notre personnalité qui nous pousse à contrôler nos émotions et comportements et à bloquer notre spontanéité. Relâcher la personnalité, c'est nous autoriser à être plus spontanés dans nos comportements, à la façon de l'enfant. Le petit enfant vit ses élans dans l'énergie du moment et dans la confiance - du moins tant qu'on ne lui forge pas une personnalité en réprimant ces tendances. Quand vous réagissez comme des enfants, comme le veut votre être intérieur, votre conscience vous dit "non, il ne faut pas. Je suis un grand professeur, je n'ai pas le droit de me laisser aller". S'il vous plait, désorganisez ce comportement extérieur. Quand vous ne travaillez pas au niveau de votre mental, vous êtes plus près de votre c?ur. Vous dansez. Vous êtes dans la plaisanterie. Laissez tomber votre personnalité! Quand vous êtes dans la plaisanterie et dans la joie, vous prenez toutes les choses avec aise comme le font les enfants... La spiritualité, ce n'est pas se dire disciple de tel grand maître. C'est se relâcher. C'est être honnête avec soi-même, très clair, sans ambiguïté, sans hypocrisie. L'appel de notre Essence Comment nous rendre compte que nous relâchons la personnalité? Comment pouvons-nous sentir que nous sommes en accord avec nous-mêmes et que nous faisons place à notre Être intérieur? L'Être intérieur se manifeste à nous par nos sentiments et nos sensations. Lorsque nous sommes en résonance avec lui, que nous laissons couler en nous sa vibration, nous ressentons de la légèreté, de la satisfaction, nous respirons plus librement, nous nous sentons ouverts. Au contraire, lorsque nous l'ignorons, nous sommes envahis par de la frustration, de la tristesse, du découragement, de la colère ou de la rage. Ces sentiments de malaise sont des signaux d'appel de notre Être intérieur, mais nous ne les reconnaissons généralement pas comme tels. Nous préférons accuser les autres ou les circonstances d'en être la cause. En conséquence nous luttons pour nous protéger de ces circonstances et des autres, ou pour les modifier. Nous écoutons les revendications et les exigences de notre petit moi, que nous prenons pour les nôtres, et nous ne prêtons pas attention aux aspirations plus profondes de notre Essence. Les désirs de l'égo la personnalité sont accompagnés de la crainte de ne pas parvenir à ses fins. S'il ne réussit pas, s'il n'est pas à la hauteur, il s'estime sans valeur, incompétent, lâche, ridicule, etc. Il est constamment dans le jugement. Afin de satisfaire son idéal illusoire, nous sommes en permanence dans l'effort et dans la lutte. A la longue, nous éprouvons du ressentiment envers la vie qui nous demande tant, pour peu de résultats. Si nous arrivons au résultat escompté, c'est sans garantie de durée et de sécurité, car il y a la crainte constante de perdre ce que nous avons acquis. Cela provoque des tensions dans le corps et dans l'esprit, nous nous fatiguons, ressentons de la lassitude, et parfois nous craquons ou nous déprimons. La stratégie de lutte pour devenir quelqu'un n'est pas une bonne voie pour trouver la joie et le bonheur. Quand nous craquons, qu'est-ce qui craque en nous? C'est l'édifice artificiel que nous avons construit, et que nous voulons maintenir coute que coute, ce sont les croyances de l'égo, la personnalité trop présente. Quand nous sommes en dépression, cela signifie que l'énergie s'est retirée afin de ne plus contribuer à ce jeu qui ne nous convient pas. Notre corps nous impose de lâcher prise. Cela peut être bénéfique et même salutaire si nous en saisissons le sens. Mais généralement, nous ne reconnaissons pas l'existence de l'Être intérieur et les modalités de son fonctionnement, et nous pensons qu'il n'y a pas d'autre issue que de nous résigner à notre condition insupportable ou de mourir. "Craquer" est le moyen qu'emploie l'Être intérieur pour nous rappeler à l'ordre et se faire reconnaitre. Toutefois, il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à cette brutale secousse pour le reconnaitre et lâcher prise. Cela peut être amené en douceur si nous nous engageons consciemment et avec détermination dans cette voie, en étant attentif à nos sentiments et nos sensations. Le lâcher-prise Lâcher prise, c'est lâcher notre emprise sur nos activités et nos attitudes. C'est discerner celles qui ne nous conviennent pas, mais auxquelles nous nous accrochons, et nous laisser guider par notre Essence. C'est nous détacher de nos aspirations illusoires et souvent vaines soufflées par l'égo pour son profit. Lâcher prise, c'est accepter de ne plus être le conducteur et le seul maitre à bord, et de passer le volant à l'élan de vie intérieur. Par exemple, c'est renoncer à avoir une vie programmée et annoncée d'avance. Dans un roman de Henri Gougaud, L'homme à la vie inexplicable, le personnage principal voit sa vie s'orienter chaque jour vers des aventures qu'il ne souhaitait pas. Il avait d'autres projets. Mais les circonstances en ont décidé autrement. En acceptant de se laisser guider par elles, il a découvert une vie bien plus formidable que celle qu'il avait programmée. Dans le quotidien, c'est renoncer à vouloir obtenir un résultat à tout prix obtenir tel poste, obtenir que quelqu'un vous cède quelque chose, .., basé sur la volonté farouche de réussir je veux y arriver. Car par une écoute attentive de soi, nous pourrions nous rendre compte que vouloir n'est pas notre vrai objectif. Par exemple, nus voulons réussir pour être apprécié, donc le vrai objectif, c'est être apprécié, et il provient de notre peur d'être rejeté. Cette peur est dictée par l'égo, la personnalité. Lorsque nous donnons place à l'Essence, elle disparait. Bien entendu, la persévérance en vue d'un objectif est une vertu très appréciable; mais il est judicieux de l'appliquer à la direction indiquée par l'Essence, qui nous mène vers la joie et le bonheur, au lieu de la peine et du ressentiment. Parce qu'elles n'ont cessé de remplir leurs fonctions familiales et sociales contraignantes, certaines personnes ont l'impression qu'elles ont travaillé toute leur vie, et qu'elles se sont oubliées. Mais qui en nous a oublié qui? Notre personnalité a oublié notre être profond, notre Essence, tout simplement. En réalité, elle nous a régulièrement envoyé ses signaux, ses appels, mais nous les avons ignorés, nous n'avons pas voulu les entendre, nous avons même lutté contre pas le droit de craquer, d'être fatigué,... Or la bonne nouvelle est celle-ci. Si vous percevez cette impression de vous être oublié, c'est une nouvelle conscience de vous qui émerge. C'est signe que vous commencez à vous écouter. Vous entrez à nouveau en relation avec votre Essence. Toutefois, restez en conscience, ne l'oubliez pas le lendemain, commencez à faire de cette écoute de vous-même une des lignes de conduite principales de votre vie. Il se pourrait que cela vous apporte du bonheur! Dans votre vie, à quel moment avez-vous eu l'occasion de ressentir les signaux et appels de votre Essence? Tout d'abord, nous percevons des sentiments de lassitude, d'insatisfaction, d'oubli de soi, de décalage. Si alors nous nous autorisons un peu de temps pour sentir et être à l'écoute, si nous renonçons un moment à vouloir agir coute que coute, même si c'est sous l'effet de la fatigue, si nous cessons de vouloir remplir notre programme, nous percevrons ce à quoi nous aspirons vraiment. C'est le moment crucial du lâcher-prise. Nous aspirons peut-être à nous reposer, peut-être à réaliser quelque chose qui nous semble un rêve trop beau. En tout cas, c'est quelque chose qui nous fait du bien, et qui n'apparait pas comme une contrainte, comme une tache à accomplir. C'est quelque chose qui procure de la joie, de la sérénité ou peut-être l'enthousiasme de créer. Malheureusement, nous repoussons souvent ces idées issues de notre Essence profonde comme quelque chose d'irréalisable ou de fantaisiste. La confiance en notre Essence Ayant compris comment s'exprime l'Essence par nos sentiments, et vécu quelques moments de lâcher-prise, nous devons maintenant décider de répondre au quotidien à cet appel vers le bien-être et l'harmonie procurés par l'alignement à l'Essence. Décider d'être heureux pourrait paraitre une évidence, mais ce n'est pas si simple, car il faut vaincre, ou plutôt ignorer, notre besoin de contrôler notre vie, les avis et opinions de notre entourage, les injonctions de notre éducation, et beaucoup de nos idées préconçues. Mais si nous laissons tomber nos résistances, nos doutes, nos appréhensions, cela devient simple. C'est aussi simple que de passer le volant de la voiture à un chauffeur et de se laisser conduire sans savoir quelle est sa destination avec un conducteur infiniment sage et intelligent. Cela nécessite d'accepter de s'en remettre à lui. Cela nous confronte à l'inconnu. Quel est le sentiment qui nous permet de nous laisser conduire sereinement par quelqu'un d'autre? C'est la confiance. Il peut vous sembler que vous faites facilement confiance à un conducteur qui vous conduit, mais avez-vous pensé qu'en réalité vous contrôlez visuellement le trajet? La véritable confiance, celle du lâcher-prise, c'est d'accepter de vous laisser conduire les yeux fermés? Ça dépend par qui, bien sûr. Mais nous parlons de votre Essence, n'est-ce pas! L'Essence est comme un habitant invisible dans votre maison, un hôte qui est là depuis toujours, patient et sans exigence, mais habité du désir que vous puissiez développer le meilleur de vous-même. C'est la meilleure amie que puissiez avoir. S'ouvrir à la transformation, faire confiance, s'en remettre à son Être intérieur, n'exige donc pas de fournir un nouvel effort pour atteindre un nouvel état. Il n'y a pas à lutter et à s'astreindre à des exercices ou des rites. Bien au contraire, c'est cesser de lutter contre soi-même, c'est cesser d'agir de façon désordonnée et inconsciente. Il y a seulement un effort d'attention. D'abord être sûr de vouloir le changement et accorder son attention à cet objectif. Puis tourner son regard vers un personnage de rang supérieur à notre personnalité, notre Être intérieur. Ce n'est rien d'autre que porter une attention plus grande et plus fine à soi-même, de devenir conscient de soi et de ses sensations, et de cesser d'agir de façon automatique. Les stratégies de résistance de l'égo Voilà donc pour nous la possibilité de nous extraire de nos souffrances et difficultés, et de laisser place à la joie. Cela semble tout à fait merveilleux et notre première réaction est généralement que nous devrions adopter cette voie. Or, dans la réalité pratique, cette décision soulève bien des hésitations et des résistances, car elle nous demande un changement radical. Sommes-nous prêts à changer? Sommes-nous véritablement prêts à faire confiance à notre chauffeur divin? Sommes-nous prêts à nous laisser conduire sans savoir où il nous mène? Ou bien avons-nous de bonnes raisons de ne pas lâcher prise et de continuer à suivre nos habitudes? Les excuses Nous trouvons souvent des excuses pour remettre à plus tard notre intention de suivre les indications de notre être intérieur. Nous sommes trop impliqués dans nos actions, nos "responsabilités" et nos "devoirs" pour accorder du temps à la perception de nos émotions et de nos sensations. Pourtant, cela n'est pas une technique difficile réservée aux experts en yoga. Nous accorder de l'attention est tellement simple que nous pensons que ce n'est pas important, et pris dans notre train-train, nous le faisons passer au second plan. Par exemple, si nous sommes fatigués ou malades, nous pourrions écouter les signaux de notre corps qui nous demandent de nous reposer. Mais notre égo nous souffle que ce n'est pas possible et nous détournons notre attention Tu n'as pas le droit de t'arrêter, tu dois assumer tes responsabilités, sinon les autres ne seront pas contents. Si tu ne fais pas ceci, tu auras ensuite beaucoup de retard, tu seras dépassé, tu te sentiras impuissant. Tu seras mal jugé, tu ne dois pas perdre la face vis-à-vis des autres, etc. Qui cherche ainsi des excuses en nous? C'est notre personnalité qui cherche à poursuivre son programme propre, selon ses convictions et ses règles. Ces scénarios de l'égo sont fondés sur la crainte, le manque de confiance. La peur de perdre et de manquer L'une des craintes les plus répandues est la peur de perdre. Lorsque tout semble aller plutôt bien, cette peur n'est pas forcément consciente. Je n'ai rien à perdre. Mais lorsque survient une incitation à changer changer d'attitude, de pensée, de relation, de métier, de lieu, etc, elle se manifeste par la résistance. Tout changement entraine forcément une perte changer de maison, c'est perdre la jouissance de l'ancienne. Changer de métier, c'est perdre l'ancien. Changer d'habitudes, c'est renoncer aux anciennes et aux repères qu'elles procurent. Se marier, c'est perdre sa solitude. C'est aussi perdre la possibilité de choisir un autre partenaire. Si je perds ma maison, mon partenaire, mon métier, vais-je en retrouver un autre. Je risque de manquer d'argent, de sécurité, d'amour. Ainsi la peur de perdre est accompagnée de la peur de manquer. Or sous un autre aspect, changer, c'est aussi gagner la nouveauté qui s'introduit dans notre vie, peut-être meilleure, plus grandiose, plus magnifique, plus chaleureuse. Et si cette nouveauté est en rapport avec notre mieux-être, elle mérite d'être sérieusement considérée. L'être intérieur nous invite au mieux-être en nous guidant dans l'instant présent, tandis que l'égo se réfère au passé, et s'inquiète du futur. Changer, c'est accepter de mourir au passé pour renaitre au présent. La peur du bonheur Si l'on est convaincu que l'on a rien à perdre et tout à gagner, il peut sembler absurde d'avoir peur de gagner. Pourtant, cette crainte est insidieuse et fréquente. Beaucoup de personnes ont construit leur quotidien dans la lutte pour survivre, en effectuant des taches, en résolvant des difficultés, en combattant leur maladie, au point qu'ils se sont identifiés à ces actions. Imaginer qu'ils ont la santé, de l'argent, de l'amour les rends nerveux car ils ressentent le vide, ils ne savent plus qui ils sont, ils sont perdus et ils ont l'impression de ne plus exister. Que peuvent-ils faire de ce bonheur s'ils n'ont plus de souffrance ou de problème à traiter? A titre d'exercice, imaginez, au choix, qu'on vous procure le moyen de bénéficier d'un long séjour dans le pays de vos rêves. Ou si vous préférez, le meilleur compagnon ou compagne correspondant à votre idéal. Ou bien, une grosse somme d'argent. Puis interrogez-vous. Seriez-vous prêt à délaisser vos occupations, vos habitudes? Vous sentez que l'exemple vous fait baver d'envie, ou suscite du plaisir. Si en même temps, vous sentez monter quelques réticences et inquiétudes, ce sont des peurs de l'égo. Sommes-nous prêts à assumer la joie, la santé, les relations fraternelles? Sommes-nous prêts à nous voir beaux, belles, et rayonnants? Certains sont très dérangés par cette idée. Cela vient que cela comporte une responsabilité, celle de vivre et de prendre sa place pleinement. Bien que cela se fasse naturellement, notre personnalité est à nouveau confrontée par de vieilles blessures, des mémoires où être en lumière nous attirait la jalousie ou l'inimitié, ou même la haine. Une culpabilité d'être heureux peut aussi être présente, car tellement de gens sont dans la difficulté et la douleur. Ai-je le droit d'aller bien alors que les autres souffrent autour de moi? Vais-je être mal vu, classé dans les nantis, rejeté? La peur de l'inconnu La peur de changer résulte du fait que nous ne savons pas vers quoi le présent nous conduit. Nous avançons dans l'inconnu et cet inconnu nous inquiète. Nous ne faisons pas confiance aux poteaux indicateurs et au chauffeur intérieur. En quoi l'inconnu peut-il nous faire peur? Nous ne nous sentons pas en sécurité. Dans quoi suis-je entrainé? Quel sort cela me réserve-t-il? C'est la peur de perdre son intégrité, peur de ne plus exister en tant qu'être sain et entier. L'inconnu nous semble dangereux et menaçant. Par contraste, nous avons appris à nous situer en tant que personnalité avec nos rôles sociaux. Nous avons bâti notre vie, parfois durement, en construisant des repères métier, famille, relations, etc qui nous permettent de nous sentir en sécurité, du moins tant que ces repères ne s'écroulent pas. Aussi, nous craignons de les perdre. Nous avons peur de voir tous nos efforts anéantis. Nous nous accrochons ferme à ce que nous possédons parce que c'est ce que nous connaissons. Lâcher prise, c'est accepter de nous détacher de ces repères, c'est détacher le bateau de la rive. Mais où nous mènera-t-il? Lâcher prise nous confronte à notre attachement à nos possessions. Il nous confronte aussi à notre désir de contrôler toutes les circonstances de notre vie, ce qui nous donne l'illusion de la sécurité. Imaginez-vous cesser ce contrôle, quels sentiments surgissent en vous? Souvent, il y a la crainte d'être non respecté, utilisé, manipulé, abusé pour des fins égoïstes. Ces résistances proviennent de vieilles blessures qui ne sont plus de mise, car elles nous maintiennent dans la coupure avec notre Essence. Rester attaché à la rive est un choix de vie possible. Pourquoi pas? Jusqu'à ce que la petite voix intérieure intervienne en disant que nous passons notre vie sans être véritablement nous-mêmes, et que nous nous sommes limités, enfermés. Et qu'une autre façon d'être est possible. S'autoriser à lâcher est la plus grosse difficulté que nous rencontrons sur ce chemin. Cela demande de la volonté, du courage et de la confiance. Toutefois, même si nous restons attachés, le courant de vie est bien présent en nous, et cela nous demandera énergie, peine et fatigue pour résister à sa poussée. Si nous faisons barrage, la pression se fera plus forte et nous devrons lutter de plus en plus fort. Le courant est patient et intelligent, il sait doser et évaluer quand les conditions nous sont favorables. Or la Terre subit des élévations rapides d'énergie, de fréquence, elle reçoit des impulsions de l'univers et cela a des répercussions sur notre corps, notre énergie et notre Être intérieur. Celui-ci est stimulé de plus en plus fort. Demain les énergies seront tellement importantes qu'elles nous entraineront comme un fleuve puissant vers notre devenir. Vous ne voulez pas vous laisser entraîner par ce fleuve qui vous mène à votre destinée. Cependant, si vous aviez conscience de l'endroit où il vous mène, ce serait avec un immense Amour, une immense joie, que vous lâcheriez ce à quoi vous vous accrochez si désespérément. Si vous lâchez prise, si vous êtes dans l'acceptation, si vous avez enlevé de vous toute crainte, toute violence, tout regret, vous aurez l'impression d'être une plume qui s'envole au gré du vent vers sa destination. Il n'y aura donc aucune souffrance, il n'y aura que légèreté, joie et bonheur. L'égo spirituel Il existe une stratégie bien plus subtile pour éviter d'écouter son Essence, c'est de croire qu'on l'écoute alors qu'en réalité, c'est la personnalité qui se crée un personnage soi-disant spirituel. Une personne de ce type croit que la démarche spirituelle consiste à suivre des règles de conduite et elle s'efforce d'être dans l'amour en pratiquant des rituels et des disciplines. Elle affiche une morale de conduite, et par là-même, elle se juge et juge également les autres par rapport à cette morale. Elle n'est donc pas dans l'écoute du cœur. Son apparence affichée de spiritualité masque sa peur du jugement. En réalité, elle cherche à être reconnue et aimée. La personne évite de faire face à ses ombres et blessures, mais un grain de sable suffit à les mettre à jour. L'être spirituel véritable ne cherche pas à prouver et à démontrer. Il sait manier l'humour et la fantaisie. Il n'est pas concerné par une morale extérieure imposée, car il a son guide intérieur. La discipline intérieure crée un sentiment de justesse et de détente, tandis que la discipline imposée s'accompagne de tension intérieure. Développement spirituel La spiritualité est une fonction naturelle, un état de connexion avec Soi. Mais comme cette fonction est délaissée, elle nécessite d'être retrouvée et développée. Le développement spirituel n'est pas autre chose qu'un développement personnel dont le but est la reconnexion avec notre Essence. Nous portons un nouveau regard sur qui nous sommes, sur ce qu'est la vie, et nous le dirigeons sur la perception de notre Essence. Nous remettons notre personnalité à sa juste place et à sa juste fonction au service de l'Essence. Pour cela, nous portons attention à nos sensations, nos émotions et nos pensées. Nous favorisons les positives plus exactement celles qui nous élèvent et transformons les négatives plus exactement celles qui nous alourdissent, car rien n'est négatif, autrement dit nous apprenons à en devenir maitres. Nous identifions nos deux voix, celle de l'égo et celle de l'Essence. L'égo, tant qu'il n'est pas apaisé, tente d'accaparer le pouvoir et de nous couper de notre Soi, de nous diviser. C'est cette notion qui a été faussement représentée par le diable dia-bolo, di-viser. La voix de l'Essence nous conduit vers l'unification de notre être. Ces deux voix sont comme deux enfants en nous, l'un intempestif et fantasque, l'autre sage, discret et patient, qui désirent qu'on les entende et qu'on s'occupe d'eux. Dans le développement spirituel, nous choisissons de porter attention à l'Essence tout en rassurant et intégrant la personnalité. C'est une rééducation qui demande de mettre en œuvre certaines qualités et d'adopter certaines attitudes. Voici quelques indications. Sincérité et simplicité Porter attention à nos sensations et nos sentiments, c'est dresser une description objective de nous-mêmes. Lorsqu'un entrepreneur veut bâtir une maison sur un terrain inégal, occupé d'arbres et de rochers, il fait d'abord l'état des lieux pour savoir quelles sont les données avec lesquelles il doit compter, ce qu'il doit éliminer et ce qu'il va renforcer. De même si nous voulons nous bâtir, il est nécessaire d'avoir une perception claire et nette de notre état des lieux intérieur. Cela demande un regard honnête et sans complaisance. Mais contrairement à l'entrepreneur, nous devons faire cet état des lieux régulièrement, car il change en permanence, et les plans de nos constructions évoluent de façon vivante au fur et à mesure de notre progression. Être honnête avec soi, c'est aussi faire preuve de sincérité, d'humilité et de simplicité. Le regard sur soi ne doit pas seulement rester dans notre pensée abstraite. Il doit aussi se manifester concrètement dans la façon de nous exprimer, d'agir, de nous comporter. Transparaissent alors les qualités d'authenticité et d'intégrité. Détermination et patience La mise en pratique de l'authenticité se heurte aux peurs évoquées plus haut de perte, de l'inconnu, etc. qui se manifestent sous forme de résistances, de jugements, d'appréhensions, d'inquiétudes et demandent à être dépassées. Une appréhension qui survient lorsque nous nous avançons sur ce chemin, est de nous sentir différents des autres et isolés. Nous sortons du moule social, celui des conventions et des règles morales qui semblent aller de soi et qu'il est incongru de remettre en cause. Justement, nous sommes dans la remise en cause et la révision de nos croyances. Alors que le moule social était notre sécurité, nous prenons maintenant la responsabilité de notre vie et nous assumons le chemin nouveau. Il nous semble alors - dans un premier temps - que nous avançons seul, sans soutien et sans protection et c'est très inconfortable. Cela demande détermination, persévérance et courage. On peut dire aussi que cela demande de la volonté, mais ce terme est généralement mal compris. La volonté, ce n'est pas celle de la personnalité qui veut obtenir ou réussir à tout prix ce qu'elle a imaginé selon ses croyances et ses émotions. C'est être clair dans nos choix de vie et s'y tenir. C'est décider clairement de lâcher prise et de nous en remettre à notre Essence. Cela demande également de la patience et de la confiance, car les changements se produisent selon l'intelligence du corps et de l'âme, au rythme de ce que nous avons à guérir et à intégrer, et non selon les désirs impatients de la personnalité. Cesser d'accuser et de critiquer les autres Il est des situations qui sont bien plus difficiles que d'autres pour porter attention à soi et à son Être intérieur, pour lesquelles notre personnalité s'impose. C'est par exemple quand nous nous sentons agressés ou spoliés par d'autres personnes et que nous sommes totalement accaparés par notre émotion. C'est une épreuve très intéressante, car elle nous permet d'aller plus loin dans notre évolution. Le travail consiste à percevoir ce qui est touché en nous et ce que cela révèle de nous. Nous découvrons généralement une vieille blessure, une peur de manquer d'amour, d'être rejeté, etc. Autrement dit, même si l'agression est réelle et doit être traitée concrètement non en réaction, mais en construisant le meilleur pour nous-mêmes, il est encore bien plus intéressant de voir le message qu'elle nous invite à considérer. Il est une manifestation de l'être intérieur. Les situations auxquelles nous sommes confrontés sont le reflet de quelque chose de nous. L'attitude spirituelle commence lorsque nous cessons d'accuser les autres de nos malheurs, car nous comprenons qu'ils sont le reflet de nos propres blessures. Elle commence lorsque nous cessons d'attendre des autres qu'ils satisfassent nos besoins d'amour et d'attention et que nous comprenons que nous pouvons être maitres de notre vie en lâchant prise et en nous connectant à notre être intérieur. Avec cette compréhension, nous sommes capables d'être compatissants et bienveillants, ce qui n'empêche pas d'exprimer son point de vue et de se faire respecter fermement. Par notre conscience élargie, nous sommes capables de développer l'amour, nous pouvons voir en les autres des êtres blessés et maladroits certes, mais aussi avec leur partie lumineuse et leur cœur. On tente d'éviter de se laisser contrarier par quoi que ce soit, d'avoir du ressentiment, de rester dans la honte, la peur, ou le jugement. Cela permet de se maintenir à une fréquence élevée. Si cela arrive, pas de culpabilité, nous considérons que nous sommes en apprentissage. Nous pouvons nous aider d'un exercice spécifique . Conscience et responsabilité En nous appliquant à développer ces qualités, nous augmentons et affinons la conscience de nous-mêmes. Devenir de plus en plus conscients de ce qui se passe en nous et autour de nous est une autre façon de nommer le développement spirituel. C'est prendre du recul, avoir une vue plus large et distinguer les véritables forces derrière les apparences des jeux de la vie. La conscience est la clé de notre évolution. Souvent, nous sommes amenés à penser que nous sommes le jouet de forces extérieures incontrôlables et que nos souffrances et difficultés sont causées par un hasard malchanceux ou par les autres. Ils ne nous apportent pas l'attention que nous leur demandons, empiètent sur notre territoire, nous sommes victimes d'une catastrophe naturelle ou de la crise économique . Une conscience accrue nous révèle avec évidence que nous sommes responsables de notre vie. Comprendre que nous sommes les acteurs de notre vie est un pas extrêmement important de notre évolution spirituelle. C'est peut-être le plus difficile à comprendre et à intégrer, car cette notion ne fait pas partie de notre culture et de notre éducation standard. Les difficultés que nous vivons sont l'expression des aspects de nous non résolus qui demandent à être apaisés et guéris. Être responsables de notre vie consiste à nous demander ce que ces difficultés veulent nous faire comprendre. Quel message notre Essence cherche-t-elle à nous communiquer? . Notre régénération et notre transformation dépendent de nous. En expérimentant et comprenant cette loi de fonctionnement, nous devenons maitres de notre vie nous ne sommes plus des victimes, mais des créateurs. Se regarder avec tendresse Devenir un observateur lucide sur soi-même et regarder en face nos qualités et nos zones ombrageuses ne signifie pas que nous devons comptabiliser nos défauts et imperfections et nous en sentir honteux ou coupables. Cette attitude ne ferait que contribuer à entretenir d'autres zones ombrageuses, la honte et la culpabilité par exemple. En connexion avec son être intérieur, l'observateur se comporte comme un parent attentif au développement de son enfant, mêlant bienveillance et rigueur. Nous nous observons avec le regard tendre d'une mère qui regarde son enfant faire ses premiers pas, trébucher, tomber, s'agripper, se relever, etc. Qu'est-ce qui suscite cette tendresse? C'est de voir en l'enfant sa progression, ses apprentissages, sa croissance, sa bonne volonté, sa patience, son courage. Nous observer comme un enfant signifie le faire sans jugement, avec tendresse, mais sans complaisance. Y compris quand nous sommes en colère ou tristes. Verser sur soi la bienveillance et la compassion est une excellente pratique pour la guérison de notre âme et l'ouverture au Soi . Être capable de ressentir la compassion envers soi-même, c'est permettre le déploiement et l'équilibrage en profondeur de l'énergie dans les corps physique et subtils. Rire de soi-même Un regard tendre sur soi est le signe que nous pouvons nous voir avec du recul, comme on voit une autre personne. Alors, nous pouvons rire de nous-mêmes. Nous pouvons rire de tout, car nous détectons tous les jeux qui sous-tendent nos actions et nos attitudes peurs, pouvoir, séduction, etc. Lorsque nous nous prenons au sérieux, c'est généralement une rigidification du mental qui veut nous faire croire que nous sommes quelqu'un. Dans ce cas, nous ne faisons pas preuve d'honnêteté ni de simplicité. Bien entendu et je le répète pour ne pas risquer d'être incompris, ce rire s'accompagne d'un regard tendre et aimant sur soi-même et sur les autres. Il ne s'agit pas de moquerie. La moquerie rabaisse, l'humour élève. Lorsque que le rire de quelqu'un à propos de nous nous blesse et que nous ne pouvons pas nous associer à ce rire, si nous nous sentons choqués, cela décèle une zone d'ombre qui reste en nous. C'est donc un signal très intéressant pour progresser. Notre faculté à rire nous indique où nous en sommes dans notre libération émotionnelle. Dans cet exposé des qualités nécessaires à notre transformation, certains pourraient reconnaitre des règles morales, mais il ne s'agit pas de cela. La morale est un produit de la culture, une composante mentale de la personnalité liée à nos croyances sur le bien et le mal, à la notion de culpabilité et de honte. Le développement spirituel est fondé sur une reconnaissance de nos forces internes et de leur façon de fonctionner. C'est une reconnaissance quasi biologique et neurologique des forces et des sensations qui nous habitent. De fait, le développement spirituel se traduit dans notre corps par un changement de vitalité et d'énergie. Le développement spirituel passe par le corps Le corps est le lieu, la scène, le réceptacle et l'outil nécessaire des transformations spirituelles. Dans notre mode de fonctionnement ordinaire centré sur la personnalité, nous sommes mentalement tendus pour lutter et nous efforcer d'appliquer nos croyances. Ces tensions mentales se répercutent en tensions musculaires et rigidités tissulaires qui entravent la libre circulation de l'énergie corporelle, la freinent, la dérivent ou la bloquent . Au fur et à mesure que notre conscience lâche prise, le corps relâche ses tensions. Ainsi la reconnexion à notre être essentiel s'accompagne de la remise en circulation de notre énergie vitale. Les tensions corporelles sont pour la plupart la marque d'événements psychologiques cumulés qui les ont produites dans notre passé et qui ont forgé notre personnalité. Nous engager dans un autre mode de fonctionnement et dans la libération de nos vieilles mémoires peut déclencher divers processus d'élimination et de guérison de ces mémoires. Elles resurgissent de façon fugitive, montrant ainsi qu'elles n'ont pas été résolues, mais seulement occultées et refoulées. Le corps retrouve alors de vieilles douleurs ou malaises, et peut être le théâtre de divers troubles passagers fatigue, vertiges, fièvre..., qui montrent qu'il se libère de ces mémoires, non sans en retirer une connaissance et une sensibilité nouvelles. La reconnexion à l'Essence au cœur favorise le retour à la santé du corps. Le corps n'est pas seulement le reflet de notre évolution, il en est l'outil essentiel. Le corps est le guide précieux de notre évolution, le capteur et émetteur des sensations, langage de notre être essentiel. Bien plus, il est le canal et le réceptacle de l'énergie cosmique et tellurique que nous recevons par tous les sens, tous les chakras et tous les pores de la peau. En dégageant le corps de ses tensions et de ses entraves, nous permettons à cette énergie du ciel et de la terre de pénétrer plus facilement et plus abondamment en nous. Elle participe alors à notre transformation et à notre régénération en les accélérant et en les accentuant. Il est important que nous prenions soin du corps, afin qu'il puisse s'ouvrir largement à ces énergies. Non seulement en le libérant des tensions mentales, mais aussi en l'alimentant correctement avec de la nourriture biologique et saine , et en l'entretenant physiquement par les mouvements, la respiration, le massage et l'harmonisation énergétique . C'est comme préparer la chambre nuptiale avec délicatesse et légèreté pour accueillir le prince et la princesse, c'est-à-dire nous-mêmes réunissant à la fois le masculin et le féminin . Certains disent que le corps est le temple de l'âme. Parce que de nombreuses écoles de spiritualité ou de religion ont négligé et même rejeté le corps comme quelque chose de mauvais, il est bon de redire que l'être intérieur a besoin du corps pour se manifester, que c'est grâce à lui que nous pouvons vivre sur terre, aller toujours plus loin dans notre expérience, et retirer des enseignements précieux . Pour les personnes à l'esprit scientifique, remarquons que cette loi est générale. Par exemple des ondes électromagnétiques comme la lumière, ou une émission télévisée ne sont rendues visibles ou manifestées que si elles interagissent avec la matière, c'est-à-dire avec un écran, une surface ou des particules pour la lumière, une antenne pour la TV . Un passage déroutant Résurgence de vieilles émotions Les processus d'élimination peuvent non seulement faire ressurgir des sensations corporelles inconfortables, mais également des sentiments et émotions liés à de vieilles mémoires qui se libèrent. Ce phénomène est plutôt déroutant, car au lieu de nous sentir mieux selon l'idée que nous nous faisons du processus, nous nous sentons parfois fatigués, ou découragés, ou tristes. Cela donne nous donne l'impression de régresser vers des états d'impuissance plutôt que vers la joie et le bonheur. Or ces nouveaux phénomènes surviennent justement après une période où nous avons constaté des résultats positifs qui ont développé notre confiance dans le courant de vie, à un moment où nous commençons à comprendre et à ressentir le lâcher-prise. Et, parce qu'ils nous sont inconnus, ils nous surprennent, nous mettent dans l'inconfort et sèment le doute sur le bien-fondé de notre attitude. La raison d'être de ces résurgences est que ces mémoires n'ont pas été traitées correctement dans le passé et qu'elles ont besoin d'être guéries. Guérir ces sentiments et images signifie leur faire face au lieu de les éviter et les accueillir avec bienveillance et compassion au lieu de les juger et d'en avoir peur . Impression de vide Nous sommes tellement habitués à travailler dur et à lutter pour construire notre vie, préserver notre identité et nos biens, qu'en cessant de lutter et de résoudre des difficultés, nous nous trouvons bizarres. Cela peut nous donner l'impression de vide. Nous ne savons pas quoi faire, nous avons l'impression de ne plus exister. La lutte engagée par notre égo employait beaucoup de notre temps et de notre énergie et nous nous sentons perdus parce que ces repères habituels ont disparu. Le vide s'installe aussi dans la communication et les échanges avec les amis. Car il nous semble peu à peu que ce que nous échangions n'est que superficialité et bavardage creux. Parler des choses habituelles nous ennuie. En recherchant notre Essence, nous avons besoin d'échanger sur des choses essentielles, de façon authentique. Nos proches ne comprennent pas toujours notre nouvelle attitude et nous pouvons parfois nous sentir plus seuls. Confiance et détermination Dans les contes de héros, qui pour la plupart sont une allégorie du voyage vers son Essence le trésor à conquérir ou la princesse à retrouver, ce passage difficile est décrit sous forme de tentations et de difficultés qui font dévier le héros de sa mission initiale. Dans ce passage, il se sent séparé et abandonné de l'humanité, de ses maitres et de Dieu. Il le traverse et va vers la victoire par la confiance dans son chemin et sa détermination. Si nous perdons confiance, nous retombons dans notre ancien fonctionnement. Si nous avons vraiment confiance dans le processus, nous accueillons ce qui se présente à nous, même si les circonstances deviennent difficiles pour un moment. Nous savons que ce sont des épurations nécessaires, mais passagères. Notre rayonnement nouveau nous attire de nouveaux amis, et certains amis fidèles peuvent se révéler différents de ce que nous croyions, nous décevoir ou nous émerveiller. Le vide que nous ressentons n'en est pas un. Il est simplement rempli d'une qualité différente que nous ne savons pas bien reconnaitre. Nous devons apprendre à en percevoir la saveur. Or au fond de nous, nous la connaissons déjà. Nous l'avons connue quand nous étions enfant. Dans ces moments, nous ne cherchions pas à réussir quelque chose ou obtenir un résultat, nous vivions l'instant présent. Lorsque vous ressentez le vide et l'ennui, célébrez ce vide, célébrez l'ennui. Un océan de lumière vit en vous, un mouvement très profond de l'être qui sait tout ce qui est à venir, tout ce qui a été et tout ce qui existe. Cela est loin d'être passif... La lumière qui vous habite est loin d'être passive. Si vous la reconnaissez, elle prend son expansion. S'abandonner à la joie Au fur et à mesure que nous lâchons prise, que nous nous abandonnons aux directives de notre Essence, nous nous libérons des peurs, des soucis, et nous devenons plus légers, plus détendus. Nos illusions se dissolvent et sont remplacées par une réalité bien plus exaltante. Nous nous sentons unis à la nature, aux autres, à l'univers. Notre conscience s'accroit, notre énergie s'élève en fréquence vibratoire. C'est ce qu'on nomme le processus d'éveil. La joie permanente, sans objet, qui résulte d'un alignement profond avec le Soi, est nommée la grâce. L'état de grâce est un état intérieur inné, établi au sein même de l'essence de votre âme, respirant à travers vous et à travers votre divinité. Vous n'avez point à acquérir l'état de grâce ou la grâce, vous n'avez qu'à vous y abandonner, car cette vibration divine vous appartient déjà, et ce vous le savez. Toute âme incarnée possède en elle-même la grâce, ce trésor, cette vibration, cette essence, ce mouvement intérieur... L'abandon à la grâce est un mouvement de fluidité divine qui se propage et se transmet. L'abandon à la grâce se situe à l'opposé de la lutte, de la volonté et du désir manifestés par la personnalité et l'égo - ce que votre psychologie moderne appelle le moi, la personnalité, et dont vous avez besoin pour fonctionner. N'observez-vous point que vous luttez sans cesse, et que vous êtes épuisés? N'observez-vous point dans votre société - et cela n'est point un jugement, nous vous demandons d'observer - que vous êtes constamment incités à la lutte lute de pouvoir, lutte pour conquérir l'autre, lutte pour posséder encore plus de biens matériels, lutte pour l'amour, lutte pour l'argent, lutte pour la justice et ainsi de suite. Comme par miracle, des événements nouveaux et inattendus se produisent dans notre vie, qui semblent concrétiser nos aspirations. Nouvelles rencontres, nouvelles idées, nouvelles propositions. Elles semblent se matérialiser par le magnétisme de nos pensées. Cette simultanéité sans cause matérielle avérée est nommée la synchronicité. Choisir la joie On peut accélérer ce processus en cultivant la joie. Au lieu de seulement l'accueillir, on la nourrit et on l'arrose, tel un jardinier. Cultiver la joie est une façon puissante de maintenir la conscience dans des vibrations élevées. Une manière pratique de le faire est de porter attention et d'arrêter son regard sur les saveurs de la vie qui vous sont données chaque jour, et d'émettre une pensée de gratitude pour cela. Lorsque nous parlons d'amour, de confiance, de foi, de compassion, de grâce et de gratitude, nous ne faisons pas référence à des concepts intellectuels. La compassion, ce n'est pas une idée en vogue; c'est une énergie qui crée d'amples oscillations dans le tissu de votre univers. La grâce, c'est une énergie palpable que l'on peut percevoir et employer dans le monde qui nous entoure. La foi et la confiance ne sont pas des promesses, ni des ententes à respecter. Il s'agit de fréquences qui animent chaque respiration que vous prenez dans la sphère physique ainsi que chaque inspiration et expiration de votre âme dans la sphère divine. La gratitude n'a rien à voir avec les marques de politesse que l'on vous inculque, enfants; c'est une reconnaissance énergétique face à l'univers qui affirme que vous êtes en alignement sur la Source. Et l'amour n'est pas un débordement romantique ou religieux; il est, essentiellement, l'énergie qui anime l'ensemble de la Création. Vérité et liberté Spiritualité, science et religion La spiritualité n'a rien d'une vérité toute faite, prête à avaler. Elle invite chacun à découvrir qui il est en profondeur et à se former sa propre vérité. Au contraire, la religion enseigne des vérités choisies par des autorités, et demande aux adeptes de les adopter. Les autorités décident quels écrits sont conformes à sa doctrine et lesquels sont hérétiques. Des textes de référence disent ce qu'il faut croire et ce qu'il faut rejeter. Les personnes qui enfreignent les règles édictées par ces textes sont considérées comme fautives et doivent se racheter ou être punies. La religion considère qu'il existe un paradis qui est réservé à ceux qui ont fait preuve de bonne conduite, selon le jugement de Dieu ou des prêtres. La spiritualité enseigne que chacun a la possibilité de s'épanouir totalement, tel un bourgeon qui se déploie et fleurit. Il le fait de manière unique selon ses capacités, en élargissant sa conscience par l'expérience et emprunte parfois des chemins détournés parabole du fils prodigue dans la Bible. Chaque expérience est un enseignement vivant. La spiritualité conduit à la pleine reconnaissance de nos capacités physiques, émotionnelles, mentales, sociales et intuitives. La réalisation de Soi se manifeste par la radiance et la beauté, un paradis sur terre à la portée de tous au moyen du développement spirituel. Dogmes et frontières Dès qu'un mur s'érige, dès que la moindre clôture est élevée, qu'une porte se ferme et qu'un interdit est édicté, voyez-y la trace d'une présence humaine non encore adulte. Barricades et règlements n'ont de raison d'être que face aux immatures. La Science, dans les limites où l'actuelle société humaine dominante est capable de la concevoir, demeure tout aussi dogmatique que l'était l'ancienne approche du concept de Dieu. Un mot a simplement remplacé l'autre. Lorsque vous déclarez "les scientifiques ont dit", vous agissez comme ces prêtres qui déclaraient autrefois "Dieu a dit", coupant court à toute velléité de réflexion autonome. L'approche de la Sagesse ne peut quant à elle, s'espérer que par la pénétration de cette question "la Vie en moi, que dit-elle?" La recherche de notre Essence nous entraine à écouter notre Être intérieur, à découvrir ce que nous sommes profondément. Nous percevons ce qui est juste pour nous au lieu d'adopter les avis qui nous sont dictés par notre famille, nos amis, la religion, le société, les médias. Aller à la rencontre de Soi, c'est aussi découvrir notre propre vérité. C'est à vous de discerner ce qui, dans votre cœur, a la résonance de la Vérité. La Vérité ne peut être trouvée qu'au cœur de votre être, et il vous revient d'entreprendre cette quête dans votre recherche de la lumière. Toute information donnée est formée, en tout ou en partie, de l'opinion, de l'interprétation et, surtout, de l'intention de celui qui vous la propose comme l'authentique réalité. Lorsque nous sommes confrontés à de nouvelles informations issues de l'extérieur y compris cet article que vous lisez, il est bon de les filtrer en sentant comment elles résonnent en vous. Si l'information induit en vous de l'ouverture, de la revitalisation, de la légèreté, et de l'expansion, si elle n'est ni limitative ni dominatrice, alors vous pouvez la considérer avec l'esprit ouvert. Si elle induit de la crispation, de l'énervement, de la peur, ou le sentiment de vous forcer, alors, sans la rejeter, mettez-là en réserve comme une proposition qui pourra peut-être s'éclairer plus tard, mais qui ne vous convient pas pour le moment. En trouvant notre propre vérité, nous nous libérons de l'emprise du conditionnement social et nous trouvons la liberté. La liberté est un état d'être intérieur, et non un ensemble de conditions extérieures. Nous prenons la responsabilité de nous-même. Au lieu de nous conformer à des autorités, nous trouvons l'autorité en nous-même. D'ailleurs autorité vient de auteur. Nous devenons les auteurs de notre vie, les créateurs. Vivre dans l'instant L'état intérieur de liberté provient également du relâchement de l'emprise de la personnalité. Lorsque nous sommes dans la personnalité, nous nous efforçons de devenir quelqu'un, de satisfaire à des programmes dictés par nos croyances et nos émotions. Par exemple, si nous portons en nous une blessure d'estime de soi, nous cherchons à gagner l'estime des autres. Nous sommes donc menés par un programme du passé non résolu, et en même temps, nos attitudes et actions sont fondées sur la vision d'un futur. Il est extrêmement rare que nous vivions des moments exempts de ces pensées liées au passé et au futur, pour savourer pleinement l'instant présent. La spiritualité, c'est être libéré du passé et du futur. C'est vivre totalement dans l'instant présent. C'est possible lorsque que nous avons appris à faire confiance au courant de vie et à l'Essence qui nous portent. Évolution de la conscience Au cours de notre développement spirituel, notre conscience s'élargit, nos pensées se clarifient, nos émotions s'apaisent. Les sensations corporelles se modifient. Nous avons l'impression de devenir plus substantiels et plus légers en même temps, plus vibrants, plus puissants, dans le sens que nous nous sentons partie intégrante de la vie et de l'univers. On dit que notre fréquence vibratoire s'élève. Les textes traditionnels de sagesse et de spiritualité, surtout ceux d'origine orientale Inde, Tibet, Japon, Chine qui ont été popularisés dans les dernières décennies, décrivent certains de ces états comme étapes de l'avancement spirituel éveil, maitrise, réalisation, ascension, etc. Toutefois, il n'y a pas de définition absolue de ces termes, et cela varie selon les auteurs. D'autre part, il ne faut pas se représenter l'avancement comme un seul chemin linéaire. Par exemple, on peut progresser dans le domaine des émotions ou dans celui de la conscience de façon parallèle ou inégale. On peut être très avancé, ou très libéré sur certains aspects et pas sur d'autres. Donc ces termes ne sont pas classables par ordre croissant. Ce sont seulement des repères intéressants. L'état d'éveil L'éveil, c'est vivre la réalité de chaque instant telle qu'elle se présente sur notre chemin, sans ressentir le besoin de l'éviter, de la combattre, de lui résister ou de vouloir la modifier. C'est vivre dans l'acceptation totale de notre réalité. L'éveil concerne simplement le fait de voir la réalité telle qu'elle est vraiment... L'éveil est le passage de l'ego à l'essence. C'est un événement neurobiologique qui peut survenir à travers la grâce. Les pratiques spirituelles du monde entier ne sont qu'une préparation à cela. Ce qui indique peut-être qu'une personne est en état d'éveil, c'est qu'elle n'essaie plus de le devenir. En fait, elle n'essaie plus de devenir quoi que ce soit, elle vit pleinement qui elle est. L'éveil ne signifie pas que l'on modifie le contenu du mental ou que l'on s'en débarrasse. Se débrancher du mental signifie que l'on reconnait le mental pour ce qu'il est. Il perd dès lors le pouvoir de prendre des décisions à votre place. Il ne s'agit pas d'être sans cervelle mais plutôt de devenir ce que les bouddhistes nomment "pleinement conscient", présent à la réalité telle qu'elle est. Une personne qui a reçu l'éveil peut encore faire des erreurs, se heurter à des déconvenues, ressentir des difficultés dans ses relations avec les autres, ressentir des limitations ou continuer à avoir mauvais caractère mais elle ne sera plus identifiée à ces vécus. D'une personne qui a reçu l'éveil, il n'est pas exigé qu'elle émane sans cesse une aura resplendissante ou qu'elle soit joyeuse à tout moment. La première chose qui survient dans le processus de l'éveil est l'ouverture du cœur. Pour la première fois, vous découvrez la vraie compassion, le véritable amour pour les êtres humains. Lorsque le processus s'approfondit, vous perdez votre sens de séparation. Il est très rare que l'éveil total survienne d'un coup, de manière radicale. On peut donc parler d'étapes d'éveil. L'éveil en soi, c'est la capacité de vivre la réalité telle qu'elle est. Quand on entre dans cet état d'union, on découvre la joie. Tant que le moi existe, il peut faire l'expérience du plaisir, non celle de la joie. Quand les choses se passent comme vous le désirez, vous ressentez du plaisir; quand elles ne vont pas dans le sens de vos désirs, vous ressentez de la tristesse. Mais c'est tout à fait différent de la joie pure de l'être que vous ressentirez lorsque vous ne serez plus séparé d'aucun aspect de la création ni du créateur, et ce, quelles que soient les circonstances de votre vie. Vous êtes un soleil Archange Zadkiel, canalisé par Annelies Pélissier-Combescure, 16 octobre 2005 Bonjour à vous, enfants de la terre, enfants de la lumière. Je suis celui que vous nommez dans votre tradition l'archange Zadkiel. Ma joie est grande de m'exprimer ainsi à vous. Vous êtes chacun enfants de la terre, enfants des étoiles, enfants de l'univers dans l'unité du tout. Chacun de vous portez en le diamant du cœur, le diamant de l'âme, un joyau, une source qu'il est temps de partager. Chacun de vous est un morceau de cristal, et lorsque ces multiples morceaux s'assemblent, c'est une merveilleuse œuvre d'art cristalline qui apparait et qui sert l'évolution de l'humanité. Chacun de vous avez un trésor logé au plus profond du cœur, au plus profond de l'âme. Ce trésor ne demande qu'à être révélé, activé, partagé. Pour révéler ce trésor, nous vous invitons à poser la paix en vous-même, poser la paix en les moindres cellules de tous vos corps. Accueillir l'énergie de l'amour de la Source, l'énergie de l'amour de la Vie, et vous reconnaitre vous-mêmes comme enfants de la Source. Reconnaissez la beauté de la lumière à l'intérieur de vous. Alors cette lumière pourra rayonner dans la puissance de mille soleils, et ces mille soleils pourront mettre en place le plan divin, le puzzle divin, pour vous-mêmes, pour la terre entière. Vous n'êtes point petits. Cette croyance est manipulation de l'égo, distorsionné dans l'autodestruction. Vous êtes chacun un soleil. Permettez à ce soleil de devenir mille soleils. Chacun de vous a sa place dans son unicité, dans sa perfection. La maitrise des sentiments et des pensées L'état de maitrise consiste à maitriser ses pensées, ses émotions et ses actes, en comprenant qui on est et en laissant s'exprimer l'être intérieur. Mais que signifie maitriser? Maitriser n'est pas refouler, faire barrage à des impulsions non contrôlées. Cette attitude de contrôle n'est pas forcément saine. Il y a une différence énorme entre réprimer une impulsion contrôle, refoulement et tarir la source de cette impulsion maitrise. Maitriser, c'est d'abord observer ses réactions émotionnelles et mentales, les accueillir sans jugement et sans résistance, puis en comprendre l'origine, afin de les désamorcer. Puis atteindre un degré de quiétude et de calme parfait en toutes circonstances. Il est possible de maitriser ses sentiments en maitrisant sa pensée. Un sentiment est la résultante d'une pensée. Par exemple, si je dois prendre le train pour aller voir un ami cher, et que le train est en grève, je peux ressentir de la colère contre les employés. Cela est dû à la pensée que je dois absolument voir cet ami et que j'en attends des bénéfices de l'amitié. Mais je peux orienter ma pensée, et considérer que par cette grève, la vie me conduit vers des voies à explorer qui peuvent être riches d'enseignements pour moi, et même m'apporter des cadeaux. Si j'accepte ce détournement de mon programme et que je m'en remets à la vie, je peux découvrir que cet arrêt en gare me donne l'occasion de sortir de ma condition habituelle, et me mettre en contact avec des choses intéressantes que j'aurais autrement ignorées rencontres et échanges avec les gens, visites, repos, etc. Alors mon sentiment de colère devient le calme, la joie et la gratitude. L'ascension L'ascension est un autre terme dont la signification est proche du précédent tout en étant différent. Il fait référence à un nouvel état énergétique, dans lequel on est constamment connecté au Soi. L'égo et le mental se sont effacés et se sont mis au service du Soi. "Techniquement", il y a une reconnexion et un assemblage entre les 3 corps énergétiques le Soi dans le cœur, l'âme et le Soi supérieur ou monade . Le processus de l'ascension n'est pas une fin en soi, un niveau à atteindre pour se retirer. La vie est évolution, création et croissance continuelles. Il y a toujours un stade supérieur auquel on peut s'ouvrir et qu'on a à intégrer. Ouvrir notre esprit, notre cœur et les aspects de notre divinité ne peut se produire en une seule nuit ou en un seul stage. L'univers et le divin En résumé, d'après ce que nous venons de découvrir, la spiritualité peut se définir comme une fonction naturelle de l'être humain le développement de la dimension divine en soi la reconnexion à notre Essence la confiance et le lâcher-prise la simplicité, l'authenticité et la spontanéité la conscience claire de notre réalité l'abandon à la joie vivre l'instant présent réaliser la liberté intérieure en se faisant sa propre vérité maitriser ses sentiments, ses pensées et ses actes la création consciente et responsable de sa vie l'élévation vibratoire des corps physique et énergétiques Mais ce n'est pas tout. La spiritualité nous évoque aussi les notions du divin, de Dieu ou des dieux, de l'au-delà, de la mort, de la réincarnation, du paradis. Ces notions ont-elles un rapport ou un lien avec notre définition de la spiritualité en tant que développement de notre dimension intérieure? Oui, en partie, à condition de les aborder avec prudence, l'esprit ouvert, non comme des vérités établies, mais plutôt comme une expérience ressentie et éprouvée qui se dévoile progressivement au fur et à mesure de notre évolution. Avec cette condition, elles peuvent se révéler bien différentes de ce que décrivent les religions et les dogmes. Au-delà de la matière En élevant la qualité de notre énergie, autrement dit notre niveau de conscience ou notre niveau vibratoire, nos perceptions et notre sensibilité s'affinent et nous devenons réceptifs à d'autres réalités. C'est comme si nos sens deviennent plus performants. Un sixième sens se développe, nous permettant de percevoir ce que nos sens ne captent pas. Nous entrons en communication avec des réalités du monde qui sont en résonance avec notre propre niveau vibratoire et ne sont pas perçues dans l'état ordinaire. C'est un peu comme si nous apprenons à voler en parapente et que nous entrons en communication avec un autre monde dans le ciel et sur terre. L'idée qu'il existe des réalités invisibles ne devrait pas nous surprendre puisque nous sommes bien familiers avec certaines d'entre elles, telles que les ondes électromagnétiques qui nous entourent. La réalité de ces ondes ne fait aucun doute par leurs conséquences pratiques dans les télécommunications. De même, par une sorte d'extension dans des domaines plus subtils, d'autres dimensions de nous-même et de l'univers deviennent perceptibles lors de notre évolution. C'est ainsi que les chakras et les corps énergétiques deviennent tangibles. Certaines personnes se mettent à percevoir visuellement ou tactilement les auras autour des corps, ou des sons subtils accompagnant des présences et des ambiances. L'intuition se développe, comme si des idées nouvelles nous sont soufflées, des informations, des certitudes, que pourtant nous ne pouvons pas avoir inventé nous-mêmes. Ces phénomènes ont été depuis longtemps rapportés, par exemple dans les textes anciens traitant du yoga. Ces réalités sont parallèles à notre monde, et y sont en même temps bien imbriquées et entremêlées. Nous sentons la présence d'êtres, de consciences, dont la nature semble proche de nos corps énergétiques, mais qui ne sont pas entrés dans la densité de la matière. La réalité des dimensions parallèles sera étudiée dans un autre article de ce site Les mondes au-delà du voile Le sens de la vie La découverte de notre dimension divine et la compréhension que nous avons la possibilité de la développer n'est pas sans susciter en nous bien des questions. Pourquoi devons-nous parcourir ce chemin, passer par ce processus? Quel est le sens de cette évolution, de notre vie sur terre? Qui sommes-nous donc et que faisons-nous dans l'univers? Le sens de la vie et notre place dans l'univers sont étudiés dans un autre article de ce site Le sens de la Vie La spiritualité est une fonction intrinsèque et éternelle du SOI en quête de son origine, de son lien et de la communication avec la supraconscience ou Divinité. C'est une science et une méthode qui doivent être apprises. Le processus d'évolution spirituelle a toujours existé en tant que moyen d'atteindre un niveau de purification, de connaissance, de compréhension et de communion avec votre essence divine et votre Divinité. Ramathis-Mam, Révélations d'Arcturus Quelques clés pratiques pour le développement spirituel De nombreuses écoles de sagesse, inspirées par l'Orient, l'Égypte ou le druidisme, ont diffusé dans les siècles passés des enseignements destinés à reconnecter les êtres à leur essence et à leur révéler les mystères de l'univers. Aujourd'hui les rites, les rituels, les règles, les codes et les secrets ne sont plus adéquats à l'humanité actuelle. Les réponses que vous cherchez reposent en vous. Les seules pratiques spirituelles recommandées sont celles qui vous éveillent à votre vérité. En voici quelques-unes qui peuvent vous aider dans votre évolution, et que vous adopterez si elles vous conviennent. L'attention aux sentiments Dans votre quotidien, arrêtez-vous de temps en temps sur vos sentiments et émotions. Observez-les. Accueillez-les. Puis demandez-vous ce qu'ils cherchent à vous dire. Lorsque des sentiments négatifs ou plus exactement de basse énergie tels que tristesse, chagrin, colère, mélancolie vous habitent, remettez-les mentalement à la lumière ou avec un geste symbolique. Vous imaginez que vous les tenez dans vos mains et que vous les redonnez au soleil, ou à un être de lumière, à une divinité tel que la Mère Terre, la Mère Divine, Dieu, l'archange Michaël, les anges, les esprits, etc, en fonction de votre culture, de vos croyances et de vos attirances. Un peu comme on remet un appareil en panne au spécialiste pour qu'il s'en occupe. Vous n'êtes pas obligés de vous occuper de tout. Vous pouvez confier vos difficultés à d'autres énergies. La pensée juste Dans votre quotidien, efforcez-vous de porter votre attention à vos pensées, et orientez-les vers l'authenticité, la sincérité, la vérité, la liberté, la paix, l'amour et l'abondance. Évitez la critique ou le jugement sur vous, sur les autres, sur les médias, sur ce qui vient de l'extérieur. Cela ne signifie pas que vous n'avez pas une avis sur la situation. Ce qui est important, c'est le sentiment qui est associé à l'avis. Est-ce de la colère, de l'amertume ou de la sérénité? Si des pensées négatives reviennent avec persistance, remettez-les à une énergie de lumière de la même façon que les sentiments négatifs. Dans le cas de sentiments et de pensées négatives sur soi, il est recommandé de déverser amour, tendresse et compassion sur vous-même, comme vous le feriez à un enfant. Gratitude et joie Dans la journée, exercez-vous à repérer ce qui vous a plu et ce qui vous a causé de la joie, que ce soit une petite joie fugitive et souvent inaperçue de quelques secondes ou une grande joie. Quelles que soient vos difficultés du quotidien, vous découvrirez, si vous voulez bien y prêter attention, que la vie vous offre beaucoup de petits cadeaux, ainsi que beauté, générosité et témoignages d'amour. Ajoutez-y une pensée de reconnaissance. Remercier est une façon d'alimenter l'Essence en nous et de lui donner une place croissante. Exprimez le plus possible la joie, la sérénité et l'amour. Abandonnez-vous à la Vie S'abandonner à son être intérieur et suivre le courant de vie, c'est adopter une attitude de service envers la Source intérieure, quels que soient les chemins qu'elle emprunte et les circonstances qui les accompagnent. Cessez de lutter et mettez-vous à sa disposition. Notre Source intérieure est le poste avancé d'une source plus grande, une Source solaire. C'est donc aussi servir et se mettre à disposition de cette Source. Toutefois, il ne s'agit pas d'une attitude servile sans discernement, mais d'une harmonie joyeuse avec notre Essence. Il s'agit plus d'un état de réceptivité que d'une action. Élevez votre âme Nourrissez votre conscience en lisant des textes qui vous inspirent. Évitez les actualités télévisées. Contemplez et communiez avec la nature. Pratiquez un art sans souci du résultat, comme un enfant qui joue avec la matière, la couleur, le son, la voix, le corps. Respiration profonde La respiration est l'un des moyens les plus puissants pour entrer en contact avec notre être intérieur. Elle fait le lien entre notre conscient et notre inconscient, entre le corps et l'esprit. Installez-vous confortablement et respirez tranquillement en observant votre respiration. Imaginez l'air qui entre dans tout votre corps, et qui s'installe partout jusqu'au bout des membres. Arrêtez-vous entre l'inspiration et l'expiration, entre l'expiration et l'inspiration. Faites cet exercice assez longtemps pour constater son effet. D'abord 5 min, puis jusqu'à 30 min ou plus. Faites-le régulièrement. C'est une forme de méditation. Méditation Méditer n'est pas réfléchir. C'est se mettre en état de réceptivité vis-à-vis de son état intérieur. On détourne son attention de l'extérieur pour devenir observateur de son monde intérieur. Par ce fait, on peut ouvrir la communication intime avec sa propre essence. On n'émet pas de jugement sur cet état intérieur, qui peut se présenter comme un calme plat, ou avec sensations, sentiments, émotions, et pensées diverses plus ou moins tumultueuses. On accueille et on laisse passer. Avec le temps et la pratique, se produisent au cours de la méditation une distanciation vis-à-vis des pensées, des émotions et des sensations physiques, une détente du corps physique et un élargissement des corps subtils. Cela profite au système nerveux toujours sursollicité, au cerveau, aux glandes endocrines, qui peuvent ainsi se régulariser. Installez-vous confortablement. Commencez par un moment de respiration profonde afin d'occuper le mental jusqu'à ce qu'il soit calmé. La présence d'une bougie allumée est favorable, ainsi que le nettoyage vibratoire préalable de la pièce par de l'encens. Vous pouvez suivre votre respiration et peu à peu laisser le silence et le calme vous envahir afin d'écouter les battements de votre c?ur. De 15 min à 1 heure, selon votre sensation. Visualisation La visualisation consiste à imaginer un scénario se déroulant en nous, dans le but d'aider le mental à coopérer à la méditation ou à la prière . Par exemple, il est bon de préparer la méditation en visualisant les couleurs qui nourrissent et équilibrent les chakras, successivement de bas en haut . Certaines méditations-visualisations sont proposées dans ce site J'invite la lumière en moi; La clé de communication avec les plans de lumière; Réactiver la merkabah. Chant et mantras Le chant est un excellent moyen d'entrer en communication avec le Soi, à condition qu'il ne fasse que très peu appel au mental. Cela est réalisé lorsque nous chantons sans mots, seulement avec des sons tels que des voyelles, ou avec un texte répétitif inspirant et élevant qui ne nécessite pas d'effort de mémoire. C'est par exemple le cas avec les mantras, textes courts sacrés issus de diverses traditions, comme le Kyrie Eleison chrétien ou le Om, ou encore Om Nama Shivaya indiens. Les vibrations du son pénètrent profondément dans le corps et dans les cellules . Elles éveillent certains codes des cellules ou de l'ADN, codes qui s'activent seulement dans le processus d'éveil . Géométrie sacrée Certains types de figures et de pictogrammes, ainsi que les couleurs, agissent de la même façon que les sons en éveillant les codes cellulaires. Pour les recevoir, on se laisse imprégner par leur beauté en les contemplant. Par exemple dans l'article sur les diagrammes de champ, contemplez le diaporama inclus. Prière La prière n'est pas, comme on le croit communément, le simple fait de réciter mécaniquement un texte. Ce n'est pas non plus une demande faite à un Dieu tout puissant, comme un enfant demande à un parent de le protéger. C'est un dialogue avec votre Source intérieure et la Source élevée dont elle est le poste avancé, comme on dialogue avec un ami. Le dialogue peut se faire avec des mots, des mots appris ou spontanés, ou sans mots, par la pensée et l'intention. Une prière exprime une intention. Cela peut être l'intention d'apaiser vos ombres, de faire la paix, de réaliser la lumière en vous, d'être guidé de la meilleure façon, etc. C'est un travail de collaboration, de cocréation. Il se fait dans la gratitude, ce qui signifie que la demande d'aide est associée à un abandon total de ce qui en résulte. Il n'y a pas d'attente d'un résultat, ni de colère si la prière n'est pas exaucée selon les souhaits de l'égo, car la Source a une vue plus globale et saisit le sens subtil de votre demande au-delà de la forme. La prière a pour but d'élever votre état vibratoire. La méditation en est un préalable dans la mesure où elle permet de se détacher de la personnalité. L'état de prière est un état de recueillement et de communication profonde avec la Source, issu du cœur. Une expérience d'activation vibratoire par les géométries de lumière et les sons sacrés Film ALLIANCE DIVINE, Stéphane Cavé Ce film est une plongée dans l'univers vibratoire des Codes de lumière et des schémas pictographiques qui créent la connexion avec le Double Divin et la Famille Divine. À commander en DVD à Stéphane Cavé Voir un extrait sur Youtube ALLIANCE DIVINE de Stéphane Cavé En savoir plus Si cet article a éveillé votre curiosité et que vous voulez en savoir encore plus, vous pouvez consulter les documents suivants Articles dans ce site Le sens de notre vie. Notre vie sur terre a pour objectif une évolution de notre conscience. Parce que nous sommes séparés de notre nature profonde, nous vivons des événements souvent pénibles qui nous empêchent de jouir de la vie. Ces tribulations nous ramènent peu à peu à nous reconnecter et à nous ouvrir à notre Moi profond ou Soi divin. Venus des mondes cosmiques, nous nous sommes portés volontaires avec enthousiasme pour participer au grand projet de vivre dans l'état de séparation de notre Soi dans un corps physique, afin de retrouver consciemment notre nature cosmique et d'apporter aux mondes cosmiques une nouvelle sagesse et une conscience élevée. Or cette mission collective est arrivée à terme. Nous assistons à la transformation de la Terre et de l'humanité qui vont revêtir à nouveau leurs attributs divins. Notre mission consistera dorénavant à devenir des ponts de lumière entre les mondes cosmiques et la Terre. L'enfant intérieur et le langage des émotions. Il est des moments exceptionnels? où nous sentons que ce que nous faisons et exprimons représente ce que nous sommes vraiment. Cela se traduit par la joie et la légèreté. C'est le signe que nous avons donné place à notre Enfant Intérieur, à ses qualités de spontanéité, de simplicité et d'authenticité. Il est le porteur de notre Élan de Vie. Or, le plus souvent, nous l'avons nié et abandonné, de sorte qu'il a dû se composer un autre personnage le Comédien dans le but de recevoir de l'attention et de l'amour de la part des autres. En écoutant nos émotions et notre corps, nous reconnaitrons la souffrance de cet Enfant. Nous découvrirons que nous avons le pouvoir de transformer les jeux de conflit entre l'Enfant Intérieur et le Comédien afin de donner place à notre Moi véritable et vivre une vie épanouissante et sereine. Ma vie est le miroir de mes pensées et de mes sentiments. Le pouvoir de l'intention consciente et des pensées inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestée de nos pensées, le plus souvent à notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l'influence de la pensée sur la matière au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensées dans la matière est commandée par l'impact émotionnel que ces pensées exercent sur nous. Les émotions agissent comme de puissants aimants. En étudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre à jour les pensées et les sentiments négatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et créer une vie qui soit à l'image de nos aspirations les plus élevées. Enfin, munis de cet outil de transformation, élargissant notre vision, nous pouvons participer à l'établissement de la paix et de l'harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire. Chakras et corps subtils. Nous ne sommes pas constitués que de chair. Il existe dans notre anatomie des circuits énergétiques et des corps faits de matière extrêmement tenue et subtile qu'on appelle chakras et corps énergétiques. Trop subtils pour être détectés par les appareils faits de matière dense, il est donné à chacun d'apprendre à les ressentir. Ils ont des fonctions de régulation et de communication interne et externe de l'énergie. Leur état de santé est en correspondance avec nos sensations et nos attitudes. Du code de la route aux codes sacrés de guérison. Les communications que nous établissons avec les autres, avec les machines et avec la nature, s'établissent au moyen de codes et de langages dont notre vie quotidienne fournit des exemples très variés code de la route, codes marins, code à barres, codes numériques, langages gestuels, langages parlés ou écrits, code génétique de l'ADN, etc. Ces codes sont émis et transportés par le support de la lumière, des sons ou des ondes électriques et électromagnétiques. Leur inscription ou enregistrement dans la matière papier, argile, pierre, métal, cristaux, particules magnétiques, eau, molécules, etc. implique une modification ou empreinte de cette matière, jusqu'aux niveaux atomique, électronique et quantique. Notre corps enferme également des mémoires, acquises ou archétypales, bénéfiques ou bloquantes. L'utilisation de codes sacrés sons, paroles, cristaux, géométrie est particulièrement recommandée pour nous reconnecter avec nos mémoires cellulaires et favoriser notre développement spirituel. Hommes et femmes, l'union du masculin et du féminin en soi. Les relations de couple sont souvent dénaturées par des conflits, des difficultés de communication et des différences d'opinion. Ces comportements sont-ils génétiquement programmés? Non. Ils sont le résultat d'une éducation enfermante et d'une ignorance de notre nature profonde. Une observation authentique et honnête de soi nous révèle que chaque homme et chaque femme possède aussi bien les qualités masculines que féminines, qui demandent à être reconnues, acceptées et développées. C'est en faisant la paix intérieure entre notre masculin et notre féminin que nous pouvons établir des relations harmonieuses, d'abord avec soi-même et ensuite avec les autres. C'est alors que la vie de couple, et la Vie elle-même, nous offrent le meilleur. La puissance de l'imaginaire. L'imaginaire est une force agissante puissante. L'exploration de notre univers intérieur permet à la fois de révéler nos mécanismes émotionnels et mentaux et de les transformer. Deux exemples sont donnés, l'un pour se libérer de ses émotions négatives, l'autre pour apporter la paix et l'harmonie sur la Terre. L'imaginaire, loin d'être une "illusion", nous montre d'autres niveaux de réalité, d'autres dimensions de l'être humain. Résonances corporelles des sons. Les sons de notre environnement ne stimulent pas seulement les tympans de nos oreilles, ils mettent en vibration certaines parties de notre corps. Toutes les parties de notre corps sont susceptibles d'être mobilisées en fonction de la hauteur et du timbre de ces sons. Apprendre à ressentir et prendre conscience de ces résonances, et plus particulièrement celles provoquées par notre propre voix chantée, est une porte essentielle pour développer d'autres dimensions subtiles de notre être. Diagrammes de champ ou crop circles. De magnifiques dessins géométriques s'impriment miraculeusement chaque été dans des champs, principalement dans le sud de l'Angleterre. Cet article richement illustré vous invite à découvrir et contempler ces diagrammes tels des œuvres d'art. Faisant appel aux éléments de la géométrie sacrée, ils peuvent également servir de support à la méditation un diaporama est inclus en fin de page. L'émotion esthétique procurée nous amène au questionnement sur l'identité et le but des créateurs, nous obligeant à reculer les frontières de notre pensée. Drogues récréatives et développement spirituel. Cet article tente de faire un peu de lumière sur les aspirations des consommateurs de drogues récréatives cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy,.., aspirations plus ou moins claires et conscientes. Il montre que le chemin emprunté pour les réaliser, la drogue, ne remplit pas ses promesses et est voué à l'échec. Il suggère l'existence d'un autre type de voie, l'ouverture à sa propre nature spirituelle, qui mène à l'éveil de son être profond. Cette voie est connue depuis toujours, y compris par des peuples traditionnels qui s'aidaient dans ce but de drogues prises de façon sacrée et rituelle. A la lumière de cette voie, le chemin actuel de la drogue apparait comme une impasse entrainant des préjudices psychologiques et spirituels très graves et difficiles à corriger. Des indications pratiques sont données pour s'en libérer. Méditation J'invite la lumière en moi. Cette visualisation ou méditation guidée est extrêmement simple. Elle consiste à imaginer qu'on absorbe la lumière et qu'on la répand en soi. Vous pourrez la pratiquer allongé, assis, debout. En mémorisant l'enchainement, vous pouvez la réinventer pour vous, et la pratiquer n'importe où, y compris dans les transports en commun. Sa durée peut varier de quelques secondes à quelques minutes ou une heure le temps que vous voudrez consacrer à suivre votre respiration. Méditation La clé de communication avec les plans de lumière. Chacun des hommes de ce monde porte en lui une clef sacrée, logée en le c?ur, clef de communication avec les plans de lumière. Cette clef est invitée à se révéler et à manifester l'ouverture de ce contact, cela afin que votre c?ur puisse recevoir aisément les directions, les informations, les intuitions divines des plans de lumière. Exercice guidé de méditation. Méditation Réactiver la merkabah, véhicule sacré des corps de lumière. La Merkabah est un véhicule sacré inscrit dans nos corps de Lumière, telle une étoile dans l'espace. Elle nous permet de nous relier au-delà du temps et de l'espace à toutes les dimensions christiques inscrites en l'univers et à l'intérieur de nous. Cette pratique méditative permet de la réactiver. Ouvrages sur papier, DVD L'homme à la vie inexplicable. Henri Gougaud. Points Poche, 2008 première édition 1989. Un roman prenant et magnifique Les anges Xédah. Marie-Lise Labonté. Ed. Louise Courteau, 1992. La prière et la méditation, les guides et la guérison, l?amour et la personnalité Rencontre avec les Anges, enseignements des Anges Xédah. Marie-Lise Labonté. Le Dauphin Blanc, 2006. Le pardon, la grâce, les peurs et les croyances, l'évolution de l'âme, les âmes s?urs, la transcendance et le service à la Source La méditation. Omraam Mikhaël Aïvanhov. Prosveta, 1987 Le feu du ciel. L'aube de l'âge d'or. Kiara Windrider. Ed. Vesica Piscis, 2007 Sur les ailes de la transformation. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange Michaël, vol. 1. Ronna Herman. Ariane 1998 Le futur est maintenant. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange Michaël, vol. 2. Ronna Herman. Ariane Télos, protocoles pour la cinquième dimension, vol1, 2 et 3. Ariane, 2006 Révélations d'Arcturus. Moments d'information pour l'humanité. Ramathis-Mam. Ariane, 2004 Le Haut Conseil de Sirius. Dialogue avec les semences d'étoiles. Patricia Cori. Ariane, 2007 Texte conforme à la nouvelle orthographe française 1990 21 juin 2009 © Copyright 2009 - Alain Boudet - France Tous les documents présents sur ce site sont protégés par les lois sur les droits d'auteur. 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Qu’y a-t-il de commun entre croire en Dieu, croire que le coronavirus a été fabriqué à dessein par les Chinois ou l’élite mondiale et croire que certaines personnes sont douées de télépathie ? Rien bien sûr en ce qui concerne la nature de la croyance, mais beaucoup en ce qui concerne les processus psychologiques qui en sont à l’origine. Le mot croire est fortement polysémique. Sa signification est donc loin d’être fixée. Une croyance est un état mental banal concernant un état du monde. Elle peut donc être vraie ou fausse et elle peut être associée à des niveaux variables de certitude. En première analyse, le mot croire semble porter en lui la marque de l’incertitude. Le problème est que le doute inhérent à la croyance peut totalement disparaître ou être perçu très différemment d’un individu à l’autre. D’ailleurs ce qui est un savoir ou une certitude pour une personne peut être considéré comme une croyance par une autre. Un platiste considèrera que je crois que la Terre est ronde » quand lui sait qu’elle est plate incroyable et parfois exaspérante inversion de rôle qui fait, de celui qui sait, un croyant, et de celui qui croit, un sachant ». Reportage sur les platistes. C’est là une inévitable conséquence du fait que nos connaissances, y compris nos connaissances scientifiques, demeurent un construit social. Notre rapport à la vérité et notre capacité d’appréhender le réel sont toujours entachés de subjectivité puisque le réel ne peut être appréhendé directement, mais toujours perçu et conçu au travers de nos capacités sensorielles et cognitives. Le danger du relativisme Face à cette irréductible ambiguïté épistémologique le fait que nos connaissances scientifiques puissent fréquemment être remises en question, le grand danger est celui du relativisme, un relativisme tel qu’aujourd’hui beaucoup de citoyens en arrivent à accorder plus de crédit à un président farfelu qu’à un scientifique expert quand il s’agit par exemple de se prononcer sur l’origine anthropique du réchauffement climatique. Un relativisme devenu très prégnant probablement en raison de la perte d’influence de ce qui a longtemps joué le rôle de garde-fous en matière de croyances d’abord la religion et ensuite la science. Le concept de fait alternatif en est le rejeton le plus symptomatique et illustre le danger désormais immense, largement exploité par les hommes politiques les moins scrupuleux, d’une manipulation de l’opinion publique sur la base de contre-vérités que plus rien ne justifie si ce n’est l’intérêt de celui qui les propage. Dans ce contexte, il est plus que jamais nécessaire d’identifier les processus psychologiques et neuronaux qui participent à l’émergence de croyances infondées. Une fois cette connaissance acquise, c’est au système éducatif de prendre le relais et d’exploiter ces connaissances pour former les plus jeunes et leur permettre d’éviter de tomber dans les pièges innombrables tendus par la prolifération d’informations douteuses qui circulent sur Internet. C’est sans doute la démarche éducative qui serait la plus utile à nos sociétés si elles veulent demeurer démocratiques et ouvertes. Les processus psychiques qui participent aux croyances infondées ? Mais la question fondamentale qui se pose est de savoir s’il existe des processus psychiques qui seraient communs à l’ensemble des croyances infondées. La réponse est catégoriquement oui. Mais qu’entend-on exactement par croyance infondée » ? Je parle de croyance infondée quand il y a un déséquilibre massif entre la force de la croyance et la faiblesse de données empiriques ou d’arguments théoriques permettant de la soutenir. Une croyance infondée n’implique pas qu’elle soit erronée. Simplement, rien empiriquement ou théoriquement ne nous permet de la valider. Elle est donc infondée, non parce qu’elle est fausse, mais parce qu’elle ne s’appuie ni sur des données empiriques sérieuses, ni sur des arguments théoriques incontestables. De ce point de vue, et non d’un point de vue anthropologique ou sociologique, il n’y a guère de différences entre croire en Dieu, croire que notre âme diffère de notre cerveau, croire en la télépathie, croire en l’astrologie, croire à la psychokinèse, croire à l’existence d’énergies non matérielles… Il est probable qu’une telle affirmation irritera les croyants, mais cela est parfaitement confirmé empiriquement par le fait que les croyants procèdent cognitivement de la même manière pour développer leur croyance quelles qu’elles soient, une thèse que j’ai présentée récemment dans un ouvrage intitulé Pourquoi croit-on ?. Deux modes de fonctionnement complémentaires Nous disposons tous de deux modes de fonctionnement cognitif analytique et intuitif. Le premier est lent, coûteux cognitivement et exige de grands efforts attentionnels. Il requiert de puiser dans ses ressources cognitives. Il est récent d’un point de vue évolutif. Ça n’est pas une mode de traitement de l’information très naturel ou spontané. Il se renforce en proportion du niveau d’éducation. Le second est rapide, demande peu d’efforts cognitifs, procède souvent par associations et s’appuie beaucoup sur notre mémoire. Il est quasiment irrépressible et donc s’impose à nous sans que nous puissions y résister. Il a une forte composante émotionnelle. Prenons un exemple. Supposons que je vous demande de résoudre le problème suivant Une raquette de tennis et son jeu de balles valent 11 euros. La raquette de tennis vaut 10 euros de plus que le jeu de balles. Combien vaut le jeu de balles ? » Si vous répondez un euro alors vous avez été victime de votre système intuitif. Au lieu d’analyser mathématiquement et laborieusement le problème, vous avez conclu rapidement sur la base d’indices numériques de surface non pertinents. La bonne réponse est 0,5 euro pour le jeu de balles et 10,5 pour la raquette car si le jeu de balles valait 1 euro, l’ensemble en vaudrait 12 1+11. Quantité de biais cognitifs dont nous sommes victimes résultent d’un mode de fonctionnement intuitif. Sur la base de tests standardisés, on a montré que les croyants sont des individus qui fonctionnent de manière fortement intuitive. Le système intuitif n’est pas mauvais en soi. Il a de multiples avantages adaptatifs car il permet d’atteindre fréquemment des solutions optimales dans le cas de problèmes à forte contrainte temporelle. Mais lorsque le système intuitif procède sans être contraint par le système analytique, les erreurs de raisonnement deviennent massives et offrent un boulevard à l’univers des croyances infondées. Ces deux systèmes coexistent en chacun de nous. L’éducation tend à renforcer le système analytique. En revanche, le stress, l’anxiété, le sentiment de perte de contrôle et la perte de sens contribuent à renforcer le système intuitif. Confusions catégorielles Les croyants sont victimes de confusions catégorielles au sens où ils ont tendance à confondre les phénomènes relevant des catégories clairement distinctes comme celles du physique et du mental. Ces confusions catégorielles font que les phénomènes purement physiques ne sont plus clairement distingués des phénomènes mentaux. Rien n’empêche par conséquent que la causalité aille du physique au mental ou du mental au physique. Par exemple, un croyant mettra plus de temps qu’un sceptique à comprendre que la phrase cette maison connaît son histoire » est une métaphore. C’est ce qui a conduit certains à dire qu’avec le coronavirus, la planète s’était vengée du mauvais comportement humain en matière d’écologie ». N’est-on pas tenté d’insulter son ordinateur portable ou sa voiture quand celle-ci ne démarre pas, lui prêtant ainsi une individualité propre en dépit de notre raison ? Ketut Subiyanto/Pexels, CC BY Les croyants ont, de ce fait, une tendance accentuée à percevoir des états mentaux et des intentions au sein de phénomènes purement physiques. Ce phénomène est à l’origine de l’animisme ; l’animisme consistant à accorder une spiritualité une âme », une forme minimale d’esprit à toutes sortes d’objets ou de phénomènes physiques. C’est encore lui qui nous conduit à insulter une voiture qui ne démarre pas alors même qu’une voiture n’a pas d’intention. Le rôle du hasard Les croyants ont une perception biaisée du hasard et de grandes difficultés à traiter correctement des ensembles numériquement importants. Cela explique la fréquence de l’expression ça ne peut pas être une coïncidence », notamment chez les complotistes. Les évènements que l’on perçoit comme très improbables sont en réalité beaucoup plus courants que nous le croyons et cette erreur d’évaluation est massive chez les croyants. Pour ne prendre qu’un exemple, lorsque deux personnes tentent de se contacter par téléphone au même moment alors qu’elles n’ont pas communiqué depuis des années, beaucoup interprètent cela comme ne pouvant résulter du hasard. En réalité, compte tenu des milliards d’appels téléphoniques qui sont passés dans le monde chaque jour, la probabilité que de telles concomitances surviennent est très grande, beaucoup plus grande qu’on ne le pense intuitivement. Sauter sur la conclusion Les croyants, beaucoup plus que les sceptiques, sont victimes d’un biais que l’on appelle sauter sur la conclusion ». Cela signifie qu’ils valident leur croyance sur la base d’un nombre de données empiriques souvent très limitées. Par conséquent, ils établissent fréquemment des relations causales entre phénomènes non liés causalement. Associés au biais précédent, les croyants ne parviennent pas à prendre en compte les informations nouvelles qui pourraient réfuter la croyance qu’ils ont hâtivement adoptée. Manifestation d’un collectif anti-vaccins », Place de la Bourse à Bordeaux, le 15 octobre 2017. Le biais de confirmation vient souvent étayer les arguments des militants. Georges Gobet/AFP Ils sont victimes d’un phénomène d’ancrage d’autant plus puissant qu’ils sont victimes d’un biais dit de confirmation consistant à rechercher systématiquement les informations qui soutiennent leurs croyances et non celles qui pourraient les réfuter. Le phénomène est d’autant plus redoutable que les réseaux sociaux utilisent des algorithmes qui tendent à alimenter leurs membres d’informations compatibles avec leurs croyances. Si vous êtes antivax », vous recevrez beaucoup d’informations qui renforceront votre croyance. Ce ne sont ici que quelques exemples des processus cognitifs qui distinguent les croyants des sceptiques. Ce qui est remarquable est que ces processus sont transversaux au sens où ils ne sont pas spécifiques à un type de croyance ils sont à l’origine de toutes les croyances. Peut-on se prémunir de nos croyances infondées ? La question sociétale essentielle qui demeure est de savoir si le fait de prendre conscience des tours que nous joue notre cerveau peut avoir un impact sur notre capacité de nous prémunir de croyances infondées, à tout le moins de leur accorder un crédit relatif. La réponse est là aussi clairement oui. Le fait que le niveau de croyances infondées diminue considérablement avec le niveau d’étude en est une preuve probable. Mais cela pourrait être encore beaucoup plus efficace si un enseignement spécifique était accordé aux élèves comme aux étudiants. Un tel enseignement aurait nécessairement deux volets. Le premier consisterait à leur faire prendre conscience des multiples pièges cognitifs dans lesquels à peu près tous les humains tombent en établissant des croyances infondées. Le second, plus pratique, consisterait à leur présenter comment ces pièges fonctionnent au travers de l’analyse des informations circulant sur le Web. Il s’agirait d’un enseignement les conduisant à exercer leur esprit critique non envers les autres, mais envers leur propre mode de fonctionnement cognitif.
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1 Définitions. Le terme « animisme » a été inventé par l'anthropologue EDWARD TAYLOR en 1871. Ce mot vient du latin « anima » qui signifie : « âme ». * L'animisme est une croyance attribuant une âme, une conscience à chaque objet du monde matériel (animal, végétal, géologique » (dictionnaire Hachette) * L'animisme est la
Résumé de L’Âme du monde » de Frédéric Lenoir En réunissant sept sages de cultures et de religions différentes, Frédéric Lenoir nous invite, dans ce roman, à nous questionner sur ce qui donne un réel sens à la vie, et grâce aux sept clés de la sagesse, il nous aide à progresser pour vivre bien, en accord avec nous-même et notre environnement. Par Frédéric Lenoir, 2012, 160 pages Chronique et résumé de L’Âme du monde » de Frédéric Lenoir Première partie de L’Âme du monde » Au pied de la montagne blanche Le récit de L’Âme du monde » de Frédéric Lenoir commence ainsi sept sages perçoivent un message au même moment et dans divers endroits. Chacun est invité, parfois avec autorité, pour certains avec malice à se rendre dans un monastère bouddhique du Tibet. – Partir Le vieux rabbin Salomon ou Schlomo Le rabbin Salomon entend une voix lui souffler Va à Toulanka ». Son appartenance au courant libéral du journalisme l’a amené à quitter New York pour aller vivre à Jérusalem avec sa famille. L’idée de se rendre au Tibet à l’âge de 82 ans est pour le moins saugrenue et donc fort intéressante ! Ansya la chamane En Mongolie, Ansya n’arrive pas à trouver le sommeil et sort de sa yourte pour contempler le ciel étoilé. Cette nuit-là, une vision lui apparaît. Ne sachant pas comment interpréter cet esprit lumineux, elle en parle à sa vieille tante chamane qui lui avoue avoir vu en rêve qu’elle devait partir dès l’aube pour un temple à la frontière de la Chine et de l’Inde. Le père Pedro Le père Pedro est originaire de Salvador de Bahia au Brésil et vit dans l’État américain de l’Oregon depuis 25 ans. Ce moine catholique a quitté un monastère trappiste pour un modeste ermitage pour y pratiquer la prière perpétuelle. C’était sans compter sur une petite fille venue le visiter dans son sommeil. Croyant au caractère magique des rêves, il accepte, lui aussi de se rendre en Chine pour répondre à cet appel intriguant. Ma Ananda la femme hindoue Dans le nord de l’Inde, Ma Ananda, une femme hindoue a été reconnue délivrée vivante » dès son enfance. Ce statut lui confère le droit de s’élever au rang de grande sainte. Ma Ananda enseigne la bonne parole dans son modeste ashram. Elle part brutalement au petit matin, sans dire à ses disciples ni où elle se rend, ni pour combien de temps. Maître Kong le vieux sage chinois Près de Shanghai, Maître Kong est un vieux sage chinois en charge d’un petit temple taoïste. Vivant très modestement avec sa femme, il enseigne à ses disciples les fondements de la sagesse chinoise. Cela ne lui empêche pas de se tourner vers la modernité et d’attraper le virus de la technologie. C’est par le biais de son GPS qu’il prend connaissance de la destination où il doit se rendre. Cheik Yossuf le musulman Au Nigéria, Cheik Yossuf est le fondateur d’une confrérie musulmane soufie. Le musulman est très surpris de voir apparaître des lettres lumineuses sur le livre qu’il est en train de lire. Il peut y lire Toulanka avant que le vent souffle les pages de son Coran vers la première sourate. Cheik Yossuf n’est pas très enjoué de laisser sa femme qui vient d’accoucher, mais l’appel est trop fort. Il prend également la route vers le monastère. Gabrielle la philosophe Gabrielle habite à Amsterdam. Cette femme brillante enseigne la philosophie grecque, avec une approche laïque tournée vers le bien-être personnel. Un jour, en regardant un documentaire sur le monastère de Toulanka, elle est parcourue de frissons inexplicables. Elle cherche alors un moyen de faire garder sa jeune fille Natina, sans succès. N’ayant pas d’autre solution, Gabrielle se dit qu’il doit sûrement en être ainsi et accepte que sa fille l’accompagne au Tibet. – Le monastère Moins d’une semaine après cet appel étrange, Rabbi Schlomo, la chamane Ansya, le père Pedro, Ma Ananda, Maître Kong, Cheik Youssuf, Gabrielle et sa fille Natina se retrouvent dans l’unique hôtel de la bourgade. Ils font connaissance en échangeant en anglais. Tous s’aperçoivent très vite qu’ils sont là pour la même chose. Cependant, la raison réelle leur échappe. Lorsque Lama Dorjé, un vieux lama tibétain les rejoint, il leur demande de les suivre jusqu’au monastère. Face aux sages qui s’interrogent quant à la raison de cette expédition, Lama Dorjé esquisse un petit sourire. Ce dernier a rêvé qu’il devait venir chercher 4 hommes, 3 femmes et une jeune fille blonde au village. Mise à part qu’il s’agit de 7 sages étrangers, il ne sait rien d’autre sur sa mission. – Tenzin Il leur faut 3 jours de marche à pied pour atteindre enfin le temple de Toulanka. La difficulté de l’ascension est compensée par la beauté grandiose des paysages. Dans le temple, une vingtaine de moines vivent autour d’un jeune lama de 12 ans Tenzin Pema Rinpoché. Tenzin est la réincarnation de Lama Tokden Rinpoché, précédent chef des lieux et grand maître spirituel. Avant de mourir, Lama Tokden avait demandé qu’on forme son successeur dans une double culture tibétaine et occidentale. » Lama Tokden Rinpoché avait, avant de mourir, désigné Lama Dorjé pour se charger de trouver la personne de sa future réincarnation. La rencontre entre Lama Dorjé et Tenzin Pema Rinponché a lieu lorsque le petit Tenzin n’a que deux ans, mais elle est évidente pour chacun d’entre eux. La famille de Tenzin accepte de laisser l’enfant aux bons soins des moines. On fit appel à un moine ayant vécu au Canada pour lui apprendre l’anglais. Selon les vœux de son prédécesseur, il n’est pas ordonné moine, de manière à ce qu’il puisse choisir entre une vie monastique ou laïque à sa majorité. Tenzin Pema Rinpoché fait preuve d’une maturité étonnante et remercie tous ces sages d’être venus. Il constate qu’il a à faire à huit représentants des principaux courants spirituels du monde. Il inclut évidemment la personne de Lama Dorjé dans sa liste. Je suis heureux qu’une jeune fille aux cheveux de soleil et aux yeux du ciel vous accompagne. » Le jeune garçon s’adresse ensuite à la jeune Natina pour lui dire qu’elle doit être d’une grande sagesse pour faire partie de cette réunion. Le père Pedro prend la parole pour le remercier de son accueil. Il lui demande de leur en dire plus sur la raison de ce voyage commun. Devant ses compagnons médusés, le jeune lama lui répond que, lui, n’a pas entendu de voix et n’a pas eu de vision non plus. Cheik Youssuf est le plus impatient. Serait-il possible de donner des nouvelles à leurs familles ? Lama Dorjé l’informe que le temple ne dispose ni de téléphone, ni d’Internet. Leur crainte s’estompe quand Maître Kong leur avoue avoir emmené son ordinateur et son téléphone satellitaire. Les problèmes de communications sont déjà oubliés. – Une source, un éléphant et une montagne Tous se côtoient dans la bonne humeur et échangent autour de leurs courants spirituels. Ils s’étonnent qu’il existe autant de points communs dans leurs spiritualités, malgré des divergences théoriques bien ancrées. Ma Ananda remarque que leurs langages sont différents, mais que les expériences spirituelles de chacun sont très proches. Elle est rejointe par le père Pedro qui exprime sa propre impression nous sommes tous en quête de la sagesse éternelle ». Rabbi Schlomo ajoute qu’ils sont également tous en-dehors de tout dogmatisme. Vous connaissez la parabole de l’éléphant ? » Le Cheik Youssuf raconte alors à ceux qui l’ignorent ce qu’est la parabole de l’éléphant. Cette histoire est la suivante Un jour, un roi réunit des aveugles de naissance n’ayant jamais touché vu un éléphant. Il leur demande d’explorer l’animal avec leurs mains. Chacun s’attarde alors sur l’une des parties de son corps. Et au final, tous ont une interprétation très différente de ce qu’ils ont perçu. L’un y voit une liane, un autre, un arbre, un troisième qui a touché l’oreille reconnaît une feuille de bananier. Chacun accusant l’autre de mauvaise foi, le roi doit intervenir. Rabbi Schlomo ajoute que l’éléphant a une composition unique. Ce sont donc bien les perceptions limitées de chacun qui en faussent l’appréciation. Avant la naissance du monde, Dieu emplissait tout l’espace » Rabbi Schlomo explique ensuite aux autres sages la théorie de Tsimtsoum » portée par la tradition kabbalistique. Elle représente la dissimulation de la Lumière divine selon laquelle chaque être bénéficie d’une partie de cette clarté. Ainsi, aucun ne peut affirmer posséder la totalité de la Révélation. Ils tombent d’accord sur le fait que chacun a besoin des autres pour mieux appréhender la Lumière divine. Ma Ananda apporte sa pierre à l’édifice en utilisant une métaphore environnante. Elle déclare que chaque montagne est différente. Le plus important n’est pas la montagne gravie, mais le chemin parcouru. Il en est de même pour la vie spirituelle, qui se nourrit par le foisonnement de ses chemins. – Émois amoureux Au fil des jours, chacun prend progressivement ses quartiers pour se recueillir. Seuls les deux plus jeunes continuent à se découvrir. La noirceur de la chevelure de Tenzin contraste avec la lumière irradiant du physique de Natina. Chacun est fasciné par la profondeur des connaissances de l’autre. La spiritualité tibétaine rencontre la culture éclectique Occidentale doublée de la culture du web. Tous deux prennent l’habitude de faire de longues promenades autour du monastère. Tenzin est de plus en plus troublé par la jeune fille, et au détour d’une course joyeuse, main dans la main, il se sent très ému. Alors que la jeune Néerlandaise lui touche la poitrine, elle sent son cœur battre la chamade. Tu es peut-être amoureux mon garçon ! » Le garçon entre alors dans un silence gêné jusqu’au soir, puis finit par se confier au Lama Dorjé. Avec un petit sourire malicieux, ce dernier lui répond qu’il est peut-être en train de tomber amoureux. Il lui conseille de prendre un peu de distance, car il le trouve jeune. De plus, cet engouement n’est pas forcément compatible avec sa destinée. Pourtant, ce serait un excellent exercice de méditation sur la transformation de ses émotions. Ainsi, l’idée serait d’arriver à transformer cet amour en sentiment noble, au lieu de le subir. De son côté, la jeune fille ouvre son cœur à sa mère. Gabrielle lui conseille d’être plus réservée face au jeune homme qui n’a pas l’habitude de côtoyer des jeunes filles. Les jours suivants, Tenzin et Natina continuent d’échanger en s’émerveillant de leurs différences. Une profonde affection naît entre eux. Ils s’imaginent déjà en train de correspondre une fois que Natina sera rentrée chez elle. Nous ne prions pas ensemble, mais nous sommes ensemble dans la prière. » Si les autres sages se rencontrent peu, ils admettent être ensemble dans la prière. Cela prend la forme d’une méditation silencieuse après le repas du soir. Au fil des jours, ce moment devient de plus en plus important, tout en devenant pesant. Cela fait déjà 17 jours qu’ils ont respectivement quitté les leurs. Au réveil, chacun cherche un signe dans le regard de ses congénères, pour y trouver une intuition nocturne. Gabrielle, qui ne veut pas faire rater la rentrée scolaire à sa fille, décide de prendre les devants. Quand elle annonce avoir décidé de partir le lendemain, les autres manifestent leur intention de faire de même. – Songes Le petit-déjeuner du lendemain est marqué par plusieurs impressions étonnantes. Tout le monde a fait le même rêve celui que leur lieu de culte, d’enseignement ou de résidence était dévasté. Pour le père Pedro, c’est incroyable que tous y aient songé au cours de la même nuit. Tous sont intimement persuadés que ce message est destiné à les faire rester. Était-ce un message annonçant une catastrophe qui pourrait faire disparaître l’humanité ? Pour le père Pedro, il s’agit plus d’un changement radical qui va s’opérer au cœur des religions. Il voit émerger une nouvelle ère coupée de ces racines métaphysiques. Gabrielle fait la remarque que cette tendance était déjà en marche dans le monde moderne avec l’oubli de son passé religieux. Pourtant, d’autres sont d’accord pour noter que des retours à la religion sont aussi visibles. Alors, de quoi s’agissait-il ? Et si nous avions été réunis pour élaborer ensemble un enseignement ? » Cheik Youssuf se questionne à voix haute. Devant la mine dubitative des autres, Ma Ananda vient à son secours. Elle affirme à son tour qu’elle pressent qu’ils sont là pour dépasser leurs différences et tenter de formuler ensemble les fondements universels de la sagesse. Les huit protagonistes s’accordent alors sur deux orientations à prendre en compte Quoi dire ? Sur quel support ? Certains, comme Rabbi Schlomo voit bien ce texte sur du papier, d’autres l’imaginent plus sur du bois ou de la pierre. Mais ces réflexions sont balayées par d’autres questionnements. Comment élaborer des lois spirituelles sans risquer d’y mêler la petite compréhension de la sagesse propre à chacun ? Ansya a alors une intuition. Elle demande aux deux jeunes gens s’ils ont également fait ce rêve ? Et vous ? Avez-vous fait un rêve ? » Alors que Natina commence à évoquer son rêve, Tenzin poursuit de le raconter. Ils ont tous deux fait le même songe. Celui d’une rivière minuscule irriguée par 8 rivières, qui devient un grand fleuve. Son eau remplit alors un désert où des plantes se mettent à pousser. Tous prennent alors conscience que la meilleure façon d’enseigner ces règles de la spiritualité est l’oralité. Les deux jeunes adolescents devront ensuite les intégrer et se les approprier. Ensuite, ils pourraient les diffuser selon leur propre ressenti. Une fois la question du contenant résolue, il faut maintenant se pencher sur le contenu. – L’essentiel est invisible pour les yeux Dans cette partie de L’Âme du Monde », Frédéric Lenoir met les 7 sages à l’épreuve. En effet, conscients que les choses qui les séparent sont plus évidentes que celles qui les rassemblent, les sages se sentent dans l’impasse. Gabrielle avance une problématique de taille l’Absolu de chacun ne peut être entaché. Pour elle, Dieu se confond avec la Nature, pour les autres, il est un être suprême. Cheik Youssuf explose de rire et suggère de ne pas parler de Dieu. Et si nous parlions du visible et de l’invisible, plutôt ? » Chacun se met alors à réfléchir à cette notion dans sa propre pratique de la spiritualité Maître Kong avance que la médecine chinoise est fondée sur ce postulat. Il existe des flux invisibles qui sont bien réels et sur lesquels il est possible d’intervenir. Ansia, la femme chamane, fait remarquer que lorsqu’elle entre en transe, elle perçoit des entités invisibles. Le rabbin y va de sa réflexion, selon laquelle une partie invisible vient compléter le corps physique. Il ajoute que l’immortalité de cette âme est aussi une chose qu’ils partagent tous. Gabrielle cite plusieurs philosophes selon lesquels il existe une âme spirituelle qui est immortelle. Lama Djorké vient apporter une nuance pour les bouddhistes, l’esprit n’a ni fin, ni commencement. Il transmigre de corps en corps, jusqu’à aboutir au stade suprême l’Éveil ». Le père Pedro admet à son tour que de nombreuses âmes de défunts connaissent sûrement un état médian entre l’enfer et le paradis. Ma Ananda conclut qu’ils ont, en effet, tous de l’intérêt pour la vie de leur esprit après la mort. Partant de ce constat, il leur apparaît clairement que le plus important à transmettre est leur attitude à avoir. Celle qui les conduit à mener une vie juste et bonne. Pour cela, ils tenteront de lister les principes fondamentaux de la sagesse. Ainsi, chacun va devoir s’isoler et réfléchir à cela avant de mettre leurs découvertes en commun. – Le cerf-volant et l’Âme du monde Les deux adolescents ont écouté avec attention les paroles des sages. Ils ressortent pourtant anxieux de cette discussion. En effet, chacun se demande s’il sera à la hauteur pour comprendre et enseigner cette parole. Finalement, ils tombent d’accord sur le fait qu’ils y arriveront à deux, en se soutenant. Puis, pour détendre leur esprit, ils décident d’aller jouer au cerf-volant et d’exécuter des exercices de yoga. Chaque sage s’isole dans sa cellule pendant trois jours. Ensuite, ils échangent pendant quatre jours dans la salle commune. Ils s’y restaurent et n’en sortent que tard le soir. Lorsqu’au cinquième jour, les cloches se mettent à sonner toutes seules, les sages comprennent qu’il est, à présent, temps d’agir. Ce signe peut aussi être de mauvais augure. Il faut donc se presser et agir. Dès le lendemain, ils commencent leur transmission aux deux enfants assis en tailleur. Ces derniers semblent fatigués et concentrés. Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. » Frédéric Lenoir donne alors la parole aux 7 sages pour dévoiler leurs réflexions. Pour éviter de faire allusion à sa religion, personne n’emploiera jamais son Dieu ou équivalent cette entité suprême est alors appelée l’Âme du monde. Tirée de la philosophie grecque, cette formule suppose l’existence d’une force bonne et mystérieuse. Essentiellement chargée de maintenir l’ordre du monde, elle peut ainsi être interprétée par chaque sage dans son for intérieur. Pour conclure, Tenzin et Natina sont invités à les écouter avec leur intelligence et aussi avec leur cœur. Ils sont désormais prêts à entrer dans les sanctuaires de l’esprit et du cœur. Deuxième partie de l’Âme du monde » Les sept clés de la sagesse Dans cette deuxième partie de L’Âme du Monde », les sages s’accordent sur le fait qu’ils enseigneront, chaque jour, un principe aux deux jeunes gens. Les points principaux mis en lumière par Frédéric Lenoir seront alors abordés en 7 jours. Jour 1 Le port et la source Du sens de la vie Beaucoup d’hommes qui ont accès à la richesse et au pouvoir se contentent de cela sans s’interroger réellement sur la signification de leurs existences. Pourtant, ceux qui n’attachent de l’importance qu’à leurs besoins immédiats ne pourront pas réellement s’accomplir. Il faut se poser différentes questions fondamentales qui permettent d’atteindre un bonheur véritable et durable. Car c’est précisément ce qui nous différencie des animaux cette conscience du plaisir et du déplaisir. Finalement, c’est cela qui nous aide à maîtriser nos émotions et nos pulsions. La grandeur de l’être humain, c’est qu’il est le seul être vivant qui puisse s’interroger sur la signification de son existence et lui donner une direction, un but. » Pour commencer, il est important de bien réussir sa vie pour ne pas avoir de regrets au moment de sa mort. Et il faut la vivre de manière proprement humaine. L’homme doit avoir conscience qu’il possède en lui deux trésors inestimables La clarté de l’esprit, synonyme de liberté. La bonté du cœur, qui mène au bonheur. La vie est comme un voyage pendant lequel nous devons faire des choix pour nous construire. Cependant, cette évolution est parsemée d’obstacles indépendants de notre volonté. Nous sommes également confrontés à des émotions déstabilisantes la peur, la colère, la jalousie, etc. Au fond, il faut apprendre à vivre en pleine conscience et faire les bons choix, les yeux grands ouverts. Parmi les choses essentielles qu’il faut tenter de développer, on trouve L’amour. L’amitié. L’activité créatrice. La contemplation de la beauté du monde. À vrai dire, il faut garder en tête que tout ce qui superflu est coûteux, alors que l’essentiel est gratuit. D’autre part, L’Âme du Monde » souligne, qu’il est nécessaire de trouver notre vocation pour ne pas rester d’éternels affamés ». Qu’il s’agisse d’un métier, de fonder une famille ou de s’engager pour une cause, nous avons tous en nous des prédispositions pour accomplir de belles choses. Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Suis la voix de ton cœur. » En premier lieu, nous devons tous essayer d’atteindre la source qui pourra nous permettre d’étancher la soif de notre âme. Cela consiste à trouver un compromis entre une harmonie intérieure et une profonde union avec le monde. Peu importe la nature de cette source, il suffit d’avoir une réelle volonté de l’atteindre. La principale difficulté est de distinguer la soif et la faim de notre âme avec nos désirs sensibles. En réalité, notre bonheur ne réside pas dans la possession de richesses, mais bien dans la paix de l’âme. En effet, le bonheur que l’on recherche dans la jouissance d’objets ou des personnes ne peut pas nous combler entièrement, car il est dépendant de plusieurs facteurs Il est impossible, matériellement parlant, d’obtenir tout ce que nous désirons. Les choses et les êtres qui nous entourent sont soumis à la loi de l’impermanence, et ils peuvent disparaître. Nous sommes d’éternels insatisfaits et le fait d’orienter nos désirs vers des objets matériels nous empêche d’être au repos. Connaissez-vous la différence entre l’enfant et l’adulte ? La taille de son jouet. » Ainsi, pour échapper au désir, nous devons passer de l’état de l’avoir à celui de l’être. D’abord, nous devons prendre conscience que le malheur et le bonheur s’épanouissent en notre intérieur. Ainsi, c’est en développant le meilleur de nous-mêmes que nous sortirons de cette logique de possession qui ne mène à rien. Par ailleurs, le plus important est d’essayer de vivre vite selon le Bien et non de penser à vivre longtemps sans se soucier de cette notion essentielle. Épilogue de la première journée Au terme de cette première journée, le jeune moine Tenzin se replie dans sa cellule pour réciter inlassablement les enseignements reçus. La jeune Natina, quant à elle, peine à se concentrer. Ma Ananda vient la rassurer elle lui explique qu’il lui suffit de retenir les grandes lignes de ce qu’elle appris. Désormais très fatigués par cette journée de travail, tous les sages s’endorment sauf l’un d’entre eux, qui sent que quelque chose va survenir. Jour 2 Le noble attelage Du corps et de l’âme Le deuxième jour commence par un enseignement concernant le corps et l’âme. Frédéric Lenoir utilise ici une métaphore chaque homme est un attelage de deux chevaux mené par un cocher. Et pour apprendre à bien maîtriser cet attelage, Frédéric Lenoir nous invite à prendre en compte des choses essentielles, sans lesquelles la conduite serait dangereuse ou inefficace. Le premier cheval = le corps physique Selon la métaphore décrite par Frédéric Lenoir dans L’Âme du monde , le corps physique est le premier cheval. Il est indispensable de connaître ses capacités et ses limites. Pour cela, il faut l’entraîner avec des exercices pour Améliorer sa souplesse avec du yoga ou de la gymnastique douce. Intensifier sa tonicité en pratiquant la course ou le travail musculaire. Le mettre au repos autant que nécessaire. Le nourrir sainement. Lui apprendre à respirer en maîtrisant son souffle. En effet, celui qui maltraite son corps méprise son existence. Le deuxième cheval = le corps psychique Bien qu’invisible, cette seconde monture représente toutes les émotions que nous ressentons tous les jours. Pour cela, nous devons apprendre à nous connaître pour comprendre comment nous fonctionnons. D’ailleurs, il est important de se demander quelles sont les choses qui nous irritent ou nous font peur ou celles qui nous réjouissent et nous stimulent. Le cocher = l’âme spirituelle Notre âme est le don le plus précieux que la vie nous a offert. En réalité, elle est une partie infime de l’Âme du monde. C’est grâce à elle que nous nous émerveillons devant une œuvre d’art. Enfin, elle nous donne envie de liberté et nous permet de ressentir l’harmonie et la beauté du monde. Notre esprit se manifeste par deux voix différentes et qui s’unissent » L’intelligence tend à nous emmener vers la connaissance, la liberté et la vérité. Le cœur, quant à lui, nous enseigne l’amour. En mêlant les deux, nous avons accès à la beauté et à la justice. Si nous ne nourrissons que notre corps, nous resterons à l’état d’animal. De même en ne nourrissant que notre esprit, nous atteindrons le statut de l’ange un danger pour soi et ses congénères. Car en omettant les besoins de son corps, comme la sexualité, l’individu peut finalement tomber dans des comportements pervers. L’esprit est là pour guider cet attelage merveilleux et le maîtriser sans le dominer ou le tyranniser. C’est lui qui nous permet de prendre la bonne direction à chaque carrefour de la vie. La méditation relie le corps, le psychisme et l’esprit » Dans ce passage de L’Âme du Monde », Frédéric Lenoir nous apprend que la méditation permet de placer notre conscience dans chaque partie de notre corps. En observant nos sensations physiques et nos émotions, nous apprenons à mieux les connaître et à renforcer notre esprit. À force de pratiquer la méditation, nous fortifions notre espace intérieur et le rendons moins vulnérable face aux attaques de l’extérieur. C’est ainsi que nous pouvons faire de vrais choix, ceux qui nous donnent l’impression d’avoir donné un véritable sens à notre vie. Ce sentiment qui nous permettra de nous retourner à la fin de notre existence en ayant la sensation d’avoir cheminé vers la vérité. Épilogue de la deuxième journée À la fin de cette deuxième journée, le sage qui avait le sentiment, la veille, que quelque chose de grave allait se produire a toujours cette impression. Dès lors, il n’arrive toujours pas à trouver la sérénité. De son côté, Gabriella se montre comblée de bonheur par ce partage de sagesse pour le moins révolutionnaire, et tout à fait inédit. Elle confie alors sa joie à sa fille et l’encourage à être l’une des actrices de ce changement. Jour 3 Vas vers toi-même De la vraie liberté Cette troisième journée du livre L’Âme du Monde » de Frédéric Lenoir est consacrée à la connaissance de soi et la liberté. Et cette notion de liberté ne concerne pas seulement les hommes réduits à l’état d’esclavage. La privation de liberté la plus sournoise est certainement la prison intérieure dans laquelle nous pouvons nous enfermer. Il existe de nombreux sentiments pouvant nous priver de liberté Nos pulsions incontrôlables. Des addictions envahissantes. Une colère violente et destructrice. Les angoisses paralysantes. Une phobie insupportable, etc. Grâce à l’introspection, nous pouvons mieux nous connaître et corriger nos réactions ou nos réflexes spontanés. Cependant, cela représente un travail au quotidien nécessaire pour pouvoir avancer avec sagesse. On ne naît pas libre, on le devient. » En nous connaissant nous-mêmes, nous pouvons maîtriser nos peurs qui remontent souvent à la petite enfance. Cela ne se fait pas en un claquement de doigts, il est important de procéder par étapes. Lorsque nous accomplissons des actes positifs qui se succèdent, nous apprenons à changer de façon progressive. Cela est aussi vrai pour les actes de courage, les réactions impulsives ou les pulsions sexuelles. Frédéric Lenoir souligne qu’il est alors important de nous détacher des objets qui nous entourent. C’est l’un des esclavages modernes les plus répandus. En effet, nous sommes habitués à considérer ces objets comme indispensables à notre existence. Mais, en réalité, prendre conscience que ces biens matériels sont secondaires est un pas important vers la liberté. De même, nous devons oublier le fait de plaire ou de déplaire aux autres. La sagesse consiste à agir sans se soucier de ce regard pesant. En réalité, quoi que nous fassions, il y aura toujours quelqu’un pour critiquer nos décisions. Nous devons réaliser ce qui nous semble juste, en faisant abstraction de ce que va penser autrui. La confiance et le juste amour de soi sont indispensables à la croissance de l’être humain, à sa liberté et à son bonheur. » Ce besoin de reconnaissance est l’une des particularités des enfants qui ont besoin de signes positifs ou négatifs pour apprendre les règles de la vie. Par contre, chez nous, adultes, c’est la confiance en nous qui doit prédominer. Aidée par le juste amour de nous-mêmes, la confiance en soi nous conduit vers la liberté et le bonheur. Nous devons également nous détacher autant que possible du conditionnement familial et social qui nous a été transmis. Cela peut paraître effrayant, mais nous devons garder à l’esprit que ces enseignements sont chargés de préjugés et d’à priori. C’est à chacun de nous de trouver sa propre vérité dans ces fondements. C’est aussi valable pour la religion à laquelle nous ne pouvons adhérer sans se questionner réellement sur ces principes. Nous devons chercher notre propre vérité pour espérer accéder à la liberté. Connais-toi toi-même, et tu connaîtras le monde et les dieux. » Se connaître soi-même est indispensable pour démêler le faux du vrai, le juste de l’injuste ou le nécessaire du superflu. Car nous avons notre propre vision du monde qui nous entoure. Cet univers que nous portons dans notre cœur n’est pas le reflet du monde, mais celui que nous percevons. En fonction de notre sensibilité, de notre culture, de nos émotions et de notre esprit, nous voyons le monde à notre façon. Grâce à un effort spirituel et psychologique, nous pouvons réellement travailler et faire grandir notre perception du monde qui nous entoure. Épilogue de la troisième journée À la fin de cette troisième journée, Maître Kong vient rencontrer Cheik Youssuf pour lui dire que sa femme a tenté de le contacter à plusieurs reprises. Quelques instants plus tard, il apprend au groupe que sa petite fille est en train de mourir. Il a le réflexe immédiat d’implorer Allah et se met à pleurer. La chamane Ansya s’empare alors de son tambour et commence à danser. Pendant une heure, qui leur paraît une minute tant ils sont absorbés par la scène, Ansya entre en transe. Puis, elle se met à hurler avant de s’effondrer sur le sol. Lorsque Ansya reprend ses esprits, elle leur annonce doucement que tout va bien et que le mal a quitté le corps de la fillette. Gabriella explique à sa fille que la chamane a été l’instrument de l’Âme du monde pour venir en aide à leur ami. Jour 4 Ouvre ton cœur De l’amour Le quatrième jour, il est question d’évoquer l’amour, cette puissante énergie issue de l’Âme du monde. Si l’amour est capable de prendre mille formes, c’est à chaque fois une preuve de lien et de don. Du moment qu’il n’est pas étouffé par notre ego, ce sentiment nous apprendra qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse. » Cette Règle d’or dont parle Frédéric Lenoir est mise en avant dans les cultures du monde entier. Pour autant, elle est dictée par la sagesse et non par l’amour. Ce dernier s’en félicite, mais il ne répond à aucune loi. Tandis que la loi est une affaire de raison, l’amour, lui est une affaire de cœur. Cet amour se retrouve dans de nombreuses personnes et dans les liens qui les unissent. Cela va de l’amour maternel en passant par l’amour de deux amants jusqu’à l’amour du disciple pour son maître. Il existe aussi un amour tourné vers les animaux et la terre. C’est aussi le moyen de réaliser que sans les autres, nous ne sommes pas grand-chose. Pour autant, c’est la relation que nous avons eue avec nos parents qui va déterminer de nombreuses choses en amour. Selon que nous avons été mal ou trop aimés, nous allons développer des relations amoureuses en fonction de cela. Ainsi, il est primordial de guérir ces blessures et de combler les manques liés à l’enfance pour pouvoir nous aimer nous-mêmes. Alors, nous serons capables d’aimer les autres de manière libre et vraie. L’amour est un échange permanent entre le monde et nous. » Pourtant, nous devons aussi nous méfier et ne pas confondre tous les visages de l’amour avec celui de la passion amoureuse. Comme celle-ci est souvent illusoire, nous sommes tentés de n’en retenir que le désir sexuel. Or, entre deux amants, il existe aussi une amitié et une tendresse perceptibles. De même, dans son livre L’Âme du Monde », Frédéric Lenoir explique que Tous les êtres n’ont pas le même rapport à la vie amoureuse. Certains partageront plusieurs passions amoureuses, tandis que d’autres n’auront qu’une seule et magnifique expérience dans leur vie. Il ne faut pas réduire cet amour à un sentiment vis-à-vis des autres. Il peut aussi s’exprimer dans l’éclosion d’une fleur, le passage d’un nuage ou un animal. Le message de l’amour est qu’il est bon d’aimer le monde, l’univers et la vie. Cet amour universel est ce par quoi, nous allons transformer notre façon d’être et de vivre. Cet amour est un sentiment qui n’a pas de limites. Il n’attend rien de l’autre sinon d’exister. Il n’y a plus de moi » ni autres », il y a simplement nous ». Peu importe le genre, les cultures ou les religions, il ne reste que cet amour qui englobe tout et tous. L’amour est un lien qui ne nous emprisonne pas. Il est source de désir sans être responsable de possession. Il est à l’origine de nos pleurs, mais pas responsable de nos souffrances. L’amour nous ouvre les portes de l’univers dans son intégralité. Épilogue de la quatrième journée À l’issue de cette quatrième journée, Natina et Tenzin sortent un peu sonnés de cette nouvelle journée d’enseignement. Il faut dire que la jeune fille est bouleversée. En effet, elle commence à se rendre compte à quel point son existence et celle de Tenzin sont différentes. Et cela la rend triste et en colère. Comment un jeune homme élevé pas les moines pourrait-il comprendre qu’elle a soif d’aventure et d’expériences ludiques ? Mais le garçon réussit à trouver les mots justes il lui raconte que son expérience l’a privé de choses essentielles, mais qu’elle lui a aussi enseigné le sens profond de la vie. Et si le jeune homme devait quitter le monastère, au moins, aurait-il reçu ce précieux cadeau de connaître l’existence humaine. À ce moment-là, Natina et Tenzin réalisent qu’ils s’aiment, même s’ils ne sont pas tout à fait sûrs de la nature de cet amour. Jour 5 Le jardin de l’âme Des qualités à cultiver et des poisons à rejeter Le cinquième jour est dédié à l’identification de ce qui est bon et de ce qui est mauvais pour celui qui est en quête de sagesse. De cette manière, nous pourrons ensuite développer ce qui nous fait grandir et faire disparaître ce qui nous abaisse. Pour cela, nous nous attacherons à nourrir ce qu’il y a de bon et de juste en nous et à affamer ce qui est mauvais ou négatif. Il est, par contre, impératif de commencer à s’entraîner très tôt pour cultiver le jardin de notre âme. En effet, en vieillissant nous avons plus de difficultés à changer nos habitudes et plus nous commencerons tôt, plus nous aurons de chance d’en récolter les fruits. Prenez dès à présent, et chaque jour, bien soin du jardin de votre âme. » Voici les 20 recommandations de Frédéric Lenoir dans son livre L’Âme du Monde », pour faire pousser les bonnes graines et enrichir notre âme. Il s’agit de cultiver L’émerveillement Ne laissez jamais votre esprit s’endormir. Pour cela, soyez curieux et contemplatifs, cela vous mènera à la vérité. L’effort Il est important d’accomplir chaque jour des choses, si petites sont-elles. Pensez à vous reposer, mais éloignez la paresse de votre quotidien. La douceur C’est le meilleur moyen d’exprimer votre attachement envers vous-mêmes et les autres. La colère peut s’exprimer, mais elle doit être maîtrisée. La bonne humeur, la gaieté, l’humour L’humour est une arme de taille pour prendre du recul et garder un regard positif et ainsi mieux appréhender vos difficultés. La foi et la confiance Ce sont les deux principaux piliers que vous devez avoir posés pour mener votre vie à bien. Sans elles, vous ne pourrez pas avancer de manière positive. La générosité C’est en étant ouvert et généreux que vous pourrez devenir heureux. Au contraire, la mesquinerie et l’égoïsme ne mènent jamais à la liberté. Le courage et la force Soyez plus forts que vos peurs en les apprivoisant et en vous débarrassant d’elles. La bienveillance et la bonté En étant patients et compréhensifs avec les autres vous découvrirez qu’ils existent des forces de bonté immenses dans tous les cœurs. L’esprit de vérité La vérité et la sincérité sont des atouts indispensables pour atteindre la liberté. Le mensonge est l’un des principaux poisons de l’existence humaine. La souplesse Apprenez à vous adapter aux changements qui pourraient survenir en vous et autour de vous. La rigidité vous empêchera d’évoluer selon le flux de votre vie. La justice L’injustice est un sentiment proprement inacceptable. Attention toutefois à ne pas confondre la justice qui est le fruit d’agissements à une forme qui s’apparenterait plus à un sentiment de jalousie. L’humilité Souvenez-vous que chaque être est perfectible et que l’humilité n’est pas un signe de faiblesse ou de rabaissement. Par contre, l’orgueilleux et son ego sont ridicules. Le contentement et la sobriété L’une des grandes clés du bonheur réside dans ce précepte. En retrouvant le goût des choses simples, vous atteindrez plus facilement la liberté. La gratitude Que vous soyez dans une période prospère ou moins avantageuse, essayez de remercier en permanence ce que la vie vous envoie comme messages. La prudence Faîtes preuve de lucidité et de prévoyance avant d’agir. L’impulsivité est l’ennemie de la garantie du bien vivre ensemble. La tempérance Elle est à mi-chemin entre l’ascétisme et la débauche et vous assurera de mener votre vie avec assurance. La patience Avec la persévérance, la patience vous aidera à vaincre les obstacles ou les découragements que la vie vous imposera. Elles sont complétées par la constance. L’esprit de service L’homme noble s’accomplit très bien lorsqu’il sert les autres. Attention, celui qui domine ne sera pas dans le juste, car il nourrit l’asservissement du monde. Le pardon et la miséricorde Dans votre vie, vous n’arriverez pas toujours à être justes avec les autres. Il en est de même pour eux, et vous devrez apprendre à leur pardonner. La tolérance Restez ouvert à d’autres visions de la vie que votre propre culture vous a enseigné. Ce qui est vrai dans un contexte peut être totalement biaisé dans une autre. Fuyez les postures dogmatiques et privilégiez l’élargissement de votre compréhension du monde et de la vie. Épilogue de la cinquième journée Il y a un sage qui a de plus en plus de difficultés à supporter que l’on puisse mettre toutes les religions à un égal niveau. Il a, dans sa tête, une voix qui résonne elle lui dit que mettre sa religion au même niveau que les autres est une grave erreur et qu’il va devoir en rendre compte le jour du jugement dernier. Le sage décide alors de quitter les lieux dès le lendemain. Mais la voix dans sa tête l’interpelle à nouveau. Il est désormais trop tard. Partir ne changera rien. Le seul moyen d’arrêter cette folie est de tuer le jeune moine qui pourrait transmettre ces préceptes intolérables. Mais il aime le Dieu de la vie, il ne peut pas se réduire à ça ! La voix lui rétorque alors que le fait de tuer peut être justifié par le danger encouru par la vraie foi une vie n’est décidément pas grand-chose à côté de la Vérité éternelle. Le sage s’exécute alors. Il s’empare d’un couteau pour aller dans la chambre de Tenzin. Alors que, dans sa tête, deux voix s’opposent pour lui dicter ce qu’il doit faire, un serpent mortel fait son apparition. Le sage le tue et lorsque le jeune garçon se réveille, il le prend dans ses bras pour le remercier de l’avoir sauvé. À la fin de cette cinquième journée, le sage répond à l’enfant Et toi, tu m’as redonné la vie ! Tu as aidé mon cœur à passer de la peur à l’amour. » Jour 6 Ici et maintenant De l’art de vivre Le sixième jour est consacré à l’aptitude à se réaliser pleinement. Frédéric Lenoir insiste sur l’importance d’adopter le juste comportement et explique que vivre est un art. Pour cela, il faut impérativement s’éloigner des extrêmes et ne pas réfléchir de façon binaire. La vertu réside dans le juste-milieu, entre deux extrêmes » Pour Frédéric Lenoir, cela va se traduire dans notre rapport aux choses et aux êtres par un attachement qui ne doit pas se transformer en possession. Ce genre de sentiment est un poison dont nous devons nous défaire au plus vite. Il est parfaitement normal de ressentir des sentiments comme la jalousie. Pour autant, il faut faire en sorte de travailler sur le détachement. En effet, nul n’est immortel et un jour viendra où nous devrons accepter la séparation d’avec nos êtres chers. Nous sommes nés seuls et nous mourrons seuls » Il en est de même pour tout ce qui nous permet de vivre une existence agréable la santé, le travail, la maison ou encore l’honneur. En adoptant une attitude d’équanimité, c’est-à-dire une distance juste avec les événements heureux ou tristes de notre vie, nous atteindrons la sérénité. Cela ne veut pas dire que nous ne sentirons rien, mais plutôt que nous serons en paix. Pour entendre la musique de l’Âme du monde, nous avons besoin de silence » Frédéric Lenoir nous apprend ici à accorder chaque jour du calme à notre esprit. De la même manière que notre corps a besoin d’air, notre esprit a besoin de silence. Et c’est de celui-ci que vont découler les meilleurs fruits de l’âme. L’amour, la compréhension, la douceur et la joie en sont de parfaits exemples. C’est de cette manière que nous pourrons nous relier à notre source et pour cela, il n’est pas besoin d’être croyant. Pour certains, cela se traduira par des prières, mais nous pouvons également ressentir notre cœur vibrer à l’unisson du cœur du monde. De même, cette connexion nous permettra de développer des intuitions » qui nous aideront à agir dans certaines situations délicates. Selon Frédéric Lenoir, elles peuvent également se traduire dans une pratique artistique ou intellectuelle. Vos pensées sont aussi importantes que vos actions » Nos pensées négatives peuvent être blessantes pour les autres et nous encombrent d’énergie négative. À l’inverse, une pensée aimante sera capable de soulager une personne même à distance et illuminera notre âme. Enfin, c’est en développant des pensées positives à propos de nous-même que nous embellirons notre existence. Si nos pensées sont puissantes, nos paroles le sont aussi » C’est ainsi que l’un des sages de l’Âme du monde nous conseille d’apprendre à maîtriser nos propos. D’ailleurs, ils peuvent détruire une vie ou la combler en un éclair. Les conséquences de nos paroles sont considérables, et certains hommes arrivent d’ailleurs à entraîner des foules et à dominer des peuples. Pour exceller dans la maîtrise de nos paroles, il faut travailler leur vérité et leur bonté pour aboutir à des paroles utiles. Dans le cas contraire, il est préférable de les oublier. Efforcez-vous d’avoir des actes et un mode de vie justes » L’idée développée dans ce chapitre de L’Âme du monde » par Frédéric Lenoir est qu’il faut essayer d’agir tous les jours selon nos convictions et nos principes. En effet, il est plus simple d’avoir de bonnes pensées que de les appliquer. Il en est de même en ce qui concerne notre manière de vivre. Ainsi, nous devons prendre garde d’avoir une vie équilibrée, juste et bonne. Vivre l’instant » L’un des sages raconte l’histoire d’un roi qui a envoyé ses disciples chercher les principaux enseignements de la sagesse dans le monde. Plusieurs années plus tard, ils revinrent chargés de livres. Le roi leur demanda de les résumer, encore et encore jusqu’à ce qu’ils ne deviennent qu’une seule phrase. Comme il allait mourir, le roi demanda à son meilleur disciple de lui livrer le fameux message. Ainsi, il lui répondit que cela tenait en deux mots vivre l’instant. Soyez présents à tout ce que vous faites » Un autre sage nous apprend qu’il est très important de vivre ici et maintenant, car le manque d’attention nous empêche de vivre pleinement notre existence. En pratiquant cet exercice, notre expérience spirituelle en sera grandie. De la même manière, nos relations avec les autres seront améliorées. Ensuite, il va même plus loin en nous précisant que cette qualité d’attention intervient dans tout notre organisme. Elle régule notre tension musculaire, notre rythme cardiaque et améliore aussi notre mémoire et notre bien-être. Enfin, l’une des principales clés de la réussite dans notre rapport à l’Âme du monde est d’être attentif en toutes circonstances. Épilogue de la journée Le soir du sixième jour du livre, les sages de l’Âme du monde sont à la fois heureux et tristes. En effet, ils ressentent le soulagement d’avoir avancé dans l’enseignement, mais ils savent que leur séparation approche. Ils ont beaucoup évolué au fil des jours et ils savent qu’une nouvelle existence s’offre à eux. Pourtant, dans la nuit, un phénomène inexplicable se produit. Alors que les chiens hurlent à la mort, il se met à faire jour en pleine nuit. Ils tombent d’accord sur le fait qu’il leur faut terminer rapidement leur tâche. Et dès le lendemain, tous redeviennent aussi sérieux et studieux qu’au premier jour pour délivrer la dernière clé de la sagesse. Jour 7 Le bonheur et le malheur sont en toi De l’acceptation de ce qui est Pour le dernier jour, Frédéric Lenoir met l’accent sur l’importance d’accepter le réel. La voie royale, celle qui est le couronnement de la sagesse, c’est d’acquiescer à la vie » En effet, si nous sommes gagnés par une maladie, il vaut mieux accepter sa présence et tout faire pour en guérir que de l’ignorer. Il en est de même pour nos propres caractéristiques. Déjà, apprenons à nous accepter puis nous essayerons ensuite de gommer ce qui nous déplaît en nous. Ensuite, nous ne pouvons pas toujours tout contrôler et nous devons apprendre à lâcher prise. De la même manière, il faut garder à l’esprit que les épreuves arrivent souvent par notre faute et qu’elles sont les conséquences de nos actes. Ne demande pas que les éléments arrivent comme tu le souhaites, mais souhaite-les comme ils arrivent et tu seras heureux » Ce sont nos pensées qui provoquent bien des situations de notre existence. Lorsque nous sommes négatifs, nous voyons en toutes choses des signes venant confirmer cette pensée. De la même manière, un homme peureux peut de par son attitude attirer le danger et se faire agresser. Frédéric Lenoir propose ici aux sages de l’Âme du monde de donner les grandes lois de la vie à suivre, pour ne pas être troublé Tout acte produit un effet. » Les obstacles sont des marches qui nous font monter. » Apprenez à ne rien refuser de la vie. » Ne rejetez pas la part d’ombre, de brouillard, de ténèbres que vous portez en vous. » Apprenez à accueillir et à aimer vos fragilités. » Le monde, vase spirituel, ne peut être façonné. » Ne recherchons jamais la souffrance… et, n’essayons pas de l’éviter. » Il n’y a pas de métamorphoses sans douleur. » Notre vie est tissée de fils visibles et invisibles. » Nous ne pouvons pas nous libérer du monde, mais nous pouvons nous libérer de notre monde. » Frédéric Lenoir raconte ensuite l’histoire d’un sage qui rencontre un guerrier. Ce dernier lui demande qu’elle est la différence entre le paradis et l’enfer. Comme il le renvoie à sa triste existence, le guerrier se met en colère et le menace de mort. Le sage lui dit que c’est cela l’enfer. Devant son aplomb, le guerrier s’attendrit. Le sage lui explique alors que c’est cela le paradis. Puis un autre sage explique aux enfants qu’il faut apprendre à passer de la conscience égotique à la conscience universelle. La première est le fruit d’une dualité entre moi et le monde. Dans la seconde, il n’y a pas de séparation entre le monde et moi. Mon seul désir est d’être pleinement présent et ouvert au monde tel qu’il est » Lorsque nous atteignons cet état d’être, nous pouvons considérer que nous sommes devenus un éveillé ou un sage. Et c’est à cela que l’Âme du monde aspire pour tous les hommes sur terre. Pour Frédéric Lenoir, le principal chemin de la vie va nous aider à passer de L’ignorance à la connaissance. L’obscurité à la lumière. L’esclavage des sens à la liberté de l’esprit. L’inaccompli à l’accompli. L’inconscience à la conscience. La peur à l’amour. C’est à cela que correspond la quête de la sagesse, qui est offerte à tous quelles que soient leur origine et leurs conditions de vie. Il suffit d’en avoir un désir profond, et l’univers s’ouvrira à nous. Troisième partie de L’Âme du monde Et l’obscurité se fera sur toute la Terre Dans cette troisième et dernière partie de L’Âme du Monde », l’enseignement des clés de la sagesse est terminé. À présent, tous les sages de l’Âme du monde sont rentrés chez eux. – La grotte Le jeune Tenzin est trop triste pour rester au monastère. Il décide d’aller méditer dans une grotte. Avec l’accord de Lama Dorjé, il part pour une longue marche et parvient à l’ermitage trois jours plus tard. – Colère C’est à ce moment-là que la catastrophe se produit. Un gigantesque cataclysme s’abat sur la terre. La planète n’est plus qu’un nuage de poussière. Tenzin reste pendant quarante jours à l’abri dans sa grotte en attendant que la poussière ne retombe. C’est alors qu’il entend le chant d’un oiseau. Pourtant, aucun animal terrestre n’est visible à l’horizon. L’adolescent s’interroge ses amis moines de l’Âme du monde, ont-ils péri eux aussi ? – Désolation Alors que la terre a été totalement bouleversée par la catastrophe, Tenzin comprend qu’il ne trouvera aucun survivant. En outre, la montagne a tout bonnement disparu et les vestiges du monastère avec elle. Il se rappelle alors une anecdote qui lui est arrivée quelques années auparavant, lorsqu’une femme est venue au monastère s’entretenir avec les moines pour leur demander pourquoi son fils de 5 ans était mort. Alors que les moines interrogeaient l’esprit du petit garçon mort, ce dernier leur rétorqua qu’il ne souhaitait pas revenir, car il avait déjà été réincarné de nombreuses fois. À ce moment-là, le visage de Lama Tokden Rinpoché, sa précédente réincarnation lui apparaît ; il se lance immédiatement dans la recherche de son mausolée. Une fois trouvé, il découvre une lettre dans les ruines de l’édifice. – La lettre Cette lettre a été écrite par un lama et destinée à sa future réincarnation. Dans celle-ci, le grand sage avait anticipé sur les événements qui allaient se produire. De la même manière, il savait que quelques hommes survivraient et que Tenzin en ferait partie. Il aurait alors comme destinée de parcourir le monde et d’enseigner ce qu’il avait appris. Bien entendu, il devrait également le mettre en pratique. Le jeune homme sera amené à enseigner ces lois de la sagesse sans servir un clan ou une ethnie au détriment d’une autre. Pour conclure, la lettre se termine par une note d’espoir puisse ton corps rester dans la joie ». – L’espoir Après une nuit de repos, Tenzin part, ragaillardi pour délivrer son savoir sur la sagesse. Il repense avec tristesse à tous ses amis moines disparus. Quand il se décourage, il ânonne le prénom de Natina. C’est elle qui lui donne le courage d’avancer. Car il en est maintenant sûr, son deuxième vœu est bien de la retrouver. Conclusion de L’Âme du monde » de Frédéric Lenoir Un livre pour déconnecter et voyager dans un monde plein de sagesse et de poésie À mi-chemin entre la philosophie et les contes traditionnels, L’Âme du monde » est un ouvrage captivant ! En effet, l’auteur a le talent de maintenir le suspense jusqu’à la fin de son histoire, et cela, tout en délivrant un contenu hautement philosophique. Par ailleurs, en situant son récit dans un temple au cœur du Tibet, Frédéric Lenoir nous transporte dans un univers rempli de sagesse et de poésie. En ce sens, L’Âme du monde » est une lecture excellente pour déconnecter, imaginer et voyager ! Une invitation à réfléchir sur des préceptes philosophiques et spirituels universels Frédéric Lenoir condense sa pensée philosophique en 7 principes mais il y a, en réalité, d’innombrables leçons de sagesse à tirer de ce livre. En effet, L’Âme du monde » est une lecture qui induit de manière quasi incontournable une réflexion personnelle sur des principes qui concernent chaque être humain l’amour, par exemple, qui a le pouvoir de réunir les êtres a priori les plus différents on pense alors aux liens d’amour qui se tissent entre Natina et Tenzin, le sens à la vie, la recherche du bonheur, la quête spirituelle, etc. Un appel à plus d’humanité ? Dans L’Âme du monde , Frédéric Lenoir met en scène une histoire qui fait vivre différents personnages incarnant chacun une religion ou une croyance qui lui est propre. Et finalement les sages se découvrent beaucoup plus de points communs qu’ils ne l’imaginaient. Nous ne pouvons nous empêcher d’y voir un appel à la tolérance et un témoignage de savoir-vivre ensemble. C’est en échangeant et en partageant des expériences communes que les sages de L’Âme du monde » ont pu se comprendre, ne pas se laisser diviser par leur religion et créer un monde qui se veut meilleur. Si de rares personnes peuvent y voir une forme de mièvrerie bien-pensante, d’autres y verront l’opportunité d’en tirer, chacun à son échelle, des clés à partager pour contribuer à plus d’humanité. Bref, L’Âme du monde » est un livre inspirant, essentiel et qui plus est, un énorme best-seller écrit par un auteur référent dans le domaine ! Points forts du livre L’âme du monde Le sentiment d’immersion totale dans un univers très propice au sujet. Le style de l’auteur captivant, clair et imagé. L’histoire pleine de sagesse et de poésie. L’incontournable réflexion personnelle que cette lecture suscite. Points faibles du livre L’âme du monde Il faut se familiariser avec les noms des personnages, parfois un peu complexes. Les sages prennent la parole chacun leur tour sans être réellement identifiés. C’est très certainement une volonté de l’auteur qui nous laisse ainsi l’entière liberté à imaginer ; cependant, on ne sait donc pas toujours qui s’exprime et cela est parfois déroutant. 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Solutionpour croyance que tout objet à une âme en 8 lettres pour vos grilles de mots croisés et mots fléchés dans le dictionnaire.
Art jaïnuserFlicka CC BY-SA Le Jaïnisme est l'une des plus anciennes religions du monde. Le nom vient de jiva âme ou force de vie, également Conquérant Spirituel car il soutient que tous les êtres vivants possèdent une âme immortelle, qui a toujours existé et existera toujours, et que l'âme peut être libérée de la souffrance par l'autodiscipline en adhérant aux principes jaïns. Le Jaïnisme est originaire du nord de l'Inde et s'est propagé de là vers le sud, mais on ne sait pas comment il a débuté. Son fondateur est souvent identifié à tort comme le sage Vardhamana plus connu sous Mahavira, vers 599-527 AEC, mais il n'est en fait que le 24ème tirthankara "bâtisseur de gué" du Jaïnisme. Tout comme les Hindous croient que les Vedas ont toujours existé et n'ont été "entendus" et écrits qu'à un certain moment dans le passé, les Jaïns soutiennent que leurs préceptes sont éternels, ont été reconnus par 23 sages à travers le temps, pour finalement être établis par Mahavira sous leur forme actuelle. C'est une religion non théiste, elle ne professe pas une croyance en un dieu créateur, mais croit en des êtres supérieurs les devas, qui sont mortels, et dans le concept de karma dirigeant la vie présente de chacun et ses futures incarnations. Cependant, les devas n'ont pas de pouvoir sur les personnes, et ne sont pas recherchés comme guides ou aides pour se libérer du lien karmique. Dans le Jaïnisme, il appartient à chaque individu d'atteindre le salut - défini comme la libération du cycle de la renaissance et de la mort samsara - en adhérant à un code de comportement spirituel et éthique strict. Ce code est basé sur les Cinq Vœux exprimés dans l'ouvrage fondamental, le Tattvartha Sutra Ahimsa non-violence Satya dire la vérité Asteya ne pas voler Brahmacharya chasteté ou fidélité au conjoint Aparigraha détachement Les Cinq Vœux dirigent les pensées et le comportement de chacun car on croit que, comme on pense, on agira. Il ne suffit pas de s'abstenir simplement de la violence, du mensonge ou du vol, on ne doit même pas penser à ces choses. Si l'on adhère à cette discipline, on échappera au cycle du samsara et on atteindra la libération. Une fois que l'on a pu accomplir cela, on devient un tirthankara, "un passeur de gué", qui peut montrer aux autres comment traverser en toute sécurité les courants de la vie en rejetant le désir, en se libérant de l'ignorance, et en refusant les tentations du monde. Dans le Jaïnisme, la souffrance est causée par l'ignorance de la vraie nature de la réalité, et la libération est obtenue par l'éveil spirituel, puis par la vie dans la vérité dont on a pris conscience. Le développement de la foi de Mahavira eut lieu dans le contexte d’un mouvement général de réforme religieuse en Inde aux 5ème - 4ème siècles AEC en réponse à l'Hindouisme, foi dominante à cette époque, que certains penseurs jugeaient déconnecté des besoins spirituels et physiques des gens. À côté du Jaïnisme, de nombreuses autres philosophies ou systèmes religieux se développaient à cette époque comme le Charvaka et le Bouddhisme, qui prospéraient pendant un certain temps, puis soit gagnaient du terrain, soit échouaient. Le Jaïnisme a pu survivre et attirer des adeptes grâce au patronage royal de puissances politiques tels que l'Empire Maurya 322-185 AEC. Il survécut plus tard à des persécutions sous divers souverains musulmans aux 12ème-16ème siècles EC, résista également aux efforts des missionnaires chrétiens au 19ème siècle EC, et se maintint comme une foi fervente jusqu'à nos jours. Origines & Développement SELON LA CROYANCE JAÏN, MAHAVIRA N'ÉTAIT PAS LE FONDATEUR DE LA FOI, MAIS SEULEMENT UN D’UNE LONGUE LIGNÉE DE SAGES ÉCLAIRÉS QUI PRIRENT CONSCIENCE DE LA VRAIE NATURE DE LA RÉALITÉ ET DE L'ÂME. Le système de croyance qui devait finir par se développer en Hindouisme Sanatan Dharma, "l'Ordre éternel", pour les adeptes arriva dans la vallée de l'Indus quelque temps avant le 3ème millénaire AEC avec une coalition de tribus aryennes qui migra vers la région depuis l'Asie centrale. Le caractère aryen fait référence à une classe de gens, pas à une nationalité, et signifiait libre» ou noble». Le terme n'avait aucun lien avec les Caucasiens jusqu'aux 19-20èmes siècles EC, et les affirmations concernant une ancienne "Invasion Aryenne" à peau claire ont été depuis longtemps discréditées. Ces Aryens ont apporté avec eux la langue sanskrite et, après qu'ils se soient assimilés aux peuples indigènes, elle est devenue la langue de leurs textes sacrés, les Vedas, qui inspirèrent l'Hindouisme. Vous aimez l'Histoire? Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire gratuite! Une première version de l'Hindouisme était le Brahmanisme, qui affirmait que l'univers et le monde fonctionnaient selon des règles éternelles mises en mouvement par un être qu'ils appelaient Brahman, qui non seulement faisait fonctionner tout, mais était réalité absolue lui-même. Cette réalité - l'Univers - "disait" certaines vérités qui furent finalement "entendues" par d'anciens sages et écrites en sanskrit, qui devinrent les Vedas, fixées entre 1500 et 500 AEC. Les Vedas furent chantés par les prêtres hindous, qui les interprétèrent pour le peuple, mais la majorité ne pouvait pas comprendre le sanskrit, et la pratique et ce problème donnèrent lieu à des mouvements de réforme religieuse. Les systèmes de croyances philosophiques/religieuses qui en résultèrent tombaient dans deux catégories Astika "cela existe", qui acceptait les Vedas comme la plus haute autorité spirituelle; Nastika "cela n'existe pas", qui a rejetait l'autorité des Vedas et des prêtres hindous. Les trois écoles nastika qui continuèrent à se développer à partir de cette période étaient le Charvaka, le Bouddhisme et le Jaïnisme. Le Jaïnisme était défendu par l'ascète spirituel Vardhamana, connu sous le nom de Mahavira "Grand Héros", mais les événements de sa vie, mis à part cela, sont peu connus. Son lieu de naissance, sa sphère d'influence et son lieu de décès sont tous contestés. On dit qu'il était fils de parents aisés qui moururent quand il avait 28 ou 30 ans. À ce moment, il renonça à sa richesse et à toutes les possessions matérielles et vécut la vie d'un ascète religieux pendant les douze années qui ont suivi. En prenant conscience de la vraie nature de l'âme et en atteignant l'omniscience kevala jnana, il fut reconnu comme un Conquérant Spirituel Jina et un tirthankara, après quoi il commença à prêcher la vision Jaïn. Vardhamana MahaviraJules Jain CC BY-NC-SA Selon la croyance Jaïn, cependant, Mahavira n'était pas le fondateur de la foi, seulement un d’une longue lignée de sages éclairés qui avaient perdu leur ignorance et pris conscience de la vraie nature de la réalité et de l'âme. Les préceptes du Jaïnisme, prétend-on, sont éternels; ils n'ont jamais été produits par aucun mortel, ils ont été seulement reçus» par les 24 sages éclairés qui les ont transmis aux autres. Comme déjà noté, c'est la même affirmation que celle faite par les hindous concernant les Vedas. Le chercheur Jeffrey D. Long commente Peut-être que les deux traditions ont émergé simultanément et de façon interdépendante, partant de différentes régions du sous-continent, à travers un processus de dialogue, de transformation mutuelle et de synthèse qui se poursuit jusqu'à présent. Jainism, 56 Bien que l'on pense généralement que le Jaïnisme s'est développé à partir de l'Hindouisme, et c’est ce que maintiennent les Hindous, cette affirmation est rejetée par les Jaïns eux-mêmes. Croyances Le Jaïnisme soutient que tous les êtres vivants sont animés par une âme immortelle prise dans le cycle de la renaissance et de la mort causé par la matière karmique qui s'est accumulée à travers ses actions passées. L'état spirituel initial de chacun attire cette matière karmique de la même manière qu'une étagère recueille la poussière. Une fois que la matière s'attache à l'âme, chacun est lié incarnation après incarnation à la roue du samsara qui nous rend aveugle à la véritable nature de l'âme et de la réalité. Le chercheur John M. Koller commente la vision jaïn de l'âme L'essence de l'âme jiva est la vie, et ses principales caractéristiques sont la perception, la connaissance, la félicité, et l'énergie. Dans son état pur lorsqu'elle n'est pas associée à la matière, sa connaissance est omnisciente, sa félicité est pure et son énergie est illimitée. Mais la matière qui incarne l'âme souille sa félicité, fait obstacle à sa connaissance et limite son énergie. C'est pourquoi la matière est considérée comme une entrave liant l'âme. Le mot pour matière, pudgala masse-énergie est dérivé de pum, signifiant "s'assembler" et gala, signifiant "se séparer", et révèle la conception jaïn de la matière comme ce qui est formé par l'agrégation d'atomes et ce qui est détruit par leur dissociation. La matière renvoie à la fois à la masse des choses et aux forces d'énergie qui structurent cette masse, la faisant et la refaisant sous ses diverses formes. Le mot "karma" signifie "faire", et dans le Jaïnisme, il se réfère à la fabrication et à la refonte de la matière karmique qui incarne l'âme… Cette vision du karma en tant que force matérielle distingue la vue jaïn des autres vues indiennes qui amènent le karma à être seulement une force psychologique ou métaphysique. 33 Dans l'Hindouisme et le Bouddhisme, le karma est compris comme une action qui, soit encourage la libération, soit nous lie plus étroitement au samsara, alors que dans le Jaïnisme, il est une fonction naturelle de l'interaction de l'âme avec la réalité. L'âme se trouble, à nouveau comme avec la poussière obscurcissant un objet, elle ne peut pas reconnaître sa vraie nature et par cette ignorance, elle accepte l'illusion de la vie au lieu de sa réalité, et elle se condamne à la souffrance et à la mort. UN ASPECT INTÉRESSANT DE LA FOI EST L’ACCENT MIS SUR LES LIMITES DE LA PERSPECTIVE & SUR L'INCAPACITÉ DE CHACUN À EXPRIMER UNE VÉRITÉ COMPLÈTEMENT OBJECTIVE. Un aspect intéressant de la foi - également chez Charvaka - est l'accent mis sur les limites de la perspective et, par conséquent, sur l'incapacité de chacun à exprimer une vérité complètement objective. Les Jaïns utilisent la parabole de l'éléphant et des cinq aveugles pour illustrer ce problème. Chacun des aveugles, convoqué par le roi pour définir un éléphant qui se tient devant eux, touche différentes parties de l'animal et parvient à ses propres conclusions. Pour l'un, qui touche les oreilles, un éléphant est un grand éventail; pour un autre qui touche une jambe, c'est un gros poteau; pour un autre, qui touche le côté, c'est un mur, et ainsi de suite. Chaque aveugle est limité par la perspective et l'interprétation individuelle de la même manière que chaque être humain l'est par les limites de ce qu'il peut comprendre dans l'état de rêve dans lequel il est de valeurs subjectives, d'ignorance et d'illusion. Afin de se réveiller et d’atteindre la libération de la matière, il faut faire les Cinq Vœux et ensuite mener à bien les actions qui en découlent. Ces actions nous mènent sur un chemin en 14 étapes allant de l'ignorance et la servitude à l'illumination et la liberté. Écritures, Sectes et Pratiques Ce chemin est suggéré par les écritures jaïns - les Agamas et, selon certains, les Purvas - censés avoir été "entendus" de l'univers et transmis oralement de génération en génération par les tirthankaras. À côté du Tattvartha Sutra composé du 2ème au 5ème siècle EC, il existe d'autres écritures non acceptées par tous les Jaïns, telles que les Upangas, les Cheda Sutras, les Mula Sutras, les Prakina Sutras et les Culika Sutras transmis par tradition orale jusqu'à ce qu'ils soient passés dans l'écriture. Jeffrey D. Long commente Le problème de la transmission orale est que, si ceux qui portent la connaissance d'un texte meurent avant de la transmettre à d'autres, ou après ne l'avoir transmise que partiellement, cette connaissance est à jamais perdue. Ceci rappelle une situation dans laquelle tous les exemplaires d'un livre donné sont détruits… Cela semble avoir été la situation de la première communauté jaïn et c'est la raison pour laquelle il a été finalement pris la décision de mettre la tradition textuelle sous forme écrite [à l'époque de Chandragupta de l'Empire Maurya, règne vers 321-297 AEC]. Jainism, 64 Les Jaïns sont divisés en deux sectes majeures bien qu'il y en ait d'autres, les Digambara "vêtus du ciel" et les Svetambara vêtus de blanc» dont les points de vue sur la foi diffèrent considérablement. Les Digambara sont plus orthodoxes, rejettent le canon des écritures Svetambara, croient que seuls les hommes peuvent atteindre la libération et que les femmes doivent attendre d'être incarnées en tant qu'homme pour le faire. Leurs moines vont nus, rejetant même le besoin de vêtements conformément à la tradition selon laquelle Mahavira et ses les 11 premiers disciples ne possédaient rien et ne portaient rien. Le clergé Svetambara porte des vêtements blancs sans couture, ils croient avoir conservé la plupart des écritures originales transmises par Mahavira et reconnaissent que les femmes peuvent atteindre la libération aussi bien que les hommes. Tête d'un Tirthankara jaïnJames Blake Wiener CC BY-NC-SA Cette libération, comme déjà mentionné, est réalisée en 14 étapes qui sont basées sur les écritures et les Cinq Vœux Étape 1 L'âme languit dans les ténèbres, ignorant sa vraie nature, et esclave des passions et de l'illusion. Étape 2 L'âme entrevoit la vérité mais est trop enlisée dans l'illusion pour la retenir. Étape 3 L'âme reconnaît sa propre servitude et essaie de se libérer, mais elle est toujours liée aux attachements et à l'illusion et retombe au stade 1. Étape 4 L'âme, ayant reconnu sa servitude, aspire à se libérer à nouveau mais refoule, plutôt qu'éliminer, ses attachements et reste donc liée. Étape 5 L'âme a un éclair d'illumination et comprend qu'elle doit prendre les Cinq Vœux et y adhérer afin de se libérer de la servitude. Étape 6 L'âme est capable de restreindre ses attachements et ses passions dans une certaine mesure grâce à la discipline des Cinq Vœux. Étape 7 L'âme surmonte la léthargie spirituelle et est renforcée par la méditation et l'observance des Cinq Vœux. La conscience de soi grandit de même que se développe une vision plus large de la nature de l'âme elle-même et de la réalité. Étape 8 Le karma blessant est abandonné, la maîtrise de soi est perfectionnée, et une compréhension plus profonde est obtenue. Étape 9 Plus de dette karmique est éliminé à travers une vie consciente, et une plus grande compréhension spirituelle est atteinte. Étape 10 À ce stade, on a éliminé presque complètement les attachements, mais on est toujours attaché au concept de son corps en tant que soi-même. Ceci est perçu comme "avidité pour un corps", qu'il faut surmonter pour progresser. Étape 11 Ici, on travaille à éliminer l'identification de soi avec le corps et à libérer tous les autres attachements. On reconnaît la nature transitoire des personnes et objets auxquels on est attaché et on les libère. Étape 12 Toutes les passions productrices de karma ont été éliminées à ce stade, y compris l'attachement au corps. Étape 13 Prenant pleinement conscience de la nature de la réalité et de l'âme, on s'engage dans une méditation profonde pour se retirer de toute activité qui pourrait entraîner des passions productrices de karma et revenir à un stade antérieur. Étape 14 À l'approche de la mort, on est libéré de toute dette karmique et on expérimente la libération du moksha, la compréhension complète, la sagesse et une libération totale de la servitude de l'âme individuelle. L'âme est libérée et ne sera plus jamais incarnée sur le plan terrestre pour vivre la souffrance et la mort. Pour certaines personnes, comme les tirthankaras, le stade 14 est atteint bien avant la mort quand ils atteignent le nirvana, la libération et ils sont reconnus Conquérants Spirituels ils se sont complètement maîtrisés et des "bâtisseurs de gué" qui apprennent ensuite aux autres comment faire comme ils ont fait. La clé de cette maîtrise est la combinaison de la foi, de la connaissance et de l'action connue sous le nom de Ratnatraya ou Trois Joyaux la Foi Juste la Connaissance Juste la Conduite Juste La Foi Juste, bien sûr, est la croyance en la validité de la vision Jaïn; la Connaissance Juste est la compréhension de la véritable nature de l'âme et de la réalité; la Conduite Juste agit fidèlement sur les deux premiers. Ceci inclut un respect pour tous les êtres vivants et le monde naturel, qui inspire le végétarisme jaïn. Les Jaïns, les moines en particulier, balaient doucement le chemin devant eux afin de ne pas marcher par inadvertance sur un insecte et portent des masques faciaux pour s'empêcher d'en inhaler, afin que même les plus petits êtres vivants ne soient pas blessés. Un profond respect de la nature et de la vie de tous les êtres et formes animées et inanimées de la vie fait partie intégrante de la vision Jaïn. Symbole Jaïn Cette vision est illustrée par le symbole Jaïn, image en forme d'urne avec un point en haut, trois en dessous, la croix gammée et le hamsa paume de la main levée avec le mandala au centre et l'inscription. Ce symbole n'est pas ancien, il a été créé en 1974 EC, à l'occasion du 2 500ème anniversaire du nirvana de Mahavira, pour représenter la plénitude du système de croyance Jaïn. Symbole JaïnPierre Doyen CC BY-NC-ND L'image en forme d'urne représente l'univers, le point en haut symbolise la libération de la servitude, les trois points en dessous représentent les Trois Joyaux, la croix gammée - symbole ancien de transformation avant son appropriation par le parti nazi allemand au 20ème siècle EC - symbolise les quatre états d'existence les esprits célestes, les humains, les esprits démoniaques et les esprits infra-humains tels que les plantes et les insectes, tous sur la roue du samsara. La croix gammée a été interprétée pour représenter le véritable caractère de l'âme énergie sans limite, bonheur sans limite, connaissance sans limite et perception et perspicacité sans limite. L'image hamsa symbolise le courage et l'engagement dans la non-violence. Le mandala suggère le samsara. L'inscription dans la paume de la main se lit comme "Les âmes se rendent service les unes les autres" ou "La vie est unie par le soutien mutuel et l'interdépendance", du fait que les Jaïns croient que tout de la vie est sacré et que chaque aspect du monde naturel mérite le plus grand respect, amour et soin. Conclusion La tradition Jaïn soutient que Chandragupta Maurya était devenu disciple du sage Bhadrabahu vers 367-298 AEC, qui était le dernier moine à conserver une connaissance orale complète des textes avant qu'ils ne soient écrits. Chandragupta patronna le Jaïnisme en l'honneur de Bhadrabahu et aida à établir la religion tout comme son petit-fils, Ashoka le Grand règne 268-232 AEC, devait le faire pour le Bouddhisme. Plus tard, les monarques hindous soutinrent le Jaïnisme en commandant la construction de temples. Siddhartha Gautama, le Bouddha vers 563-483 AEC, jeune contemporain de Mahavira, pratiqua l'ascétisme jaïn avant d'atteindre l'illumination et de former son propre système de croyance. Entre les 12ème et 16ème siècles EC, les Jaïns ont été persécutés par les envahisseurs musulmans qui détruisirent leurs temples ou les transformèrent en mosquées et assassinèrent des moines. Même la valeur de longue date de la non-violence jaïn a pu être suspendue dans les cas où l'on devait se défendre, défendre sa famille ou un site sacré contre les attaques musulmanes. Au 19ème siècle EC, les missionnaires britanniques ont interprété le Jaïnisme comme une secte de l'Hindouisme ce qui a donné lieu à l'affirmation, encore répétée aujourd'hui, selon laquelle le Jaïnisme s'est développé à partir de l'Hindouisme et ont tenté de convertir les Jaïns avec le reste de la population sans grand succès. Le Jaïnisme a survécu à ces deux tentatives d'éradication et a continué à prospérer en Inde, se propageant finalement à d'autres nations dans le monde entier. Bien que la plupart des Jaïns résident toujours en Inde, il y a environ 5 millions d'adeptes dans le monde, de l'Australie à l'Europe, au Japon et aux États-Unis. La plupart des fameux temples jaïns se trouvent encore en Inde comme le temple de Ranakpur ou le temple Dilwara au Rajasthan, le grand temple Gomateshwara au Karnataka - qui abrite la plus grande statue monolithique du monde - ou le temple Hanumantal à Jabalpur, où la célébration de l’anniversaire de Mahavira a lieu chaque année. Les Jaïns honorent les tirthankaras ou acharya l'un des cinq devas suprêmes et, incarné, le fondateur d'un ordre monastique lors de cultes réguliers et s'encouragent mutuellement dans la foi. De nombreux temples en Inde sont des lieux de pèlerinage fameux pour les Jaïns en raison de leurs diverses associations, mais des temples ailleurs dans le monde remplissent également une fonction importante. Le Jaïn Center of America, dans le Queens, NY, abrite les temples Mahavir et Adinath et est un lieu de culte pour la communauté jaïn locale. À travers ces sites et d'autres, le Jaïnisme poursuit sa vision de la non-violence, de l'autodiscipline et du respect de tous les êtres vivants d'aujourd'hui comme dans les temps anciens.
àprendre, sur l’objet qu’il étudie, une série de vues qu’il nous montre tour à tour, isolément. À nous alors de faire converger toutes ces vues sur un même point pour obtenir de l’objet une vision unique : l’auteur, par une défiance peut-être excessive vis-à-vis de l’esprit de synthèse, n’a pas voulu entrepren-
N'hésitez pas à partager et à aimer si le cœur vous en dit! Namastépar Delphine ORIEUX Si la nature nous donne la capacité de voir, d’entendre, de ressentir et de toucher, c’est que nous sommes en mesure de traiter les informations que nous recevons pour les retransmettre à notre tour. Si l’univers nous faire part des moindres recoins de son existence, c’est que nous sommes en état de réceptivité pour traiter l’information et ensuite la partager. Si nous avons en nous d’immenses réservoirs pour y stocker toutes les données que nous avons gardées en mémoire, c’est que nous sommes capables d’accéder à la source des informations pour libérer toute empreinte qui nécessite d’être refondue. En nous se trouve tout ce que nous avons à savoir, soit là où nous avons à porter notre attention. Pour accéder à l’information au moment présent, il n’y a qu’à la laisser venir à notre conscience, en dégageant le chemin de tout voile qui pourrait interférer dans la connexion, en étant dans un état de reliance. Cet état ne se commande, ni se dirige, ni s’ordonne, car il est dans notre propre nature, en la source de tout ce qui est, en ce que nous sommes au plus profond de notre être. Ce n’est ni un sentiment, ni une idée, ni une projection, mais bien une vibration, qui par résonnance attire à elle ce qui vibre sur la même longueur d’onde. Rien n’est acquis, rien ne se transmet, car tout est déjà en l’être, dans une multitude de corps qui définit un être, au sein même de toute la création. L’Être vit et partage collectivement, en une infinité de facettes, des aspects de lui-même, en son sein. Alors le fait d’être, rejoint l’existence de ce qui est déjà et qui se manifeste dans des corps définis par leur forme et leur univers. Par le sang, par l’ADN, les informations vibratoires se manifestent ici sur Terre, pour exprimer des attributs, qui définissent un état d’être, que l’on nomme personnalité. La personnalité se fait et se défait comme une pâte à modeler, pour comprendre à travers l’expérience, ce qui nous anime et ce qui rend l’existence possible dans l’univers et dans tout le cosmos. C’est alors que par la compréhension, la vie s’expand, croît et gagne en conscience. Plus la connaissance grandit par la compréhension, plus les expériences s’harmonisent et deviennent joie. Car la force d’Amour, qui unit toute particule de l’univers, attire à elle des vibrations de même fréquence, qui deviennent de plus en plus Amour, jusqu’à la totale fusion. Bien au-delà tout ce qui vit, la force Amour perdure, comme le soleil qui brille, au sein de toute vibration. Lorsqu’une forme se termine s’en viennent de multitudes de formes d’énergie qui se régénèrent et se renouvellent au sein de la création. Le concept de mort et de renaissance est un processus interprété par l’humain, car au sein du divin il n’y a que transformation et changement d’état. Ce qui reste est la conscience, car la forme change. Si l’humain devait porter son attention sur un concept global, cela est comment faire grandir sa conscience ? Les réponses sont apportées quotidiennement, par la vie, par nos expériences et par notre guidance intérieure. Il n’a pas été dit ou choisi que la vie serait un chemin sans embûches, mais plutôt que la vie serait source d’apprentissages, pour agrandir ses perceptions de la réalité et gagner en compréhension, cela pour élargir sa conscience. Voilà où la vie nous mène, sur une route où chaque pas est un élément faisant partie d’une expérience, aboutissant à la compréhension que quelque chose de plus grand existe. Pour comprendre, agis, pense et pose des actes concrets dans ta vie, pour que ta réalité intérieure puisse se manifester tout autour de toi, dans ton monde que tu appelles l’extérieur. À chaque pas s’en vient une nouvelle destination, que juste avant tu ne pouvais soupçonner. Et à chaque création tu vois ta vision globale grandir en toi. Et à chaque palier franchi, tu vois apparaître des manifestations d’Amour, qui en toi font grandir ta joie. C’est là que tu réalises ce que peut être ta conscience, que tu fais partie d’un univers tellement plus grand que toi et que l’univers est Toi. Suis la destination de ton cœur, là où tout semble clair et fluide, là où aucune pensée, croyance et émotion ne peuvent interférer, là où ta joie est. En portant attention à ce chemin, ta vie entière se transforme tout comme ton monde. » Merci, merci, merci Source Partagé par Partage libre en incluant la source et le lien. Notre discernement doit prévaloir à tout moment; les opinions exprimées dans cet article sont les opinions de leurs auteurs et ne reflètent éventuellement pas totalement celles d’Eveilhomme. La vérité particulière est en Vous, la Vérité Universelle est parfaite et équilibrée et intègre tout, elle est » la Source. NOUVEAU LES RENCONTRES DE L’EVEIL EN PRESENCE DANS LE VAR CET ETE AVEC NICOLAS TURBAN, PHILIPPE GILBERT, ANGELIQUE ASHEA, MARTINE ISADORA, Anne-Lyse Motte et Dany Saboulard, Elyane Papillon, Marie-Laure Accary, Catherine Paillet, Astoria Tamson !!! 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Lacroyance selon laquelle la chair est soumise à l’âme est un feu vert pour transformer la nature et les animaux en objets d’expérience. Le corps lui aussi est objectivé. La distance s’installe là où régnait le lien sensitif avec la nature. Elle entraîne avec elle l’obligation de comprendre la vie et néglige le besoin d’honorer la vie, la nature.
Depuis toujours et chez tous les peuples, il existe des anciennes histoires qui ont traversé le temps et sont maintenant connues sous le nom de légendes. Il n’est pas rare que celles-ci s’accompagnent de superstitions. Il s’agit d’une croyance, fondée pour certains, mais pas pour d’autres, qui poussent les individus à réaliser certains actes de superstitions. Les plus connus étant par exemples de ne jamais passer par une échelle, de ne pas retourner le pain ou encore de ne pas ouvrir un parapluie dans une maison. Mais il existe des superstitions un peu moins célèbres mais pourtant tout aussi intéressantes. Découvrez dans la suite de l’article ce qui se cache derrière la superstition d’offrir un couteau. Découvrez ici Les superstitions françaises les plus connues. La superstition d’offrir un couteau qu’est-ce que ça signifie ? Pour ce qu’on en sait, la superstition d’offrir un couteau est très ancienne et remonterait à l’époque des rois. Pour certains, offrir un couteau est un geste fort qui n’est pas anodin, puisque depuis toujours, le couteau est le symbole du pouvoir. Celui qui possédait un objet bien forgé, qui plus est, une arme blanche, était considéré et craint. Mais en parallèle de cela, il existe une très forte superstition d’offrir un couteau. En effet, offrir un tel objet à une personne briserait l’amour et l’amitié. Pour que cela ne se produise pas, l’individu à qui vous offrez cet objet doit en échange vous donner une pièce de monnaie. Ne vous méprenez pas, il ne s’agit là en rien d’en échange marchand ou financier mais simplement d’un moyen de conjurer la superstition. Peu importe le montant, même une pièce d’un centime suffit, il s’agit principalement du geste. Découvrez ici Votre signe astrologique et la superstition. Offrir un couteau les différentes légendes Au-delà de cette superstition, il existe une multitude de légendes concernant le fait d’offrir un couteau. Il est dit qu’à l’époque de la Renaissance d’ailleurs, la reine offrait une pièce en argent en échange d’une arme blanche. Lorsque vous dinez à table, il est de très mauvaise augure de croiser vos couverts cela signifie que vous laissez entrer le malheur dans votre foyer. A l’inverse, croisez deux couteaux sur le rebord de votre fenêtre empêche les mauvais esprits de s’infiltrer. Autre exemple, si vous souffrez de puissants maux de ventre, posez des petits couteaux à beurre en croix sur votre estomac aurait la vertu de soulager vos douleurs. Et vous, vous a-t-on déjà offert un couteau et croyez-vous à ce type de superstitions ? A lire aussi La fameuse superstition de parapluie. La superstition du pigeon. Les superstitions de nouvelle maison.
Quon soit superstitieux ou pas, lorsqu’un malheur nous accable, on l’attribue souvent à une personne, à un facteur externe, ou même à un objet. Toutefois, certains objets qu’on garde soigneusement dans notre maison, peuvent selon des croyances populaires porter malheur. Découvrez-les quels dans notre article.
489 862 lectures A l'aube des temps, lorsque l'homme se risquait à aller sur l'immensité de la mer, les dangers étaient tels qu'il se bardait de toutes les protections possibles et inimaginables. Les hommes de la mer étaient réputés pour être les plus superstitieux qui puisse exister. Au fil du temps, des périples et de ses aventures, il en est venu à en interdire à bord ou à la prononciation lapin, curé, corde, église, noyade, prêtre, presbytère, lièvre, moine, loup, ficelle, chapelle, pourceau, volet, couturière, etc. Les superstitions décritent ci-dessous datent depuis la nuit des temps jusqu'au début du XXè siècle. Les ANIMAUX l'ALBATROS Le marin montre peu de sympathie envers l'albatros. Il est réputé annoncer le mauvais temps et les tempêtes lorsqu'il se pose sur l'eau. l'ÂNE Il était de bon augure pour les malouins les gens habitant la ville corsaire de Saint-Malo de voir un âne avant de prendre la mer, car l'animal était réputé bête, borné, mais courageux. le BOUC Accrocher la peau d'un bouc en haut du grand mât d'un bateau lui permettra de faire un voyage sans encombre. La peau du bouc possède des vertus protectrices. le CHAT Le chat est très utile sur un bateau puisqu'il est utilisé pour éliminer les rats. Sa réputation est toutefois ambiguë car on ne le voit pas toujours d'un bon oeil à bord malgré ses bons services. Un chat noir est fort malvenu, sauf chez les anglais qui pensent au contraire qu'il est bienvenu à bord et préviens des coups de tabac en ondulant sa queue. Mais il arrive qu'on ne veuille pas de lui à bord, et son nom est interdit d'être prononcé. Toutefois, s'il vient de son propre chef, il est admis, car le jeter hors du navire entraînerai fortes tempêtes et malheurs. Il n'est pas bon de l'entendre miauler, il vaut mieux qu'il reste silencieux. En bretagne, apercevoir un chat avant le départ en mer est un événement susceptible d'annuler le voyage. En amérique, le chat possède la réputation d'annoncer les tempêtes quand il se frotte la face, ce qui n'est pas loin d'être une vérité car le chat est très sensible aux changements climatiques. le CHIEN Le chien n'est pas très favorable aux pêcheurs Bretons ; les Ecossais évitent même de prononcer son nom. le CORBEAU Si un corbeau proche du bord de mer croasse pendant la nuit ou au petit matin, c'est le présage d'une tempête. le CORMORAN Le pêcheur n'aime pas le cormoran, car en voir un signifie que la pêche sera maigre, surtout si une mouette suit. Les cris du cormoran annoncent une prochaine dégradation de la météo. le GOELAND Le goéland représente l'âme d'un mort. Il abrite l'âme d'un noyé dont on n'a jamais retrouvé le corps. Il ne faut donc pas toucher au goéland pour ne pas léser le pauvre mort. le LAPIN Le lapin est l'animal le plus détesté des hommes de la mer. Cela paraît étonnant pour une si gentille bête. Mais le lapin adore le chanvre et le grignote. Tout ce qui est cordage sur un navire est fait en chanvre, donc le navire est à la merci du lapin ! Le lapin ronge l'étoupe qui empêche les infiltrations d'eau. Les marins nomment ce mammifère la bête aux grandes oreilles » pour ne pas prononcer son nom. le LIEVRE Pour les même raisons que le lapin, le lièvre porte aussi malheur. la MOUETTE La mouette, tout comme le goéland, porte l'âme d'un marin mort en mer. le PERROQUET Beaucoup de pirates et corsaires portaient des perroquets sur leur épaule. Le perroquet est vraiment utile ! Il a le don de la parole, de reproduire la musique et les chansons, il peut prédire les changements météorologiques. S'il se lisse les plumes, c'est signe d'orage ; s'il parle sans cesse ou s'agite pendant la nuit, c'est signe d'un temps incertain. Tuer un perroquet porte malheur. les RATS Les rats sur un navire véhiculent des parasites et maladies, ils dévorent tout, c'est un fléau. En revanche, un bateau privé de rat est dans une mauvaise passe, car les rats l'auront quitté préssentant quelque malheur ; un don que seuls ont les rats. Les BATEAUX la COQUE Lors de la construction d'un bateau, dès que la coque est terminée, il est d'usage en Bretagne de l'asperger d'eau de mer en abondance pour l'habituer au futur milieu qui sera le sien. Ces gestes sont accompagnés de prières et de voeux. la CORDE Sur un bateau, le mot corde » ou ficelle » est totalement prohibé. Les marins peuvent en revanche utiliser des mots similaires tels que bout », manoeuvre », filin », cordage » qui est un dérivé de corde, mais autorisé. Cette interdiction du mot corde » viendrait du temps ou les mutins étaient pendus hauts et courts. la FICELLE Comme la corde », la ficelle par extension, fait partie du vocabulaire interdit à bord d'un bateau. la FIGURE DE PROUE Les figures de proue de bois sculpté et peints qui ornent l'avant des grands vaisseaux sont une puissante protection symbolique. Il s'agissait rarement de divinités masculines telles que Triton ou Poséidon, ou encore des animaux, mais souvent des femmes ou des sirènes. Ces formes féminines étaient un hommage aux dieux de la mer. Peut être aussi qu'étant femmes et portant malheur, elles étaient utilisées en proue pour effrayer les mauvais esprits de la mer. LE HOLLANDAIS VOLANT Le Hollandais Volant est le plus célèbre des bateaux, et celui-ci navigue toujours depuis... le XVIIè siècle. Il est condamné à errer en mer éternellement entre le Cap Horn et le Cap de Bonne-Espérance, par la faute de son inconscient capitaine Van Der Straeten ! Un jour de l'an 1665, le capitaine, homme borné et intransigeant, refusait de faire relâche dans un port pour que son équipage puissent se reposer et refaire des vivres. Il fallait à tout prix rattraper le retard du navire. Le capitaine souhaitait traverser le Cap de Bonne-Espérance par tempête, son équipage lui a demandé de patienter, mais le capitaine inflexible refusa. Il chanta des chansons obscènes à la dunette, avant de rentrer dans sa cabine se saoûler encore et encore. La tempête était encore pire que ce que l'on pouvait craindre, et l'équipage terrorisé décida de se mutiner. Mais alors que le chef des mutins prenait la barre, le capitaine, totalement ivre, sortit et abattit le mutin avec son pistolet, et prononça le poing levé face au vent mugissant, les terribles paroles Je franchirai ce cap, dussé-je naviguer jusqu'à la fin des temps !» La légende raconte qu'un fantôme apparut alors. Le capitaine voulut l'abattre, mais le fantôme prononça sa malédiction, ce à quoi le capitaine répondit Amen !». Depuis, perpétuellement pris par un vent de tempête, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos... on le nomme le Hollandais Volant. Légende ou pas ? Des rapports font état d'un navire qui apparaît mystérieusement dans les tempêtes. En 1835, un capitaine britannique fit état d'un navire fonçant sur lui, mais qui disparut mystérieusement. Le 11 juillet 1881, le futur roi d'Angleterre, George V, alors Duc d'York fut le témoin d'une de ces apparitions le long des côtes australiennes. Alors qu'il prenait le frais sur le pont du HMS Bacchante, il aperçut un halo rougeâtre dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le bateau, sans aucun bruit... Le lendemain, un des marins de quart cette nuit là, tombait d'un mât et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de l'amiral qui commandait cette flotte. Certains pensèrent à une malédiction provenant du Hollandais Volant. Le journal de bord de La Bacchante relate les faits Quatre heures du matin, un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L'homme de bossoir le signala sur l'avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucune signe d'un navire réel. Seize personnes ont été témoins de l'apparition. La nuit était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l'étrange lumière rouge ». En mars 1939, de nombreux baigneurs sur une plage d'Afrique du Sud virent un navire à voile dont la description ressemble fortement à celle d'un brick. Ce dernier apparaît filant sur les flots, toutes voiles dehors alors qu'il n'y avait aucun vent, puis disparaît aussi mystérieusement. Durant la bataille de l'Atlantique, un équipage de U-Boot l'aurait entre-aperçu... La BOISSON le CHAMPAGNE Il y a fort longtemps, tout bateau devant affronter l'océan était consacré à un sacrifice du sang d'une victime étalée sur la proue afin de s'attirer les bonnes grâces des divinités. Plus tard, on passa plutôt à la libation* de vin, ce qui était moins cruel. La tradition était de baptiser un bateau avant son départ en mer sinon il devrait essuyer des tempêtes, se confronter à des monstres marins, avaries, etc. Et enfin, jusqu'à aujourd'hui, on utilise le champagne. La méthode utilisée est de lancer vigoureusement une bouteille de champagne contre la coque. Si la bouteille ne casse pas du premier coup, c'est un très mauvais présage pour le bateau. Depuis quelques temps donc, la bouteille est légèrement sciée de manière à ce qu'elle casse plus facilement. Plus le bruit de l'explosion de la bouteille est violent, meilleur c'est ! Les démons s'éloignent à coup sûr. *libation rituel religieux consistant en la présentation d'une boisson en offrande à un dieu. Les ÉLÉMENTS l'ARC-EN-CIEL Le marin considère l'arc-en-ciel comme un chemin entre le monde des vivants et le monde des morts. Il peut créer des tempêtes en aspirant l'eau de la mer par ses deux bouts. L'arc-en-ciel ne doit jamais être montré du doigt sinon le bateau serait victime de tempêtes. Les HOMMES l'AVOCAT L'avocat n'est pas le bienvenu sur un navire, il peut mener les embrouilles dans l'équipage. Sa longue toge noire pouvait aussi faire penser au curé ou à la femme. l'IDIOT Le pêcheur qui croise un boiteux ou un bigleux préfèrera éviter de prendre la mer. En revanche, s'il croise un idiot, la pêche risque d'être très fructueuse. la FEMME La présence d'une femme à bord porte malheur. Pourquoi ? Les marins vivaient pendant de longs mois dans une intense frustration physique et sentimentale. Une femme circulant au milieu de l'équipage ne pouvait qu'alimenter passions, jalousies, querelles, mais aussi les tentatives de viol. Sachant les marins très supersticieux, il a fallu simplement laisser se répandre une réputation de porte-malheur concernant la femme pour éviter ces désagréments. la MARRAINE La marraine est la femme qui préside au lancement d'un navire. Le choix de la marraine est soigneusement fait. Elle doit être vigoureuse pour être capable de casser la bouteille d'un seul coup, elle ne doit pas être enceinte ni mariée sinon le bateau pourrait sombrer. le MORT Si quelqu'un meurt sur un bateau, c'est un très mauvais présage. Le défunt pourrait très bien considérer le bateau comme son cercueil et le faire couler. La raison la plus logique est le risque d'épidémie lors de la décomposition du cadavre. Quand par exception, on ramène un corps à la terre ferme, il est d'usage de le faire débarquer en premier. Une fois l'enterrement terminé, la mer pourrait se mettre en colère qu'on lui ait volé sa proie, donc, afin de l'apaiser, on lui envois une couronne de fleurs au nom du défunt. le MOUSSE En cas de calme plat, si on fouettait le mousse, le vent revenait. le PRETRE Le prêtre est vêtu de noir couleur néfaste et porte une soutane qui est presque une robe que porte une femme signifiant qu'il est indésirable et interdit sur un bateau. Les marins évitent de prononcer le mot prêtre et par extension, les mots moine, chapelle, église, curé, presbytère, etc. Ces mots sont remplacés par le mot cabestan». Les MATERIAUX le CHARBON Le charbon est un matériau très bénéfique et protecteur. Quand vous en trouver un morceau au bord de la mer, il faut le donner à un marin qui le mettra dans sa poche et qui lui évitera la noyade. Si la femme d'un marin, en attisant le feu, retourne un morceau de charbon, elle retourne également le bateau sur lequel vogue son mari, le conduisant ainsi à la mort. l'EMERAUDE L'émeraude est une pierre précieuse très bénéfique, c'est la pierre de l'espérance, de la jeunesse et de la vitalité. Cette pierre était utile aux marins, bien que rare, mais elle écartait les tempêtes et dangers. l'OR La boucle d'oreille du marin doit être en or, ce qui a des vertus protrectrices que les autres matériaux n'ont pas. L'or guérit la vue et prévient des maladies des yeux. le RUBIS Le rubis met le marin à l'abri de la noyade. LES OBJETS le BOL Les anglais qui ont leur bol de petit déjeûner retourné y voient le présage de leur quille de bateau en l'air. Certains tire-au-flanc ont retournés leur bol discrètement pour prétendre qu'il allaient porter malheur au navire afin de s'épargner un long voyage. les BOTTES Si un marin demande à ce qu'on lui ramène ses bottes et que la personne qui les lui apporte les transporte sur l'épaule, le marin ne partira pas en mer. le BOUCHON Pour faire une bonne pêche, le marin fait une entaille sur un bouchon de son filet et y glisse une pièce de monnaie. les BOUCLES D'OREILLES Les marins portent des boucles d'oreilles depuis fort longtemps. Celles-ci sont sujettes à de nombreux symboles Depuis l'antiquité, porter un anneau d'or à l'oreille préserve de la noyade et des naufrages. Le marin doit obligatoirement se percer l'oreille et ne pas utiliser des boucles à pinces. Le trou dans le lobe procure une bonne vue et éloigne les maux ophtalmiques. Le marin aura une assez bonne vue pour repérer de loin des écueils, navires ennemis, etc. L'anneau d'or à l'oreille est aussi un trésor pour le marin, principalement destiné au curé pour payer ses obsèques si le marin venait à mourir loin de son pays. La boucle d'oreille était le symbole des fiançailles entre le marin et la mer. Enfin, la boucle d'oreille était souvent portée par le marin seulement lorsqu'il avait réussi à franchir le Cap Horn, ce qui correspondait à un vrai trophée pour lui. la BOUGIE Selon des croyances anglaises, si une bougie a une flamme bleutée, c'est le présage de mort en mer. On fera en sorte qu'une bougie ne brûle pas jusqu'au bout pour ainsi préserver la vie d'un marin. la BOUSSOLE Les boussoles s'affolent lorsque les femmes ont leurs règles ; c'est surement l'un des éléments qui fait que la femme est indésirable sur un bateau. les JEUX DE CARTES Les jeux de cartes sont interdits à bord des navires car ils créent des bagares, mais aussi intempéries et malchance. Christophe Colomb a dû jeter à la mer son jeu de cartes durant sa quête sur la Route des Indes car la mer était démontée et les vents en rafales. Les éléments se sont calmés à la suite de son geste. les CHAUSSURES En Angleterre, jeter des vieilles chaussures vers un bateau quittant le port est bon présage. En France, cela empêche le bateau de revenir... la CIGARETTE Quand on allume une cigarette à la flamme d'une bougie, on provoque au même instant la mort en mer d'un marin inconnu, par noyade ou par accident. Cette croyance serait liée au fait que l'ancêtre de la Société Nationale de Sauvetage en Mer SNSM qui était la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons créée en 1873 vendait des allumettes, ainsi allumer une cigarette à la bougie revenait à priver de dons la SHSB. le COUTEAU Tout objet en fer est le bienvenu à bord, et le couteau possède une charge de porte-bonheur. Les anglais plantaient un couteau dans le grand mât. l'ECHELLE Les anglais pensent que passer sous une échelle est signe d'une prochaine pendaison. le FER A CHEVAL Le fer à cheval porte-bonheur, surtout s'il est trouvé par un quelconque hasard. Les marins écossais fixaient sur le grant mât un fer à cheval pour apaiser les tempêtes et éviter la guigne. le POMPON Le béret des marins de la Marine Nationale porte un pompon rouge que tout le monde peut toucher avec l'index gauche, pour acquérir 24 heures de chance, à condition que le marin se s'en aperçoive pas. Si le marin se rend compte qu'une fille a réussi à toucher son pompon, il lui réclame un baiser en gage. Si dans une même journée, on arrive à toucher 3 pompons, cela équivaut à 3 semaines de chance. le SEAU Le seau est très utile à bord, et si on le perds, c'est signe de mauvais présage. Les marins anglais ne s'assieds pas sur un seau renversé, ça porte malheur. Les VEGETAUX / PLANTES / FLEURS l'ALGUE L'algue a des vertues de guérison telles que les brûlures, fièvres, morsures, etc. L'algue Varech ou Goémon rend intelligent et protège de la foudre, voila pourquoi les marins en ornaient les parois de leur bâtiment. l'AIL Depuis l'antiquité, l'ail est utilisé pour éloigner la malchance. Il éloigne les tempêtes et les monstres aquatiques. Il donne du courage, de la force et se débarrasse des vermines. les FLEURS COUPEES Les fleurs sont utilisées à l'élaboration des couronnes funéraires et sont jetées à la mer lors du décès d'un marin. Il est souvent déconseillé d'en amener sur un bateau au risque de provoquer » la disparition du marin lors de son prochain voyage. DIVERS l'ÂME Les marins sont convaincus que le bateau est doté d'une âme. Les anglais ont pour habitude dans leur propre langue de ne pas donner de masculin ni féminin pour des objets inanimés, or, pour les bateaux, ils disent he » ou she », comme d'une personne humaine. l'APPEL DU MARIN N'appelez jamais un marin au moment de son départ, ne jamais l'interrompre sinon un grand malgeur s'abbatra sur lui en mer. Courrez plutôt à sa rencontre pour lui parler ou lui donner un objet face à face. l'ARGENT Tout bateau d'époque a sous son grand-mât une pièce d'or, ce qui a pour but d'éloigner la malchance et les encombres. Il était courant de jeter une pièce d'argent avant tout grand voyage afin de s'attirer les grâces de l'océan. Cette pratique était aussi utilisée en cas de calme plat, ce qui permettait de faire revenir le vent. SOUHAITER BONNE CHANCE Il ne faut jamais souhaiter bonne chance à un marin en train de s'embarquer, cela attirerait la déveine durant toute la traversée. CHANDELEUR Il est de mauvais présage de commencer un voyage le 2 février, jour de la Chandeleur. CHANTS Les marins du Cap-Hornier chantaient à pleine voix au labeur, craignant d'entendre un chant autant redouté que délicieux celui des sirènes qui cherchaient à les attirer dans les entrailles de l'océan. les CHEVEUX Le marin ne doit pas se couper les cheveux à bord d'un navire car cela ferait lever des tempêtes. En revanche, le marin qui se coupe les cheveux pendant une intempérie pourrait avoir une très bonne surprise en revenant à son foyer. CRACHER Cracher, c'est exercer une protection magique contre le mauvais sort. Les pêcheurs crachaient sur leurs filets pour assurer une bonne pêche. le mois de DECEMBRE Il n'est pas recommandé de prendre la mer le 28 décembre, fête des Saints-Innocents. Le 31 décembre, jour de la Saint-Sylvestre, n'est pas propice non plus, les cloches sonnent aux églises des villes englouties et les noyés processionnent à la surface de la mer. le DOIGT Montrer du doigt un bateau qui quitte le port, c'est le condamner à un naufrage certain. JURON On ne jure pas à bord d'un navire, cela porte malheur aux pêcheurs, le poisson fuit. MARDI et VENDREDI Le Mardi et le Vendredi sont des jours détestés par les pêcheurs. Les risques d'intempéries et de naufrages sont grands. De nombreux capitaines préfèrent retarder un départ et partir le dimanche. la NOYADE Il y a fort longtemps, il ne fallait pas secourir les personnes en danger de noyade ou sortir un noyé de l'eau pour l'enterrer. En effet, les esprits de la mer réclamaient leur dû. PINCER UN MARIN La vie d'un marin était tellement aléatoire, que durant des siècles, même ceux qui revenaient au port sains et saufs étaient soupçonnés de n'être plus du monde des vivants. Pour s'asurer donc que le marin était réel et non pas un fantôme, il fallait le pincer. De nos jours, on touche leur pompon rouge, et chez les anglais, on touche leur col. SIFFLER Siffler est totalement interdit à bord d'un bateau car cela fait lever des vents incontrôlables et attire le diable. En revanche, le marin peut siffler à terre. La seule personne qui était tolérée de siffler à bord d'un bateau était le cuistot, car tant qu'il sifflait, il ne pouvait pas manger les provisions du bord. les SIRENES La sirène hante les océans depuis la nuit des temps. Elle est d'une beauté extraordinaire, malgré le bas de son corps qui est en forme de queue. Elle chante magnifiquement bien, elle a une voix en or prenante... et c'est là que l'homme est très sensible. Tellement sensible à ce merveilleux chant qu'il plonge pour la rejoindre et se noie. Ulysse qui navigua depuis de longues années en Méditerrannée fit boucher les oreilles de ses marins par de la cire quand son bateau traversa une zone de sirènes. Ulysse s'est fait auparavant attacher au grand mât. Il est le seul à avoir entendu les chants irrésistibles des sirènes et en soit sorti vivant. les TATOUAGES Le tatouage est une protection puissante que portaient à l'origine les mauvais garçons ou les marins. Les marins se bardaient de tatouages, surtout sur les parties faibles telles que le coeur, et sur le bras, signe de puissance. En angleterre les marins se faisaient tatouer un crucifix sur le dos afin de décourager le contremaître de les frapper trop forts lors de châtiments corporels. La plupart des citations sont tirées du livre Le Petit Dictionnaire des Superstitions de Marins » de Batrice Bottet, aux éditions Mosée.
Lesplantes par exemples ont une âme nutritive, les animaux ont une âme nutritive et sensitive et les humains ont les deux âmes précédentes et une âme intellective. Les amérindiens croient que la nature est doté de puissance spirituelles. Ils attribuent des volontés aux éléments naturels, exemple la pierre est fontaine que la paille veut boire. La nature est mère protectrice et on
Les symboles égyptiens anciens et leur signification Rempli de nombreux mystères et d'une grande spiritualité, la mythologie et la culture des anciens Égyptiens sont certainement une partie importante de l'histoire de la civilisation. Certes, dans une mesure limitée seulement, nous sommes aujourd'hui en mesure de comprendre les hiéroglyphes décrivant les événements qui se sont produits pendant l'âge des dit, la connaissance du symbolisme égyptien est essentielle pour mieux comprendre cette époque. Pour ceux qui se demandent, voici les symboles égyptiens anciens les plus importants et leur signification Ankh, le symbole de vie égyptien. En tant que symbole le plus couramment utilisé parmi les symboles égyptiens anciens, l'Ankh qui est également connu sous le nom de croix ansée par les chrétiens coptes et représente la vie et l' a également été utilisé comme symbole de l'union entre les hommes et les femmes, en particulier l'union d'Osiris et d'Isis, dont on pensait qu'elle inondait le fleuve du Nil, apportant ainsi la fertilité à l'Egypte. C'est la raison pour laquelle l'ankh est aussi appelé la Clef du Nil. En plus d'être utilisé comme symbole du pouvoir purificateur et vivifiant de l'eau et de la clairvoyance la capacité de voir "l'au-delà", l'ankh était considéré comme "la clé de l'éternité", "la clé du monde des morts".Parfois, les chevilles étaient dessinées sur les murs des temples, car on croyait qu'elles offraient une protection divine. L'Oeil d'Horus Aussi connu sous le nom de Oudjat, le symbole de l'Œil d'Horus représente la protection, la guérison, la bonne santé et le pouvoir est aussi connu comme le symbole de la lune. Les anciens Egyptiens croyaient que les amulettes portant l'Oeil d'Horus avaient des pouvoirs de d'Horus a également été utilisé comme un outil médical pour mesurer les ingrédients pendant la préparation des médicaments. Selon le mythe, Horus et Seth se battaient pour remplacer Osiris après sa mort et Seth a crevé l'œil gauche d' ou Toth guérit l'œil en utilisant la magie sur certaines parties et Seth offrit l'œil à son père, Osiris, pour le ramener à la vie. C'est la raison pour laquelle l'Oeil d'Horus est aussi connu comme le symbole du sacrifice. L'Œil de la Providence l'œil maçonnique qui voit tout sur les billets de banque en dollars américains est dérivé de l'œil d' vous souhaitez en savoir plus sur l'Œil d'Horus, également connu sous le nom d'Œil égyptien. L'Oeil de Rê Il existe différents mythes concernant l'origine du symbole de l'Oeil de Rê. Cependant, la plupart des experts croient que le symbole était en fait l'œil droit d'Horus et est devenu connu comme l'œil de Rê/Rê dans le temps. Les deux symboles représentaient pour la plupart les mêmes concepts. Cela dit, selon différents mythes, le symbole de l'Oeil de Rê a été identifié comme la personnification de nombreuses déesses dans la mythologie égyptienne telles que Wadjet, Hathor, Mut, Sekhmet et Bastet. Rê/Rê est le dieu du soleil dans la mythologie égyptienne. Par conséquent, l'Oeil de Rê symbolise le soleil. Ouroboros Ouroboros dans la mythologie égyptienne était l'un des symboles du soleil car il représentait les voyages d'Aton, le disque solaire dans la mythologie plus, l'ouroboros représentait la renaissance, la récréation de la vie et la perpétuité. Dans le Livre des Morts, "le serpent qui se mange lui-même/le serpent qui se mange la queue" est étroitement associé à Atoum, le premier dieu qui est né des eaux chaotiques de Nun l'eau primordiale dont toute la création a commencé en premier lieu, car il est né de ces eaux sous la forme d'un serpent qui se renouvelait chaque matin. Les Egyptiens ont transmis le symbole de l'ouroboros aux Phéniciens qui l'ont finalement transmis à la culture grecque. Le nom ouroboros a été donné au symbole par les connu sous le nom de symbole de l'infini, l'ouroboros est un symbole très utilisé dans le monde entier, y compris dans la mythologie nordique où il est connu sous le nom de vous souhaitez en savoir plus, cliquez ci-dessous pour lire notre article détaillé sur les ouroboros, le symbole de l'infini, son histoire et ses usages dans différentes cultures à travers l'histoire. Amenta Le symbole Amenta dans la culture égyptienne ancienne représente la Terre des Morts les Enfers.Amenta était à l'origine utilisé comme symbole de l'horizon où le soleil se couchait. Avec le temps, il a été utilisé pour représenter la rive ouest du Nil. Comme c'est aussi là que les Égyptiens enterraient leurs morts, on pense que c'est la raison pour laquelle amenta est devenu le symbole du monde souterrain dans le temps. Scarabée Le prochain sur notre liste est le Scarabée, l'un des symboles les plus importants de l'Égypte ancienne. Le scarabée Scarabaeus sacer, également connu sous le nom de Bousier, représente le soleil, la récréation de la vie/résurrection et la transformation. En voyant les scarabées bousier rouler des boules de fumier comme source de nourriture, les anciens Egyptiens croyaient que ces scarabées recréaient la c'était parce qu'ils confondaient les œufs pondus et enfouis dans le sable par les scarabées femelles avec les rouleaux faits comme source de nourriture. Par conséquent, ils pensaient que ces coléoptères "créaient la vie à partir de rien". Pilier Djed Le pilier Djed, également connu sous le nom de "colonne vertébrale d'Osiris", est le symbole qui représente la force et la stabilité dans la culture égyptienne est associé à Ptah, le dieu de la création et à Osiris, le dieu des enfers et des qu'il ait d'abord été connu comme le symbole de Ptah, le culte d'Osiris a adopté à temps le symbole du pilier djed. C'est de là que vient le nom "l'épine dorsale d'Osiris".Les Egyptiens croyaient que le pilier Djed était en fait la combinaison des quatre piliers qui retenaient les quatre coins de la terre. Tiet - Le noeud d'Isis Tiet/Tyet, aussi connu comme le nœud d'Isis et le sang d'Isis, est un symbole égyptien qui ressemble beaucoup au symbole ankh. Sa signification a également été interprétée comme étant similaire à celle de l'ankh. Il est supposé symboliser la était généralement identifiée à la déesse Isis et surtout utilisée avec le pilier ankh et Djed d'Osiris, c'est pourquoi elle était interprétée comme la double nature de la n'y a aucune information précise ou suggestion valable concernant le nom du Sang d'Isis mais il est supposé être donné à Tiet car il représentait le sang menstruel d'Isis et les pouvoirs magiques qu'il donnait. Symbole Ka / Esprit Ka Le symbole Ka dans l'un des symboles égyptiens les plus complexes utilisés dans les hiéroglyphes. C'est parce qu'il représentait trois concepts spirituels différents. Ka était le symbole de recevoir la vie d'autres hommes et dieux en plus d'être la source de ces pouvoirs et le double spirituel de tout homme mot "ka" signifie littéralement "esprit" ou "âme" et on croyait qu'il représentait l'âme que les déesses Heket ou Meskhenet insufflaient aux bébés à leur était aussi le double spirituel né avec chaque être humain. Il a vécu, mais il n'est pas mort avec cette personne et il a vécu aussi longtemps qu'il avait un endroit où vivre. C'est-à-dire, tant qu'il avait un corps dans lequel l'une des principales raisons pour lesquelles les anciens Egyptiens momifiaient leurs morts. On croyait qu'une personne perdrait la chance d'avoir une vie éternelle si son corps se décomposait, causant ainsi la mort de son ka. Ba En forme d'oiseau le plus souvent un faucon avec une tête humaine, le symbole Ba était représenté comme un oiseau quittant ou entrant dans la tombe de quelqu'un ou à côté de son corps mot "Ba" pourrait être interprété comme "âme" ou "esprit" bien que "manifestation spirituelle" serait une traduction plus parce que Ba est connu comme une partie de l'âme dans la croyance égyptienne ancienne. Plus précisément, on croyait que Ba était le caractère unique d'un se rapproche de la signification de "personnalité" par l'absence d'un meilleur mot. Selon cette croyance, même un objet inanimé pourrait avoir indiqué dans les Textes du cercueil, Ba a vu le jour après la mort d'une personne et a rejoint Ka, l'essence de la vitalité dans l'au-delà, tandis que certaines personnes croyaient qu'elle existait avant la mort et ont survécu à cette Žabkar, égyptologue de renom, suggéra que Ba qui ressuscita après la mort était la personne elle-même, l'existence physique de cette personne plutôt qu'un être immatériel. La plume de Maât La plume de Maât/Ma'at est l'un des symboles égyptiens les plus courants utilisés dans les hiéroglyphes. La déesse Maât représentait la justice dans la culture égyptienne et la Plume de Maât peut être vue dans le contexte d'"assurer la justice" dans les inscriptions parce que les anciens Egyptiens croyaient que leur cœur serait pesé contre la Plume de Maât dans la Salle des Deux Vérités lorsque leur âme entrerait dans Douât le Monde des Morts.Si son cœur s'avérait égal ou plus léger que cela signifierait qu'il était une personne vertueuse et qu'il irait à Aaru paradis dirigé par Osiris.Sinon, son cœur serait dévoré par Ammit, la déesse mangeuse d'âme, et il serait maudit pour rester aux Enfers pour toujours. Ouas Le symbole Ouas ou le sceptre Ouas était le symbole du pouvoir dans la culture égyptienne ancienne. Elle représentait la domination des dieux, c'est-à-dire une domination et une puissance divine plutôt qu'une puissance la croyance, elle assurait également la continuité de la prospérité d'un roi. Deshret Deshret, aussi connu sous le nom de Couronne Rouge d'Egypte, est le symbole qui représente la Basse Egypte, les terres de la déesse Wadjet. Il est également utilisé comme symbole de Kemet, les terres fertiles du territoire de Seth. Hedjet Hedjet la Couronne Blanche était l'une des deux couronnes de l'Egypte qui représentaient le royaume de Haute Egypte. Il a été combiné avec la Couronne rouge de Basse-Égypte, Deshret, pour former le Pschent, Double Couronne d'Égypte lorsque le pays a été unifié. Pschent Le Pschent était la Double Couronne d'Egypte composée de la Couronne Rouge et de la Couronne Blanche, Deshret et Hedjet représentant respectivement la Basse Egypte et la Haute Egypte. Elle représentait l'unité de l'Egypte et le contrôle total du pharaon sur toute l'Egypte. Anneau de Shen Shen est le symbole du cercle enroulé ou du cartouche dans la culture égyptienne ancienne qui représente la divinité. Il était surtout utilisé en Mésopotamie et en symbole, qui avait à l'origine la forme d'un cercle, était parfois utilisé comme cartouche. Ce type d'utilisation visait à représenter la protection que la personne dont le nom était écrit à l'intérieur du symbole Shen, le plus souvent un roi ou une royauté, était sous protection divine selon la croyance. Uraeus Dérivé du mot "iaret" signifiant "le ressuscité", Uraeus est un symbole égyptien ancien significatif qui est fait d'un cobra montant. Le symbole d'Uraeus représentait le lien entre les dieux et les rois/pharaons et les pharaons étaient reconnus avec le symbole d'Uraeus qu'ils a également symbolisé l'autorité et la puissance absolues des dieux et des croyait qu'il donnait des pouvoirs magiques et assurait une protection magique à celui qui le portait. Seba Seba était le symbole des étoiles dans la culture égyptienne antique et représentait les dieux des étoiles ou la mythologie égyptienne, les étoiles étaient appelées "les disciples d'Osiris" puisqu'elles étaient identifiées aux âmes des morts dans Douât, l'Enfer. Lorsqu'il est dessiné dans un cercle, le symbole Seba représente Douât. Hekha et Nekhakha Dans la culture égyptienne ancienne, le symbole de l'escroc du berger était le symbole du pouvoir de l'État sur son peuple. Le mot "hekha HqA", qui est aussi une épithète d'Osiris, signifie "gouverner". De même, le fléau nekhakha était considéré comme le symbole du pouvoir royal. Le célèbre égyptologue Toby Wilkinson a suggéré que le symbole du fléau représentait le pouvoir coercitif d'un roi et son contrôle sur ses sujets. Colline Primordiale Le symbole primordial de la colline que l'on retrouve dans les inscriptions égyptiennes est l'un des symboles les plus anciens qui ont été utilisés. Les Egyptiens croyaient que cette colline avait créé des terres pendant le processus chaotique de la création. On pense qu'il a inspiré l'idée de construire des pyramides. Le Menat Associé étroitement à Hathor et Ihy, son fils, Menat était connu comme le symbole de la déesse Hathor. En fait, "le Grand Menat" était l'un des noms d'Hathor. Le symbole du Menat représentait la vie, la fertilité, la naissance, la renaissance, la puissance et la Égyptiens portaient des amulettes menat en espérant que cela apporterait prospérité, fertilité et désirez en apprendre d'avantages sur la mythologie égyptienneSi vous êtes amoureux de l’Égypte ancienne, n'hésitez pas à découvrir les bijoux égyptiensAidez vous du guide des tailles pour les bagues
Toutesces attaches et ces croyances limitantes dépendent de chaque individu, de son passé, de son expérience. Pour surmonter ce syndrome de l’objet, lâcher prise sur l’envie de reconquête et vraiment commencer à avancer dans ta guérison amoureuse tu dois avant tout travailler sur tous ces points en particulier.
Aller au contenu La question que vous posez, Michèle, me donne l’impression que pour vous, l’âme, apparaîtrait », voire entrerait » dans le corps, à un moment donné. Il me semble que la Bible nous propose une autre façon de voir l’être humain. La Bible parle de la chair », c’est-à-dire de l’ensemble formé par le corps et l’âme, pour désigner l’être humain dans sa globalité, mais séparé de Dieu. Une troisième composante », l’esprit rattache l’être humain à son Créateur. Cet attachement devient particulièrement fort avec le baptême, mais l’esprit de Dieu a pu habiter des personnes avant même que le baptême n’ait été institué Moïse, David, Élie… Quoi qu’il en soit, je crois que cela veut dire que oui, tout être humain à une âme, et qu’elle se développe, comme le corps, au fur et à mesure de la croissance de l’enfant depuis sa conception et même encore après sa naissance. Navigation de l’article
Lobjet et le rituel. 1 Le court-métrage d’Alain Resnais et de Chris Marker daté de 1953, Les statues meurent aussi, apparaît comme une méditation sur ce qu’on pourrait appeler la vie et la mort des statues.Il interroge le destin des objets d’art africains dès lors qu’ils cessent d’appartenir à leur contexte religieux pour devenir des produits culturels.
AccueilPsychoMaison zen7 superstitions qui ont la vie dure à la maison 7 superstitions qui ont la vie dure à la maisonDresser une table pour 13, casser un miroir ou se lever du pied gauche, voilà quelques petites superstitions qu’on ne sait pas vraiment expliquer mais qui peuvent vite nous contrarier. Alors faut-il vraiment suivre à la lettre ces croyances d’une autre époque ?Vous n’êtes peut-être pas très superstitieux, pourtant vous faites sans doute attention à ne pas ouvrir un parapluie dans la maison ou à ne pas mettre le pain à l’envers sur la table. Mais d’où viennent ces petites manies ? Ont-elles vraiment une influence et doit-on les suivre à tout prix ? Voici 7 croyances un peu absurdes, mais encore bien ancrées dans notre lever du pied gauche On dit communément d’une personne de mauvaise humeur qu’elle s’est levée du pied gauche. On imagine ainsi que poser le pied gauche par terre, en premier, au saut du lit, est signe que la journée démarre mal. L’origine de cette croyance vient du latin sinister, qui a donné naissance au mot "senestre", un ancien terme du vieux français utilisé par désigner la gauche. Or ce mot a aussi évolué en "sinistre", synonyme du nom "dégât" et des adjectifs "maussade", "sombre"… Bref, rien de réjouissant. D’ailleurs, les Italiens parlent encore de "sinistra" pour désigner la gauche. Mais ce ne sont que des mots, des concours de circonstances qui font qu’aujourd’hui, poser le pied gauche ou le pied droit en vous réveillant ne changera pas grand-chose à votre un miroir Un instant de maladresse, on laisse tomber un miroir et paf, 7 ans de malheur. Cette peur apparemment infondée remonte à l’Antiquité. À cette lointaine époque, on pensait que le reflet du miroir était celui de notre âme. Briser un miroir revenait donc à supprimer une partie de soi-même. Quant à la malédiction des sept années qui suivent, elle nous vient d’Italie où, au 15e siècle, on fabriquait à Venise des miroirs très précieux et donc très chers. Dans les grandes maisons, les domestiques qui cassaient l’un de ses objets étaient privés de salaire pendant 7 ans. Une autre histoire raconte qu’à la même époque, l’homme d’État Laurent de Médicis dut attendre 7 années avant de retrouver un artisan capable de refaire à l’identique le miroir qu’il avait brisé. Dans tous les cas, aujourd’hui, lorsqu’elle telle mésaventure vous arrive, prenez surtout soin en ramassant les morceaux de ne pas vous couper les un parapluie à l’intérieur Bien que l’usage du parapluie nous pousse plutôt à l’ouvrir dehors quand on s’aperçoit qu’il pleut, il peut être tentant de déployer cet accessoire dans l’entrée de son logement pour éviter la moindre goutte. Erreur, nous dit la superstition du parapluie, cela nous porterait malheur. Et cette croyance date du 18e siècle, époque où les parapluies étaient des objets rudimentaires, dotés d’un système d’ouverture fragile dont les ressorts pouvaient sauter à tout moment. On risquait alors de casser des objets, ou même de blesser quelqu’un. C’est pourquoi il était recommandé de ne pas ouvrir son parapluie à l’intérieur. Les accessoires de notre génération sont bien plus fiables et les risques sont donc minimes. D’autant qu’ouvrir un parapluie à l’intérieur reste la meilleure option pour le faire sécher. Passer le balai la nuit Ce paragraphe s’adresse aux maniaques tentés de faire le ménage la nuit tombée. La superstition recommande de ne pas jouer du balai quand le soleil est couché on dit même parfois, après 18h sous peine de s’attirer le mauvais œil, voire de provoquer la mort d’un proche. D’une part, le balai est l’accessoire privilégié des sorcières offert par le diable lui-même pour se déplacer et persécuter leur souffre-douleur. D’autre part, ce petit rituel hygiénique pourrait faire rentrer les âmes des morts dans votre maison. Concernant l'usage de l’aspirateur, on n’a aucune info. Se retrouver 13 à table Soyons franc, dresser la table pour 13 couverts n’a jamais emballé personne, sans trop savoir pourquoi. La vérité est que cette superstition suggère que ce nombre pourrait provoquer la disparition prochaine et rapide de l’un des convives. Elle nous viendrait tout simplement du dernier repas de Jésus, rassemblé avec ses 12 apôtres, c’est la célèbre scène de la Cène. Judas ce traître ayant eu la funeste idée de le livrer aux autorités, on connaît tous la suite de cette sombre le pain à l’envers Reposer le pain sur la table dans le mauvais sens peut crisper les esprits chafouins. Certaines personnes y voient en effet la promesse d’une rencontre avec le diable. Cette idée remonte au Moyen Âge, époque tendue où l’on condamnait à mort toute personne qui contrevenait à la moindre règle. Le bourreau, en charge de l’exécution, était aussi respecté que craint. Le jour du supplice, le boulanger lui réservait son pain... en le retournant. Cette miche renversée sur le comptoir était alors parfaitement identifiée et personne n’avait envie de s’en emparer. Le réflexe est resté et il paraît encore tout à fait incongru de laisser sur la table un pain à l’ ses draps le vendredi Terminons avec une petite croyance populaire pas bien méchante qui consiste à éviter de changer ses draps le vendredi. En réalité, l’interdiction porte sur le fait de ne pas laver les draps le vendredi saint le vendredi suivant le dimanche des Rameaux, jour de la mort de Jésus-Christ sur la croix, autour du 15 avril. Cela symboliserait le nettoyage d’un linceul pour un membre de la famille. Les autres jours, vous pouvez faire tourner le lave-linge sans problème. Vous aurez remarqué que nous avons choisi 7 exemples pour illustrer ces superstitions qui perdurent. Un chiffre hautement symbolique qui a, lui aussi, toute sa place au rayon des croyances Publié le 13/01/2022 A lire ailleurs
Dela croyance en l’âme humaine à l’âme à travers les objets. Il existe une philosophie de tradition qui a donné des âmes aux objets. À la fin du XIXème siècle, un anthropologue britannique du nom d’ Edward Burnett Tylor (1832-1917) connu aujourd’hui comme étant le fondateur de l’anthropologie britannique, désigne par le terme «animisme» les religions
Vous êtes ici accueil > L'homme et la vie > L'homme est composé d'un esprit, d'une âme et d'un corps L'homme est souvent perçu comme un corps animé de vie et d'intelligence. Cette vision est-elle juste ? Quelle est la nature réelle de l'homme ? Et qu'appelle-t-on l'âme ? L'homme est composé d'un esprit, d'une âme et d'un corps. L'âme et l'esprit cohabitent dans le corps. L'esprit est ce que l'homme est vraiment, ce qu'il a conscience d'être. L'âme guide l'esprit et donne vie au corps. Le corps est l'habitacle de l'esprit dans le monde physique. L'esprit est ce que nous sommes vraiment L'esprit est le siège de la conscience. Il pense, apprend, raisonne, décide. Il a reçu de nombreux dons intelligence, logique, mémoire, imagination, aptitude à décider, etc. Donc l'esprit dispose d'une certaine autonomie, d'une certaine liberté. Il a la possibilité de faire des choix. DIEU ne lui dicte pas sa volonté. L'esprit est aussi ce qui a des émotions et des sentiments. C'est l'esprit qui ressent l'amour, la confiance, la peur, etc. DIEU a créé l'esprit en le laissant volontairement inachevé, au contraire de l'âme. L'esprit doit utiliser ses dons et sa liberté pour "achever" sa création. Il doit chercher à devenir un être parfait, pour retourner à DIEU et pouvoir se fondre avec lui. L'âme est DIEU en nous L'âme est notre partie divine, la présence de DIEU en nous. C'est ce qui relie l'esprit à son Créateur. L'âme a la connaissance absolue et la sagesse. C'est la source de connaissance divine à laquelle l'esprit peut se connecter, par la méditation ou la prière par exemple. C'est le guide qui lui fait connaître la vérité et sentir la valeur d'une action ou d'une pensée. C'est en quelque sorte un maître spirituel. L'âme est aussi la vie. C'est l'énergie qui maintient le corps en vie. C'est ce qui fait que les organes fonctionnent "tout seuls". C'est ce qui coordonne les fonctions organiques dans un ensemble cohérent. C'est aussi ce qui les répare en cas de perturbation maladie ou blessure, par exemple. Si l'âme quitte le corps, nous mourons. De même, la vie se manifeste au moment où l'âme intègre la matière, avant que l'esprit ne s'incarne. Chez un homme, l'âme est une sorte d'intermédiaire, de "médiateur" entre l'esprit et le corps. L'esprit est immatériel, et le corps est matériel. L'âme permet à l'esprit de pouvoir être relié à un corps, de l'habiter et de l'utiliser. Le corps est l'habitacle de l'esprit dans le monde physique L'esprit habite le corps. Il y est un peu comme dans une maison. L'esprit est le plus souvent intégré au corps, mais il lui est possible d'en sortir momentanément dans certains cas. Le corps est le véhicule de l'esprit dans le monde physique. En effet, c'est en déplaçant le corps que l'esprit peut se déplacer dans le monde matériel. Le corps est la protection de l'esprit. Car l'esprit n'est pas d'une nature adaptée au monde physique. Il lui faut donc une sorte de vêtement spécial, comme il en faut un quand l'homme va dans un monde différent du sien espace, fonds marins, etc.. Le corps est aussi ce qui relie l'esprit au monde extérieur. C'est par son intermédiaire que l'esprit en prend connaissance par les perceptions telles que la vue, l'ouïe, le toucher, etc.. Et c'est en utilisant le corps que l'esprit peut agir sur le monde physique déplacer des objets, transformer la matière, etc. Chacun peut comprendre par un raisonnement ce que sont l'esprit, l'âme et le corps en lui Nous pouvons observer ce que nous sommes pour mieux nous comprendre. Nous avons des opinions, des idées, des sentiments. Nous avons aussi des souvenirs, une personnalité, un caractère. Nous pouvons évoluer et chercher à nous améliorer. Nous avons la conscience d'exister. Cet être conscient est ce qu'on appelle l'esprit. Notre corps peut se transformer nous pouvons vieillir, bronzer, nous blesser ou perdre une main. Mais nous sommes pourtant toujours la même personne. Donc nous ne sommes pas le corps. Nous sommes vivants. Mais nous ne maîtrisons pas cette vie qui est en nous. Le corps et les organes fonctionnent sans qu'on y pense. Nous pouvons très bien vivre sans chercher à savoir comment ça se passe à l'intérieur. Donc, nous ne sommes pas aux commandes de la vie qui anime le corps. Il y a autre chose, comme un chef d'orchestre qui anime et gère les fonctions organiques. Au fond de nous, nous ressentons parfois quelque chose de particulier. C'est comme une petite voix qui nous dit que nous avons mal agi dans telle circonstance, par exemple. Elle peut aussi nous orienter vers un choix que notre raison ne comprend pas. Ou elle peut nous faire comprendre une vérité qui nous surprend, comme si quelqu'un nous l'enseignait. Cette voix qui nous accompagne est différente de nous et peut nous guider si nous l'écoutons. En dehors du corps et de l'esprit, il y a donc la vie et un guide spirituel en nous. Ce sont des éléments parfaits. Ils sont la présence de DIEU en nous. C'est ce qu'on appelle l'âme.
CroyanceQue Tout Objet A Une Ame 8 Lettres. Croyance Que Tout Objet À Une Âme. Personne Qui S'est Affranchie De Toute Croyance En Quelque Dogme Que Ce Soit. Personne Qui S Affranchie De Toute Croyance En Quelque Dogme Que Ce Soit. Il Est Affranchi De Toute Croyance. Croyance Selon Laquelle Toute Chose A Une Âme.
Question d’Aviram sur l’effet de blindageDe la Mort à l’ImmortalitéLe Bouddha et la mortAlors, sommes-nous immortels ou non ? !La Mort nous sépare-t-elle?La Création de l’Âme et de l’hommeOù se trouve l’Âme?La création de l’Âme et du corpsLa vie après la viePunition pour un comportement non éthiqueL’élévation de l’âmeConnaissances UniversellesL’UEU en tant que système planétaireChangement de la conscience collectiveVoir les champs et non les réacteursLa vision du Nouveau MondeRéalité objectiveLa résurrection et la vie éternelleL’Homme et le CréateurSi notre conscience change, le monde entier changeEmotionsL’Émotion de la visionNos sens physiquesTout ce que nous pouvons voirVision de l’âmeLe Sentiment de RéactionComment le Créateur est crééLe Sentiment de la ConnaissanceSentir la connaissanceL’émotion est un immense réservoir de connaissancesFoire aux plaisirs intermédiairesL’évolution de la connaissanceUtiliser les connaissancesLe contrôle de la réalitéNous, dans notre mondeLa conscience est notre outilComment structurer notre conscienceNous changeons le monde et il nous changeLe point de basculementFaire confiance au processusLe travail négatif’’Pourquoi ça marcheLe processus de normalisationLe Sentiment de la PrésenceQu’est-ce qu’un rêve ?Rêve et voyage de l’ÂmeL’Émotion de la position Question d’Aviram sur l’effet de blindage ’Merci beaucoup M. Keshe de nous aider à nous lever et à marcher. Il y a quelques années, lors d’expériences avec des réacteurs dynamiques, l’effet de blindage a été démontré à une certaine vitesse de rotation, le bruit du moteur du réacteur et le son d’une radio ne pouvaient plus être entendus. Comment pouvons-nous créer le même effet de blindage sans utiliser de réacteurs, mais en utilisant uniquement la puissance de notre Âme ? Je sais que les bébés peuvent dormir dans un environnement très bruyant ; comment font-ils ?’’ Les bébés, plus ils sont jeunes, plus ils sont proches de l’Âme car ils n’ont pas encore été remplis des croyances collectives qui vont progressivement déstructurer leur conscience. Il est donc facile pour eux de laisser l’attention se tourner vers l’Âme et le monde matériel, avec tout le bruit que cela implique, peut disparaître. Nous ne sommes plus des bébés et la plupart d’entre nous ont perdu leur innocence, notre conscience est mal structuré. Mais une autre voie s’ouvre à nous les rêves. Comprendre le rêve nous aide à comprendre comment l’Âme fonctionne à l’état de rêve, l’Âme est moins confinée par le mental,et elle peut se déplacer librement. Dans l’état dit d’éveil, le libre arbitre à l’intérieur du mental contrôle le corps. Le plus souvent, le mental est absorbée dans le niveau de la matière. L’Âme a moins d’accès et est, pour ainsi dire, confinée dans son contenant, le flux sanguin autour du cerveau. Elle est comme un oiseau en cage. Dans l’état de rêve, l’âme de la forme physique dort », ce qui lui donne plus de liberté d’être à l’Âme ; en ces moments nous sommes dans une position détachée de l’état de matière. Normalement notre attention est presque toujours dirigé vers le mental, vers le bruit ; mais lorsque l’Âme gagne en force pendant le sommeil, notre attention se déplace hors du mental vers le niveau de l’Âme – où nous n’entendons plus le bruit. Dans un rêve, l’Âme s’étend au-delà des limites de l’état physique et elle est alors capable de communiquer avec une autre Âme. Mais cette ligne de communication peut également être dirigée vers l’intérieur pour couvrir l’ensemble du corps physique et ainsi le contrôler. Lorsque nous étendons le champ de l’Âme au-delà des limites du corps, tout ce qui se passe en dehors des limites du corps est bloqué – à moins que nous voulons le ressentir. Si nous pouvons étendre la force de champs de notre Âme au-delà du corps, nous n’entendrons plus le bruit du monde physique, mais la voix de l’Âme parce que nous sommes à l’intérieur du champ de l’Âme. De même, lorsque nous sommes à l’intérieur de la structure de la Terre, nous n’entendons pas le bruit du système solaire ; et vice versa lorsque nous sommes syntonisés avec les champs au-delà des champs de la matière, nous n’entendrons pas les bruits de celle-ci. De la Mort à l’Immortalité Message d’une mère en Russie Bonjour cher M. Mehran Keshe. Ma fille unique et bien-aimée Maria, qui avait 23 ans, est morte au cours d’une opération chirurgicale. Le monde entier s’est arrêté pour moi, la vie était divisée en avant » et après ». Je souffre beaucoup. La première année s’est écoulée depuis la tragédie, mais je ne peux pas l’accepter. Tout ce qui m’intéresse, tout le sens de ma vie maintenant, c’est de comprendre comment la vie et l’Univers fonctionnent. Cher Mehran, personne ne peut répondre à mes questions, parce que les gens ont une doctrine religieuse ou ne croient en rien du tout. Je sens qu’il est tout simplement impossible de vivre comme nous le faisons tous aujourd’hui. C’est une impasse complète et une dégradation qui mène à la destruction. Et lorsque j’ai vu par hasard vos explications sur le fonctionnement de l’univers, je sens que vous êtes parvenus à élucider le plus grand mystère – l’origine de la vie humaine. Veuillez répondre à la mère qui ne connaît pas de repos, qu’y a-t-il, au-delà et vivrons-nous encore ? Vais-je rencontrer ma fille ? Pourquoi vivons-nous ? Quel est le sens de notre apparition dans ce monde ? Je vous serais très reconnaissant de vos réponses. Quel bonheur de réaliser qu’il y a des gens qui ne pensent pas seulement à leur propre peau et à leur argent, mais aussi au développement et à la prospérité de toute l’humanité, qui se sont élevés au-dessus de tout ce qui est mesquin et secondaire. Il y a beaucoup de mères malheureuses comme moi qui ont perdu leurs enfants ; elles souffrent beaucoup et veulent connaître la vérité sur la vie et la mort. Combien notre vie serait meilleure si nous connaissions cette vérité. Je vous souhaite, à vous et à votre équipe, santé et bien-être. Meilleures salutations, ». Le Bouddha et la mort Bouddha séjournait dans un village. Une femme est venue à lui en pleurant. Son unique enfant était mort soudainement. Comme Bouddha était dans le village, les gens lui ont dit Ne pleure pas. Vas voir cet homme. Les gens disent qu’il est d’une compassion infinie. S’il le veut, ton enfant peut revenir à la vie. Alors ne pleurez pas et vas voir Bouddha. » La femme est allée avec l’enfant mort, en pleurant, et tout le village l’a suivie – tout le village a été touché. Les disciples de Bouddha ont également été touchés ; ils ont commencé à prier en silence pour que Bouddha ait de la compassion, qu’il bénisse l’enfant pour qu’il soit ressuscité. Tout le monde était immobile. Bouddha est resté silencieux. Il a regardé l’enfant mort, puis il a regardé la mère en pleurs et il lui a dit Ne pleure pas, fais juste une chose et ton enfant sera de nouveau en vie. Laisses corps mort ici, retournes à la ville, va dans chaque maison et demandes à chaque famille si quelqu’un est déjà mort dans leur maison. Si tu trouves une maison où personne n’est jamais mort, alors demandes quelque chose à manger, du pain, du riz, ou n’importe quoi d’autre, mais assures-toi que cela vient bien d’une maison où personne n’est jamais mort. Et cette nourriture fera revivre l’enfant immédiatement. Vas-y. Ne perds pas de temps ». La femme était heureuse. Elle sentait que maintenant le miracle allait se produire. Elle a touché les pieds de Bouddha et a couru vers le village qui n’était pas très grand, très peu de maisons, quelques familles. Elle est passée d’une famille à l’autre, en demandant. Mais chaque famille a dit Non, il y avait déjà un mort dans notre maison. C’est impossible. Il n’y a pas une seule maison – pas seulement dans ce village mais partout dans le monde – il n’y a pas une seule maison où personne n’est jamais mort ». La femme s’est rendu compte que Bouddha lui avait joué un tour. C’était impossible. Mais l’espoir était toujours là. Elle continua à demander jusqu’à ce qu’elle ait fait le tour du village. Ses larmes séchèrent, son espoir s’éteignit, mais soudain, elle sentit un nouveau sentiment, une sérénité, lui venir. Elle se rendit compte que celui qui naîtrait devrait mourir. Ce n’est qu’une question d’années. Quelqu’un mourra plus tôt, quelqu’un mourra plus tard, mais la mort est inévitable. Elle revint et toucha à nouveau les pieds de Bouddha. Source de l’histoire Le livre des secrets, par Osho Alors, sommes-nous immortels ou non ? ! Depuis le début de la création, il n’y a personne qui aurait survécu toute l’époque de la création, sauf le Créateur. Il semble donc naturel que nous traversions le cycle de mort et de renaissance. En même temps, nous savons qu’au moment de la mort, notre Âme est libérée de la cage du corps. Dans chaque processus de mort, notre Âme quitte cette dimension pour entrer dans une dimension plus grande. C’est comme si nous étions l’eau dans un verre ; au moment de la transition, notre verre est versé dans un plus grand bol d’eau – avec de nombreux autres verres les Âmes qui font également la transition. Le processus d’intégration dans des dimensions de plus en plus grandes se poursuit jusqu’à ce que nous atteignions la dimension du Créateur. Cette évolution n’est-elle possible que par la mort ? N’est-il pas possible que nous prenions progressivement conscience de dimensions de plus en plus grandes jusqu’à ce que nous atteignions la dimension du Créateur ? Il semble que MT Keshe parle du point de vue de la dualité et du niveau de la matière. Il parle de l’évolution de l’âme de la forme physique du niveau de la matière vers le niveau fondamental, de la dualité vers la réalisation de l’unité. L’évolution de l’Âme de l’homme ne se termine jamais, car le Créateur aussi est en évolution éternelle. Nous avançons avec Lui, sauf si nous avons mené des vies contraires à l’éthique et n’avons rien donné en retour à la Terre Mère ». MT Keshe Pendant notre transition hors de la dualité, à chaque point de la mort, la façon dont nous avons vécu, dont nous avons utilisé nos talents décidera si nous nous dirigeons vers une dimension supérieure ou que nous nous désintégrerons en diverses particules d’énergie dispersées dans l’univers. La Mort nous sépare-t-elle? Sur le plan physique, nous sommes définitivement séparés d’une personne qui meurt. Sur le plan fondamental, dans la dimension de notre Âme, la séparation n’a jamais eu lieu ou n’aura jamais lieu. Comment peut-il y avoir séparation quand il n’y a pas d’espace? Donc, oui, nous allons revoir tous ceux que nous avons aimés et connus. Nous pourrons rencontrer notre grand-mère qui est morte alors que nous n’avions que 6 ans. En fait, nous ne pouvons jamais être séparés de ceux que nous avons aimés, une fois que nous avons été connectés à eux, nous le serons toujours ; la connexion ne peut pas cesser. Nous comprenons maintenant que notre souhait même de nous connecter à eux empêche la connexion parce que notre souhait est basé sur la croyance que nous sommes séparés et qu’il n’y a pas de connexion. C’est exactement comme on ne peut pas ouvrir une porte qui est déjà ouverte ! C’est vous qui, par votre souffrance, créez la séparation ; alors pas de deuil ! Priez plutôt pour eux, donnez-leur de votre Âme et dites-leur qu’ils peuvent prendre ce dont ils ont besoin. Et un jour vous les rencontrerez à nouveau, un jour ils reviendront. Ne cherchez pas la connexion physique, allez trouver la connexion avec l’Âme. N’essayez jamais de demander à une autre Âme de revenir – au contraire donnez toujours de votre Âme pour élever leur Âme, afin qu’ils puissent trouver la paix, puis attendez qu’ils viennent à vous de leur plein gré ». MT Keshe D’ailleurs, lorsque nous rêvons de quelqu’un qui est passé dans une autre dimension, c’est la preuve que nous sommes connectés. Sur le plan fondamental, nous avons été, sommes et ferons éternellement partie de l’Âme du Créateur ; mais pendant notre transition de la dualité vers la réalisation de l’unité, nous pouvons avoir la perception valable d’un chemin qui nous rapproche de plus en plus du Créateur – et nous pouvons le parcourir. Un jour, l’homme deviendra sage, car il n’y a pas de mort, il n’y a jamais eu de mort. S’il y avait eu la mort, il n’y aurait jamais eu de création, car le Créateur n’aurait jamais existé ». MT Keshe La Création de l’Âme et de l’homme Sylviane Burzala FanigliuloMercredi 6 janvier 2021sur facebook Le 30 Décembre, était invité sur une chaîne italienne, Radio Visione Le thème était la rencontre de la Science et de l’Âme. Où se trouve l’Âme? Chaque homme a une source à l’intérieur de lui-même, l’Âme. Elle est le centre de sa vie. Elle contrôle toutes les fonctions vitales comme la respiration, le pouls, la pression sanguine, la digestion etc. Elle pourrait également contrôler toutes les fonctions ’volontaires’’ – mais le pouvoir de décision dans ces domaines restent avec le ’libre arbitre’’. L’Âme est comme le soleil a un système solaire; les rayons du soleil ne peuvent pas être diminués mais obstrués. L’interaction des champs du soleil avec l’environnement de la galaxie crée le système solaire avec toutes les planètes. De la même façon est créée l’Âme en interaction avec l’environnement terrestre l’ensemble des organes et autres parties du corps humain. De la même façon que nous ne pouvons pas avoir un système solaire, sans avoir le soleil au centre, nous ne pouvons pas avoir une forme physique, quand la source, l’Âme se trouve à l’extérieur. L’Âme de l’homme est à l’intérieur de la structure de l’homme. Et son interaction avec les champs de la Terre, et l’environnement de la Terre, crée l’homme dans sa forme physique. Le siège de l’Âme se trouve au croisement d’une ligne entre les deux oreilles et de l’autre entre le 3e œil et l’arrière de la tête. Le fait de savoir que l’Âme est à l’intérieur de nous, nous donne la pleine responsabilité de notre Âme et de notre propre conduite. En pourrait dire que l’Âme est la représentation du Créateur en nous. Comme le Créateur nous a créé à son image et nous a doté d’un libre arbitre, il nous a donné toute la responsabilité de notre vie. Sans le libre arbitre nous serions dans la même situation que les plantes et les animaux qui ne peuvent pas se décider contre le Salut Global, la volonté du Créateur. Nous avons donc la capacité d’utiliser notre corps et ses capacités de penser, parler et agir sur le plan matériel librement. Mais ces capacités physiques sont seulement des faibles reflets de nos capacités extrasensorielles, comme l’omniprésence, omniscience ou l’omnipuissance. Ces derniers nous sont seulement disponibles si nous sommes proches de l’Âme, parfaitement aligné au Salut Global. Aussi longtemps que notre libre arbitre décide à suivre un chemin égoïste, les pouvoirs extrasensoriels ne nous seront pas disponibles. Pour vivre notre plein potentiel – à l’image du Créateur – notre conduite doit suivre l’Âme, le Créateur. D’une certaine manière, chaque jour est le jour du jugement pour l’homme, maintenant que l’homme sait que son Âme est à l’intérieur de lui. Avec son Âme, l’homme a trouvé sa ligne de communication avec le Créateur et tous les autres éléments du monde à l’intérieur de lui-même. Par conséquent l’homme n’a plus besoin de personne pour lui dire comment contrôler et diriger son Âme – nous sommes donc arrivé à la fin de toute religion. La création de l’Âme et du corps Selon la compréhension conventionnelle notre existence débute lorsque l’ovule et le spermatozoïde se rejoignent. Chacun d’entre eux a sa propre Âme; mais quand ils se rejoignent, ils créent une nouvelle Âme commune, qu’ils partagent tous les deux. Mais selon les informations de la Science du Plasma et les enseignements de Grigori Grabovoï, la création d’une nouvelle vie se passe différemment – presque tout se passe avant la conception physique lorsque le sperme se fond dans l’ovule Le Créateur, dans un élan d’amour, a déjà tout créé; chacun des éléments avec un nombre infini de possibilités. Dans cette création tout est déjà compris, bien sûr aussi cette ’nouvelle vie’’. À un moment donné, deux Âmes amoureuses souhaitent de manifester une autre Âme dans un acte de co-création avec le Créateur. Cette co-création envoie un volume important de lumière informationnelle dans l’ensemble des possibilités du couple et leur souhait au moment précis de la co-création détermine laquelle des possibilités va se manifester. Puis la force de champs plasmique, l’Âme de l’ovule attire le spermatozoïde qui lui correspond. Et la suite est connue car elle se passe sur le plan matériel. Alors cette nouvelle Âme absorbe de plus en plus d’énergie du ventre de la mère. Et elle se divise et crée plus de cellules, chacune ayant une Âme. Et comme le nombre augmente, il se crée toujours un nouveau point de référence central, avec lequel toutes sont en équilibre et communiquent l’Âme collective. Ensuite, ces différentes Âmes, dans l’interaction avec le nouveau point de référence, vont construire le corps de l’homme, les bras, le visage, le cerveau et le reste; et l’ensemble va donner la structure du corps de l’homme. Et l’interaction des flux de champs du sang avec les champs de l’Âme de l’homme, au sein du cerveau, amène la création des émotions. Et c’est ainsi que la Vie est créée. C’est pourquoi nous ressentons nos émotions dans le cerveau. Le sang est un système de contrôle des champs plasma dynamiques. Il crée une cage pour maintenir l’Âme à l’intérieur du corps. C’est pourquoi, quand l’homme meurt et que la circulation du sang s’arrête, l’Âme de l’homme est libre pour prendre une nouvelle position. La vie après la vie Et selon le niveau de force, acquis par l’Âme durant la période de Vie sur Terre, l’Âme devient par la suite, la graine d’une autre planète, d’une autre étoile, quelque part dans l’Univers. Après la vie physique, quand notre Âme quitte le corps, elle prend une nouvelle position dans l’Univers, pour devenir le commencement d’un nouveau Soleil, le commencement d’une nouvelle Vie. Maintenant, nous comprenons le but de la naissance et de la création de l’Âme. Nous devenons une source, un soleil, une nouvelle Vie, à travers la Création. Nous sommes la graine, pour la création d’une nouvelle vie. Si nous n’avons pas vraiment profité de la chance que nous avons de nous préparer pour engendrer un nouvel univers, si nous n’avons rien donné, la structure de notre conscience est si faible qu’elle n’est pas suffisante pour créer une nouvelle vie. À ce moment-là la conscience peu structurée se décomposera comme le corps en canalisant ces fragments dans ce que le Boudhistes appellent ’Courant Mental’’. Et l’Âme retourne au Créateur. Dans la vie physique, nous créons des enfants. Quand notre Âme se libère du corps physique, dans les profondeurs de l’univers, elle devient la graine d’un nouveau soleil. Et éventuellement, elle devient le Soleil. Et ensuite, elle crée son propre système solaire. Et avec lui, elle créera sa propre existence. Elle deviendra le Créateur de nouvelles vies dans la dimension de sa force. Sur terre, sur le plan matériel, nous essayons de donner le meilleur à nos enfants, pour qu’ils aient une vie épanouissante. Au niveau de l’Âme, qu’espérons-nous de notre procréation? Ce que votre Âme porte, fera partie de la création de nouvelles vies. Ainsi, si on porte une mauvaise conduite dans cette vie ici, est-ce qu’on espère qu’une telle Âme pourrait créer dans l’espace, à travers le monde du Créateur ? Nous avons donc une très grande responsabilité vis-à-vis de notre Âme, par notre conduite c’est ça ce que nous amenons dans la création par la suite. D’une certaine façon, la terre est une pépinière pour de nouvelles Âmes, de nouvelles graines pour les espaces à travers l’univers. La Vie ne se termine jamais. L’interaction des champs ne se termine jamais. Ils se convertissent de l’un à l’autre. Dans le monde de la physique, nous parlons de la conservation de l’énergie. Dans le travail du Créateur, nous parlons de la conservation des champs magnétiques. Ils passent d’une énergie à une autre – c’est un processus éternel qui se déroule indépendamment si nous partageons la croyance collective de la mort – la grande faute – ou pas. Punition pour un comportement non éthique La punition est une invention humaine ; elle n’existe pas dans l’Univers ou dans la Communauté Universelle. Les membres de la Communauté Universelle comprennent le fonctionnement de la trinité Âme, âme de la forme physique/mental et du corps. Grâce à notre trinité, nous vivons sur trois niveaux simultanément le niveau fondamental de l’Âme, le niveau de transition du mental et le niveau physique du corps. Sur le niveau fondamental, où notre Âme vit, il n’y a aucune possibilité de se comporter de manière contraire à l’éthique ; de la même manière que le Créateur ne peut pas le faire. Au niveau matériel, le corps – pris pour lui-même – ne peut pas non plus aller contre l’éthique, car il est une extension de l’Âme. Comme tel, il partage ses qualités et ses connaissances. Il nous reste donc le niveau de transition ou d’énergie où vit le mental. Celui-ci est le seul qui peut – en raison de son libre arbitre » – se comporter de manière contraire à l’éthique. Mais le mental n’est quand même pas indépendant, il fait partie de la trinité, de notre structure fondamentale. En plus est-il la création de l’Âme, tout comme nous sommes la création du Créateur, doté des deux magnifiques éléments que sont la liberté et la responsabilité. Cela signifie que le mental peut délibérément désobéir à l’Âme et à l’éthique universelle, et un tel comportement a des conséquences directes sur sa relation avec l’Âme. L’Âme ne vit qu’au niveau fondamental du Principe Universel, le Bien pour Tous ; on pourrait dire que l’Âme reste en quelque sorte immuable dans le Principe Universel. Le mental, grâce à son libre arbitre, peut changer sa position. Nous avons dit que le mental est créé et maintenu par l’Âme. Grâce à cette connexion, le mental reçoit des conseils, des connaissances et de l’énergie pour soutenir son existence et faire son travail – maintenir l’existence du corps, dont l’Âme a besoin pour avoir du plaisir dans le monde en 3D. La connexion entre l’Âme et le mental est comme un élastique. Alors que l’Âme ne peut pas s’éloigner du mental, tout comme le Créateur ne peut pas s’éloigner de nous ; mais le mental le peut. Plus le mental s’éloigne de l’Âme, plus il met de la tension sur l’élastique, tout en limitant le flux de connaissances et d’énergie. Et à un moment donné, l’élastique ne peut plus supporter la tension et se casse. C’est ce que nous appelons la mort physique ». Les enseignements universels que nous recevons actuellement de M. Keshe sont en fait déjà déposés dans notre Âme depuis le point de sa création. Vu de cette manière, ils ne viennent pas de M. Keshe ; il est plutôt le messager qui nous pointe vers la connaissance que nous ne pouvons trouver qu’à l’intérieur de notre propre Âme. C’est donc le degré de proximité avec notre Âme qui décide si nous recevons les enseignements ou non. Le but de ces enseignements est de nous rappeler notre droit de naissance être les co-créateurs divins d’univers splendides, être omniprésents, omnipotents, omniscients et éternellement invulnérables. Donc, si le mental s’éloigne de l’Âme par un comportement non éthique, il s’interdit lui-même de revendiquer son droit de naissance. C’est comme si l’on était assis sur un fauteuil roulant et que l’on voyait un autre homme courir librement, profitant de sa balade à travers l’Univers. Et il regarde ses jambes mais il ne peut pas les bouger, il ne peut pas en faire partie. La plus grande punition » de l’Univers est donc d’être handicapé par l’amour – voir un homme aimer une femme, voir une mère aimer son enfant, et en être exclu, ne pas pouvoir aimer. Vous ne pouvez pas participer, vous ne pouvez pas donner ce que vous avez. L’amour est le seul attribut du Créateur. De cette manière, vous êtes le seul juge de votre propre conduite ». M. Keshe Pour résumer s’il y a une punition, c’est bien celle que vous vous infligez à vous-même en vous privant de la capacité d’aimer et de jouir. Et bien sûr, toute personne qui prend conscience de sa mauvaise conduite, qui regrette sincèrement et essaie de changer, change la situation dans son ensemble. Comme nous l’avons vu, l’Âme n’est pas intéressée par la punition » ou les conséquences » – le seul intérêt de l’Âme est le changement de l’état d’esprit, que la personne veuille revenir près d’elle. Cependant, à la suite de ce changement d’état d’esprit, les deux Âmes impliquées – l’Âme du bourreau et l’âme de la victime – doivent trouver un nouvel équilibre entre elles. Et cela peut prendre la forme d’un processus qui prend du temps et peut être progressif. Lorsque tout va très bien, dans le processus de changement et de recherche d’un nouvel équilibre, les deux Âmes peuvent être élevées et alors elles voient que tout le scénario était en fait à leur avantage à toutes les deux. L’élévation de l’âme Je comprends que l’élévation de l’âme » se réfère à l’âme de la forme physique/mental. Tout simplement parce que l’Âme est égale au Créateur et n’a donc pas besoin d’être élevée. L’élévation de l’âme de la forme physique ou du mental signifie essentiellement de transformer le singe hyperactif en un parfait serviteur de l’Âme. Pour faciliter cette transmutation, plusieurs voies sont ouvertes Les souhaits du Conseil Universel et de la Fondation Keshe Je donne librement de mon Âme à toutes les Âmes existantes, prenez ce dont vous avez besoin. Je suis présent. » Ce n’est pas une formule magique, ni une prière catholique. Si elle est faite automatiquement, elle n’aura aucun effet. Nous devons sentir ce que nous faisons tout du long comment nous le faisons, comment nous nous sentons quand nous le faisons ; nous devons aussi sentir l’interaction que cela crée. Les pratiques de Grigori Grabovoï Le champ de l’esprit est tellement étendu que le singe n’a aucune chance de recourir à ses stratagèmes habituels de blâmer, juger et se plaindre. Ces pratiques sont similaires aux danses sacrées de Gurdjieff. Les méditations d’Osho Osho a adapté bon nombre de ses méditations au mental occidental agité. Les méditations dynamiques, en particulier, nous aident à nous débarrasser de nos déchets mentaux afin que nous puissions devenir assez silencieux pour nous asseoir et méditer. Il existe de nombreuses autres techniques qui vont dans le même sens. Il semble important de mentionner que l’élévation de l’âme en termes de la Fondation Keshe et de Grigori Grabovoï va plus loin et va au-delà des simples méditations pour calmer le mental – elles interviennent dans la conscience individuelle et collective, changeant ainsi notre perception et notre réalité. Connaissances Universelles L’UEU en tant que système planétaire La prochaine étape sera la réplication d’un système solaire complet, avec de nombreuses planètes, chacune tournant dans sa propre direction et suivant sa propre orbite. La réplique d’un système solaire réel. Comme nous pouvons créer une véritable représentation de travail en 3D d’un système solaire, cela nous permettra de localiser n’importe quel point de l’univers où nous souhaiterions voyager. Une fois que nous pouvons voir » le point de destination, nous pouvons y être instantanément. L’UEU est de forme ovale ; il y a une raison à cela. En fait, tous les éléments de l’univers sont dans cette forme ovale. Ils ne sont pas circulaires. Une forme circulaire indiquerait un système statique alors que l’ellipse indique un système dynamique, en mouvement car les pressions Magrav sont différentes selon les côtés. Notre soleil comme toute la galaxie n’est pas statique dans la galaxie, mais il se déplace à l’intérieur de celle-ci et la galaxie se déplace elle-même. Un côté absorbe la pression de tout l’environnement tandis que l’autre émet les champs magnétiques. Lorsque nous regardons l’image de la NASA de notre univers, nous voyons plus d’éléments à la périphérie ; parce qu’il y a plus d’interaction de l’univers avec les autres univers à la périphérie. Nous verrons la même chose lorsque nous pourrons explorer les limites de notre propre système solaire – comme vous le voyez sur l’image, il y a aussi plus d’éléments à la périphérie. Prenons l’exemple de la nouvelle UEU-santé ; elle devra comporter deux sphères l’une est l’Âme du médecin et l’autre celle du patient. Les deux interagiront sur le plan fondamental, le niveau de perfection. Le souhait de l’Âme du médecin éclairera l’Âme du patient et cette interaction se manifestera dans la structure de la physicalité. Vous recevrez ce que vous acceptez pour élever l’âme de la forme physique/mental. Je me demande combien d’entre vous seront assez forts pour porter la force de l’âme à élever votre physicalité et avec ce souhait, vous entrerez dans la dimension du Créateur. » M Keshe Nous développerons cette citation dans le chapitre suivant Conscience et contrôle de la réalité. Ces nouvelles UEU, qui seront présentées en janvier, ne comporteront aucun contrôle ou autre technologie informatique, même l’éclairage sera absent. Changement de la conscience collective Cette technologie propagée par les nouvelles UEU permettra à l’humanité de faire un bond en avant. La puissance de ces unités va s’associer à l’effort de beaucoup d’entre nous, avant-gardistes, qui structurons leur conscience. Cette convergence peut rapprocher le point de basculement de la conscience collective, responsable de la perception des humains au niveau de la matière. Alors nous nous réveillerons le 21 mars 2021 et nous auront totalement oublié toutes nos fautes du passé, et ouvrons nos bras saluant le nouveau jour, où nous brillerons tous de la pure lumière de notre Âme. Voir les champs et non les réacteurs M Keshe nous rappelle sans cesse de ne pas regarder les magravs, les réacteurs et les GaNS, de ne pas regarder le support de la matière mais de nous ouvrir aux champs, l’agent actif, qui crée et fait bouger des systèmes sur le plan matériel. C’est une étape importante, car pour comprendre les enseignements présentés depuis la semaine dernière KSW356, nous devons nous mettre en position de voir les champs et non les supports matériels. Dans un temps de transition, nous utilisons toujours le GaNS pour mettre les forces de champ universelles dans une condition où elles interagissent avec et pour nous. La petite sphère rotative montrée dans le dernier enseignement KSW356 était alimentée par le soleil central au centre de la grande sphère ou bol ; elle montrait son positionnement et mouvement à l’aide du point de référence, le soleil au centre. Maintenant nous allons apprendre comment remplacer ce soleil central par notre Âme. De cette façon, les champs ou l’âme de la petite sphère seront produits par l’interaction du soleil central avec son environnement, de notre Âme avec l’inertie de la Terre. Ensuite, il serait possible, si nous le souhaiterons, de condenser le plasma de la petite sphère plus qu’elle se présente sous une forme matérielle pour que nous puissions la voir et en profiter. Sur l’image nous voyons l’environnement des champs de notre planète hachure rouge, dans lequelle les rayons fondamentaux paquets d’énergie de l’Âme du créateur sont en interaction avec notre Âme le soleil ; cette interaction conduit à la création de la petite sphère hachure bleue. Ce sera notre souhait qui déterminera la manifestation de ce que nous voulons le mouvement, la matière ou la vie. Et bien sûr, la grande question demeure qu’est-ce que nous devrons changer en nous pour que nous soyons effectivement capables de faire apparaître l’argent exact, le pourboire inclus, dans la paume de nos mains à la fin d’un dîner entre amis dans un restaurant ? Dans notre exemple, l’Âme voit l’objet de son souhait à travers les yeux et l’Âme de la physicalité le mental crée l’argent pour le payer. La vision du Nouveau Monde Réalité objective Si nous arrivons à introduire dans la conscience collective le concept de l’impossibilité de l’anéantissement, que tout le monde peut être ressuscité et que toute vie est éternelle, alors c’est exactement ça ce qui se passera. Car lorsqu’une telle croyance fera partie de la conscience collective, elle deviendra stable et commencera à être perçue comme la réalité objective. Tout le monde va voir la vie éternelle comme maintenant tout le monde voit la mort! C’est pourquoi nous agissons en tant qu’Humanité unie; dans cette optique nous travaillons directement sur notre conscience personnelle mais aussi sur celle de toute la collectivité. Alors nous provoquons des changements dans notre perception individuelle de la réalité et aussi dans la façon dont toute la race humaine perçoit la réalité. Et une fois que nous aurons passé le point de basculement, où la conscience collective sera elle aussi entièrement structurée – tout le monde verra le même monde parfait en même temps. Si nous comprenons que l’homme a été créé pour la vie éternelle et que personne ne doit mourir en principe, si chaque personne considère la vie éternelle comme naturelle, la vie deviendra naturelle, et la réalité physique sera exactement comme cela. Puisque l’image dans notre conscience structurée forme l’image physique. C’est ainsi que la réalité physique est créée. C’est la façon de créer une vie éternelle vraiment heureuse. La résurrection et la vie éternelle La résurrection est la restauration du corps physique après la mort. La biologie nous enseigne que la plupart des cellules dans notre corps se renouvellent tous les 7 ans et nous avons appris que notre conscience recrée notre corps physique au rythme de 1017 fois par seconde. Pourquoi ne pourrait-elle pas le faire enc ore une fois après la mort du corps physique ? Lorsque l’homme ressuscitera son corps après la mort, son corps sera parfait et sain. De plus, la résurrection lui permet de revenir avec toute les compréhensions de la vie qu’il vient de quitter et toute les compréhensions de ses vies antérieures. La résurrection peut alors être un outil extrêmement puissant dans le processus d’évolution de l’homme. La résurrection et la vie éternelle dans le corps physique, permettent à l’homme d’évoluer indéfiniment dans la phase de réalisation. La réincarnation était le processus adapté à la phase de dualité sur le plan matériel elle n’est plus adaptée dans la phase de réalisation où elle est remplacée par la vie éternelle. Vu par le Créateur, l’homme est éternel. Notre tâche consiste donc maintenant à apporter cette connaissance du Créateur à l’homme afin qu’il se rend compte de sa propre éternité. Dans cette optique, la résurrection est vue comme un retour à l’éternité du tout. La résurrection et la vie éternelle sont la manifestation de l’harmonie universelle du monde. Au plus profond de son cœur, chacun de nous sait que la résurrection universelle des morts est encore à venir l’homme, une fois créé, ne peut être anéanti parce qu’il est une composante active, intégrale au monde entier. Et en créant l’Âme éternelle, qui à son tour crée le corps, le Créateur a créé un corps éternel comme reflet éternelle de l’Âme. Pourquoi est-il nécessaire de donner la priorité au corps physique et de le rendre indestructible ? Pourquoi la tâche consiste-t-elle maintenant à faire prendre conscience à l’homme de sa véritable l’éternité ? Eh bien, la possibilité qu’on peut détruire le corps, ouvre la porte que l’homme peut manipuler un autre homme en le menaçant de la mort. Si le corps physique est indestructible, le chantage devient absurde prison, exécution, famine, empoisonnement, etc n’ont plus aucune réalité. La violence et la mort ne peuvent pas non plus être utilisées pour punir. Voilà le véritable fondement de la paix éternelle sur terre. Alors si nous voulons œuvrer pour la Paix la meilleure façon serait d’arriver à structurer notre conscience au point où nous sommes inviolables – cela devient encore plus crucial dans le scénario d’installation du ’nouvel ordre mondial’’! Aujourd’hui, lorsqu’il y a un conflit entre des peuples ou des pays, la force est souvent utilisée pour résoudre le problème. La plupart du temps, la mort biologique de l’ennemi est utilisée pour éviter d’aller à la racine du problème, d’aller aux vraies causes. Par conséquent rendre le corps physique indestructible et notre vie éternelle doivent être notre priorité. Ce faisant, l’homme pourra assurer les véritables bases de son développement harmonieux à intérieur et à extérieur. Quand le monde extérieur est tout à fait apaisé, l’homme réalisera alors que le Créateur et l’Univers tout entier sont là pour l’aider, lui et son développement, à tout moment. Cela lui permettra de donner une réelle valeur à sa vie, qui deviendra joyeuse et heureuse. Lorsque nous nous regardons de plus près, nous constatons que nous avons déjà beaucoup d’ »éternité » en nous nos pensées sont éternelles ; et avec elles, tout ce que nous pensons, disons et faisons est de nature éternelle. La lumière de l’éternité est constituée de telle manière que l’homme la reproduit, la recrée. Et plus cette lumière se diffuse vers la réalité extérieure, plus nous regardons à travers les yeux éternels du Créateur, plus nous verrons combien d’aspects de notre monde sont éternels. Plus nous sommes capables de percevoir l’éternité, plus nous prendrons conscience de notre propre éternité. Lorsque nous structurons notre conscience, nos pensées seront de plus en plus chargées de lumière informationnelle et deviendront de puissants bio-signaux. Nous verrons que nos pensées commencent à produire la lumière de l’éternité, puis nous voudrons bien sûr augmenter le volume de lumière rayonnée vers la réalité extérieure, et diriger nos pensées vers l’éternité, et vers les technologies du développement éternel. C’est ce que nous faisons lorsque nous transférons ces informations de l’éternité par nos pensées vers les autres éléments de l’univers. Même pendant ce processus nous allons déjà comprendre que nous rayonnons comme des soleils dans l’univers. Nous pouvons commencer à considérer l’éternité comme un phénomène de tous les jours quand nous apprenons de la biologie que toutes note corps renouvelle toutes ses cellules tous les 7 ans. Et encore plus quand nous considérons qu’on effet le taux de rafraîchissement de notre corps complet est de 1017x/sec. Le renouvellement des cellules ne passe pas par la mort; ce n’est pas qu’une cellule meurt et après elle est recréée; comme l’arbre perd ses feuilles en automne pour repousser d’autres le printemps prochain. Ça ne se passe pas comme ça; il n’y a pas de mort. Nous comprenons maintenant que tous nos cellules sont déjà éternelles de par leur nature. Et en considérant l’organisme entier de la même manière, nous voyons que lui aussi est éternel. À ce niveau de conscience, notre corps change; les différents tissus de rayonnent d’une luminescence argentée. Nous pouvons alors étendre cette conscience de l’éternité à l’ensemble de la réalité à partir des éléments que nous savons éternel dans notre organisme. L’urgence de la vie éternelle n’est pas simplement une quête logique, mais elle est aussi l’expression de l’essence totale de l’homme, venant de Dieu, le Créateur, qui est éternel et c’est donc son souhait. L’éternité de l’homme est l’éternité de Dieu et la structure organisationnelle de l’homme. L’Homme et le Créateur Lorsque nous entrons en contact direct avec notre Âme, nous entrons simultanément en contact avec le Créateur. Ce contact se produit lorsque tout est fait en ayant à l’esprit le Principe Universel ou le Salut Global. Lorsque notre première tâche est le contact avec le Créateur, le Salut global, alors les tâches restantes deviennent très simples. Si on se met dans l’état du Créateur, on peut agir très facilement, sans jamais se fatiguer. En d’autres termes, nous pensons, parlons et agissons comme le Créateur. L’instant où nous commençons à diriger notre vie vers le Créateur, celui-ci et l’Univers tout entier viennent à notre aide. Ensuite, tous les événements s’alignent en synchronicité multiple. Nous sentons que nous sommes en plein dans la mission de notre vie et que la vie nous soutient dans cette direction. Tout devient simple, joyeux, harmonieux. Même lorsque nous hésitons, quand nous ne savons pas quoi faire, nous pouvons nous demander comment le Créateur agirait… Notre transformation actuelle, le Défi Corona, a lieu précisément dans la perspective où l’homme s’unit au Créateur. L’homme commence à devenir comme le Créateur, ce qui signifie qu’il n’est pas différencié de Lui en termes de réaction du monde extérieur. Si la conscience de l’homme est bien structurée, alors le plan matériel réagira aux pensées de l’homme exactement de la même manière qu’aux pensées du Créateur; le plan matériel se dépêchera volontiers aux souhaits de l’homme. Il est juste et bon de combiner nos actions avec celles du Créateur; il ne devrait pas y avoir de différence entre l’œuvre de Dieu = l’œuvre de l’homme . Dans ce processus, le moment viendra où nous aurons la certitude de vraiment faire partie du Créateur. L’homme est fait pour créer et harmoniser. Par conséquent, les enseignements actuels favoriseront naturellement le Salut global Principe universel, le développement harmonieux, la résurrection/vie éternelle; tout en assurant les conditions d’un développement éternel harmonieux de tous les éléments de la réalité selon les desseins du Créateur. Si notre conscience change, le monde entier change Lorsque notre conscience sera plus structurée, le monde extérieur et le monde intérieur ne seront plus perçus étant différent. L’état dans lequel nous sommes habituellement ne peut plus être le même. Pendant le processus de structuration, notre état de conscience va constamment fluctuer entre certaines limites en corrélation avec le niveau de notre développement à ce moment-là. Bien sûr, il peut arriver que notre état de conscience ordinaire passe soudainement à un état de conscience relativement élevé. À ce moment-là, la personne éprouve ce que nous appelons Samadhi », une extase, un incroyable sentiment de joie de vivre. Il est en fait impossible de décrire cet état avec des mots, il faut en faire l’expérience. Par une véritable aspiration spirituelle, une compréhension profonde et une pratique régulière et soutenue, nous pouvons atteindre ce niveau où nous serons toujours dans un état de conscience élevés. En fait, la différence entre notre état de conscience réel et notre plein potentiel est si énorme qu’on pourrait dire que la personne a passé à un autre niveau d’existence. Car il faut garder à l’esprit que le corps humain est un système, capable de s’améliorer infiniment. Et il est difficile d’imaginer l’homme à l’heure actuelle à son plein potentiel. Lorsque nous mettons les êtres réalisés sur un piédestal Jésus, Bouddha, Shiva, Eckard Tolle, Osho, M. Keshe, Grigori Grabovoï – nous nous faisons croire qu’ils sont spéciaux et que leur position est inaccessible pour nous – alors pourquoi se donner la peine d’essayer ? Vérifiez si vous êtes pris au piège de la même idolâtrie ; et échappez immédiatement ! Emotions “L’interaction entre l’âme et l’âme de la physicalité esprit crée une lumière que nous appelons émotion ». M Keshe L’Émotion de la vision Nous devons être capables de créer suffisamment de champs dans la direction de l’âme de la forme physique vers l’Âme pour que la barrière des acides aminés dans le cerveau de l’homme n’existe pas. Ensuite, dans tout votre corps, vous ressentirez l’émotion de l’Âme. Il ne s’agit pas de l’interaction entre les deux âmes, mais le but de cet enseignement est d’avoir une seule émotion pour les deux systèmes. Ensuite, les deux peuvent travailler ensemble pour produire à l’unisson le corps parfait pour n’importe quel environnement donné dans les univers ». M. Keshe Nos sens physiques En dehors de notre planète, dans l’espace profond, nous ne pouvons pas utiliser nos sens, car nous voyageons avec notre Âme et pendant cela notre corps est suspendu. De plus, lorsque nous rencontrons nos frères et sœurs de la Communauté Universelle, nos sens et les informations qu’ils fournissent n’ont pas beaucoup de valeur. C’est pourquoi nous devons accéder aux émotions correspondantes afin de nous orienter, de communiquer et de nous amuser. Même si nous connaissons les émotions de la présence, de la position et de la connaissance, il se peut que nous ne puissions pas voir, ce à quoi elles se réfèrent. Par exemple, une personne peut être capable de voir l’Âme en tant que lumière, alors que notre mental n’est pas encore assez structuré pour la percevoir. Notre langue a des expressions comme être aveugle à certaines choses » ou ces choses seront dans notre angle mort » – dans ces situations, nous ne pouvons pas voir certaines choses parce que les filtres de notre conscience, ne nous le permettent pas. Tout ce que nous pouvons voir Regardons maintenant de plus près nos yeux perçoivent les informations provenant du niveau de la matière en forme des pixels A. Ensuite notre mental avec notre conscience interprète les données visuelles pour synthétiser une image mentale ou une perception D. Nous savons que pour notre conscience, les données visuelles du monde matériel A ont le même degré de réalité que l’imagination C. Mais il existe une troisième source d’information tous les éléments de l’univers ont une Âme, qui existe sur un niveau supérieur au niveau de la matière. Si notre conscience est assez structurée, elle peut percevoir des informations de n’importe quel élément au niveau énergétique et au niveau fondamental également B. Si nous voulons voir ce que l’Âme voit, nous devons aller au-delà du niveau de la matière, au niveau de l’énergie ou fondamental – et ce que notre Âme voit n’apparaîtra que sous la forme de lumière ou sentiment. Au début, notre mental n’est peut-être pas capable de déchiffrer les informations, mais notre Âme le peut. Notre conscience doit donc s’ouvrir à ce domaine de perception, si elle veut y participer. On pourrait dire que nos yeux fonctionnent comme un pont entre l’Âme et le physique. Ce pont est utilisé lorsque nous nous souvenons de nos rêves. Quand nous rêvons, notre Âme interagit avec une autre Âme. L’Âme transfère les informations de cette rencontre à nos yeux ; et par ce canal, elle a accès au cerveau physique pour les traduire et les synthétiser en images reconnaissables. Nous accédons à ces images lorsque nous nous souvenons de notre rêve le matin suivant. Probablement l’Âme utilise la même voie dans les expériences de mort imminente lorsque des personnes sont physiquement mortes sur la table d’opération mais leur conscience sort de leur corps. Alors elles peuvent percevoir aussi clairement qu’avec les yeux ouverts ce qui se passe dans la salle d’opération et parfois même au-delà de cet événement espace-temps. Vision de l’âme Nous savons maintenant que l’Âme utilise beaucoup les émotions; ceux-ci peuvent contenir et transférer d’énormes quantités d’informations. Et elle peut les envoyer au filtre du mental qui traduit les émotions en informations visuelles, comme dans un rêve. Mais il y a des pertes dans cette traduction, le résultat ne contiendra pas tout. Alors parfois, nous ne pouvons pas comprendre nos rêves nous voyons les images et n’avons aucune idée comment les interpréter ou les comprendre. D’autres fois, nous pouvons même avoir une mémoire claire mais non-visuelle de ce que nous venons de rêver – un sentiment très vif -, mais nous sommes totalement incapables de le communiquer – même si nous le voyons encore ! Cela signifie que notre Âme fait ce qu’elle est censée faire, mais nous sommes si loin d’elle ou si peu habitués à son langage que nous ne comprenons pas. Nous ne pouvons pas reconnaître ce que nous ne savons pas et nous ne pouvons pas voir ce que nous ne savons pas. Il est donc crucial d’en savoir plus pour comprendre et voir plus. Ainsi, en suivant cet enseignement et les pratiques pour structurer notre conscience, nous pouvons voir de plus en plus de choses exceptionnelles parce que ces enseignements ouvrent notre mental à de nouvelles dimensions ; et notre Âme est déjà excitée d’utiliser cette nouvelle liberté. Souvenez-vous aussi que l’Âme ne comprend que les émotions ; c’est pourquoi un sentiment de bonheur est la condition ainsi que la confirmation d’un souhait que nous avons fait. Lorsque nous nous attardons sur le sentiment que nous aurons lorsque notre souhait sera réalisé, c’est à ce moment-là que notre souhait se charge au point qu’il se matérialisera. M. Keshe raconte qu’il voit les gens sur deux niveaux simultanément il voit l’apparence physique, ce que la personne veut montrer, et il voit l’Âme ; il percevra donc la différence entre les deux s’il y en a une. Il peut voir quand une personne ment, mais il ne peut pas le dire à la personne, car il n’est qu’un observateur, un pur témoin – il n’interférera pas. C’est un gage de maturité que de pouvoir voir à la fois au niveau physique et au niveau de l’Âme ; et en tant que tel, c’est un excellent outil pour structurer notre conscience. Nous ne verrons pas une seule Âme à la fois mais une multitude d’Âmes – et ça sera comme regarder un feu d’artifice. Tellement beau que nous allons nous poser la question Pourquoi ai-je été aveugle à cela pendant si longtemps ? » Et il est possible que sur le plan physique, avec nos yeux d’acides aminés, nous voyions au même moment un groupe de personnes qui souffrent. L’Âme ne peut pas souffrir, elle peut seulement dissiper sa lumière comme le soleil. Dans l’émotion de la vision, nous pouvons voir la présence de tout dans son spectre entier, alors qu’avec la vision physique, nous ne pouvons voir que la petite section permise par la force des acides aminés, une sorte de vision tunnel biaisée. L’émotion de la vision est également le navigateur dans nos voyages spatiaux par l’Âme. À l’aide de notre Âme nous pouvons aller/être à n’importe quel endroit que nous pouvons voir – voir par notre Âme et pas par nos yeux. C’est alors la maturité ou le degré de la structuration de notre conscience qui décidera de ce que nous pouvons voir avec nos émotions – et y aller si nous le voulons. Donc le plus notre conscience est structurée, le plus les Univers s’ouvrent devant nous! Le Sentiment de Réaction Le sentiment de la connaissance + le sentiment de la vision = le sentiment de la réaction Le sentiment de la réaction permet à la forme physique et à l’Âme de s’engager ou de s’impliquer dans quelque chose ou non. Si je me vois dans une position où ma présence et mes connaissances peuvent créer un danger pour moi ou pour les autres, alors je me retire de cette situation grâce à ma vision. Cette discrimination peut signaler un danger, mais aussi des visions trop belles », qui peuvent être beaucoup trop fortes pour nous. Alors nous nous en aveuglons, parce que notre sentiment de réaction nous protège. Donc, dans les deux cas, le sentiment de la vision attrayante ou répulsive par rapport à notre sentiment de la connaissance décidera si nous souhaitons ou non nous manifester physiquement dans une situation que nous rencontrons. Bien sûr le sentiment de réaction dépend dans son fonctionnement beaucoup du degré de la structuration de notre conscience. Un sentiment de réaction peut limiter notre liberté si il est alimentée par des systèmes de croyances collectives ou il peut expenser notre liberté jusqu’à nous voyons que nous sommes des êtres éternels jouissant d’un monde éternel ! Comment le Créateur est créé L’Âme du créateur est créée de l’ensemble des Âmes qu’il a créées et qui ont conduit à sa création. Il faut des milliards d’années pour créer une étoile à partir de l’interaction de deux champs, créant un nouveau plasma qui, en interaction avec tous les autres champs, crée le premier atome ; qui, en interaction avec tous les autres atomes, crée des molécules… puis de la poussière et enfin, des millions d’années plus tard finalement l’étoile est née. Nous faisons la même chose en 9 mois dans le ventre de la mère ; c’est ce qu’est l’Âme, c’est ce que l’Âme est capable de faire. L’illumination ne change pas le cerveau ou le mental, elle ne fait que donner plus de puissance au programme qui est en cours la conscience ». M. Keshe Le Sentiment de la Connaissance Sentir la connaissance L’Âme contient toutes les connaissances de l’univers et, au-delà, toutes les connaissances du créateur. Nous n’avons pas besoin d’aller à l’école, nous devons seulement nous accorder l’accès à l’Âme et immédiatement nous sommes ce que nous appelons omniscients. Laccès à notre Âme passe par la structuration de notre conscience. Comme nous ne sommes pas nés accidentellement en tant que Chinois, Africain ou Européen, c’est l’Âme qui choisi l’environnement d’inertie dans lequel notre corps va prendre forme, déterminant ainsi la race et les conditions dans lesquelles nous allons grandir. L’Âme contient également toutes les lignes temporelles, tous les champs de force du temps selon lesquels notre développement physique et mental se déroulera. L’Âme sait intrinsèquement à quel âge commencer à communiquer, à quel moment ouvrir la faculté de pensée abstraite mental et à la conscience. Il semble que l’Âme, dans son action naturelle, non entravée par le mental non structuré, modifie la conscience fournit de nouveaux logiciels de l’enfant afin qu’il puisse entrer dans les différentes phases de son développement. L’Âme lui ouvre une porte après l’autre. C’est-à-dire que l’Âme sait ce qu’elle sait et fournit cette connaissance au mental via une expansion naturelle de la conscience. C’est donc l’émotion de la connaissance qui entre en jeu. À un certain âge, nous devenons intrigués de savoir pourquoi nous nous mouillons en jouant sous la pluie, pourquoi la pluie en hiver tombe en flocons de neige, etc. Nous ne nous contentons plus d’observer les faits ; une nouvelle source de plaisir s’ouvre à nous le plaisir de savoir ce qui se passe derrière les choses que nous observons, quelles sont les forces qui se cachent derrière les apparences et qui les font bouger. Ce nouveau désir est compris par l’Âme ; en fait il vient de l’Âme, il est planté par l’Âme comme un grain pour de nouvelles allées de découverte de ce splendide monde en 3D. Lorsqu’elle voit que le souhait est reçu, elle ajoute les connaissances nécessaires pour satisfaire ce nouveau désir. Du côté du mental/conscience, l’enfant commence à être intrigué par une nouvelle partie du monde oh, je souhaite vivement explorer comment cela fonctionne » et il commence immédiatement à utiliser le logiciel correspondant, déjà fourni par l’âme, pour satisfaire ce nouveau désir. La phase où l’enfant demande pourquoi ceci et pourquoi cela, est très important ; et l’enfant saura tout de suite si la réponse qui lui est donnée est sincère et adéquate ou non ; il sent si la connaissance de la réponse est correcte, utilisable et utile – il se sert du sentiment de la connaissance. Nous avons dit que l’Âme est le réservoir de toutes les connaissances pertinentes, donc les parents et l’enseignant n’ont pas à nourrir l’enfant de réponses mais à lui montrer le chemin où il peut trouver ses propres réponses à l’intérieur de lui-même ! L’émotion est un immense réservoir de connaissances Dans les articles précédents, nous avons déjà élaboré les différents contenants de la connaissance, le langage étant le plus pauvre et les images et les sentiments les plus denses. Le parallèle se trouve dans le fait que le langage se rapporte au mental rationnel sur le niveau matériel tandis que les sentiments et les images appartiennent au niveau de transition et fondamental. L’Âme ne parle ni ne comprend les langues humaines; elle transfère et traite une quantité infinie de connaissances par le biais des images et des émotions. L’un des canaux de communication préférés de l’Âme est l’intuition; et l’intuition, comme nous le savons tous, travaille avec des sentiments et des images. Foire aux plaisirs intermédiaires Une fois que nous aurons accédé à l’entrepôt infini de connaissances dans notre Âme, puisque cette dernière est UNIE à l’Âme du Créateur, nous nous retrouverons au même niveau que le Créateur ayant accès aux mêmes connaissances et étant capable de la même créativité qui peut donner naissance aux Univers. Au début, nous pouvons trouver beaucoup de plaisir à essayer des choses comment ce serait si j’étais blonde et que j’avais les yeux bleus ? Comment me sentirais-je si je restais aussi longtemps que je le souhaite sous l’eau ou comment dormirais-je suspendu entre les branches de cerisiers en fleurs? Nous pourrons tout essayer, tant que cela ne va pas à l’encontre du Principe Universel. Mais ensuite, lentement, nous nous habituerons à nos nouvelles capacités et connaissances et nous nous en tiendrons très probablement à la forme physique avec laquelle nous sommes nés ; car notre Âme avait créé notre corps dans cette forme particulière parce qu’elle était la plus appropriée pour vivre NOTRE vie – dans le sens de tirer le plus de plaisir de nos expériences et bien sûr dans le sens d’être à l’endroit le plus approprié pour servir la totalité de l’existence. Servir la totalité de l’existence » signifie aider la totalité du monde à tirer le plus grand plaisir de ses expériences »! Il n’y a pas de sacrifice au sens classique du terme, pas d’abandon de son propre intérêt pour le bien des autres ou d’un idéal. Mais il y aura beaucoup de sacrifice au sens original le mot sacrifice vient du latin et signifie rendre quelque chose sacré » ; donc si je me sacrifie, je me rends sacré ! Dans ce sens, nous nous épanouirons en participant à l’élévation de l’Âme de tous les êtres. L’évolution de la connaissance Même si nous utilisons l’expression entrepôt de connaissances », nous ne voulons pas dire que le savoir universel est limité. Il ne l’est pas ; il fait partie de la création, ce qui signifie qu’il est infini comme la création elle-même. Et comme la splendide co-création du Créateur et de l’Homme est capable de créer des Créateurs, le processus de création n’est pas seulement infini et éternel mais il va tout le temps au-delà de lui-même Nous le voyons clairement en ce qui concerne la connaissance. Nous recevons les connaissances de l’Âme du Créateur. Les connaissances sont gratuites. Nous les multiplions librement. Et par le processus même de compréhension et de partage de ce que nous avons compris, la connaissance passe de l’Âme du Créateur à notre Âme. Au cours de ce processus, nous ajouterons naturellement nos couleurs qui nous viennent lors du processus. De cette façon, le réservoir de connaissances mentionné est depuis toujours et constamment en expansion. Ls connaissances s’étendent constamment et elles changent – et ne seront plus jamais les mêmes. Et il ne peut en être autrement, car les univers eux-mêmes s’étendent et tout en eux change constamment ! Lorsque nous acquérons des connaissances, nous partageons pour élever les autres. Et lorsque nous apprenons – peu importe de quelle source scientifique, dans quel domaine de connaissance ou de compréhension – alors nous sommes devenus le véritable chercheur de connaissances. Dans ce contexte, le rôle de la Fondation Keshe est de rapprocher l’humanité de cette vérité » M. Keshe Question d’Alexandre Comment pouvons-nous nous libérer de l’emprise de la physicalité en ce moment ? » C’est une question de l’état d’esprit. C’est la façon dont nous définissons et dont nous fonctionnons dans cet esprit. La beauté du nouveau cycle est que nous vivons dans la dimension de l’Âme et que nous choisissons de profiter de la forme physique quand nous le souhaitons. Le choix nous appartient ». M. Keshe Utiliser les connaissances On peut utiliser les compréhensions ou les connaissances de différentes façons. Généralement nous nous en servons pour accomplir ce que nous souhaitons. Nous avons appris que la réalité sur le plan matériel se manifeste par la Loi d’Attraction qui transforme les paquets d’énergie en provenance du cente de l’Unicos à l’aide de notre conscience en formes matérielles. L’élément décisif dans le processus est évidemment notre conscience – si elle est non-structuré, l’ensemble des manifestations va être le pot-pourri de phénomènes contradictoire qu’on voit autour de nous. Si, par contre, notre conscience sera structurée, nous allons vivre éternellement dans un monde joyeusement parfait. Il y a donc des connaissances constructives et non-constructives, parallèle à notre conscience qui, elle aussi, peut être constructive ou non. Heureusement ce sont seulement les pensées constructives, issu d’une connaissance structurée qui ont la force d’influer directement sur la réalité. Cela nous emmène au fait que l’utilisation la plus efficace et bénéfique des connaissances est le contrôle de la réalité. Le contrôle de la réalité Nous, dans notre monde Le monde est construit par le Créateur d’une manière à la fois simple et compliquée. Simple, car un très jeune enfant peut y vivre avec succès. Compliqué, parce que la réalité contient une variété infinie d’objets, une variété de formes, de couleurs, de sons, d’odeurs, etc. En outre, tous les éléments de la réalité sont reliés entre eux par des connexions informationnelles universelles ; chaque élément interagit avec les autres éléments pour trouver sa position équilibrée. Il semble donc que le monde soit compliqué à comprendre avec le mental rationnel mais simple à vivre. Comme nous faisons partie du monde, il est facile pour nous de contrôler le monde avec notre conscience qui, elle aussi, fait partie du monde. Le mécanisme de contrôle de la réalité est divin, il a été créé par le Créateur, et il fonctionne en permanence. Pour pouvoir l’utiliser, l’homme doit le connaître et apprendre à s’en servir. Pour apprendre à contrôler la réalité, nous n’avons pas besoin de la recréer, nous devons seulement ajuster notre instrument de contrôle de la réalité. Notre instrument de contrôle est le mental avec son système d’exploitation appelé conscience. Plus nous sommes capables de structurer notre conscience, plus nous commençons à construire notre vie en accord avec les intentions du Créateur. La conscience est notre outil Nous avons dit qu’il est simple de contrôler notre réalité. Dans le contexte, le terme contrôle de la réalité » a une interprétation sans ambiguïté, il signifie faire évoluer tout événement dans une direction constructive , c’est-à-dire dans l’esprit du Principe Universel tel que le Créateur l’a voulu. C’est comme si nous vivions avec tous les univers à l’intérieur d’une sphère et que nous pouvions simplement, avec notre petit doigt, changer l’ensemble à l’intérieur et à l’extérieur de la sphère – nos pensées peuvent changer le monde. Il est important de comprendre que notre conscience ne fait pas la différence entre ce que nous voyons avec nos yeux charnels et ce que nous voyons à l’intérieur de nous ; car pour notre conscience, la réalité matérielle et l’imagination sont équivalentes. C’est un principe fondamental. Ainsi, si nous pensons à quelque chose, tout en étant dans le bon état d’esprit et si notre conscience est suffisamment structurée, alors cette pensée peut se matérialiser et changer le cours des événements. La conscience est la structure qui permet à l’Âme de tout contrôler au niveau matériel. Grâce à la conscience, nous pouvons contrôler la réalité extérieure ainsi que les éléments internes, comme les sentiments ou la perception par exemple. Pendant très longtemps, l’humanité a cru qu’elle était limités à un très petit rayon d’action sur elle-même, les autres et l’environnement. Hypnotisés par la conscience collective, nous nous étions habitués à notre impuissance. Il est temps maintenant de redécouvrir notre potentiel infini. Dans le passé, nous pensions que notre pouvoir de contrôle reposait uniquement sur ce que nous pouvions faire sur le plan matériel, par conséquent l’efficacité de notre contrôle a été instable et incertaine. Maintenant que nous apprenons à fonder notre contrôle de la réalité sur la conscience, nous serons capables de créer tout ce que nous voulons. Tout événement peut se transformer en un événement favorable lorsque nous apprenons à augmenter la force du champ magnétique de nos pensées. L’approche visant à structurer la conscience est le fondement des enseignements de Grigori Grabovoï, qui visent le salut global et le développement harmonieux de tous. Comment structurer notre conscience Alors comment faire ? Nous commençons par nous mettre dans le bon état spirituel. Un peu de méditation, une reconnexion au corps, à la respiration. C’est très simple, il suffit d’être en contact avec soi-même, d’être conscient de soi-même. Plus vous pratiquez, plus cet état vous viendra naturellement. Jusqu’à ce qu’il devienne permanent. Il existe de nombreuses façons d’entrer dans l’état de conscience détendue. En voici une simple et efficace proposée par Hélène Laporte, l’excellente enseignante de Grigori Grabovoï Je vous invite maintenant à vous centrer et à faire ce qui est bon et juste pour vous détendre. Bailler, s’étirer. Connectez-vous à votre respiration. Sentez l’air aller et venir dans vos narines et vos poumons. Sentez battre votre cœur, sentez le sang circuler dans tout votre corps. Percevez votre corps en une seule impulsion. Sentez vos pieds, vos jambes, votre tronc, votre tête, vos membres supérieurs. Connectez-vous à l’ensemble de votre corps physique. Maintenant, équilibrez votre état émotionnel et énergétique avec votre intention. Approfondissez un peu plus l’état de confort de votre corps. Cette relaxation éveillée vous relie au niveau fondamental et informationnel de la réalité. Dans cet état vibratoire élevé, où vos pensées sont nécessairement lumineuses et en harmonie. Une fois que vous êtes dans cet état, tout ce que vous avez à faire est de visualiser, de ressentir ou même simplement de penser à l’événement pour le normaliser ou le matérialiser et laisser l’état de relaxation éveillée diffuser son énergie sur l’événement. Il va infuser l’événement sur le plan énergétique d’amour, de lumière, de paix et d’harmonie. Cette technique de contrôle de la réalité va devenir rapide et simple. Nous recevrons la confirmation si notre effort de normalisation ou de matérialisation a réussi au niveau des émotions – nous ressentirons un grand sentiment d’harmonie, d’amour, de joie, de paix ou de présence par exemple. Pour contrôler la réalité, il suffit d’introduire notre propre élément spirituel dans l’événement et de produire ainsi une plus grande harmonie. Plus notre spiritualité est évoluée, plus notre conscience est structurée, plus puissant sera notre contrôle de la réalité. C’est comme si on ajoutait de la lumière à l’événement et qu’on réorganisait ainsi sa structure de lumière. Vous pouvez percevoir cela au niveau optique, ou vous pouvez sentir un changement dans les sensations de votre corps ou l’apparition d’un nouvel état d’être. Vous pouvez visualiser l’événement au niveau normal ou simplement y introduire de la lumière et le laisser faire son travail. Il existe une infinité de façons de le faire. Nous changeons le monde et il nous change Toutes les structures du monde sont interconnectées, inclus nous mêmes. La conséquence est que nous n’avons pas besoin de penser à toutes les détails que nous voulons changer dans une situation donnée. Le moment où nous changeons un élément et où il normalise tout le reste suivra. C’est très simple. C’est ainsi parce que tout dans le monde est connecté à tout le reste ; donc, lorsque nous normalisons un élément, il change de position pour ainsi dire ; et tous les autres suivront. C’est comme être dans une sorte de toile d’araignée, qui envoie de la lumière d’un côté et toute la toile s’allume en même temps ! Lorsque nous nous concentrons sur un élément existant au niveau de la matière en étant dans un état de conscience détendu avec un esprit structuré, nous synchronisons en fait la réalité de l’état de la matière avec nos pensées. C’est-à-dire que nous transformons la réalité pour qu’elle prenne la forme de nos pensées. Notre conscience est créée par le Créateur à son image. Par conséquent, notre conscience est construite de telle manière que nous pouvons matérialiser tout objet de réalité dont nous avons besoin. Pour ce faire, il nous suffit de nous faire une idée constructive de la manière exacte dont le Créateur s’y prend. Et ainsi, des perspectives infinies s’ouvriront à notre créativité. Bien sûr, nous pouvons utiliser ces techniques de contrôle pour la vie personnelle, mais imaginez les répercussions lorsque nous les utilisons au niveau collectif pour améliorer la vie de l’humanité entière ! Le monde est fait de structures interconnectées. La modification de l’une de ces structures entraîne la modification de toutes les structures. La perception et la conscience font partie de ces structures. Ainsi, en changeant notre point de vue, nous modifions notre perception et notre interprétation de l’événement et donc de la réalité. Le point de vue change en fonction du degré de structuration de notre conscience. Par exemple, si nous voyons un accident de voiture, soit nous nous disons que c’est horrible, soit nous ne réagissons pas par un jugement et envoyons une impulsion normalisatrice. Cela signifie que nous changeons réellement la réalité en changeant de point de vue. Cela explique aussi pourquoi, en élevant notre niveau de conscience individuelle, nous élevons le niveau de la conscience collective tout entière. Le point de basculement La structuration de la conscience signifie l’augmentation de la densité de l’information, l’augmentation de la masse des données dans un certain volume. Une telle concentration de la conscience peut avoir des conséquences considérables. Lorsque dans le processus d’évolution de la personne, la concentration de sa conscience dans un certain volume atteint une certaine valeur, le monde bascule le mental reprend sa place naturelle et originelle – il redevient le plus parfait serviteur de l’Âme. Vous avez remarqué que ce mécanisme » fait en sorte que personne ne puisse abuser du monde pour son bénéfice personnel, son pouvoir, etc. Car le mental n’atteint ce pouvoir ultime que lorsqu’il se soumet à l’Âme, c’est-à-dire au Créateur. Il ne peut donc pas y avoir de réalité pour quelqu’un qui essaie de dominer les autres pour son bénéfice personnel – cependant il peut créer cette illusion et faire en sorte que les autres y croient aussi. Un mensonge ne devient pas vrai, même si des millions de personnes y croient ! En même temps, la structure du monde change et ce n’est plus le monde qui détermine la structure de la personne mais la personne elle-même qui donne le ton. À ce stade, nous commençons à vivre le véritable but de notre vie, nous commençons à vivre la vie d’être créé à l’image du Créateur. Lorsque la densité des informations contenues dans notre conscience est supérieure à celle de la conscience collective, alors la conscience collective ne nous limite plus ; nous sommes alors libérés des systèmes de croyance collectifs. Dès que la force de ce champ de conscience devient plus forte que celle du champ de matière et devient indépendante de ce dernier, l’homme devient intouchable et indestructible. Les pensées, les paroles et les actions de l’homme deviendront l’élément essentiel, primaire, et tous les autres objets matériels deviendront des éléments secondaires. Et ce sera le prochain niveau de notre évolution, où l’homme commence à créer sa réalité sans limites, il n’est plus soumis aux lois de la matière, il reprend sa place de co-créateur. Parce que le contrôle de la réalité se fait au-delà du niveau matériel, au niveau fondamental et énergétique, rien du monde matériel ne peut nous toucher. Nous pouvons donc travailler toute à fait à l’aise; à distance dans l’espace ou le temps. Faire confiance au processus La structuration de la conscience et le contrôle ultérieur de la réalité deviendront rapidement notre outil de base, nous permettant de normaliser immédiatement toute situation, même en cas d’urgence. Mais lorsque nous commençons à contrôler la réalité, notre conscience peut ne pas être suffisamment concentrée pour stabiliser le résultat. À ce moment-là, nous aurons des résultats, mais ils ne dureront pas. Ou alors, nous avons des résultats partiels. Par exemple, si nous nous efforçons de normaliser une catastrophe, nous ne pourrons peut-être pas la prévenir complètement, mais nous pourrons réduire son impact sur la vie. Nous devons donc continuer à travailler jusqu’à ce que nous ayons stabilisé le résultat. Si nous avons l’impression que cela ne fonctionne pas bien, c’est simplement que notre conscience n’est pas encore assez structurée pour avoir des résultats très efficaces. Nous devons continuer et persévérer ; le moment viendra où nous y arriverons. C’est inévitable. Sur notre chemin vers le contrôle de la réalité, avec un peu de pratique et de temps, nous pourrons sentir si notre conscience a atteint le niveau de contrôle de la réalité ou non ; et nous pourrons nous ajuster en conséquence. Le travail négatif’’ Il y a, pour ainsi dire, une partie négative du travail de structurer notre conscience. Nous devons apprendre à contourner les informations qui ne sont pas à la norme. Nous devons apprendre à ne pas prêter aucune attention à tout ce qui n’est pas à la norme. L’idée de guérir une maladie avec cette technologie, par exemple, nous demande simplement de ne pas considérer le manque de connaissance qui a causé la maladie. C’est quelque chose comme un contournement dans un sens très concret, voire spatial la partie qui n’est pas à la norme est positionnée à un endroit particulier. Si vous savez cela, vous ne devez tout simplement pas entrer dans cet espace avec votre attention ou votre pensée. Si vous ne nourrissez pas les éléments qui ne sont pas à la norme avec votre attention, elle ne peut pas se matérialiser pour vous. Pourquoi ? Parce que la loi de l’attraction ne matérialise que les choses sur lesquelles nous avons porté notre attention. Si l’Âme est en contrôle, elle envoie la pré-pensée que l’esprit, par sa conscience structurée, transforme en pensée structurée qui génère alors une matérialisation à la norme. Si, par contre, les croyances collectives prennent le dessus, elles provoquent des déformations. Il est donc juste et bon de ne pas analyser ou même de penser à ce qui n’est pas à la norme ; nous ne devrions pas nous en soucier du tout. Ce que nous devrions plutôt faire, c’est envoyer immédiatement une impulsion pour contrôler la réalité et aller de l’avant sans s’en soucier. Voici un exemple vous vous promenez et vous voyez un trou devant vous. Vous reconnaissez que c’est un trou dans lequel vous allez tomber si vous ne faites pas attention ; et immédiatement – sans même y penser ! – vos pieds le contournent. Il est également vrai que vous ne pouvez pas travailler avec un négatif ; vous ne pouvez pas vous forcer à ne pas voir ou à ne pas penser à quelque chose. Mais on peut remplacer une réaction par une autre réponse; on peut cultiver le réflexe d’émettre un bio-signal normalisant dès que l’on est confronté à un événement qui n’est pas à la norme. Avec le temps et la confiance dans le processus, notre impulsion constructive remplacera lentement le vieux réflexe de ressentir l’attrait des crimes, des catastrophes, etc. C’est comme remettre l’événement inharmonieux sur le chemin de l’éternité. Tout ce qui s’est égaré, nous le ramenons au centre. Nous le remettons sur le bon chemin et nous envoyons de la lumière. Plus on s’éloigne de la voie du milieu, plus on a besoin de connaissances, plus on a besoin de lumière. Pour permettre à un événement de se normaliser, notre conscience doit constamment le projeter à la norme. L’événement négatif lui-même peut nous aider sur le chemin chaque événement qui n’est pas comme nous le voudrions, contient cette information négative mais il a aussi une autre facette tout ce que nous n’aimons pas nous dit en même temps ce que nous aimons. Nous avons donc le choix de regarder soit le côté sombre, soit le côté lumineux. Nous avons le choix de la direction vers laquelle nous dirigeons notre attention. Nous éliminons simplement la possibilité que quelque chose de mauvais puisse se produire en dehors de notre conscience ; et nous gardons seulement toutes les possibilités de ce que nous aimerions qu’il arrive. En fait, lorsque nous sommes bien formés, la solution vient avec le problème et nous commençons à normaliser la situation instantanément, dès qu’elle se produit – les yeux fermés. Pourquoi ça marche Nous pouvons voir que tout dans le monde a une nature particulaire et ondulatoire. Et tout se décide du côté de l’onde et le côté de la particule ne fait que suivre. Nous savons maintenant que nous devons créer une onde lumineuse résonnante, un bio-signal avec notre conscience, afin d’interférer avec le côté ondulatoire des événements. En d’autres termes, c’est une question de rapidité de traitement de l’information, une question de rapidité de pensée. Pour que la guérison se produise, par exemple, la vitesse de traitement des informations sur l’état de santé doit être plus rapide que la vitesse de traitement des informations sur l’état de la pathologie. Il suffit de s’attaquer à la partie ondulatoire de l’événement inharmonieux, c’est-à-dire la pathologie, pour qu’elle revienne à la normale. Ensuite, une fois qu’il est harmonisé, le côté particule doit suivre l’onde modifiée. Le processus de normalisation Normaliser un événement ne signifie pas le remplacer par un nouveau. Nous savons que tous les événements du monde ont déjà été créés par une impulsion d’amour dans la co-création du Créateur et de l’Homme. Ils sont toujours conformes à la norme et sont appelés prototype original . Ils existent au niveau fondamental et apparaissent comme des possibilités au niveau matériel. Chaque événement est créé avec un nombre infini de possibilités. Et c’est notre conscience qui choisit quelle possibilité sera matérialisée par la Loi de l’Attraction. Et le taux de rafraîchissement de la réalité est de 17x/sec. Ce prototype original contient la lumière informationnelle qui peut être transmise par une conscience structurée à un événement à normaliser. Dans ce processus, la lumière informationnelle fonctionne comme un pochoir qui superpose l’état normal d’un événement à un événement actuel qui n’est pas normal ; et le normalise de cette manière. Les séquences numériques fonctionnent exactement comme cela. Le Sentiment de la Présence Normalement, nous ne considérons pas la présence » comme une émotion, mais si nous y regardons de plus près, nous pouvons constater que nous sentons clairement si nous sommes présents ou non, elle est clairement un indicateur de notre alignement avec l’Âme, elle est clairement un indicateur de la structuration de notre conscience. Alors que les émotions les plus courantes sont principalement liées à des événements sur le plan physique, l’émotion de la présence se produit lorsque notre mental est en veille et que notre Âme prend le contrôle ! Dans la langue anglaise, nous avons le mot awareness » qui indique le même état nous ne sommes pas pris par des systèmes de croyances collectives, des déclencheurs émotionnels, etc. ; nous pouvons donc être présents à ce qui est sans aucun jugement ; une pure vigilance sans aucune implication personnelle. Dans cet état, notre conscience est structurée et notre perception est objective, non entachée par les filtres subjectifs d’une conscience non structurée. Habituellement, l’homme utilise les émotions pour contrôler l’Âme, c’est là que se situe le problème. Mais avec l’émotion de la présence, c’est une autre histoire. » M. Keshe Cela veut dire aussi que l’émotion de la présence est une des émotions les plus proches de l’Âme. Qu’est-ce qu’un rêve ? Normalement, nous considérons un rêve comme quelque chose d’irréel, une illusion. La science du plasma nous dit qu’un rêve indique une interaction entre notre Âme et l’Âme de la personne que nous voyons dans notre rêve lorsque nous dormons, ni l’âme ni le corps dorment, mais seulement le mental. Ainsi, pendant ce temps, la partie active du mental est suspendue et l’interaction de l’Âme avec une autre Âme est enregistré par la partie passive du mental. C’est pourquoi nous pouvons nous souvenir des rêves. Mais lorsque nous nous souvenons du rêve dans ce que l’on appelle l’état de veille », la partie active de l’esprit avec la conscience reprend alors le dessus et peut déformer ce que la partie passive a vu. Bien sûr, plus notre conscience est structurée, plus nous nous souviendrons de l’interaction originale entre les Ames. Rêve et voyage de l’Âme Dès que notre conscience sera structurée, elle ne superposera pas les croyances inconscientes à l’interaction entre les deux Âmes. À ce moment-là, nous nous souviendrons de la partie objective de l’interaction entre les Âmes. En même temps, nous pourrons interagir avec toute Âme que nous pourrions rencontrer dans l’espace au niveau objectif, celui de l’Âme. En fait cela veut dire que le rêve n’est qu’un évènement réel – les deux Âmes se rencontrent vraiment. Nous pourrons également percevoir les conditions de l’endroit où nous sommes arrivés dans l’espace et notre Âme, même sans l’implication de notre mental rationnel, adaptera notre corps en temps réel à la nouvelle condition de vie ; ainsi, nous restons parfaitement adaptés à l’endroit où nous nous trouvons à tout moment L’application de ces compréhensions changera toute notre civilisation car le même processus d’adaptation suivra même les changements les plus infimes de notre environnement – ici sur terre ou ailleurs – pour adapter immédiatement notre physique afin d’être toujours dans une condition physique parfaite et agréable. Le chauffage artificiel, l’éclairage, l’énergie pour les transports, etc. Et il y a un autre avantage à structurer notre conscience lorsque nous comprenons l’interaction entre deux Âmes, nous pouvons délibérément rêver de n’importe quelle Âme que nous souhaitons et nous la rencontrerons réellement ! En fait, pendant que nous vivons notre vie de vision tunnel », notre Âme est en interaction et en communication avec tout ce qui existe – seulement, nous n’en sommes pas conscients à cause de la vision tunnel ; nos croyances inconscientes surtout celles qui affirment que nous sommes limités filtrent la plus grande partie de celle-ci. L’Âme est toujours aux commandes en arrière-plan ; ainsi, lorsque nous disons oh, j’étais juste là quand ceci et cela s’est produit », la réalité est que l’Âme nous a emmenés là pour que nous puissions apprendre quelque chose. L’Émotion de la position Ici, sur le plan physique, nous nous orientons à l’aide de notre vision ainsi que des dispositifs d’orientation différée comme un GPS. Ces technologies ne sont pas utilisables dans l’espace. Cependant, l’Âme a la possibilité de percevoir la structure et la force de l’interaction avec d’autres entités, ce qui lui donne la possibilité de déterminer précisément la localisation réelle. Notre désir d’être en présence d’une certaine personne, est d’une intensité de champ plus élevée que la manifestation physique dans des endroits. De toute façon, les coordonnées où se trouve une personne ne sont pertinentes que sur le plan matériel. C’est donc l’intensité du champ de notre souhait qui nous mènera à l’Âme que nous désirons voir. L’émotion de la position, même si elle nous est largement inconnue, est assez fréquente dans le règne animal. Un exemple est la façon dont les lionnes chassent les antilopes chaque lionne sait exactement où se positionner autour du troupeau d’antilopes ; puis elles attendent et soudain elles se dirigent toutes vers une seule cible. Tout cela se passe en silence ; aucune des lionnes n’est vue en train de communiquer avec les autres pour coordonner la chasse. Elles connaissent simplement leur position individuelle par rapport à la position des autres lionnes et des antilopes. Nous voyons la même chose dans un essaim d’oiseaux ou un banc de poissons ; quand des centaines d’entre eux se déplacent comme un seul être. Les oiseaux migrateurs, en particulier les oies, savent où et quand rencontrer les autres, et chacun connaît sa place dans la volée et se déplace comme un seul être – personne ne dirige le contrôle des mouvements. Et comment les oiseaux trouvent-ils l’arbre exact où ils ont niché l’année précédente à leur retour? Nous pensions qu’ils suivaient les champs magnétiques de la Terre. Mais ces champs changent constamment, seul l’arbre reste en place ; il semble donc que les cigognes soient reliées à l’Âme d’un arbre particulier pour lui revenir. C’est comme si l’arbre les appelle constamment – et elles suivent l’appel comme l’appel d’un amoureux. Nos pieds Nous trouvons également un système de positionnement dans nos pieds et dans l’oreille interne – le premier est responsable de l’équilibre du corps entier, le second du positionnement de la tête. Le pied, le petit orteil plus précisément, est le grand équilibreur. Il décide des proportions de notre corps, de l’emplacement de nos masses, de nos muscles et de nos organes et de notre position verticale. Et ces systèmes de positionnement fonctionnent de manière totalement indépendante de notre implication volontaire – l’alliance parfaite entre le corps et l’Âme. Les mains et les doigts Nos doigts sont nos antennes ; nous les utilisons pour absorber l’énergie de l’univers beaucoup plus rapidement que par tout autre moyen physique. Leur forme et leur position déterminent les énergies qui sont absorbées et la manière dont ces énergies doivent être converties. Nous émettons également des énergies de manière ponctuelle.
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